Au pays des droits de l’homme…………blanc,riche et de sexe masculin
31 juillet 2016
Au pays des droits de l’homme…………blanc,riche et de sexe masculin
Extrait des poèmes de Benoît Magnat
J’ai HONTE! Pas vous?
Ils sont là parce que l’Otan a détruit leur pays
Ils sont là parce qu’ils tentent de survivre malgré l’horreur que les pays impérialistes (oxydentaux) leur font subir (massacres, pillage, interdiction de développer leur pays pour y vivre paisiblement et dignement)
Ils n’ont pas besoin de nous, aucun besoin d’ONG ,ni d’humanitaire,
Ils ont besoin de paix et de respect pour se développer et répondre à leurs besoins eux-mêmes.
L’Afrique est un continent très riche ,L’Asie aussi
C’est là qu’est la source de leur malheur.
Pour l’amitié entre les peuples de la Terre et la Paix sur une petite planète qui renferme tellement de merveilles.
La Nature est un miracle et nous en faisons partie intégrante.
Nous n’avons qu’à vivre selon ses règles et en harmonie
Nous ne sommes que de simples mortels.
La modestie s’impose . Le reste n’est que folie, démence relevant de la pathologie qui nous empêche de jouïr vraiment dela vie
Rien ne sert d’accumuler.Nous naissons nus et retournons à la terre qui nous a donné vie encore plus nus.
Dominer? dominer quoi? qui?
Pour quoi faire?
La place desquelques fous(et de leurs adeptes) ,accrocs du système qui a déjà mis la planète à feu et à sang durant 2 guerres mondiales provoquant des millions de morts et menacent d’en provoquer une troisième (potentiellement fatale à l’espèce humaine ) c’est l’hôpital psychiatrique au minimum.
Mais peut-on raisonner des fous?????
Des adeptes dela Bourse et dela Mort?
Peut-on réformer un système socio-économique basé sur la concurrence c’est-à-dire la guerre de chacun contre chacun et de tous contre tous?
Le ver est dans le fruit…
Poubelle!
mel
LA JUNGLE DE CALAIS
Il était une fois une ville au bord de la mer : Calais.
Alors Les bourgeois de Calais* qui, plus tard, feront une bonne part de leur fortune sur les colonies françaises et notamment avec les richesses des populations et des territoires proche-orientaux, orientaux et africains, décidèrent de rendre à ces peuples la monnaie de leur pièce.
Et puisque les résidents de la jungle**, rescapés de la vague ou du feu, corps imbibé, crevé ou brûlé, veulent quitter la France, ce pays au gouvernement conservateur, xénophobe, et quasi totalitaire (filant à tout berzingue vers la première démocratie
dictatoriale… !) pour l’Angleterre, les nouveaux bourgeois de Calais organisèrent leur voyage (c’est un conte !) :
En douce il leur fut dit de rallier discrètement par petits groupes la ville de Wissant.
Wissant : Ici l’auteur réfrène son affreux et énorme désir de jeux de mots…
Calais/Wissant 22 à 23 km.
Pour ceux qui ont déjà tant marché… ce n’est qu’une petite trotte au bord de la mer, il fera beau. Il fera beau.
Là, en eau profonde, en rade de Wissant (là encore, l’auteur réfrène son affreux et énorme désir de jeux de mots…) un paquebot de
croisière affrété par les nouveaux bourgeois de Calais les attend pour les amener à Falmouth.
Les canots de sauvetage (là une fois de plus, l’auteur réfrène son énorme désir de jeux de mots…) sont mis à la mer et vont recueillir les ex-résidents de Calais.
Des canots confortables remplis par eux, les ex-résidents, de manière raisonnable.
Ils rallient le paquebot et ils prennent le large (là enfin,
l’auteur réfrène son désir de jeux de mots…)
La nuit est noire, la traversée n’est pas trop longue, il y a à boire et à manger à bord.
Ils peuvent enfin chier et pisser comme des personnes humaines.
Boire un verre d’eau propre.
Ils peuvent se brosser les dents, prendre une douche, respirer l’air de la mer…
Ça les change des vapeurs des pots d’échappement des camions de transports internationaux
Et voilà le paquebot au large de Falmouth (Falmouth en Cornouailles à 300 miles de Londres), les canots sont remis à la mer puis les
ex-résidents posent le pied sur terre, la terre de leur souhait !
L’Angleterre !
La vieille reine intervient, convainc Cameron pour laisser faire…
« D’accord, » dit-il « mais je vais demander une compensation
financière à l’Europe. »
« Soit ! » dit la reine.
Ce sont les duchesses qui ont influencé la reine, celle de Cornouailles (Camilla Parker Bowles), bien évidemment, et plus étonnant celle de Cambridge (Catherine Middleton), l’élan de la jeunesse dit-on !
À moins, dit-on dans les pubs de Londres, que ce soit la Princesse Anne…
C’est vraisemblable. En effet, la princesse préside de nombreuses
œuvres caritatives dont « Save the Children », association fondée par Eglantyne Jebb en 1919 pour venir en aide aux enfants victimes de la faim et de la maladie dans le monde. Et parmi les enfants des
ex-résidents tous souffrent de la faim et beaucoup d’entre eux sont
malades.
C’est comme ça avec les princesses héroïnes des contes !
En tout cas c’est comme ça : les ex-résidents de la jungle de Calais s’éparpillent sur la terre d’Angleterre vers leur famille, leurs amis, un travail, un logement avec une chambre munie de lits et une salle de bains avec toilette.
Pardonne moi lecteur, je ne suis ni Charles Perrault ni Hans Christian Andersen, je ne suis pas le benjamin des frères Grimm, et hélas pas non plus Rudyard Kipling, lui, qui écrivit Le livre de la jungle, et je vois bien que tu ne me crois pas malgré ce petit livret contenant, lui aussi, une historiette sur la jungle de Calais…
Tous les contes sont cruels et tristes. Celui là est pire.
Julien Blaine. Janvier 2016
* En septembre 1346, Calais est assiégé, après onze mois la cité affamée se rend à Édouard III : il laissera les calaisiens en vie si six bourgeois lui sont livrés pour être pendus (si ! si !). Alors son épouse Philippa de Hainaut le persuade d’épargner la vie des six bourgeois désespérés, venus se rendre en chemise, la corde au cou, les clefs de la ville et du château dans leurs mains. Les Bourgeois de Calais est aussi un groupe statuaire d’Auguste Rodin commandé par la Ville de Calais. Le premier exemplaire en bronze en 1895.
** Selon The Daily Telegraph en juin 2015 = 3000 migrants dans la jungle. Et selon Le Figaro en octobre 2015 autour de 6 000 après les vagues de migrants de l’été 2015.