La marée du fric, le flot des conflits d’intérêts

carbon-credit-burning-smlL’industrie “verte” actuelle représente déjà environ la somme de 1500 milliards de dollars par an. Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre a dit qu’il s’attendait à ce que ce marché croisse jusqu’à 5 ou 7000 milliards de dollars.

Financial Post: Climate change a $7 trillion funding opportunity

Il a déclaré qu’étant donnés les énormes besoins de financement pour une infrastructure propre, il estime le rebond des opportunités d’investissements quelque part entre 5000 et 7000 milliards de dollars par an.

Si l’énergie verte propre était efficace, bon marché et viable il n’y aurait aucun “besoin de financement” car le marché bondirait pour exploiter cette opportunité. Au lieu de cela, la plupart des investisseurs agissent comme de véritables sceptiques (climatiques). Le fait même que les banquiers centraux vendent si agressivement en dit suffisamment long sur l’affaire. Peut-être que les banquiers centraux veulent aider les pauvres et sauver le monde, ou bien se pourrait-il que l’industrie de la finance dans sa totalité profiterait d’un faux marché forcé et d’une autre monnaie de singe ? Quelles sont les commissions de change sur un marché de 7000 milliards de dollars ?…

Une fois de plus on nous fait le coup de ce mythe du “marché libre”:

“Mettre un prix sur le carbone est le moyen le plus sûr pour que les marchés jugent une exposition tangible au changement climatique”, a dit Carney.

Etiqueter le carbone a été un gros échec pour changer le temps qu’il fait partout dans le monde. Le libre-échange et le libre-marché ne fonctionnent pas quand il ne sont pas libres et quand ils s’appliquent à une molécule qu’on trouve partout (C) et qui est impliquée dans quasiment toute forme de vie sur la planète. De plus, que veut dire “prix propre” de toute façon ? L’évaluation du coût de l’utilisation de panneaux solaires pour réduire votre exposition aux dégats occasionnés par les inondations en 2100 est un sale calcul, on peut pas faire plus sale en fait. Les calculs ne peuvent pas devenir plus bordéliques, plus sombres ou plus inutiles que çà. Pulvérisez ces chiffres et enterrez-les 6 pieds sous la cendre volcanique.

L’idée de coller un marché sur un produit qui est essentiellement produit et consommé par la nature est bizarre, bizarre à l’extrême même. Pratiquement aucun des joueurs dans un marché global du carbone ne répondra aux avantages offerts. L’Océan Pacifique ne va pas acheter de crédit carbone, ni le phytoplancton, les vaches, les moutons et encore moins la levure. Même dans le pauvre marché des 4% contrôlé par les humains, la demande n’est pas élastique, ce qui veut dire que les coûts de l’énergie forcent déjà la majorité du marché à être efficace. Les gains demeurant sont mineurs et pathétiques. Donc de larges mesures balayant tout le secteur économique sont inefficaces, et ce même si les modèles du GIEC n’étaient pas à la ramasse.

Bien que ce ne soit pas à 100% sûr que Carney voulait dire “annuellement” ou sur les 20 prochaines années; Bloomberg implique cette dernière possibilité. Mais hé, 1000 milliards par-ci, 1000 milliards par-là hein ?…

“En termes des ordres de magnitude de l’énergie propre ou d’une infrastructure basse d’énergie carbone, de purification de l’eau etc, ceci serait mis en place dans le courant des prochaines 15 ou 20 années,” a dit Carney. “Étant donné la croissance de l’urbanisation, des champs, étant donnés les cadres politiques qui sont mis en place, cela représenterait de l’ordre de 5 à 7000 milliards de dollars.”

Étant donné que l’investissement est déjà de l’ordre de 1500 milliards de dollars, je présume qu’il voulait dire 7000 milliards de dollars dans 10-20 ans. Comme on essaie de changer le climat global avec des moulins à vent et des douches froides, un feu de joie de cette amplitude est aussi “réaliste” que de créer un financement pour capturer la petite souris collectrice des dents de lait, ceci pourrait réalistiquement coûter à peu près autant.

Quelqu’un peut-il en trouver une transcription ?

  H/t to Eric Worrall at WattsUp.

JoNova

url de l’article original: http://joannenova.com.au/2016/07/climate-change-is-potentially-a-7-trillion-dollar-money-making-venture-for-bankers/

Traduit de l’anglais par Résistance 71

source:https://resistance71.wordpress.com/2016/07/20/escroquerie-du-changement-climatique-anthropique-escroquerie-dun-marche-vert-de-5-a-7000-milliards-de-dollars/