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29 mars 2024

Comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen


 

Constitution du Comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen

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Le Comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen a été constitué le30/09/2016 à Paris

 

 

Le Comité permanent pour la défense des droits du peuple libyen a été constitué le30/09/2016 à Paris

La conférence internationale du 30 septembre 1916 a réuni une trentaine de militants, journalistes, représentants d’association, de juristes et d’intellectuels des deux rives de la Méditerranée intéressés par le drame libyen, arabe et africain suite à l’invasion de la Libye et à la destruction de la Jamahiriya.

Le forum a été ouvert par le Dr. Khamis Zanaty qui a accueilli les participants et exposé l’objectif de la création de ce comité dicté par les conditions dramatiques vécues par le peuple libyen, ses droits violés par les forces d’occupation, ses conditions de vie pénibles, ses droits violés, abandonné par la communauté internationale. Il a commence par mobiliser les énergies juridiques et politiques nécessaires pour défendre les droits du peuple et restaurer la dignité et la fierté des habitants et résidents qui ont été victimes d’un des plus grands complots internationaux aidés pour cela par des traitres qui ont vendu leur patrie et leur honneur.

Plusieurs interventions ont été faites dans le cadre de la mise en place de la Commission après l’état des lieux et la destruction de la Jamahiriya présenté par Ginette Hess Skandrani qui a parlé de la détérioration des conditions de vie et de sécurité du peuple libyen suite à l’intervention de l’OTAN détruisant les infrastructures en faisant tomber le régime et plongeant le pays dans un cycle de violence et d’instabilité.

Cette situation nous amène à la création de ce comité pour essayer de redresser le pays et aider à la restitution de leurs droits et à la protection de la population au moment où ils sont abandonné par toute la communauté internationale.
Puis le professeur Robert Charvin, professeur de droit international et doyen de la Faculté de droit de l’Université de Nice a présenté le document intitulé « Libye du chaos de masse » où il a expliqué que ce qui est arrivé à Pippa, orchestré par les grandes puissances avec l’approbation de l’objectif des Nations Unies pour mettre en œuvre la fragmentation de l’Etat national et la confiscation de la politique de souveraineté pour en faciliter son contrôle.
Il a dit que la création de ce comité a été conçu pour aider le peuple libyen à retrouver la souveraineté son territoire et sur ses ressources afin de recréer une vie fondée sur la justice et l’équité dans la répartition des richesses.
Au-delà de l’intervention d’un avocat français Marcel Ceccaldi expliquant les conséquences juridiques, politiques et humanitaires de l’agression de l’OTAN contre la Libye et dévoilant les crimes commis , où cette organisation visait des civils intentionnellement , les empêchant même de soutenir le régime, et donc opposant plus facilement son veto. Il a également critiqué le rôle de la Cour pénale internationale et la réticence à défendre les droits du peuple libyen contre les les crimes commis par l’OTAN et les milice. Elle n’a pas fourni de protection aux victimes, malgré la présence de textes qui les obligeaient à le faire. Par conséquent, la mise en place de ce comité peut aider à attirer l’attention de la communauté internationale et l’activation de la justice internationale.
Dr Abdul Salam Spectrum Building, un professeur de droit international a ensuite donné une intervention sur les conditions de la réussite de la réconciliation nationale en Libye, ajoutant que les tentatives de réconciliation, qui ont omis de prendre en compte un certain nombre de conditions objectives requises pour la réussite de de ce projet, qui comprend la réconciliation avec le primaire et la partie réelle du différend, et représentant les partisans du régime ancien qui ont été déportés. Une réconciliation entre les parties est essentiel dans le conflit, en plus de l’obligation de libérer les détenus, l’activation de la loi d’amnistie et surtout de punir les criminels qui ont commis des crimes contre les fils des Libyens et des résidents africains, les milices djihadistes et les groupes terroristes.
Il faut donner à Saif al-Islam Kadhafi un rôle actif dans la réconciliation en tant que représentant des tribus, des piliers et des partisans de l’ancien régime et de son expertise dans les programmes de réconciliation, pour une réconciliation nationale avec les opposants au régime. Ce qui a abouti à une grâce pour un grand nombre d’entre ceux qui étaient dans la société civile libyenne.

Il y a eu un débat sur la solidarité avec le peuple libyen et sur le rôle et l’importance de ce comité qui est d’aider le peuple libyen à rétablir ses droits, et les présents ont montré leur volonté de coopérer avec le comité et de lui fournir un soutien

Ginette Hess Skandrani

La Voix de la Libye.com

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