Israël a intensifié son combat sur le plan légal contre le mouvement dit BDS – boycott, désinvestissement, sanctions –, qui milite pour une mise au ban de l’Etat hébreu jusqu’à ce qu’entre autres ce dernier se retire des territoires qu’il occupe. Israël taxe ce mouvement d’antisémitisme, une accusation que celui-ci dément.
Le journal israélien Haaretz estime que, de par sa rédaction, cette nouvelle loi ouvre la porte à son éventuelle utilisation à l’encontre des Palestiniens vivant en Israël avec le statut de résident non permanent. En 2016, les autorités ont refusé de renouveler les documents de voyage d’un membre fondateur de BDS, Omar Barghouti, dont la famille est palestinienne et qui est né au Qatar.
Lire aussi : Qu’est-ce que le mouvement BDS, à l’origine des appels au boycott d’Israël ?