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25 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


07/03/2017

OTAN AND SO ON…

1. Europe Radeau Méduse.JPG

 

OTAN AND SO ON (suite et hélas pas fin)

 

À l’ombre duquel se déroule (entre autres) le cirque électoral hexagonal.

 

Nato Lex Sed Lex

Fernand Le Pic – ANTIPRESSE 5 mars 2017

 

Tout est parti de cette application Decodex promue par la société d’édition Le Monde, et dont la promesse officielle est de démasquer « les sources trompeuses » et déterminer « en temps réel » si les sites et profils de réseaux sociaux « sont plutôt fiables ou non ».

 

2. Décodex 1.gif

Nous avons en effet décidé de remonter à la source technologique de Decodex fournie par Google. Partant de la direction du Monde (sans jeu de mot), nous avons débouché sur un terrain de jeu militaire tentaculaire. Il associe le Pentagone et l’OTAN à une quantité innombrable de structures publiques (organisations internationales, organisations intergouvernementales, organisations régionales, etc.) et privées (grands groupes internationaux, médias, ONG, etc.)

Il nous a fallu un certain temps pour découvrir un fil rouge exploitable. Nous avons suivi celui de la doctrine otanienne connue sous le nom de « Comprehensive Approach ».

Elle témoigne d’une extraordinaire détermination américaine à faire jouer ensemble des pays et des univers professionnels des plus variés, afin d’y piocher les capacités dont elle a besoin pour maintenir et renforcer son leadership. Cette « Comprehensive Approach » fut imaginée dès le lendemain de la disparition du Pacte de Varsovie mais n’atteignit sa pleine maturité qu’au tournant de l’année 2010.

 

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Schéma CMOC

Schéma publié par la National Defense University (Washington DC), déc. 2011 (p. 128) [1]

 

Grand chemin faisant, après avoir notamment annexé la plupart des anciens États du Pacte de Varsovie de gré ou de force, l’OTAN n’a cessé d’affiner cette doctrine, pour y inclure en particulier la « désinformation ». Cette dernière est associée à un concept de «guerre hybride», dont on assigne l’origine à la Russie, qu’on peut ensuite accuser d’en faire ses choux gras, avec notamment le retour très réussi de la Crimée au sein de la Mère patrie.

Depuis lors, on ne compte plus les déclarations officielles, les commentaires d’experts, les colloques, les conférences, les articles, les livres et surtout les effets d’annonce au sujet des «menaces hybrides», qu’il faudrait donc à présent traiter de toute urgence.

Ce concept a pourtant fait son apparition officielle dans le jargon de l’OTAN dès 2009 [2] et, à l’époque, sans aucun rapport avec la Russie. En fait il était devenu un sujet de réflexion encore plus tôt puisqu’il s’inspire très directement d’un célèbre rapport des deux officiers supérieurs chinois, les nommés Qiao Liang et Wang Xiangsui, publié en Chine en 1999 sous le titre de Guerre hors limites (超限战) [3], et immédiatement traduit en anglais, la même année, sous le titre Unrestricted Warfare.

Cette doctrine de l’OTAN voit donc le jour aux États-Unis et bien avant le coup d’État de Maïdan. Autrement dit, ce n’est pas la réintégration de la Crimée qui a déclenché une «réponse» à une « attaque hybride » imaginée et menée pour la première fois par la Russie. Il semblerait plutôt que les stratèges américains du Perception Management aient fait coïncider une doctrine préalable avec une succession d’actions conçues pour provoquer une telle perception. Un renversement chronologique très classique dans ce domaine, d’autant qu’il permet de justifier en parallèle une augmentation substantielle des budgets de défense européens, eux-mêmes très profitables à l’industrie militaire américaine.

C’est donc l’élaboration otanienne de ce panier de « menaces hybrides » que nous allons explorer dans les prochaines livraisons d’Antipresse, ouvrant ainsi une première enquête à épisodes, façon série américaine. On y trouvera bien sûr quelques infos sur les attaques conventionnelles et non conventionnelles, mais aussi des cas intéressants de collaboration directe et structurée d’ONG avec l’OTAN, ou de relais politiques mis à la charge de l’Union européenne et des pays membres du Partenariat pour la Paix, dont la Suisse. On rencontrera aussi des scenarii de « migrations économiques » de populations, dans des réflexions très antérieures aux expéditions que l’Europe connaît aujourd’hui. Les questions de l’«extrémisme idéologique», de l’« instrumentalisation du droit international », entreront également dans cet inventaire. Mais c’est surtout le nouveau traitement des opérations de désinformation (aussi vieille que le monde), qui accaparera notre attention.

Un rapport du patron militaire de l’OTAN, le Commandant suprême des forces alliées en Europe ou « SACEUR » (Supreme Allied Commander Europe), en date du 25 août 2010, explique en effet en quoi la désinformation s’inscrit dans la guerre hybride pour «discréditer le rôle de l’OTAN, sa légitimité, sa crédibilité, et sa conduite, tout en sapant en parallèle l’activité des gouvernements des états membres». Même si cela ressemble fort à l’hôpital qui se moque de la charité, puisque le patron de l’OTAN feignait ainsi de redécouvrir les principes de subversion qui gouvernent sa propre doctrine [4], c’est son intégration dans le concept de guerre hybride qui méritera toute notre attention, puisqu’aujourd’hui, une opération de désinformation peut être entendue comme un facteur déclenchant du fameux «article 5 », c’est-à-dire le point de départ d’une vraie guerre.

C’est en raison de la masse de sources très hétérogènes à relier entre elles et qu’il nous faudra présenter dans un langage purifié de sa gangue d’acronymes militaires, que les résultats de notre exploration seront traités par morceaux et par étapes dans les prochains numéros de l’Antipresse.

Nous bouclerons la boucle lorsque nous aurons su expliquer en quoi Decodex et bien d’autres « outils » et cercles d’influence, travaillent, en fait et en droit, dans un cadre otanien très précis, non seulement idéologique, mais également organique et fonctionnel. Et que nous aurons su décrire très objectivement en quoi ces applications et développements informatiques aux budgets quasi illimités ne sont que des armes de braconnage sur nos terres de pensée ancestrales, donnant l’illusion aux faux héritiers de la liberté de la presse de pouvoir jouer les gardes-chasses du bon côté de la battue, confondant cette liberté avec un lâcher de gibier.

Alors, si nous ne sommes pas stoppés net d’ici-là par cette traque que l’on eût préférée à courre, nous vous donnons rendez-vous dans un très prochain numéro d’Antipresse hybride (ou sans brides?)!

Par Fernand Le Pic | N° 66 | 5.3.2017

________________________

NOTES :

[1] « Capability Development in Support of Comprehensive Approaches », consultable sur le site de l’ETHZ.

[2] Voir: «Multiple Futures Projects final report» (avril 2009). Et: International Military Staff M-0423-2009 «Development of a Military Concept for Countering Hybrid Threats» (23 juillet 2009).

[3] Il sera traduit en français dès 2003.

[4] Par exemple la « NATO PSYOP Policy: MC 402, AJP-3.7 » qui autorise le soldat de l’OTAN mais aussi ses relais privés, à « user de méthodes de communication et autres moyens, en direction d’audiences agréées, en vue d’en influencer les perceptions, les attitudes et les comportements, dès lors qu’ils affectent l’accomplissement des objectifs militaires et politiques [de l’OTAN] ».

Source : http://www.antipresse.net/

© 2017 Association L’Antipresse

On attend la suite.

 

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La France n’a plus de politique étrangère ? Vendons notre siège au Conseil de l’ONU au Qatar.

Jacques-Marie Bourget – Le Grand Soir 5 mars 2017

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L’Europe est une colonie étasunienne créée par un agent français de la CIA et un ministre de Pétain. La politique étrangère de Paris se décide à Washington. Pourquoi dépenser de l’argent en entretenant un lourd Titanic nommé Quai d’Orsay ? Il faut en faire un palace couvert d’étoiles et vendre notre voix au Conseil de l’ONU au plus offrant, à coup sûr le Qatar.

Et si, sur eBay, on mettait en vente la voix de la France au Conseil de sécurité de l’ONU ? Ça ferait des sous pour payer d’autres gardes du corps à Marine Le Pen et d’autres épouses travailleuses à François Fillon. J’ai un ami corse, expert pointilleux en achat et vente de votes, qui pourrait se charger de la transaction. On nous dit que les caisses de la France sont vides ? Très bien. Mais puisque personne, entre les candidats à la succession de Paul Deschanel, ne nous propose de faire revenir en France les 160 milliards de taxes et impôts en cavale, ce droit de suffrage à l’ONU a la qualité d’une voix en or.

Ma réflexion mérite au moins une bonne étude de marché. Il serait judicieux de la confier à Ladreit de la Charrière, un homme qui a de l’entregent, et même de l’entre-François ; qui connaît donc du monde, le monde. Les plus courageux d’entre nous, ceux qui ont perdu de jolies soirées à écouter les moulins à paroles des « primaires » l’ont constaté : pour présider la France, un programme de politique étrangère n’est pas nécessaire. C’est un peu l’option macramé au bac, larguée entre la prolongation du boulevard Saint-Germain jusqu’à la mer et la gratuité des rasoirs.

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-france-n-a-plus-de-poilit…

 

 

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Un riche touriste détroussé à Paris (et ce n’est qu’un début).

Theophraste R – Le Grand Soir 4 mars 2017


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« Devant la boutique Yves Saint Laurent, avenue Montaigne à Paris un avocat vénézuélien s’est fait arracher sa montre de la marque Audemars Piguet, modèle Tourbillon Concept Openworked, avec bracelet en crocodile, et valant 210.000 € » ( = 15 ans de SMIC).

D’autres malfrats en bande organisée sont sur un casse fixé au 23 avril et qui frappera les esprits par son ampleur. Jouant sur la crédulité des citoyens, il s’agit de s’introduire chez eux avec le sourire avant de repartir en emportant la sécurité sociale, le canevas avec la biche dans le bois, le droit au chômage, les heures supplémentaires, la boule de verre où il neige quand on la remue, la retraite, l’avenir des enfants, les 35 heures, la soupière à médicaments, les CDI, le chemin de table au crochet, les droits syndicaux, le baromètre qui n’a jamais marché, les casques anti-coups de tonfas, et autres babioles auxquelles les gens simples sont comiquement attachés.

Leur plan ne peut échouer si les victimes sont braquées ce jour-là contre le voisin autoproclamé qui essaie de les alerter avec sa voix forte (il est sourd, ou quoi ?) et son égo surdimensionné d’insoumis.

Théophraste R. (Sous-directeur de la Brigade de détection des bateleurs et bonimenteurs médéfiens voleurs du peuple).

Source : https://www.legrandsoir.info/un-riche-touriste-detrousse-…

 

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Quand la démocratie dégénère en bouffonnerie

Bruno Guigue – Arrêt sur Info 3 mars 2017

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« En marche » ?… Beuh !

 

On parle beaucoup des mésaventures de M. et Mme Fillon, mais la crise conjoncturelle gravissime que traverse la droite française, en réalité, révèle surtout la perte de substance démocratique de notre système politique. Ce scandale politico-financier somme toute assez banal (si ce n’est que le principal intéressé est un candidat majeur à l’élection présidentielle) ne nous a pas appris que les élus considéraient les deniers publics comme de l’argent de poche. On le savait déjà. Il n’a pas dévoilé, non plus, l’imbrication suspecte des pouvoirs politique, médiatique, judiciaire et financier. Le phénomène est connu, et aussi ancien que la démocratie formelle, suspendue aux rapports de forces des acteurs sociaux qui se saisissent de ses procédures comme on investit un champ de bataille.

Ce que montre cette crise, c’est l’inanité d’un système où tout est suspendu au sort d’un politicien transformé par les primaires en « deus ex machina ». Que ce champion s’effondre, et tout est fini. On peut comprendre la colère des électeurs de droite, frustrés d’une représentation digne de ce nom lors d’une compétition majeure. Mais ce danger systémique est la rançon d’un régime qui fait du scrutin présidentiel la clé de voûte des institutions. Si elle lâche, tout s’effondre. Depuis la fondation de la Vème République, la vie politique a été mise en orbite autour de l’élection suprême. La compétition élyséenne en constitue l’alpha et l’oméga. L’instauration du quinquennat a accentué cette tendance, en faisant dépendre l’issue des élections législatives du verdict présidentiel.

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Source : http://arretsurinfo.ch/quand-la-democratie-degenere-en-bo…

 

Blog d’un admirateur du candidat :

http://citoyenveilleur.canalblog.com/archives/2017/01/25/…

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Ailleurs (à peine)…

 

Quand Israël et la Grande-Bretagne célèbrent le traumatisme historique des Palestiniens

Samah JabrArrêt sur Info 3 mars 2017

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Arthur Balfour, alors Premier ministre de Grande Bretagne et Winston Churchill

Après cent ans, la Grande-Bretagne semble en être au même stade moral que lorsque le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Arthur Balfour, écrivait à un dirigeant de la communauté juive britannique, le baron de Rothschild, lui promettant l’établissement d’un « foyer national » pour le peuple juif en Palestine.

Au lieu de revenir sur cette mesure injuste et de provoquer des transformations historiques, des développements sociaux, et de réparer le mal fait aux Palestiniens, le Premier ministre britannique invite le Premier ministre israélien à une célébration pour marquer le centième anniversaire de la Déclaration Balfour. Cette célébration est en train de déclencher le traumatisme historique qui a laissé des cicatrices importantes dans la mémoire collective palestinienne au cours d’un siècle de déplacements et d’une domination militaire qui a démuni les Palestiniens, politiquement et culturellement, et les a traités comme des êtres problématiques et inférieurs.

La Grande-Bretagne est également responsable d’avoir imposé une immigration juive massive en Palestine et de lui avoir permis de posséder des armes et des chars de combat, pendant qu’elle écrasait les Palestiniens qui aspiraient à leur indépendance après 30 années de mandat. La violence et la défaite qui ont été imposées au peuple palestinien, ont été facilitées et organisées par la Grande-Bretagne. Leurs effets n’ont pas seulement fait du mal aux personnes immédiates de cette génération, qui ont été tuées ou déplacées ou dont les biens ont été volés ; mais tous les membres de notre société, et les multiples générations qui ont suivi, ont pris sur leurs épaules le fardeau du traumatisme historique du vol de la terre palestinienne, un vol qui a transformé le passé et l’avenir des Palestiniens.

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Source : http://arretsurinfo.ch/quand-israel-et-la-grande-bretagne…

 

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Rothschild révèle le rôle décisif que sa famille a joué dans la Déclaration Balfour et la création d’Israël [Vidéo]

Rédaction – Arrêt sur Info 5 mars 2017

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Lord Rothschild interviewé par l’ex-ambassadeur Daniel Taub. [Photo Times of Israel]

Le Times of Israel  rapporte que lord Jacob Rothschild a récemment révélé de nouveaux détails sur le rôle décisif qu’ont joué des membres de sa famille pour obtenir la Déclaration Balfour, qui a « ouvert la voie à la création d’Israël ».

L’octogénaire Rothschild est le chef actuel de la famille de banquiers et un supporter déterminé d’Israël.

La Déclaration Balfour (voir le texte ci-dessous) est une lettre écrite en 1917 par le ministre des Affaires étrangères britannique, lord Balfour, adressée à lord Rothschild, un des dirigeants sionistes de Grande Bretagne à l’époque et l’oncle du lord Rothschild actuel.

Le Times of Israel rapporte qu’au cours d’une interview télévisée, Rothschild a révélé pour la première fois le rôle joué par sa cousine Dorothy de Rothschild. Il a décrit Dorothy, qui était alors adolescente [« in her teens »] comme « fervente partisane d’Israël » et dit « Ce qu’elle a fait a été décisivement important ».

Rothschild dit que Dorothy a mis en rapport le leader sioniste Chaim Weizmann avec l’establishment britannique. Dorothy « a dit à Weizmann comment s’y intégrer, comment s’insérer dans la vie de l’establishment, ce qu’il a appris très vite ».

Rothschild dit encore que la manière dont ils se sont procurés la Déclaration a été extraordinaire. « Ce fut une incroyable opération d’opportunisme. »

« [Weizmann] arrive à voir Balfour, » raconte Rothschild, « et incroyablement, il persuade Lord Balfour, et Lloyd George, le Premier ministre, et la plupart des ministres, qu’on devrait permettre à cette idée d’un foyer national pour les juifs de se concrétiser. Je veux dire, c’est si… si incroyable. »

Lord Rothschild était interviewé par l’ancien ambassadeur d’Israël au Royaume Uni, Daniel Taub, à l’occasion du Projet Centenaire Balfour. L’interview s’est déroulée à Waddeston Manor, dans le Buckinghamshire, un manoir dont la famille Rothschild a fait don à la nation en 1957 et où la Déclaration est conservée.

Selon l’ambassadeur Taub, la Déclaration a « changé le cours de l’histoire pour le Moyen-Orient ».

Selon l’article du Times, Rothschild a dit que sa famille, à l’époque, était divisée sur la question d’Israël, notant que certains de ses membres « ne pensaient pas que c’était une bonne chose que ce foyer national soit établi là ».

Les lettres de Dorothy sont elles aussi conservées à Waddeston. Elles révèlent ses transactions ultérieures avec divers leaders sionistes et ce qu’elle pensait de l’organisation de la Conférence Sioniste, toujours selon le Times.

Rothschild dit que la Déclaration a été remaniée cinq fois, avant qu’une version définitive soit publiée le 2 nombre 2017.

Alison Weir rapporte, dans son livre Against Our Better Judgment: The Hidden History of How the U.S. Was Used to Create Israel [En dépit du bon sens : Comment à l’insu de tous, les États-Unis ont été utilisés pour créer Israël], que des brouillons de la Déclaration ont fait la navette entre les sionistes d’Angleterre et des États-Unis, avant que le document n’ait trouvé sa forme finale. Son principal rédacteur fut le sioniste clandestin Leopold Amery.

Le livre de Weir relate et prouve que la principale incitation offerte aux dirigeants britanniques pour leur faire accepter de publier la Déclaration Balfour fut l’assurance donnée par les sionistes qu’ils feraient entrer les États-Unis dans la Ière guerre mondiale aux côtés de la Grande Bretagne, si les Britanniques s’engageaient à favoriser la colonisation sioniste de la Palestine.

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Texte de la Déclaration Balfour

« Foreign Office
2 novembre 1917.

Cher lord Rothschild,

J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l’adresse des aspirations juives et sionistes, déclaration soumise au Parlement et approuvée par lui.

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

Arthur James Balfour »

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Interview exclusive de lord Rothshild, où il évoque l’implication de sa famille dans la Déclaration Balfour de 1917, « les 67 mots qui ont conduit à la création de l’État d’Israël ». [Au pays des microns anglophiles en marche : in english œuf corse]

 

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Site officiel de Projet Centenaire Balfour :

http://www.balfour100.com/

Source : https://israelpalestinenews.org/rothschild-reveals-crucia…

Via : http://arretsurinfo.ch/rothschild-reveals-crucial-role-his-ancestors-played-in-the-balfour-declaration-and-creation-of-israel-video/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

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Alison WEIR

Against Our Better Judgement

The hidden history of how the U.S. was used to create Israel

CreateSpace Independent Publishing Platform, 2014

260 pages

 

 

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Alison Weir est une femme de lettres et journaliste américaine qui, depuis 2000 (début de la 2e Intifada) se consacre presque exclusivement au conflit israélo-palestinien. Elle est la fondatrice et l’administratrice de l’association sans but lucratif If Americans Knew (IAK, « Si les Américains savaient ») et la présidente du Councif For National Interest (CNI, « Conseil pour l’Intérêt National »). Elle est connue pour ses opinions très critiques à l’égard d’Israël.

« Prodigieusement documenté… Alison Weir doit être hautement louée pour avoir jeté une lumière à la fois si dure et si brillante sur les relations entre les États-Unis et Israël. J’espère que ce livre merveilleux recevra toute l’attention qu’il mérite » a dit l’ex-ambassadeur US au Qatar Andrew Kilgore.

 

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On se rappellera en passant que Salomon Reinach, membre d’une autre éminente famille de banquiers juifs (français), qui était, lui, violemment hostile au sionisme et à son projet de « foyer national » (qu’il jugeait dangereux pour tout le monde, à commencer par les juifs de la Diaspora), a été contraint, en 1911, de démissionner de ses fonctions de vice-président de l’Alliance israélite universelle, suite aux intrigues d’un jeune sioniste de seize ans nommé Nahum Goldman. (Voir  notre post du 2 avril 2016 : « Salomon Reinach et les juifs ».)

Mesure-t-on le nombre de tragédies, de morts, les quantités de sang versé et de souffrances indicibles qu’ont provoqué – et que provoqueront encore, car l’histoire n’est pas finie – les manipulations irresponsables de deux immatures ? Mais que dire, alors, des pseudo-adultes (dont un gouvernement dans sa totalité) qui se sont laissé manipuler de façon bien plus irresponsable encore ?

Les Grosses Orchades

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« CARLOS, c’est un patriote vénézuélien qui s’est fait Palestinien. Il a été enlevé illégalement et il est détenu injustement par la France. Je le considère comme un grand parmi les combattants révolutionnaires ». (Commandant Hugo Chavez)

 

Petit rappel pour les jeunes qui n’étaient pas nés

 

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Carlos, de son vrai nom Ilich Ramirez Sanchez est un révolutionnaire vénézuélien qui s’est battu pendant près d’un quart de siècle pour la Palestine. Il est le fils d’un avocat communiste vénézuélien, qui a prénommé ses trois fils Ilich, Vladimir et Lénine. Un peu le même cas de figure que dans la famille Vergès. Carlos était l’aîné.

À la fin de ses études secondaires (il avait 17 ans), il a assisté à la troisième conférence Tricontinental. Après quoi, il est parti continuer ses études à l’université Patrice Lumumba de Moscou.

Il a ensuite suivi une formation de guerillero au camp d’entraînement du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) à Amman.

Le reste appartient à l’histoire.

Si vous voulez des détails, vous pouvez consulter sa fiche Wikipédia, à condition de posséder un Décodex alternatif de dernière génération et récemment révisé : Carlos y est appelé « terroriste » toutes les trois lignes et « Chacal » entre les coups, qualificatifs dont n’ont jamais pu s’enorgueillir des agneaux comme M. Ariel Sharon par exemple, pour n’en citer qu’un. Donc : prudence.

Carlos a commis des actes de guerre (la guerre, c’est vilain et sanglant, mais qui a commencé ?) et a aussi été accusé de crimes qu’il n’avait pas commis. C’est une tradition. Quand Hitler a fait brûler le Reichstag, il en a accusé Marinus van der Lubbe. Et tout le monde a fait semblant de le croire.

Faut-il voir dans l’acharnement de l’État français contre Carlos, la main d’Israël ? À n’en pas douter. M. Charles Pasqua de sac..cageante mémoire, n’ayant rien à refuser à ses homologues de Tel Aviv, a fait kidnapper Carlos un jour d’août 1994 sur une table d’opération, au Soudan, car la CIA et Guantanamo ne sont pas les inventeurs de la chose. Il l’a fait traîner en France devant des cours spéciales Qui l’ont condamné. Deux fois. À perpétuité les deux fois. La deuxième avec une peine de sûreté de 18 ans. Il y a 23 ans qu’il est au gnouf, dont 10 d’isolement absolu.

Mais ce n’est pas encore assez. Comment contourner l’obligation d’avoir à le rendre au pays qui le réclame ? Fastoche.

En 1974, au Drugstore Publicis du boulevard Saint Germain, une grenade a été lancée dans la foule depuis la mezzanine du restaurant. Deux morts et 34 blessés dont des enfants. Les témoins en état de témoigner ont vu « une ombre » s’enfuir. Personne n’avait encore entendu parler des « false flags » alors. Des années après les faits, les autorités françaises ont décidé que l’ombre était Carlos. Qui a été deux fois reconnu innocent de l’accusation par des tribunaux. Qu’à cela ne tienne. On va lui faire un troisième procès, qu’est-ce qu’on risque ? Parce que, si on ne veut pas le rendre au Venezuela malgré les accords internationaux qu’on a signés, il faut bien trouver quelque chose…

Depuis 1974, beaucoup de témoins ont disparu. Les policiers de l’époque ne sont plus là. La dernière juge à s’être occupée de l’affaire est à la retraite. L’avocat de l’accusé, Me Vergès, est mort de vieillesse et le Publicis Saint Germain n’existe plus. C’est donc une espèce de procès archéologique qui va se dérouler du 13 au 31 de ce mois de mars 2017, à la cour d’Assises de Paris : 4, boulevard du Palais, dans le 1er arrondissement. Rez-de-chaussée – Salle 3 (à côté des chambres correctionnelles). Les audiences seront publiques. Elles se tiendront de 9 heures à midi et de 14 h à… plus d’heure. Métro : Cité.

Il serait souhaitable que des jeunes gens et des jeunes femmes en grands  nombres viennent assurer les « élites » qu’on les surveille et faire savoir à l’accusé qu’on ne l’oublie pas.

 

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En l’absence de Me Vergès empêché, il sera défendu par Me Isabelle Coutant-Peyre, qui est aussi sa compagne. « Dans ce dossier, il n’y a rien », dit-elle. « C’est un dossier totalement fabriqué ». Avec Me Coutant-Peyre, plaideront Me Francis Vuillemin et des avocats turcs dont les noms nous sont inconnus.

 

Liberté pour Carlos !

 

Les amis de Carlos tiendront une conférence-débat à Paris le 19 mars. L’affiche, dès qu’elle sera prête, paraîtra ici même.

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D’ici là, pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site plumenclume.org : http://plumenclume.org/home/44-liberte-pour-carlos-000000…

 

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Mais puisqu’on était au Salon de l’Agriculture, n’en partons pas tout de suite…

 

Qui sont Miss et Mister France Agricole 2016 ?

[L’élection 2017 est en cours]

Lucie PichonAgriAffaires 21 janvier 2016

 

Après Miss Agri 2014 et Miss France Agricole 2015, place à l’élection de Miss et Mister France Agricole 2016 et de leurs dauphins, qui s’est tenue le 17 janvier dernier et qui vise comme chaque année à promouvoir le monde agricole.

Nouveauté de cette année, l’élection d’une Mini « Miss France Agricole », d’un Mini « Mister France Agricole » ainsi que d’un « duo de choc ». Les 9 jurés ont dû départager les gagnants parmi les 260 photos des candidats.

Voici donc les vainqueurs de l’élection !

 

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Lire la suite…

 

Source : http://blog.agriaffaires.com/2016/01/qui-sont-miss-et-mis…

 

On peut, c’est notre cas, trouver cette jeune personne plus fraîche et avenante que les pétasses aux sourires clonés des compétitions organisées par les propriétaires de machins de grand chemin. C’est vrai aussi pour le représentant de l’autre sexe (il n’y en a pas de troisième prévu), surtout si on le compare aux êtres curieux qui défilent dans les sauteries de grands couturiers.  Et c’est vrai même pour les vaches dieunousdamne !

Espérons que les lauréats 2017 seront à la hauteur.

 

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Demain, journée de la Femme

 

Le bon goût chez les Décodex

 

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Mis en ligne le 7 mars 2017.

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