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20 avril 2024

Les minorités à protéger, une stratégie


Publié le 26/07/2016

  • Les minorités à protéger, une stratégie

Par israël Adam Shamir

La communauté juive organisée, les Juifs, comme on dit, peut constituer un redoutable ennemi : dépourvus de scrupules, ils chassent en meute. Comme les tantes dans la fiction de PG Wodehouse [Pas de pitié pour les neveux, 1987], ils ne prétendent pas être beaux joueurs : ils cherchent la jugulaire et c’est tout. La chasse aux dirigeants désobéissants, voilà leur sport national favori ; et malheur à l’homme politique qui se met en travers de leur chemin.

Ils occupent les sommets du commandement dans les médias et la finance US, et ils peuvent affaiblir gravement ceux qui sont sensibles aux presions. Heureusement, ils ne sont pas invincibles. Puissants et culottés, ils ne sont pas démoniaques et ne possèdent aucun pouvoir magique surhumain. Ils ne sont qu’une force parmi beaucoup d’autres. Ils ont régulièrement atteint les sommets du pouvoir, et en ont été délogés tout aussi régulièrement.

C’est ce qui pourrait bien leur arriver aux US. Ce ne sera pas la fin du monde, ni de l’histoire, ni des juifs. C’est seulement le rêve juif de mettre un terme à l’histoire qui va se dissiper, au moins pour un moment, mais la terre continuera de tourner. Parce que leur attitude n’est pas complètement pernicieuse ; on a besoin d’eux, mais leur domination est devenue trop… totale. Pour que l’Amérique et l’humanité s’en sortent, il faut la faire reculer, mais non l’éliminer.

Les meilleurs hommes politiques sont ceux qui réussissent à repousser une action juive concertée sans rien céder et en même temps sans trop les défier de face. Franklin D. Roosevelt et JFK avaient su le faire, même Richard Nixon y était arrivé, et Donald Trump en est capable aussi. Ce Donald a réussi à faire exactement cela dans l’affaire de l’étoile rouge à six branches, touitée pour souligner la corruption chez la Clinton (http://www.france24.com/fr/20160705-hillary-clinton-accuse-trump-antisemitisme-tweet-etoile-david-sherif-us-etats-unis). Il a été attaqué : le chef de l’Anti Deffamation League Jonathan Greenblatt a supplié Trump de présenter des excuses : « il suffirait qu’il admette que c’était offensant et qu’il présente ses excuses », expliquait-il dans un entretien sur CNN Tonight. « Je pense que cela satisferait tout le monde, à droite et à gauche, les Démocrates et les Républicains. » Trump a refusé de s’excuser. Il a insisté, disant qu’une étoile, ce n’est jamais qu’une étoile. Il a même obligé son équipe à enlever l’image insultante. Il ne l’a pas fait remettre en place, c’est vrai, mais il a énergiquement étrillé un assistant trop  prompt à plier.

Cette capacité pour résister aux pressions est le côté le plus encourageant de Mr. Trump. Il suffit de le comparer avec Jeremy Corbyn qui n’a pas moufté, et s’est répandu en excuses, empressé à chasser ses supporteurs et à faire la preuve qu’il est incapable de tenir face aux pressions juives. Cela ne lui servi à rien, les attaques contre lui se sont multipliées de façon exponentielle.

Trump ne s’est pas excusé, parce que cela ne calmera jamais l’appétit d’excuses de la communauté organisée. Ils sont tout le temps à la pêche aux excuses, et la moindre prise fait qu’ils en veulent encore et encore. L’ADL, l’organisation bien connue pour espionner les militants, a envoyé ses propres espions et provocateurs, et c’est le bras armé pour cette pêche sans fin aux fautifs. Refusez donc de vous excuser, sans quoi vous allez attirer encore plus le harcèlement.

Il y a une longue liste de choses pour lesquelles ils voudraient que Trump s’excuse. En effet, il a (1) essayé d’éviter d’avoir à rejeter David Duke aussi longtemps que possible. Et il n’a (2) rien dit contre les racistes et les antisémites ; pire, (3) il a refusé de critiquer les trolls antisémites qui ont poursuivi Julia Ioffe après le portrait dans son magazine que Melania, la femme de Trump, n’avait pas aimé ; (4) il n’a rien dit contre le bombardement vicieusement anti-sémite des réseaux sociaux, chaque fois qu’un journaliste juif écrit en mal sur lui ; (5) il a refusé de renoncer au slogan « l’Amérique d’abord », alors qu’il réalise parfaitement, désormais, que ce slogan a des connotations historiques spécifiquement antisémites ; (6) il fait des éloges réitérés de tyrans et de dictateurs qui constituent un problème pour les Juifs, de Benito Mussolini à Saddam Hussein ; enfin (7) il est connu pour avoir relayé la remarque antisémite, jusque au cœur de la Coalition des Juifs républicains, selon laquelle les Juifs ne le soutiendraient pas, parce qu’ils ne peuvent pas le piloter, et ce parce qu’ils ne peuvent pas l’acheter avec de l’argent.

Bref, cette liste de péchés de Trump envers les Juifs (établie par un certain Chemi Shalev, juif américain) est bâtie de façon volontairement humiliante pour barrer toute chance de rapprochement entre les juifs et Trump. De toute façon, Trump n’a aucune chance avec les Juifs, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Cel n’est certainement pas un antisémite (un gros mot vide de sens, tout comme fasciste). Stephen Sniegorski a prouvé qu’il serait plutôt philosémite qu’anti. Ses enfants ont épousé des juifs, son gendre est non seulement un juif riche mais aussi (1) le fils d’un escroc juif condamné, (2) un assidu de la synagogue et (3) un propriétaire de journaux, qui publie (4) des ragots sordides contre Trump, tout cela constituant une carte de visite de juif tout à fait dans le vent. Il est donc, Trump, aussi pro-israélien que les Juifs le souhaitent. J’ai des amis qui sont colons en Cisjordanie occupée, qui prient pour lui et souhaitent sa victoire. Sniegoski détricote soigneusement toute autre accusation contre Trump comme ennemi des Juifs, et il fait de façon comminatoire.

Si Trump n’a aucune chance avec les juifs, c’est parce qu’il veut changer l’ordre des choses tandis que les Juifs sont tout à fait satisfaits du monde tel qu’il va. Peut-être que vous n’appréciez pas que les US soient submergés d’immigrants, qu’il y ait autant d’Américains qui plongent dans la pauvreté, que les étudiants s’endettent à vie, que les industries soient parties à l’étranger, que les banquiers nagent dans des océans de fric tandis que les travailleurs s’appauvrissent. Mais pour les juifs, rien à dire, c’est exactement ce qu’ils veulent, et c’est ce qu’ils ont.

Le rabbin Eric H. Yoffie, éminent juif américain très connu a expliqué tout ça dans un article de Ha’aretz : la politique de Trump, c’est autre chose. Il aimerait que les choses changent, il va combattre la suprématie de la Cour Suprême avec sa majorité juive non maîtrisée, et les juifs sont pour que les choses soient comme elles sont, et plus encore. Certes, chaque pas que fera le président Trump retentira à la Cour suprême. C’est un corps où Ruth Bader, non élue, mais désignée par Clinton, a d’ores et déjà annoncé qu’elle l’attaquerait bec et ongles. C’est l’institution qui vous a gratifiés du mariage gay, de l’immigration sans limites et d’autres joujoux du libéralisme. Tôt ou tard, Trump aura à leur faire face, et il a intérêt à en prendre de la graine chez le président Erdogan, s’il veut aboutir à quelque chose (voir mon article Leçons de Turquie http://plumenclume.org/blog/141-lecons-de-turquie-c-est-le-peuple-qui-decide) ; faute de quoi, ils vont l’empêcher d’agir.

Les juifs vont voter à 90% pour Hillay Clinton, a prédit Yoffie. C’est prévisible : notre brave antisioniste juif Jeff Blankfort a écrit sur « les gens qui possèdent de fait le Parti démocrate, l’establishment juif américain ». Oui, les juifs votent démocrate. Ils avaient voté à 80% pour Obama. Par comparaison, les jadis maîtres des US, les WASP, ne lui avaient donné que 34% de leurs voix. S’ils étaient toujours aux commandes, il n’y aurait pas de président Obama, pas de destruction de la Syrie et de la Libye, moins d’immigrants, et le niveau de vie de l’Américain moyen serait plus élevé. J’oubliais, il n’y aurait pas de circulaire autorisant les garçons à pisser dans les toilettes des filles s’ils se sentent pisseuses, quelle perte…

Le problème, c’est que les juifs ont bien plus que leurs bulletins de vote à leur disposition. Google est l’un de leurs outils les plus puissants, et c’est leur lien associatif avec la CIA. Google travaille tout le temps et offre 20 millions d’occurrences pour « Trump Hitler », sept fois plus qu’un autre moteur de recherche, comme Bing… L’outil de recherche de Google fournit [en anglais du moins] des résultats relatifs à Donal Trump quand les usagers tapent Adolf Hitler ! vous faisiez la recherche : « naissance de Hitler », vous trouviez il y a peu de temps non seulement l’info que vous cherchez, mais en prime une image de Donald Trump et le lien correspondant. Les médias de propriété juive produisent des tonnes de déchets anti-Trump.

Mais les gens ne leur font plus confiance. Bernie Sanders, ce garçon si sympathique, a fini par capituler et par soutenir Hillary l’escroqueuse. Si bien que les gens ont compris que les juifs sont une force pour le statu quo, alors que  justement ils veulent que ça change. C’est pour cette raison qu’il va falloir démanteler ce machin purement rhétorique qui s’appelle minorités à protéger. C’est un truc fabriqué pour l’ennemi par un clone de Gramsci afin de délégitimer la classe ouvrière.

La protection des minorités, c’est une simple extension des tactiques juives, à moins que ce soit le contraire, que les tactiques juives soient une forme particulièrement efficace de communautarisme. Un bankster juif se défend en accusant ses adversaires d’antisémitisme. C’est si simple et ça marche si bien que bien d’autres groupes ont copié la recette. Les groupes protégés constituent une coalition sous le parapluie du Parti démocrate, et le même Parti démocrate fait les quatre volontés de l’establishment juif, comme nous l’avons observé ci-dessus. La protection des minorités a été consolidée comme vérité ultime aux US.

Les groupes protégés sont attaqués pour ce qu’ils sont, du moins c’est là l’idée directrice, tandis que les non-protégés sont attaqués pour ce qu’ils font. La distinction est un pur sophisme : est ce que les Japonais à Hiroshima ont été brûlés vifs pour ce qu’ils étaient (des Japonais) ou pour ce qu’ils avaient fait (rien du tout) ? Si nous ne sommes pas d’accord avec la politique juive, c’est à cause de ce qu’ils sont ou de ce qu’ils font ? La protection des minorités nous interdit de généraliser dans le cas des groupes protégés. Vous ne pouvez rien dire sur les juifs à part des compliments, parce qu’ils « sont tellement différents entre eux ». Enfin, ils sont 90% quand même à voter pour le statu quo, ce qui n’est pas un signe de diversité. Vous ne pouvez rien dire du tout en termes d’hommes et de femmes parce que les « genres » sont ce qu’ils sont, comme le Tout Puissant. Soyons précis, Blanc, Masculin et Chrétien, ce sont les seuls groupes sur lesquels vous pouvez taper librement et sans qu’il vous en coûte un centime [en procès], aux US.

Prenez le cas de l’Eglise catholique, aux US. Les juifs ont demandé à l’Eglise de s’excuser, et ils ont gagné. Après, ils ont continué leur combat contre l’Eglise comme avant. Lors d’une attaque récente contre le candidat de Trump pour la vice-présidence Mike Pence, les juifs ont fait tout une histoire de sa tentative pour permettre aux chrétiens de refuser le mariage à des couples de même sexe. Ils ont comparé cette tentative au Ku Klux Klan d’autrefois, et évoqué la discrimination au temps de Jim Crow!

Tout est bon pour railler l’Eglise, et les lois du politiquement correct ne défendent pas l’Eglise, de même qu’elles ne défendent pas les ouvriers blancs de Detroit. Les Juifs détestent l’Eglise autant que les généraux turcs détestent les mosquées. C’est la raison pour laquelle ils sont si furieusement contre l’idée que Trump limite l’immigration non chrétienne. Ce n’est pas parce qu’ils aiment les musulmans, ils ne les aiment absolument pas, mais ce qu’ils aiment, c’est utiliser les musulmans pour combatre l’Eglise.

Au lieu de dire « nous les Juifs nous n’aimons pas voir de signes chrétiens à Noël », ils préfèrent vous dire « les musulmans n’aiment pas… » ce qui n’est même pas vrai. Les musulmans célèbrent la Nativité, comme n’importe qui peut le constater à Bethléem, mais dit comme ça, ça sonne mieux. En voici une preuve. Je reçois tous les jours un courriel avec les titres du Boston Globe, et une liste d’articles qu’ils me suggèrent. Invariablement la section « On vous recommande » commence par un article contre l’Eglise publié quatorze ans auparavant, oui, quatorze.

Echantillon :

Recommended for you : JAN. 6, 2002 | PART 1 OF 2 Church allowed abuse by priest for years (l’Eglise tolère le harcèlement sexuel depuis des années) Je me demande pourquoi ils s’imaginent que j’ai besoin d’en savoir plus sur … le harcèlement anti-chrétien qui est tellement ancien ? Est-ce qu’ils vont me suggérer de relire l’histoire de Bernie Madoff ? Ou l’histoire de l’attaque terroriste juive sur l’hôtel King David, avec sa centaine de victimes ? Ça m’étonnerait.

Ce n’est pas la première fois que les Juifs agissent de concert et contre les vœux de la majorité. Un grand homme politique devrait savoir comment gérer cela. Vladimir Ilich Lénine était de ceux-là. En 1913, quand son parti se débattait avec le groupe juif consolidé qui s’appelait le Bund, il écrivait : « Chers camarades, si nous ne disons rien aujourd’hui, demain les marxistes juifs nous mangeront la laine sur le dos, et c’est eux qui tiendront les rênes ». L’avertissement vaut pour aujourd’hui comme pour hier et demain.

Traduction : Maria Poumier

Original publié dans Unz Review

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

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