Nouveau gouvernement anglais : non à l’Europe, oui à Israël
24 juillet 2016
P.A.S.Yahia Gouasmi
Jeudi 21 juillet 2016 Moins de trois semaines après le vote des Britanniques pour sortir de l’Union européenne, Theresa May a été investie Premier ministre par la reine Elizabeth II mercredi 13 juillet dernier.L’ancienne secrétaire d’état à l’intérieur devra diriger le nouveau gouvernement qui aura la charge délicate de mettre en œuvre le Brexit. Elle avait pourtant choisi le camp du maintien dans l’UE, fidèle à son Premier ministre David Cameron, mais elle a fait le service minimum pendant la campagne du référendum qui a décidé la sortie de l’UE, ce qui la rend « compatible » avec les partisans du Brexit au sein de son parti.
Mais un succès pour qui ? Nul doute que celle que l’on voit comme la nouvelle Thatcher n’ira certainement pas à l’encontre des intérêts de la City et de l’oligarchie financière, elle qui a commencé sa carrière à la banque d’Angleterre avant d’être consultante financière. Ce qui est aussi certain, c’est qu’avec Theresa May au 10 Downing Street, l’entité sioniste peut avoir le sourire.
C’est en effet en ces termes qu’elle parle des criminels de guerre tueurs d’enfants de cette armée d’occupation. Son allégeance auprès du régime colonial promet donc une politique alignée, pour ne pas dire soumise, sur les intérêts sionistes. La presse israélienne ne s’y est d’ailleurs pas trompée, en saluant unanimement l’arrivée au pouvoir de cette inconditionnelle « amie d’Israël » qui poursuivra sans aucun doute la « politique amicale » de son prédécesseur. Pour enfoncer le clou de la soumission, Theresa May a nommé comme chef de la diplomatie l’ex-maire de Londres Boris Johnson, qui a dirigé la campagne Pro-Brexit et qui est lui aussi un ami déclaré et enthousiaste d’Israël et s’est forgé une réputation d’homme politique résolument pro-israélien – si bien qu’il a même réussi à prendre ses distances avec ses déclarations passées en faveur des Palestiniens. On se souvient de sa visite en entité sioniste lors de laquelle il avait exprimé son admiration pour le pays, mais aussi de son hostilité au mouvement de boycott des produits en provenance de l’entité coloniale (tout comme d’ailleurs le nouveau maire « musulman » de Londres, Sadiq Khan…).
Si de plus, la non moins soumise Hillary Clinton venait à être élue à la tête de la présidence américaine en novembre prochain, deux des plus puissants pays de la planète seraient alors totalement dévoués aux intérêts sionistes. Ce qui n’augurerait rien de bon pour le monde. Avec la chancelière allemande Angela Merkel, elle aussi dévouée à l’entité sioniste, nous aurions alors un trio de dames qui n’auraient rien de drôles…
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Source: Parti Anti Sioniste http://www.partiantisioniste.com/… |