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19 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


 

10/05/2017

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L’Empire américain en marche

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On se souvient du jugement de Paul Valéry: « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles« .

Désormais, nous savons également comment nous mourrons, enveloppés dans le linceul de la démocratie, dans lequel c’est toujours trop tard qu’il devient électoralement payant de faire connaître la vérité aux peuples. Nous sommes informés, en troisième lieu de ce que personne n’osera raconter aux Français l’histoire réelle de la France et leur dire la vérité sur l’expansion implacable et l’incrustation définitive de l’empire militaire américain en Europe.

 

1 – Et voilà ce qui arrive
2 – L’empire militaire en action
3 – L’Europe, en marche au profit de l’empire américain
4 – Peut-on réveiller la vocation scientifique de l’islam ?
5 – Crainte et tremblement

 

1 – Et voilà ce qui arrive

Et voilà ce qui arrive quand tout le monde joue subitement au patriote, et voilà ce qui arrive quand tout le monde croit tout à coup porter un regard de patriote sur les peuples et sur les nations, et voilà ce qui arrive quand chacun s’attache, avec des mines savantes, à mettre en parallèle les ricanements des hommes et des singes alors que, dans le même temps, tout le monde s’ingénie à escamoter le vrai spectacle, celui du reflux du Nouveau Monde sur l’Ancien et à rendre aussi invincible qu’inexorable la progression militaire, financière et politique de l’empire américain au sein de l’Europe. Son imprégnation de tous les rouages du continent de Copernic a pour but de rendre sans retour possible la domination du Vieux Monde sous le sceptre du Nouveau.

Comment se fait-il que M. Obama, qui n’est plus président des États-Unis, que je sache, ait félicité M. Macron de sa victoire future, sinon parce qu’il sait fort bien que le nouveau Président de la République française sera à la fois l’agent, l’exécutant et le garant de l’asservissement de la France et de l’Europe aux vues du Pentagone.

L’heure est venue de jeter l’ancre au grand large et d’observer la politique et l’histoire de la planète du point de vue d’une anthropologie enfin digne de se qualifier de scientifique et de philosophique. Dans cet esprit, demandons-nous à nouveaux frais si, oui ou non, les troupes américaines retourneront chez elles ou si elles se loveront et s’incrusteront à jamais en Europe.

 

2 – L’empire militaire en action

Par bonheur, voici que se trouve déchiré le voile qui interdisait à la classe politique du Vieux Monde d’observer le vrai spectacle, celui de l’expansion implacable du premier empire militaire à l’échelle du globe terrestre. Désormais, l’intelligentsia mondiale est à même d’assister, les yeux grands ouverts, à la conquête de la planète par les États-Unis d’Amérique.

Pour les vrais stratèges d’une dictature pseudo démocratique armée jusqu’aux dents, un seul objectif s’imposait : celui d’empêcher que se renouvelle l’extraordinaire exploit du Général de Gaulle, qui d’un trait de plume, avait ordonné aux troupes américaines d’évacuer le territoire français.

Voici comment le Pentagone et la Maison Blanche ont contourné cette insolence et sont parvenus à leurs fins. Il s’agissait d’interdire que se reproduise jamais une catastrophe de cette envergure. Le moyen radical conçu par les autorités américaines était de ficeler étroitement par des traités bilatéraux, et un par un, les États européens à leur maître et protecteur d’outre-Atlantique.

La faculté des bases militaires américaines de s’incruster en Europe se trouvait précisée sous le couvert de l’aménagement progressif d’une souveraineté sans contenu, mais solennellement affichée au préalable. Cette opération a trouvé son couronnement avec la signature officielle du traité de Lisbonne par lequel une Europe dûment vassalisée proclamait enfin elle-même que l’occupation de son territoire serait éternelle. Elle hisserait le drapeau de sa servitude au nom même de la Liberté démocratique.

Le droit romain nous fournit sous la plume de Cicéron dans le De Officiis un exemple saisissant de ce procédé : pouvait-on, se demandait-il, poursuivre pour fraude sur la marchandise un vendeur d’une maison en ruine qui avait planté un écriteau devant un tas de décombres, et ainsi rédigé: « Superbe villa à vendre« . Le jurisconsulte romain avait répondu par la négative. Chacun était responsable, disait-il, de sa stupidité. De même, les Européens qui se proclament souverains et se comportent en vassaux dans un même mouvement, sont pleinement responsables de leur crétinisme.

Depuis la conquête du monde hellénique par l’empire romain sous le masque d’un triomphe de la Liberté, on n’avait jamais vu se reproduire le spectacle d’une servitude arborant l’emblème de la délivrance. Mais, cette fois-ci, comme disait Paul Valéry, l’âge du monde fini avait commencé.

 

3 – L’Europe, en marche au profit de l’empire américain

C’est que le triomphe d’un empire embrasse notre astéroïde tout entier. Quand, le 30 avril, Mme Mogherini, pseudo ministre des affaires étrangères de l’Union européenne et aussitôt devenue une marionnette du Département d’État, proclame qu’il n’y aura pas de détente mondiale aussi longtemps que la Russie ne quittera pas la Crimée, tout le monde voit qu’elle joue le rôle que le Pentagone lui a assigné: elle n’est que le prête-nom de ses commanditaires d’outre-Atlantique.

Pendant ce temps, neuf porte-avions américains à propulsion nucléaire, donc au rayon d’action illimité, font flotter jour et nuit le pavillon d’une démocratie militaire mondiale sur tous les océans. Mais l’armada des croiseurs lance missiles et des frégates qui accompagnent les porte-avions américains devient de plus en plus coûteuse et difficile à ravitailler sans relâche en carburant.

Cette promotion de l’emblème de l’occupation des océans souligne le rôle immense que joue le symbolique au cœur de la géopolitique contemporaine. C’est pourquoi un regard d’anthropologue sur l’histoire et la politique du genre humain se révèle de plus en plus l’avenir de la réflexion scientifique et philosophique sur la politique et sur l’histoire d’un animal livré de naissance et de la tête aux pieds, à des mondes imaginaires.

 

4 – Peut-on réveiller la vocation scientifique de l’islam ?

Certes, le monde fini a commencé, mais un nouvel abîme s’ouvre sous les pas de l’animal condamné à se projeter dans des mondes fantastiques. Il faut donc rouvrir la science historique et notamment l’étude de l’islam à sa vocation originelle, qui était celle de proclamer la sainteté de l’encre des savants et d’en rendre le prestige et la gloire égaux à ceux du sang des martyrs. Naturellement, Mahomet n’avait pas compris la portée de son culte du savoir rationnel. Mais il est infiniment précieux que cette notion soit l’un des piliers de l’islam et qu’elle soit authentifiée par l’ange Gabriel en personne.

Si l’Europe laïque ne redonnait pas sa vocation scientifique à l’islam originel on ne voit pas sur quel pilier la science et la philosophie d’aujourd’hui et de demain prendraient appui. Elle sera immense, la tâche de la pensée et des sciences de demain de donner un élan nouveau à l’animal désormais privé de ceux de ses dieux, qui se nichaient dans l’univers. On leur attribuait la tâche de prendre sur leurs épaules le fardeau d’une bête désormais informée de son isolement et de la solitude de sa poussière.

 

5 – Crainte et tremblement

Mais, dans le même temps, quelle source de l’intelligence et du savoir que la description de la vassalité de l’Europe si nous savons maintenant que celle-ci reproduit fidèlement le modèle de la vassalité religieuse et que la dictature américaine est construite sur le schéma de la foi : le maître américain de l’Europe assujettie est censé à la fois omnipotent et omniscient. Se soumettre à son commandement militaire et doctrinal confondus, n’est autre que l’expression d’une évidence soigneusement cachée, à savoir que un pour cent de la population mondiale possède quatre-vingt dix-neuf pour cent des richesses de la planète et que l’omnipotence des monnaies et des banques est la vraie souveraine d’une humanité de polichinelles asservis à l’univers de la finance.

Voir : Catherine Lieutenant : Adresse aux éternels Bouvard et Pécuchet à l’occasion d’une farce électorale en cours.

Le professeur Macron n’a pas expliqué aux Français qu’ils sont dépossédés de leurs avoirs au profit des banques, qui en deviennent les propriétaires et qui ne laissent aux mains des déposants qu’un pouvoir chancelant de retrouver leur mise.

Voir : Aline de Diéguez : Ainsi parla le Professeur Macron

À ce titre, ni les dieux anciens, ni les trois divinités auto-proclamées uniques ne font réellement appel à l’amour de leur créature: il s’agit de trois monstres dont le premier commandement est de rappeler à leurs fidèles que la sagesse de la piété consiste à trembler devant eux. Crainte et Tremblement, tel est le titre d’un célèbre ouvrage du philosophe danois Sören Kierkegaard. Jung disait que si Dieu était un homme, il serait un monstre, mais puisqu’il s’agit de Dieu, n’est-ce pas…

De toutes façons, que les trois dieux uniques aient fabriqué leurs fidèles sur le modèle qu’ils sont à eux-mêmes ou qu’à l’inverse, ce soit l’homme qui ait créé ces trois dieux uniques à sa propre image, le résultat est le même. Voilà ce que l’élection d’Emmanuel Macron aura déclenché au plus secret de la connaissance anthropologique du simianthrope.

Pour conclure une réflexion sur la liberté de l’homme et sur la souveraineté des nations, une question à Emmanuel Macron s’impose: Que ferez-vous concrètement pour assurer le réembarquement de l’empire américain et son retour à ses ports d’attache d’outre Atlantique ?

Le 12 mai 2017

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/tstmagic/1024…

 

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La START UP « EN MARCHE » réussit son OPA sur  l’entreprise en difficulté « FRENCH REPUBLIC INC. »

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Le 7 Avril une fraction minoritaire des 46 millions de détenteurs d’actions de FRENCH REPUBLIC INC. a accepté l’offre de rachat par la START UP « EN MARCHE ».

 

EN MARCHE,  très faiblement capitalisée par son fondateur, a réussi son opération grâce à une LBO (achat à effet de levier) en s’endettant lourdement auprès  des BIG FRENCH FORBES LEADERS  (classement des principaux milliardaires français publié par FORBES) : ARNAULT, DRAHI, NIEL, BERGÉ  …

Les créanciers sont donc les maîtres de la situation.

Le CAC 39 ouvre à la hausse

08.05.2017

Source : Comaguer

 

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65%

Une fable de notre temps

(ou De la technique du coup d’état « soft-tant-que-personne-ne-bouge »)

 

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Supposons un gang de criminels prêts à tout, soucieux d’exercer dans un pays X un pouvoir sans entraves, de le mettre en coupe réglée sans que personne puisse venir leur réclamer des comptes.

Supposons, pour la commodité de la démonstration, que ce pays soit la France.

Critères de difficultés ou si on veut contraintes  à la manière de l’OULIPO : il faut ne pas exercer ce pouvoir ouvertement, ne jamais apparaître à un endroit qui vous désigne comme chargé de responsabilités. Il s’agit par conséquent d’agiter sous les yeux des foules médusées une marionnette qui se chargera de faire semblant et qui se fera écharper à votre place si les choses tournent mal.

On la fabrique, on la forme, on l’introduit dans le système sans passer par les urnes. Enfance de l’art. Deux ou trois ans y suffisent.

Mais une des contraintes, justement, est qu’il faut mettre « officiellement » la marionnette aux commandes du train, en respectant ou en feignant de respecter les règles d’un jeu qui s’appelle consultation électorale et qui consiste à demander leur aval aux foules à subjuguer, lesquelles s’imaginent bêtement que « un  homme = une voix » et, même, maintenant, une femme.

La marionnette est inconnue de la plupart et haïe des peu nombreux qui la connaissent. Comment faire ? Toutes les techniques de vente sont bonnes, des plus grossières aux plus sophistiquées et peuvent même être employées simultanément. Il suffit d’en avoir les moyens. On les a.

Sans avoir jamais rien fait pour se distinguer, voici donc la marionnette dans la course aux urnes, où elle se trouve en compétition avec d’autres qui entendent vraiment jouer à ce jeu comme s’il était sérieux. Il va de soi que la deuxième contrainte consiste à éliminer tous les autres concurrents.

Continuons à prendre la France comme exemple et servons-nous, pour notre démonstration, de la dernière consultation présidentielle. D’une part nous avons LE candidat, qui n’en est pas un puisqu’il est déjà investi sans que personne le sache ou admette le savoir. D’autre part, nous avons plusieurs compétiteurs de droite ou de plus ou moins gauche, tous singulièrement défavorisés quant aux moyens financiers, au soutien logistique et autres fariboles, auxquels il est même hors de question d’accorder autant d’accès à l’attention du public que ne va en recevoir le « président » déjà secrètement installé. Mettons, à droite, Mme Le Pen et MM. Asselineau, Fillon et Dupont-Aignan. À la gauche théorique, M. Mélenchon. Nulle part : M. Hamon, qui n’est là que pour empêcher M. Mélenchon de faire l’unanimité en face.

On ne va pas vous expliquer le billard à six bandes.

Comme il y a des décennies que Mme Le Pen et avant elle, son père, n’ont été autorisés à se montrer qu’à titre d’épouvantails portatifs, à ressortir chaque fois que le troupeau risque de ne pas voter là où on veut qu’il vote, le tour de passe-passe consiste évidemment à la faire arriver au 2e tour face au « président » désigné et à donner, si possible, aux jobards, l’impression qu’en ne votant pas pour elle ils viennent d’échapper à un grand danger.

Mais que faire si, en dépit de toutes les précautions, M. Mélenchon arrive en tête des outsiders, ou au coude à coude avec Mme Le Pen ou juste derrière elle ? Il faut un peu aider les résultats pour que ce soit Mme Le Pen qui le précède. On est prié de remarquer que nous ne disons pas que Mme Le Pen soit même consciente de la manoeuvre.

O.K. Vieilles techniques de fraude électorale (il y en avait déjà chez les Grecs de l’Antiquité et après eux les Romains y sont passés maîtres). À quoi s’ajoute, aujourd’hui, la divine trouvaille des machines à se faire entuber électroniques, achetées et installées avec l’argent des électeurs-contribuables. Avouons qu’il faudrait que les parasites soient des saints pour y résister.

Donc, au lieu d’avoir, comme tout le prouve, M. Mélenchon et Mme Le Pen face à face au second tour, représentants d’une gauche et d’une droite en lambeaux, nous avons Mme Le Pen et LE président adoubé par l’étranger.

Or, l’ironie du sort peut faire qu’entre les deux tours, et quels que soient les efforts surhumains déployés pour la diaboliser, Mme Le Pen vienne tout à coup dangereusement en tête dans les intentions de vote du troupeau déboussolé, les moins bêtes ayant fini par se rendre compte que n’importe quoi vaut mieux que ce qu’on veut leur fourguer.

Dans la panique des machinateurs réside l’explication du mystère de l’énorme écart, à l’arrivée, entre Mme Le Pen et celui qu’il n’était pas prévu qu’elle menace de déborder. Il faut comprendre : dans l’affolement, on appuie un peu trop fort sur les manettes… tout plutôt que la laisser passer, sinon, en guise d’enveloppe de fin de mois, vos parrains risquent de vous envoyer dans la Chicago River avec un pardessus en ciment.

Attention : toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite. Ceci n’est pas une histoire vraie mais une :

Théorie du complot.

Théroigne

 

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Où en est-on ?

Jouons les augures à postériori.

M. Mélenchon a raté une très grande occasion de demander à ceux qui lui avaient fait confiance de voter pour Mme Le Pen, en leur expliquant pourquoi, autrement dit de s’essayer à gouverner par la persuasion. Il y a des fois où un vrai chef d’État potentiel doit savoir prendre des risques et tout miser sur la capacité de comprendre de ceux qu’il veut gouverner. C’est le secret de la réussite des plus grands, quel que soit le lieu ou l’époque. M. Mélenchon en somme a péché par complexe d’infériorité ou sous-évaluation de son électorat. Il ne sera pas le chef de l’opposition d’une gauche qui est à réengendrer de rien. N’est hélas pas Vladimir Poutine qui veut.

Mme Le Pen n’est pas et ne sera jamais capable d’être chef d’État. Ses limites de compréhension le lui interdisent. Ceci n’a rien de déshonorant : les autres non plus ne le sont pas, ce qui ne devrait empêcher personne de faire une honorable carrière publique à l’intérieur de ses limites.

La situation est telle que, si elle avait été élue, Mme Le Pen n’aurait même pu commencer d’appliquer tout ou partie de son programme : elle se serait aussitôt fait « trumpiser ». Otage des vrais détenteurs du pouvoir et sans moyens adéquats pour leur résister, elle aurait été contrainte de prendre les détestables mesures qu’ils vont réussir à imposer et de porter le chapeau à leur place. Dans un sens, elle l’a échappé belle.

Sa position n’est donc pas si mauvaise : elle va diriger l’opposition de droite en continuant d’exploiter son fond de commerce. Il est douteux que les autres représentants de la droite, toutes nuances confondues, s’alignent sur ses positions ou réussissent à lui imposer les leurs. Fastes perspectives.

La gauche…. La quoi ?

Le Saker, très pessimiste, craint des guerres civiles en France dont seuls les plus démunis feront les frais, comme de coutume. Ce sont des craintes qu’on partage. Quiconque aime ce pays ne peut qu’en avoir le cœur serré. Le décor est planté pour une Commune bis, tous les acteurs sont prêts, il ne reste plus qu’à frapper les trois coups.

 

26. manifestation-front-social.jpg Futurs communards envoyés manifester contre la dictature par ceux qui viennent de les lui vendre, inconscients de participer à une gesticulation programmée… « Front social ».

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Apocalypses (« dévoilements »)

« N’importe qui, ayant un accès bref aux périphériques, à n’importe quel moment avant une élection, peut obtenir un contrôle complet et pratiquement indétectable des résultats de l’élection »

Wikipedia cf. note 8

Que l’on sache, aucun des candidats n’a réclamé, avant le scrutin, l’interdiction des machines à voter électroniques, outil imparable s’ajoutant désormais aux autres techniques de fraude qu’il est déjà si facile de maîtriser quand on est au pouvoir.

Personne non plus n’a réclamé une surveillance d’origine internationale comme cela s’est fait dans des pays aussi peu civilisés que la Russie, par exemple.

Entre gens honnêtes, on ne va pas se suspecter quand même !

 

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De l’utilité des cinquièmes colonnes

Il ne faut pas sous-estimer dans ces sortes de « fatalités », le rôle joué par ce qu’on appelait, au temps de la première république, les « métiers de luxe », supplétifs de toutes les contre-révolutions, donc aussi de tous les coups d’État : tenancières de maisons closes, de tripots, marchandes à la toilette, acteurs, actrices et actricettes, chanteurs, folliculaires et scribouillards, porte-soutanes (aujourd’hui disciples plus ou moins dissipés de Freud), penseurs ou se prétendant tels, etc. etc. On ne les achète pas toujours avec des écus sonnants et trébuchants mais par toutes les formes de gratification susceptibles de les rendre compréhensifs et surtout coopératifs : invitations prestigieuses, renvois d’ascenseur professionnels, promotions sociales, tournées sponsorisées, etc. etc. Supplétifs auxquels il convient d’ajouter les cornacs syndicaux de tout poil et autres dirigeants de partis à idéologie variable.

À voir la liste des soutiens (hors banques et 200 familles) du poulain de M. Attali (voir notre post du 7 mai) on est impressionné par la – comment dire ? – cohésion de ce qui sert à la malheureuse France d’aujourd’hui d’intelligentsia.

Ce dévoilement et les sombres jours à venir devraient au moins permettre aux victimes promises à l’abattoir de faire une bonne fois le ménage et de balayer, dans le caniveau d’où ils n’auraient jamais dû sortir, leurs douteux bergers.

 

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Et s’il n’en reste qu’un, il sera celui-là.

 

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Un des très rares à se sauver de cette hécatombe réputationnelle est Depardieu, auto-ostracisé par son amitié avec Kadyrov. Il doit même se sentir bien seul à l’heure des ronflants plébiscites et du tout-le-monde-à-la-gamelle. Console-toi Gégé, comme nous le disait pas plus tard que dimanche soir notre camarade Léonard de Vinci : « Mieux vaut être seul que mal accompagné ». Ça fait quoi comme effet de sauver l‘honneur ?

 

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Ah, en chapeau, c’est tout de suite plus facile.

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Lendemain du jour d’après

Point temporaire

Kadima ! En Marche !

Thierry MeyssanRéseau Voltaire 9 mai 2017

Après avoir successivement élu à la présidence de la République un agent de la CIA et un employé des émirs du Golfe, les Français se sont fait escroquer une troisième fois, par un produit israélien. Ils croient avoir éloigné le spectre du fascisme en votant pour un candidat soutenu par l’Otan, les Rothschild, toutes les sociétés du CAC40 et la presse unanime. Loin de mesurer leur erreur, ils sont encore sous hypnose et ne devraient pas se réveiller avant la fin des élections législatives.

 

Dés sa victoire annoncée, le président démocratiquement élu Emmanuel Macron instaure une distance entre lui et le peuple. Refusant tout bain de foule, il traverse longuement, seul, la cour du Louvre où ses supporters se sont rassemblés.

L’équipe du président français élu, Emmanuel Macron, est parvenue à placer les Français sous hypnose. Elle a fait élire son poulain avec deux-tiers des suffrages exprimés ; un jeune homme de 39 ans seulement, dont le parti a été créé sur Internet, il y a tout juste un an, et qui ne s’était jusque là jamais présenté à la moindre élection.

 

Steele & Holt

Ce tour de force a été réalisé par l’équipe de Steele & Holt, une mystérieuse société, dont le nom fait référence au feuilleton télévisé Remington Steele, une histoire policière où la directrice d’une agence de détectives demande à un voleur (Pierce Brosnan) de jouer le rôle de son patron pour lui servir de couverture

Ne cherchez pas qui se cache derrière ce cabinet. Vous ne trouverez rien. Sinon que ses deux principaux clients sont AXA et la famille Rothschild. Qu’Emmanuel Macron ait travaillé pour les Rothschild, tout le monde le sait, qu’ils aient organisé son parti, c’est un secret bien gardé. Quant à l’assureur AXA, il est présidé par Henri de La Croix cinquième duc de Castries, par ailleurs président du think tank de l’Otan (le groupe de Bilderberg), de l’Institut du Bosphore (le think tank de la Turquie) et, en France, de l’Institut Montaigne (un think tank de droite).

Henry Kissinger avait d’ailleurs invité Macron à la réunion annuelle du Bilderberg, en 2014, aux côtés de François Baroin et de Christine Lagarde.

L’Institut du Bosphore a permis d’identifier et de corrompre diverses personnalités de droite et de gauche qui ont apporté leur soutien à Macron.

C’est dans les locaux de l’Institut Montaigne que se sont tenues les premières réunions du nouveau parti, dont le siège social a été déclaré à l’adresse personnelle du directeur de l’Institut.

 

Kadima !

Le nom du nouveau parti, En Marche !, a été choisi pour avoir les mêmes initiales que son candidat. Sinon, il se serait appelé En Avant !. En hébreu : Kadima !. Lorsqu’on avait fait remarquer au vieux général Ariel Sharon que le nom de son nouveau parti évoquait le journal de Mussolini (Avanti !), il répliqua que pas du tout. En Avant ! était l’ordre qu’il donna lors de chacune de ses équipées solitaires, par exemple lorsqu’il envahit Beyrouth contre l’avis de son état-major militaire.

Kadima ! et En Marche ! sont des partis centristes rassemblant des personnalités de droite et de gauche —c’est bien connu, Ariel Sharon était un « centriste »—. Il avait créé son parti pour rompre avec Benjamin Netanyahu : Sharon était un colonialiste qui souhaitait créer un État palestinien sur le modèle des Bantoustans sud-africains. L’apartheid était, selon lui, le seul moyen de préserver Israël. Au contraire, Netanyahu est un talmudiste. Il se refuse à admettre l’idée de partager la Palestine avec des goyim. Pour lui, il faut les expulser à défaut de pouvoir les exterminer.

On apprendra sûrement par la suite pourquoi Macron voulait rompre avec le Premier ministre socialiste, Manuel Valls. Il suffit d’observer pour le moment l’insistance avec laquelle celui-ci tente de rejoindre En Marche ! et la désinvolture avec laquelle Macron le repousse pour observer qu’il existe un grave conflit entre eux.

 

Le fascisme en marche

Pour lancer Macron, Steele & Holt —c’est-à-dire l’Otan et les Rothschild— s’est appuyé sur les anciens réseaux pro-US de la Fondation Saint-Simon. Ensemble, ils ont mis en scène le « péril Le Pen », de sorte que beaucoup d’électeurs intimement opposés à Macron ont cependant voté pour lui de peur d’une possible victoire de la « bête immonde ». N’ayant pas grand-chose à reprocher à Marine Le Pen, ils l’ont accusée des crimes de son père et de bien d’autres encore.

Cette manipulation atteste que, dans la « société du spectacle », la forme est plus importante que le fond. Quelles sont en effet les caractéristiques du fascisme ? La fin de la lutte des classes grâce au corporatisme qui réunit patrons et ouvriers dans les mêmes organisations, la fin de la dialectique droite-gauche grâce à un parti unique, et par voie de conséquence, la fin de toute opposition par l’usage de la force.

Alors que la première de ces trois caractéristiques aurait pu être appliquée à la vision de Jean-Marie Le Pen, aucune ne peut l’être à celle de sa fille, tandis que les deux premières peuvent l’être à celle d’Emmanuel Macron. Il est soutenu par tous les grands patrons du CAC40 aussi bien que par la CGT. Il ne remet pas en question la capacité des partis de droite et de gauche à défendre les valeurs dont ils se réclament, mais appelle les leaders de ces partis à le rejoindre dans le sien pour défendre leurs intérêts communs. À n’en pas douter, si les élections législatives se passent comme Macron l’espère, la destruction de l’opposition débutera. Au demeurant, l’unanimisme de la presse écrite aux côtés du candidat Macron et la campagne contre les sites internet contestataires donnent un avant goût de ce qui se prépare.

L’Histoire se répète : en 1940, les Français soutinrent Philippe Pétain pour se préserver du nazisme, mais c’est Pétain qui installa le fascisme. En 2017, ils ont voté Macron pour se protéger du fascisme et c’est lui qui l’instaurera.

 

Une campagne parasitée

Il est vrai que certains électeurs ont été perturbés à la fois par la personnalité inhabituelle des candidats et par l’usage par un camp de méthodes de propagande jamais utilisées en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

À l’âge de 15 ans, Emmanuel Macron a eu une relation sexuelle avec son professeur de théâtre de 23 ans son aînée, il n’a pas tardé à vivre avec elle, et l’a épousée 15 ans plus tard. Marine Le Pen a hérité de son père de la présidence de son parti qu’elle a d’abord nettoyé, puis dont elle l’a exclu. En termes psychanalytiques, le premier a donc épousé sa mère, tandis que la seconde a tué son père.

Surtout, l’équipe d’Emmanuel Macron n’a pas hésité à accuser ses rivaux des pires trahisons, sans aucune logique, sûre que les quotidiens régionaux et nationaux —qu’elle contrôle déjà dans leur totalité— n’oseraient pas émettre la moindre critique. Le candidat de la droite, François Fillon passe désormais pour un voleur alors même qu’aucune des accusations portées contre lui n’est vérifiée. Marine Le Pen est considérée comme l’incarnation du fascisme, alors qu’elle n’a jamais tenu les positions qui lui sont imputées.

 

Une victoire solitaire

Dès son élection annoncée, le président Macron a prononcé une brève allocution depuis son QG de campagne. Des banalités prononcées avec l’air grave de l’homme qui sent soudain le poids des responsabilités peser sur ses frêles épaules. Puis, il s’est offert un nouveau moment de théâtre avec ses partisans dans la cour du Louvre. Il a traversé Paris dans un cortège aux vitres fumées. Il a longuement traversé, seul, inaccessible, la cour du Louvre pour monter sur le podium dressé en son honneur. Là, aux pieds de la pyramide, tel Bonaparte, il a prononcé un nouveau discours, également fait de banalités, mais sur un ton enflammé, lui qui n’a jamais combattu par les armes. Enfin, il s’est entouré de sa famille et de quelques militants pour chanter La Marseillaise.

Contrairement à tous ses prédécesseurs, jamais durant cette soirée il n’a serré de mains. Jamais personne n’a été autorisé à l’approcher. Il n’a laissé aucune des personnalités politiques qui l’ont soutenu apparaître avec lui et partager sa victoire. Elles ne pourront toucher le prix de la trahison de leurs partis respectifs qu’en les trahissant à nouveau et en le soutenant lors des législatives de juin.

Ce n’est que lorsque le président Macron tiendra tous les rênes du pouvoir qu’il laissera les Français se réveiller. Il sera trop tard.

En avant, marche !

Source : http://www.voltairenet.org/article196289.html

 

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Victoire à la Pyrrhus, dit M. Asselineau

 

 

 

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Mis en ligne le 10 mai 2017

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20:45 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

ORBI

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Orbi

 

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Goldfinger versus Pétrodollar

Observatus Géopoliticus – Chroniques du Grand jeu5 mai 2017

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Lorsqu’en 2012-2013, les Etats-Unis édictèrent une série de sanctions contre la banque centrale iranienne à propos du supposé programme nucléaire, Téhéran contourna le piège en recourant à l’or. L’Inde, qui achetait du pétrole iranien et ne pouvait le payer en dollars, passa par l’intermédiaire de la Turquie, principal marché de l’or au Moyen-Orient : Ankara recevait les paiements en monnaie fiduciaire et transférait le précieux métal jaune à Téhéran.

On voit d’ailleurs que les importations d’or turques ont explosé en 2013, pour pouvoir réaliser ce tour de passe-passe :

 

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Notons au passage que les encouragements depuis quelques mois des autorités turques à vendre du dollar pour acheter de l’or ou de la lire et la presque confiscation de l’or des particuliers visent certes à enrayer la dégringolade de la monnaie (attaques des fonds spéculatifs US ?) mais s’inscrit plus généralement dans un vaste plan de dédollarisation et de constitution d’un axe de l’or.

Quand Erdogan déclare récemment vouloir commercer en monnaies nationales avec la Russie, la Chine et l’Iran, il ne fait que reprendre une antienne bien plus ancienne ; en 2012 déjà, il suggérait au FMI de remplacer le dollar par l’or pour ses prêts. Ce qui doit expliquer la mansuétude répétée de Moscou envers le sultan…

Le triangle Iran-Inde-Turquie vu plus haut n’est qu’un des nombreux exemples de la vague de dédollarisation qui touche lentement mais sûrement la planète et met en péril l’empire américain. A ce titre, la lune de miel aurifère sino-russe est éclairante. Le mois dernier, nous écrivions :

Une nouvelle est passée à peu près inaperçue quelques semaines avant le false flag chimique de Khan Cheikhoun. La banque centrale russe a ouvert son premier bureau à l’étranger à Pékin le 14 mars, à un moment où la Russie va pour la première fois de son histoire lancer un emprunt en yuans chinois.

Fin mars, le dragon renvoyait la pareille en ouvrant une banque de compensation à Moscou afin gérer les transactions en yuans et de créer en Russie un pool de liquidités en RMB facilitant le commerce bilatéral en monnaies nationales. Ce centre pourrait devenir un important hub financier dans le cadre de l’Union Économique Eurasienne et les nouvelles routes de la Soie chinoises.

Mais surtout, les discussions avancent sur l’établissement d’un étalon-or commun aux deux pays au moment où les monnaies occidentales deviennent chaque jour un peu plus des monnaies de singe. Il est même évoqué l’éventualité de paiements commerciaux en or !

Cela fait un certain temps que l’ours et le dragon nous mijotent quelque chose avec le métal précieux.

De fait, le mariage aurifère est déjà assez poussé. La Chine paye en yuans le pétrole russe qu’elle importe. Avec ces yuans, Moscou se précipite… à Shanghai pour acheter de l’or ! Circuit autarcique dont le dollar est totalement absent.

 

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Assistera-t-on bientôt à un échange direct pétrole contre or ? Pas impossible vu ce que nous évoquions précédemment. Mais alors pourquoi Pékin continue de pousser à l’acceptation de contrats à terme sur le pétrole en yuans dans l’optique de rendre la monnaie chinoise indispensable sur le marché de l’or noir – ce que d’aucuns nomment le pétroyuan ? Peut-être bien pour embarquer les Saoudiens dans l’aventure.

Le fidèle lecteur du blog à ses débuts avait été prévenu :

[…] Une chose demeurait, stoïque et inébranlable : le pétrodollar. Saddam avait bien tenté de monter une bourse pétrolière en euros mais il fut immédiatement tomahawkisé. Kadhafi avait lancé l’idée mais les bombes libératrices de l’OTAN tombaient déjà sur Tripoli avant qu’il ait eu le temps de passer un coup de fil. Les stratèges américains pouvaient dormir du sommeil du juste, leurs charmants alliés pétromonarchiques du Golfe resteraient le doigt sur la couture du pantalon.

Sauf que… Une info extrêmement importante, donc passée inaperçue dans la presse française, est sortie il y a quelques jours. La Russie et l’Angola ont dépassé l’Arabie saoudite comme premiers fournisseurs de pétrole à la Chine. Chose intéressante d’après les observateurs, c’est le fait que la Russie (encore ce diable de Poutine !) accepte désormais les paiements en yuans chinois qui a motivé ce changement tectonique. D’après un analyste, si l’Arabie veut reprendre sa part de marché, il faudrait qu’elle commence à songer sérieusement à accepter elle aussi les paiements en yuans… c’est-à-dire mettre fin au pétrodollar.

Et là, cela risque de poser un sérieux dilemme aux Saoudiens : faire une croix sur leur prééminence pétrolière mondiale ou faire une croix sur le pétrodollar au risque de voir les Américains le prendre très mal et éventuellement fomenter un changement de régime.

Si – et cela reste encore un gros si pour le moment – les Saoudiens franchissent le Rubicon, une kyrielle d’autres pays suivront, dans et en dehors de l’OPEP, entraînant dans leur sillage la chute du pétrodollar et de la puissance impériale.

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/05/goldfinger-ve…

 

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« Si vous prenez l’Est de la Syrie, je prendrai le port yéménite »

Les États-Unis quitteront-ils la Syrie, si cela évite une flotte russe installée au Yémen ?

Moon of Alabama – 29 avril 2017

Traduction : Le Saker francophone


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La question semble étrange, mais si la Russie réussit ses négociations sur le Yémen, elle se posera bientôt.

Une publication des néoconservateurs états-uniens a récemment fait connaître une nouvelle intéressante, mais de source peu sûre, sur le Yémen :

La Russie joue le rôle de médiateur dans des négociations pour une solution politique au conflit du Yémen, hors des canaux de l’ONU, ce qui pourrait être un moyen d’installer des bases navales au Yémen. La Russie poursuit des négociations politiques avec les Émirats arabes unis et l’ancien président yéménite, Ali Abdullah Saleh, en commençant par discuter du futur gouvernement yéménite. Le soutien de Saleh envers les Houthis est essentiel pour que le groupe Houthis/Saleh conserve son influence sur le nord et le centre du Yémen. Les Émirats arabes unis peuvent voir ce règlement comme un moyen d’arrêter l’expansion de l’influence de l’Iran au Yémen et de limiter les coûts supplémentaires associés à la guerre. Saleh avait déjà exprimé sa volonté d’accorder des droits pour l’installation de bases militaires russes au Yémen. Une base permettrait à la Russie de projeter son pouvoir dans l’une des voies de transit maritime les plus fréquentées au monde, qui mène à la mer Rouge et au détroit de Bab al Mandab, un goulet maritime mondial.

En août 2016, l’ancien président yéménite Saleh avait effectivement fait une offre à la Russie :

Lire la suite…

Source : http://lesakerfrancophone.fr/si-vous-prenez-lest-de-la-sy…

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Le patriarche de Syrie Grégoire III rejoint la grève de la faim des prisonniers palestiniens

Sayed7asan8 mai 2017

Déclaration du Patriarche d’Antioche Grégoire III Laham, le 5 mai 2017

 

Transcription :

Dans la génération du Messie qui a dit : « Si je suis prisonnier, vous venez à moi, si je suis assoiffé ou souffrant, vous êtes avec moi, à mes côtés. » Et de même, le Concile de Vatican II a déclaré que la souffrance et l’espérance des hommes sont la souffrance et l’espérance de l’Église.

Et en tant que pasteur, je me trouve solidaire de ces hommes, mes frères, surtout que j’ai passé 26 ans en Palestine, à Al-Quds (Jérusalem), et j’ai vécu toutes les épreuves vécues aujourd’hui par mes frères, les souffrances, les problèmes, la soif, les manifestations, les pierres, etc. Et c’est pourquoi j’ai estimé qu’il était de mon devoir de garder les liens avec mes frères, et de ne pas oublier que je suis aussi le patriarche d’Al-Quds.

Je suis donc aussi le patriarche de ces prisonniers qui font la grève de la faim, et c’est pourquoi j’ai voulu annoncer ma solidarité avec eux en faisant la grève (de la faim) à leurs côtés, à ressentir (leurs souffrances) avec eux.

Je les aime et je leur dis : nous sommes avec vous, et le monde entier, qui est monde de l’amour, vous manifeste son amour profond et il est avec vous.

 

Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2017/05/le-patriarche-de-sy…

 

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Ce n’est pas au secrétaire général de la CGT qu’on verrait faire ça. Trop occupé à lancer ses affiliés contre un pouvoir auquel il vient de les livrer en se gardant bien de leur dire que les affrontements où ils risquent de se faire estropier ne sont que des gesticulations mises en scène ! [Arrêtez de râler, vous ne comprenez rien à la politique. Ni à la lutte des classes. Hihi.]

Heureusement il n’y a pas, en France, que des délégués syndicaux et des chefs de partis, il y a aussi des citoyens lambda, seul véritable espoir qui reste à la nation. Si, un jour, quelqu’un veut y réengendrer une gauche, il devra partir de ces petits noyaux-là.

 

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Grève de la faim à Paris aussi ! (photos)

CAPJPO-EuroPalestine – 9 mai 2017

 

Depuis lundi minuit, Geneviève, Alain, Fatma, Mustapha, Olivia et Stéphane sont entrés en grève de la faim à Paris, pour affirmer leur

soutien aux prisonniers politiques palestiniens qui jeûnent depuis 3 semaines dans les prisons israéliennes et dont l’état de santé est très préoccupant.

 

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Ils rejoignent ainsi de nombreux autres citoyens qui ont lancé ce mouvement de grève de la faim, en Palestine occupée, mais aussi au Canada, en Écosse, en Angleterre, en Italie et ailleurs dans le monde.

 

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Nos camarades dénoncent le scandale des conditions d’emprisonnement des Palestiniens aux mains de l’occupant, et le caractère élémentaire de leurs revendications, puisqu’il s’agit de faire appliquer des droits minimaux reconnus par toutes les conventions internationales :

 

  • l’abolition de la détention dite « administrative », c’est à dire sans inculpation ni jugement, et pour des durées illimitées ;
  • l’abolition des tortures et traitements inhumains qu’ils subissent ;
  • l’abolition de la détention des enfants ;
  • l’accès à deux visites familiales par mois, au lieu d’une seule actuellement ;
  • l’accès à des soins appropriés quand ils sont malades ;
  • le droit d’étudier en prison ;

 

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Il y a urgence. Non seulement parce que l’état de santé des prisonniers palestiniens se détériore, et parce qu’il y a déjà de nombreux blessés graves en Palestine, où l’armée d’occupation tire sur tous ceux qui manifestent leur solidarité avec les prisonniers, mais aussi parce qu’Israël menace d’appliquer les méthodes de Guantanamo, et de nourrir de force les grévistes de la faim.

 

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Les grévistes parisiens se trouvaient mardi à la mi-journée à la Fontaine des Innocents, près du Forum des Halles à Paris (Métro-RER Châtelet-les Halles). Ils invitent celles et ceux qui le souhaitent à les y retrouver, que ce soit pour se joindre eux aussi à ce mouvement de grève ou pour les encourager.

Plus d’infos sur ce site http://www.europalestine.com dans les heures et les jours qui viennent

CAPJPO-EuroPalestine

 

Attention !

À la demande des Palestiniens

Grand rassemblement ce jeudi 11 mai à Paris, à partir de 10 heures, à la Fontaine des Innocents (Métro-RER Châtelet-Les Halles).

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http://www.europalestine.com/spip.php?article12995

 

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Venezuela

La guerre de la CIA contre la révolution bolivarienne au Venezuela

Do – Vive la Révolution 5 mai 2017

 

Enregistré sur France 3 le 3 mai 2017 après 19h30

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

 

Bonjour à toutes et à tous,

Il faut se souvenir du coup d’État au Chili commandité par la CIA au nom de l’impérialisme américain le 11 septembre 1973. Il faut se souvenir de la guérilla des contras commanditée par la CIA contre la révolution sandiniste de 1978 au Nicaragua. Il faut se souvenir de toutes les révolutions de couleur fomentées par la CIA un peu partout dans le monde. Et alors, on sait très précisément ce qu’il se passe aujourd’hui au Venezuela : la CIA est en train de fomenter un coup d’État parce que l’impérialisme américain veut reconquérir son pré-carré latino-américain… et qu’au Venezuela… il y a beaucoup de pétrole !

Pour étudier dans le détail la façon dont la CIA a fait son coup d’État au Chili en 1973, c’est ici :  http://mai68.org/spip/spip.php?article1548

Pour commencer, il fallait détruire l’économie du Chili afin de préparer le coup d’État. Or elle reposait essentiellement sur l’exportation du cuivre. L’impérialisme américain a donc fait chuter le prix du cuivre de 60%.

Si, depuis deux ou trois ans, le prix du baril de pétrole a tellement baissé, c’est justement pour faire la guerre économique au Venezuela et aussi à la Russie et à l’Iran : http://mai68.org/spip/spip.php?article11043

Il y a gros à parier aussi que s’il y a une telle inflation au Venezuela, c’est parce que la CIA y diffuse énormément de fausse-monnaie.

Au Chili, les camionneurs furent payés par la CIA pour se mettre en grève. Un phénomène identique a évidement lieu actuellement au Venezuela.

Au Chili, c’est par un coup d’État militaire que se termina la tentative de révolution par les urnes d’Allende. Mais dans les révolutions de couleur, il y a souvent d’autres techniques, plus discrètes, qui sont utilisées : http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

Le principe des révolutions colorées montées par l’impérialisme américano-sioniste consiste à faire en sorte que les « révoltés » utilisent la violence quand nécessaire de façon à ce que le régime qu’ils veulent détruire soit obligé d’y répondre. Dans leur stratégie, il faut à tout prix qu’il y ait un mort dans le camp des « insurgés » afin de crier à l’assassin, à la dictature, etc..

Et, pour obtenir au moins un mort dans le camp des « insurgés », ils n’auront aucun scrupule, si et seulement si c’est nécessaire, à utiliser des tireurs d’élite masqués et embusqués qui feront feu sur la foule. Tireurs d’élite qu’ils feront ensuite passer pour des agents de l’État qu’ils veulent détruire : http://mai68.org/spip/spip.php?article3104

Ensuite, cette insurrection commanditée par l’impérialisme dénoncera, à la face du monde et de la population du pays attaqué, que le régime qu’ils veulent abattre est ignoble, qu’il tire sur les « manifestants pacifiques ». Ils joueront aussi sur le fait que, quelque soit le pays, rien n’est jamais parfait et qu’il y a toujours des revendications à satisfaire. Ils les reprendront à leur compte afin qu’une partie de la population se sente des points communs avec eux.

Partant de là, ils organiseront d’autres « manifs ». Et ils le feront de telle façon qu’il y ait à nouveau des morts. Et plus il y aura de morts et plus la contestation grandira, et plus elle grandira et plus il y aura des morts, etc. selon le principe d’une boule de neige qu’on fait rouler sur le sol enneigé et qui grossit, qui grossit.

Et, si la boule de neige refuse de grossir toute seule, et seulement dans ce cas, ils la feront grossir artificiellement. Toujours grâce aux tireurs embusqués qui tireront cette fois de plus en plus massivement aussi bien sur les manifestants que sur les policiers afin de créer artificiellement la guerre civile, les flics croyant que ce sont les manifestants qui leur tirent dessus, et les manifestants croyant que ce sont les flics qui les abattent comme des chiens : http://mai68.org/spip/spip.php?article6891

Et, si tout se passe bien, le régime finira par tomber. Surtout que de nombreux agents de la CIA seront présents parmi les « révoltés » pour les motiver, les armer, les entrainer et les diriger.

Et si cela se passe mal, il faudra une intervention militaire extérieure.

Bien à vous,
do
5 mai 2017

Source : http://mai68.org/spip2

 

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Les Bolivariens reprennent l’initiative et lancent le scrutin pour élire l’Assemblée Nationale Constituante

Marco Teruggi  – Venezuela Info3 mai 2017

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Le chavisme a repris l’initiative après un mois dans les cordes : on mettra en marche un processus constituant citoyen pour convoquer une Assemblée Nationale Constituante (ANC). C’est ce qu’a annoncé le président Nicolás Maduro devant la manifestation de masse réunie le 1er mai à Caracas. Il l’avait déjà laissé entrevoir dans son émission de télévision « En contact avec Maduro », c’était l’une des hypothèses dans un scénario d’incertitude marqué par l’escalade de la violence de la droite.

Légalement, cette convocation se base sur les articles 347 et 348 de la Constitution :

Article 347- Le peuple du Venezuela est le dépositaire du pouvoir constituant d’origine. Dans l’exercice de ce pouvoir, il peut convoquer une Assemblée Nationale Constituante pour transformer l’État, créer un nouvel ordre juridique et rédiger une nouvelle Constitution.

Article 348 – L’initiative de la convocation de l’Assemblée Nationale Constituante pourra être prise par le Président ou la Présidente de la République en Conseil des Ministres, »

Politiquement, cette annonce a eu un fort impact. Il en a appelé à l’origine du processus chaviste : l’Assemblée Nationale Constituante de 1999 en tant qu’élément fondateur, et a mis en marche une initiative propre aussi importante que réformer la Constitution dans un moment de résistance aux attaques de coup d’État. Se défendre avec une réponse démocratique et participative, c’est de cela qu’il s’agit, avec une ligne pour tout le chavisme qui devra se regrouper autour de l’objectif commun et surtout convoquer la majorité de la société à la constituer. Ce processus, a souligné Maduro, sera celui des citoyens et des citoyennes, pas celui des partis politiques.

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Source : https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/05/03/les-boliv…

 

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Vous le savez au moins que toute l’Amérique Latine est en guerre – ouverte ou larvée – avec les vacillants maîtres du monde ?

Guerre sournoise en Équateur, guerre totale au Venezuela

Maurice Lemoine – Venezuela Info 27 avril 2017

 

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Équateur, 2 avril 2017 : au second tour de l’élection présidentielle, le candidat de la « révolution citoyenne » Lenín Moreno (Alliance Pays ; AP) affronte

l’ex-ministre de l’économie (1999) et banquier multimillionnaire Guillermo Lasso (Créons des Opportunités ; CREO) qu’il a devancé au premier tour (39,36 % des voix contre 28,11 %). Rafael Correa qui, depuis 2007, a rendu sa stabilité au pays grâce à d’incontestables avancées sociales, ne se représentait pas [1].

Il n’est pas encore 17 heures et les bureaux de vote ne sont pas fermés quand Rafael Cuesta, ancien député social-chrétien (PSC, droite) devenu « vice-président de l’information » de la chaîne de télévision Canal Uno, annonce à l’écran, avec une évidente satisfaction : « Nous avons un président de la République et c’est Guillermo Lasso. » A 18 h 30, sur la base du même sondage « sortie des urnes » effectué par l’Institut Cedatos, étroitement lié à la Banque de Guayaquil (dont le principal actionnaire s’appelle… Guillermo Lasso), le journaliste vedette Alfredo Pinoargote salue joyeusement sur Ecuavisa celui que, depuis six mois, il a invité moult fois dans son programme « Contact direct » : « Félicitations, président ! » Autre grande chaîne commerciale, Teleamazonas déroule la même partition.

Sondages et médias étant à l’évidence plus importants que les électeurs, les urnes et les résultats officiels, encore inconnus à ce moment, Lasso gratifie les siens d’un discours de chef d’État et tous, dans une grande allégresse, fêtent « le retour de la liberté ». De quoi feindre tomber des nues lorsque, à 20 heures, le Conseil national électoral (CNE) annonce la victoire du socialiste Moreno avec 51,16 % des voix. Lasso, qui avait déjà hurlé à la fraude lors du premier tour, sans en apporter aucune preuve, entonne le même leitmotiv : outre Cedatos, deux « comptages rapides » – ceux des instituts Market et Informe Confidencial – l’ont placé en tête, dans une fourchette allant de 51,5 % à 53 % des suffrages. Informe Confidencial démentira bien avoir effectué un tel sondage, mais il en faudrait plus pour émouvoir la droite équatorienne et ses alliés.

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Source : https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/04/27/guerre-so…

 

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Carnet rose. Mais oui, ça arrive.

Un nouveau-né syrien, du village de Sahnaya, a reçu pour prénom Vladimir Poutine

 

Un nouveau-né vient de recevoir le nom du président Vladimir Poutine dans le village de Sahnaya près de Damas, où il est né samedi dernier. L’heureux père du bébé, Nawras Mihoub a dit : « Le jour des héros morts au combat [le 6 mai], Dieu nous a envoyé notre fils et nous l’avons appelé Vladimir Poutine en témoignage de notre amitié et d’amour pour le rôle que nos amis russes ont joué en aidant notre Armée Arabe Syrienne. »

 

Source : https://syrianfreepress.wordpress.com/2017/05/08/newborn-…

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Europe

Sale temps pour la liberté de presse

Philippe HuysmansLe Vilain Petit Canard – 8 mai 2017

Via Arrêt sur Info

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EN L’ESPACE DE DEUX MOIS, DEUX SITES PARMI LES PLUS POPULAIRES DE LA PRESSE ALTERNATIVE ONT ÉTÉ VIOLEMMENT ATTAQUÉS DANS LE BUT DE LES DÉTRUIRE. MALHEUREUSEMENT, L’UN D’ENTRE EUX EST, POUR L’INSTANT, RESTÉ SUR LE CARREAU.

Dans cet article, je décrirai brièvement les attaques dont ont été victimes d’abord Arrêt Sur Info de Silvia Cattori, puis Investig’Action de Michel Collon.  Ensuite je présenterai des moyens que chaque éditeur de presse alternative peut assez facilement mettre en place pour s’en prémunir de manière efficace.

Quelle que soit l’opinion que l’on a sur tel ou tel site d’information, et si je conçois qu’on puisse être radicalement opposé aux idées, j’estime qu’il est parfaitement inacceptable en démocratie de s’en prendre aux voix dissidentes pour les faire taire.  Au reste quand on connaît les cibles, il n’est pas très difficile de remonter aux responsables. Faut-il préciser que même au cas où on parviendrait à remonter jusqu’à la véritable adresse IP des attaquants, vous ne trouveriez pas un inspecteur de police ou un procureur pour recevoir votre plainte, ou bien celle-ci serait rapidement classée sans suite.

Lire la suite…

Source :  http://www.levilainpetitcanard.be/articles/actu/sale-temp…

Via : http://arretsurinfo.ch/sale-temps-pour-la-liberte-de-pres…

 

Ceci s’adresse évidemment à ceux qui entravent quelque chose au jargon technologique. Il nous semble nous rappeler que, pour mettre Wikileaks à l’abri d’attaques meurtrières, certains sites, dont Le Grand Soir, avaient décidé de le mettre « en miroir ». À supposer que ces mots disent quelque chose à quelqu’un, cela pourrait-il s’appliquer à d’autres ?

 

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Last mais pas least…

 

Un invité

Cette réflexion d’Anatole Atlas aurait pu être à sa place dans « la ville » et dans « le monde ». Malgré son titre, nous avons opté pour le second…

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La Troïka règne sur Paris

                                         triomphe de la schizonoïa

 

Voix clamant seule dans le désert mental d’une Belgique irradiée par l’uranium de ses forêts coloniales, je me ravitaille chez les morts en vivres spirituels. Elsa Triolet, ce 8 mai, fait donc de moi son medium pour, contre tous les médias, signaler qu’en ce Dien Pobedi (jour de la victoire), commémorant celle de l’Union soviétique sur le nazisme, s’il fallait ne lire qu’une page d’Amen dictée par les morts ce serait, à ses yeux d’outre-mirages, la p. 186…

Pour les mémoires défaillantes en raison des brouillards électroniques, elle ajoute que deux citations sont tirées de l’épilogue, ajouté par Brecht au lendemain de la Seconde guerre mondiale, de sa pièce La Résistible ascension d’Arturo Ui

Comme le divulgue Amen, le moindre ordinateur de la tour Panoptic était capable de concevoir les dernières stratégies électorales profitables à Kapitotal sur l’une et l’autre rives de l’Atlantique…

Selon des modalités différentes pour la France et l’Amérique, il s’agissait pour ce logiciel d’escamoter la spécificité même de l’humanité – le LOGOS (toute parole porteuse, en société civilisée, d’une véritable conflictualité démocratique), en faisant éliminer Sanders et Mélenchon grâce aux plus rusés stratagèmes idéologiques…

La Troïka règne donc sur Paris. Cette chimère à trois têtes (FMI, BCE, Com. eur.) trône à l’Elysée grâce à d’habiles simulacres n’ayant offert le choix qu’entre deux masques de théâtre. Ancien Régime contre Ancien Régime, Versailles contre Versailles, Collaboration contre Collaboration, Réaction contre Réaction : chacun feignit d’incarner Progrès, Révolution, Commune, Résistance, faisant atteindre au délire schizonoïaque un degré pathologique sans précédent. Dans une commune forclusion du Spectre qui, depuis le Manifeste signé par Karl Marx à Bruxelles en 1848, ne cesse de hanter l’Europe et le monde…

 » Gauche  » et  » droite  » officielles, grâce à cette imposture orchestrée par la tour Panoptic, scellent ainsi l’Union sacrée de Kapitotal. Un sparring-partnership efficace de l’extrême-droite leur a permis de fêter ce coup d’Etat électoral promis à rester dans la mémoire de l’Histoire comme le Dix-Huit Brumaire d’Emmanuel Bonaparte

Aux frontons de la République se grave la nouvelle devise : Rentabilité, Productivité, Compétitivité. La régression anthropologique va s’accélérer, par un esclavage renforcé sous le Reich des marchés financiers…

Mais la Parole – conclut Elsa au nom de tous les morts – intéresse-t-elle encore de tels vivants ?

Anatole ATLAS, le 8 mai 2017

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Amen, page 186.pdf

 

Source : http://www.spherisme.be/Texte/Vox.htm

 

Pendant qu’on y est…

Qui a peur d’Elsa Triolet ?

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http://www.spherisme.be/Texte/ConferenceElsaTriolet.htm

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Barbarie

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Le consortium Trump/Clinton ; Macron/Le Pen ; Orban/Soros vient de faire détruire la statue de l’un des plus importants philosophes du XXe siècle, qui depuis trente ans conversait avec les oiseaux dans un jardin public de Budapest : celle de Georg Lukacs, penseur du fétichisme de la marchandise et de la réification, dont l’ouvrage majeur (Ontologie de l’être social) n’est même pas disponible en français…

Qui sait encore qu’Être et Temps de Heidegger – l’idéologue du nazisme – était dirigé contre Histoire et conscience de classe de Lukacs ?…

Cet épisode barbare, conforme à l’actuelle dictature idéologique, se perpètre avec la complicité d’une valetaille prostituée faisant office d’intelligentsia planétaire, dont retentit partout le mot d’ordre militaire :

Heil Nietzsche ! Heil Heidegger !

Anatole ATLAS, le 9 mai 2017

Source : http://www.spherisme.be/Texte/Vox.htm

Site : www.spherisme.be

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Voir aussi (c’est en anglais) :

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http://hungarianfreepress.com/2017/02/16/hungary-is-remov…

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http://hungarianfreepress.com/2017/03/31/the-viktatorship-strikes-at-dawn-the-removal-of-the-gyorgy-georg-lukacs-statue/

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Russie

Célébrations du jour de la Victoire

Moscou : 800.000 personnes prennent part à la marche du Régiment immortel

 

Il y en a désormais dans toutes les villes russes et partout dans le monde où se trouvent des colonies d’expatriés.

Voir l’ensemble des célébrations, en live, sur RT.com et sur RT français :

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https://francais.rt.com/international/38160-moscou-celebr…

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https://francais.rt.com/international/38168-regiment-immo…

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Mis en ligne le 10 mai 2017.

 

 

20:44 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

07/05/2017

RIDEAU – ENTR’ACTE

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Cirque électoral hexagonal V

 

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2. Alfredf le pingouin xx.JPG

 

Un drôle d’anniversaire

 

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Après la bataille ? Non : avant.

Après avoir  dit ce qu’elles pensaient de l’élection en cours chez les voisins, qui, dans le fond, ne les regardait pas même si elle les concernait, Les Grosses Orchades se sont volontairement abstenues de bavasser ensuite sur une issue qui était d’autant plus jouée d’avance qu’elle était truquée de façon criante. Nous nous sommes donc contentés, pendant cette fin de semaine, de glaner ici et là des réflexions, prises de position et analyses qui nous paraissaient aussi dignes d’intérêt après qu’avant. Davantage peut-être.

Nous croyons qu’en ce 259e anniversaire de la naissance de Maximilien Robespierre, la France n’est pas au lendemain mais à la veille d’une bataille et que cette bataille sera longue et dure. Mais tout ne vaut–il pas mieux que « le sommeil de la raison » ?

 

Fais plutôt proclamer dans nos rangs — que celui qui n’est pas en appétit de combattre — peut partir : il lui sera délivré un passe-port, — et remis de l’argent pour le voyage. — Nous ne voudrions pas mourir en compagnie d’un homme — qui a peur d’être notre camarade de mort. — Ce jour est appelé la fête de saint Crépin : celui qui aura survécu à cette journée et sera rentré chez lui sain et sauf, — se redressera sur ses talons chaque fois qu’on parlera de ce jour, — et se grandira au seul nom de saint Crépin. — Celui qui aura vu cette journée et atteint un grand âge, — chaque année, à la veille de cette fête, traitera ses amis — et dira : C’est demain la Saint-Crépin ! — Alors, il retroussera sa manche et montrera ses cicatrices. — Le vieillard oublie ; mais il aura tout oublié — qu’il se rappellera encore avec emphase — ses exploits dans cette journée. Alors nos noms — familiers à toutes les bouches comme des mots de ménage, — le roi Harry, Bedford, Exeter, — Warwick, Talbot, Salisbury et Glocester, — retentiront fraîchement au choc des coupes écumantes. — Le bonhomme apprendra cette histoire à son fils. — Et la Saint-Crépin ne reviendra jamais, — d’aujourd’hui à la fin du monde, — sans qu’on se souvienne de nous, — de notre petite bande, de notre heureuse petite bande de frères ! — Car celui qui aujourd’hui versera son sang avec moi, — sera mon frère ; si vile que soit — sa condition, ce jour l’anoblira. — Et les gentilshommes aujourd’hui dans leur lit en Angleterre — regarderont comme une malédiction de ne pas s’être trouvés ici, — et feront bon marché de leur noblesse, quand ils entendront parler l’un de ceux — qui auront combattu avec nous au jour de la Saint-Crépin !

William Shakespeare, Henry V

Trad. François-Victor Hugo.

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À peu près tous les articles de Jean Bricmont ont paru sur Le Grand Soir. Pas celui-là.

 

Une élection au pays des merveilles

Jean Bricmont – RT français 3 mai 2017

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Des manifestations contre les candidats à la présidentielle à Paris

L’obsession anti-fasciste n’a pas comme seul effet d’empêcher le Front national d’arriver au pouvoir, elle empêche depuis des décennies toute discussion en France, estime l’essayiste Jean Bricmont, en revenant sur les perspectives des candidats.

Quand le général De Gaulle est arrivé à Londres en 1940, le parti travailliste britannique lui a envoyé une délégation pour l’interroger afin de vérifier qu’il n’était pas « fasciste » (du moins, c’est ce qu’il raconte dans ses Mémoires de guerre). Lorsqu’il est revenu aux affaires en 1958, le Parti communiste français (PCF) a dénoncé un « coup d’État » fasciste et De Gaulle a dû préciser à la presse que c’était lui qui avait rétabli les libertés publiques et qu’il ne se proposait pas de les supprimer.

« L’anti-fascisme imaginaire ne date pas de cette campagne électorale, mais il atteint aujourd’hui des proportions surréalistes »

En 1968 et par la suite, les gauchistes ont crié « CRS-SS » et ont comparé Pompidou à Pétain. Si c’était vrai, comment se fait-il que tout ce qui s’est passé à cette époque, en termes de contestation de l’ordre établi, ait eu lieu ?

Ces rappels montrent que l’anti-fascisme imaginaire ne date pas de cette campagne électorale, mais il atteint aujourd’hui des proportions surréalistes.

On peut évidemment appeler «fasciste» tout ce qu’on n’aime pas, ce qui a été une habitude assez courante dans le gauchisme post-68. Dans ce sens, un prof un peu autoritaire, un flic, un oncle conservateur sont tous des « fachos ». Ce qui fait du « fascisme » la chose la plus répandue au monde.

Mais si l’on veut bien prendre la peine d’utiliser ce mot dans le sens historique du terme, c’est-à-dire celui de régimes comme celui de Mussolini, qui a inventé l’expression, et de ceux qui l’ont imité (comme Hitler) alors il se réfère à la dictature d’un parti unique dirigé par un chef incontesté et un contrôle total sur les médias.

Où trouve-t-on quelque chose de similaire dans le programme du Front national (FN) ou celui de Mme Le Pen ? Le meilleur argument que les antifascistes puissent avancer, c’est de prétendre que les intentions dictatoriales du FN sont cachées. Mais Hitler et Mussolini n’ont jamais caché leurs intentions et on voit mal comment un parti peut « prendre le pouvoir » si ses propres militants ne sont pas au courant de ce projet.

Le même genre de fantasmes a aussi existé, de l’autre côté si l’on peut dire, avec le communisme. Pendant toute la guerre froide, il n’y avait non seulement aucun risque d’invasion soviétique de l’Europe de l’Ouest (les Soviétiques sachant parfaitement qu’ils avaient assez de mal à garder le contrôle de l’Europe de l’Est) mais aucun risque non plus de prise de pouvoir révolutionnaire par un parti communiste occidental. Même ceux qui étaient relativement forts, comme le PCF ou le Parti communiste italien (PCI) n’en avaient ni les moyens ni l’intention. Pourtant, un anticommunisme tout aussi imaginaire que l’anti-fascisme actuel a dominé les esprits et les débats pendant des décennies, permis de diaboliser toute une partie de l’opinion, a alimenté les dépenses militaires et contribué à la justification des guerres, en Indochine, et même à Suez ou en Algérie.

« Toutes les guerres récentes sont justifiées en partie au nom de la lutte contre le nouvel Hitler du moment (Saddam, Khadafi, Assad) alors que, si l’un d’entre eux avait eu l’armée dont disposait Hitler, ces guerres n’auraient pas eu lieu. »

Maintenant que la menace communiste, même imaginaire, a disparu, on voit pousser des nouveaux Hitler comme des champignons dans les bois à l’automne. Toutes les guerres récentes sont justifiées en partie au nom de la lutte contre le nouvel Hitler du moment (Saddam, Khadafi, Assad) alors que, si l’un d’entre eux avait eu l’armée dont disposait Hitler, ces guerres n’auraient pas eu lieu, ce qui illustre à nouveau le caractère auto-réfutant de l’argument.

Le statu quo économique est aussi justifié par la « mémoire » anti-fasciste : toute mesure protectionniste par exemple étant immédiatement dénoncée comme « nationaliste », et le nationalisme étant présenté comme l’antichambre du fascisme ; face à la renaissance, avec Mélenchon, d’une gauche très légèrement sociale, on ressort l’épouvantail « Staline ». Dans tous les cas, la politique est fondée sur l’imaginaire.

Prenons l’exemple de la « rafle du Vel’d’Hiv » en 1942, qui a été effectuée sur ordre de l’occupant allemand mais avec la collaboration de la police française. La position officielle de la France, de De Gaulle à Mitterrand, était que la « vraie France » était à Londres et que le régime de Vichy était illégitime. On peut considérer cette position comme faisant partie d’une histoire écrite par les vainqueurs, mais elle n’est certainement pas fasciste ni pétainiste. Or, il a suffit que Mme Le Pen rappelle cette position et l’adopte, pour qu’un torrent d’accusations venues des « anti-fascistes » lui tombe dessus ; elle revenait soi-disant au passé sombre de son parti, alors que c’était exactement l’inverse : elle rompait avec ce qui pouvait rester de nostalgiques de Pétain (pour qui la « vraie France » était à Vichy et pas à Londres) dans son parti. Ne peut-on pas s’inquiéter quand les « gardiens » auto-proclamés de la mémoire en viennent à réécrire l’histoire ?

« Mélenchon n’est pas idiot : il sait très bien qu’appeler à voter Macron serait pour lui un suicide politique »

La campagne contre Mélenchon, parce qu’il a refusé de donner une consigne de vote en faveur de Macron (tout en appelant à ne pas voter FN), a aussi pris une tournure surréaliste. Mélenchon n’est pas idiot : il sait très bien qu’appeler à voter Macron serait pour lui un suicide politique. De plus, si par impossible Marine Le Pen était élue, ce serait lui qui serait au centre de l’opposition à son gouvernement au nom d’une gauche recomposée. Alors que, sous le régime Macron, ce sera sans doute Marine Le Pen qui dirigera l’opposition d’une droite recomposée face à la version française de la « gauche » Blair-Clinton. Mais foin de toutes ces considérations de realpolitik. Pour la gauche morale, la seule chose qui compte, c’est de bomber le torse et de donner à tout le monde l’ordre de voter contre un mouvement politique qui a disparu il y a plus de 70 ans.

Il faut aussi faire un sort à l’idée selon laquelle « faire barrage à Le Pen » le 7 mai permettra de mieux combattre Macron à partir du 8 mai. En effet, tous les sondages montrent que l’enjeu de l’élection n’est pas de savoir qui va gagner, mais avec quelle marge Macron va l’emporter. Maximiser sa marge comme le souhaitent les partisans du « barrage à », c’est augmenter sa légitimité; les médias qui ont créé Macron se chargeront de transformer le vote de barrage en plébiscite, ce qui rendra l’opposition à sa politique encore plus difficile. Cela, Mélenchon a aussi eu l’intelligence de le comprendre.

Un visiteur venu d’une autre planète et observant l’actualité en France pourrait légitimement se demander quel crédit accorder à une bonne partie de la presse et à la plupart des intellectuels dits de gauche lorsqu’ils parlent de la Russie, de la Syrie, du Vénézuéla ou de Cuba alors qu’ils mentent effrontément et en direct à leur propre peuple à propos d’une imaginaire menace fasciste.

« La meilleure preuve de l’absence de danger fasciste est fournie par le comportement de ceux qui le dénoncent »

Il pourrait aussi se demander comment on peut craindre un régime fasciste dans un pays où quasiment tous les médias et les intellectuels soutiennent le candidat « faisant barrage à ». Tous ces gens sont-il réellement prêts à risquer d’être emprisonnés d’ici quelques mois ? La meilleure preuve de l’absence de danger fasciste est fournie par le comportement de ceux qui le dénoncent.

Le plus curieux, c’est qu’il existe de nombreuses différences réelles entre les deux candidats et qu’il serait parfaitement rationnel de soutenir Macron sur la base de ces différences, par exemple parce que :

– on pense que les recettes libérales de Macron feront baisser le chômage

– on souhaite plus d’intégration européenne

– on veut des frontières plus ouvertes

– on espère une politique plus agressive à l’égard de la Russie

– on veut continuer à armer les « rebelles modérés » en Syrie

Pourquoi les militants d’En Marche ! que l’on rencontre dans les rues de Paris appellent-ils à voter Macron pour « faire barrage à » plutôt que de défendre son programme ? N’y croient-ils pas eux-mêmes ?

Sans doute se rendent-ils compte que des mesures libérales ont été prises depuis des décennies et que, à moins de ramener réellement les salaires français aux niveaux des salaires polonais, roumains ou chinois, il est difficile d’empêcher les délocalisations.

Ils savent aussi que la construction d’un super-État européen ne fait plus rêver grand monde, à supposer qu’elle l’ait jamais fait. Depuis l’adoption du traité constitutionnel en 2008, contre le résultat du référendum de 2005, on sait que cette construction n’est pas un projet démocratique et qu’il n’est pas porté par une aspiration populaire réelle.

« Beaucoup de Français se demandent en quoi cette politique, ainsi que l’hostilité systématique à l’égard de la Russie, sert les intérêts de la France »

Finalement, la politique d’ingérence nous a amenés à armer en Syrie des rebelles « modérés » (en fonction de quel critère?) qui sont les « alliés objectifs » de rebelles non-modérés qui sont eux-mêmes liés aux « islamistes » qui commettent des attentats en France. Beaucoup de Français se demandent en quoi cette politique, ainsi que l’hostilité systématique à l’égard de la Russie, sert les intérêts de la France.

Il existe néanmoins un argument massue contre le vote Le Pen, c’est la totale inapplicabilité de son programme. Une fois que l’on admet la réalité, c’est-à-dire qu’elle n’instaurera pas une dictature fasciste, que peut-elle faire ? Elle veut garder l’euro, ce qui suppose de rester dans l’Union européenne, donc de se soumettre aux traités européens, dont tout le monde sait qu’ils ne peuvent pas être renégociés, à cause de la règle de l’unanimité. Du coup, adieu le « protectionnisme intelligent », la limitation de la libre-circulation des personnes (au moins intra-européenne), y compris des « travailleurs détachés », le contrôle de la monnaie et la relance de la compétitivité de l’économie par une dévaluation de fait.

La raison pour laquelle cet argument, qui s’applique d’ailleurs tout autant au programme de Mélenchon, n’est pas plus souvent invoqué et qu’on lui préfère l’invocation rituelle de la menace fasciste est qu’il mettrait en évidence le fait qu’à l’intérieur de l’Union européenne aucune politique économique alternative n’est possible. Les européistes veulent à la fois cette impossibilité et éviter que la population ne s’en rende compte, d’où le détournement de l’attention sur la menace fasciste. Combien de temps pourront-ils continuer à combiner ces deux objectifs ? That’s the question.

« Un pays où la défense de la souveraineté nationale, comme d’ailleurs de la liberté d’expression, est considérée comme fasciste, est un pays perdu »

Le problème est que l’obsession anti-fasciste n’a pas comme seul effet que d’empêcher le FN d’arriver au pouvoir. Elle empêche aussi depuis des décennies toute discussion en France, sur la souveraineté nationale, la « construction européenne », l’enseignement, l’immigration, la guerre et la paix ou l’alignement sur l’OTAN et les États-Unis.

De plus, que peut-on attendre d’un candidat qui, d’un déplacement à Oradour-sur-Glane, village martyrisé en 1944, à une visite au musée de la Shoah, participe à l’imposture anti-fasciste ? Est-il cynique, inconscient ou fanatique ?

Un pays où la défense de la souveraineté nationale, comme d’ailleurs de la liberté d’expression, est considérée comme fasciste, est un pays perdu. Ce n’est pas la gauche qu’il faut reconstruire en combattant les mythes anti-fascistes, mais la France.

Source : https://francais.rt.com/opinions/37832-election-pays-merv…

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L’avenir radieux de la France de Macron
Observations du Comité Valmy

vendredi 5 mai 2017, par Comité Valmy

 

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L’élection présidentielle de 2017 apparaît aujourd’hui comme totalement truquée. Une manipulation politico-médiatique et judiciaire longue et approfondie a été organisée par Hollande et l’oligarchie. L’un de ses objectifs – atteint – en était l’élimination politique de Fillon afin de faciliter l’élection de Macron « premier couteau » de l’oligarchie. Macron est le continuateur de l’UMPS et de François Hollande, choisi par celui-ci et par l’oligarchie.

Fillon, intermittent d’un gaullisme dégénéré a démontré en appelant à voter Macron son adhésion idéologique à l’UMPS européiste et qu’il ne méritait aucunement la confiance des Français.

Dans cette mascarade électorale, le chevalier Macron apparaît comme le porte-étendard de la cause antifasciste, de la liberté, et de la continuation de la démocratie. Mais l’oligarchie, la haute-finance et l’euro-dictature dont il est le pion ne sont-ils pas eux aussi porteurs de tyrannie, de guerre, de violence sociale et de mesures liberticides – en un mot de fascisme ?

Il convient donc, à partir de ses faits d’armes, de ses promesses et en identifiant ses amis, d’imaginer l’avenir radieux, promis par les médias et les politiques, et qui s’ouvrirait à la France sous la présidence de Macron.

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8537

 

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Le mentor d’Emmanuel Macron était pétainiste

Valentin Martin – Comité Valmy 5 mai 2017

 

La maison de l’« oncle Paul ». C’est dans cette propriété située à Chatenay-Malabry, qu’Emmanuel Macron rencontrait régulièrement Paul Ricoeur. (Le Point). Le mentor d’Emmanuel Macron était pétainiste.

En 2015, Emmanuel Macron déclarait à la presse « avoir été rééduqué sur le plan intellectuel par le philosophe Paul Ricoeur ».

Qui était donc ce mentor ?

Dans sa jeunesse, Paul Ricoeur fut un des doctrinaires oubliés de l’idéologie pétainiste. Il se fit par la suite le continuateur en France et à l’étranger de (…)

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?a

 

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Voir aussi, sur le même site :

Dimanche, à 20heures, il sera trop tard !
par Jean LEVY

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http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8549

France. Deux Candidats
et la Recomposition Politique.
par Diana Johnstone

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http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8540

 

Est-ce que la cinquième république gériatrique s’apprête à épouser Macron ?
Oriental Review

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http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8552

 

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Le président du Réseau Voltaire

Pourquoi, en tant que marxiste, ex-communiste et juif, je voterai Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles le 7 mai

Alain Benajam – 1er mai 2017

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Premier tour des élections, une manip de bas étage.

1 – L’état profond anglo-saxon a voulu détruire les vieux partis traditionnels complètement déconsidérés par l’action des réseaux sociaux et a voulu recomposer une nouvelle force politique dite par dérision « anti système » afin de tromper le peuple, qui mettait en avant la critique du dit « système ». Cette force politique devait être unique mais ne pouvait être composée que par les anciens politiciens de tous les anciens partis de droite comme de gauche comme l’avait déjà tenté Sarkozy en intégrant des « socialistes» dans son gouvernement. Ce parti devait être strictement à la disposition de l’état profond US pour continuer ses objectifs de guerre contre la Syrie et la Russie, surtout après l’alignement de Trump sur ses objectifs mais la terreur qui les a saisis après son élection avec son programme de paix.

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Source : http://www.alain-benajam.com/2017/05/pourquoi-en-tant-que…

 

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Cet article d’Ariane Walter n’aura pas paru non plus comme d’hab sur Le Grand Soir.

Or, la position de cette groupie number one du candidat Mélenchon nous intéressait beaucoup. La voilà (avec l’imprimatur ?) :

 

Les Insoumis tacticiens voteront Le Pen

Ariane Walter – Agoravox3 mai 2017

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Disons tout de suite que dans l’état actuel des choses, il est absolument impossible que Le Pen soit élue. L’écart des voix entre Macron et elle est trop important. Cela n’a rien à voir avec l’épisode Trump-Clinton où les chiffres étaient complètement différents.

Donc, ceux qui ont les chocottes et la tremblote en se disant « Elle va être élue ! » doivent d’urgence se faire faire un scanner du cerveau.

On soupçonne la clique Macron d’avoir magouillé le premier tour, vous n’imaginez tout de même pas qu’ils vont laisser passer le second.

Deuxième point : l’élection présidentielle est une bataille. Il est clair que les Insoumis l’ont perdue. Mais ayons en vue toute la guerre. Les Insoumis sont devenus une belle et vivifiante force. 7 millions de votants, ce n’est pas rien. Arrivent les législatives. Mélenchon va se présenter et mener la campagne. Votre but alors sera simple : faire élire le plus possible de députés « France Insoumise », Mélenchon devenant le chef de l’opposition.

Voilà pourquoi, en face, plus bas sera le Macronide, plus vite arrivera une cohabitation. On sait qu’en cas de cohabitation, le chef de l’État se contente d’inaugurer les bals des anciens.

Voter Macron, sûrement pas. Ce serait voter pour Hollande et Valls, pour l’UE, pour le capital, pour le Medef, pour Gattaz, pour les merdias, pour l’OTAN copain de Daech, pour l’ubération, la mondialisation qui écrabouille les peuples. Ceux qui mettront un bulletin « Macron » dans l’urne sont ou riches ou tarés ou bobos-gogos.

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Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-insoumis…

 

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Et parce qu’il mérite vraiment de l’être, nous reprenons aussi son article suivant :

Lafarge, Daesh, Macron et ses parrains de l’OTAN

Ariane Walter – Agoravox 5 mai 2017

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Et ça ? Pas Lafarge ?

 

Le dernier livre de Thierry Meyssan Sous nos yeux (éditions Demi-Lune) est une mine de renseignements. Son étude concerne les sombres remous des guerres du Moyen-Orient et nous en apprend de belles.

Parlons de l’affaire Lafarge.

Elle avait déjà été évoquée par Mélenchon et Arthaud lors du grand débat.
Mélenchon avait déclaré :

« Je trouve étrange que personne n’ait évoqué le cas de Lafarge, compagnie mondiale de ciment, qui a avoué avoir payé Daech pour pouvoir continuer à produire son foutu ciment. Cette compagnie doit être ou bien réquisitionnée, ou bien confisquée, mais une décision exemplaire doit être prise contre ceux qui complotent avec l’ennemi. »

Et Arthaud avait rappelé ce que tout le monde commence à connaître à savoir qu’Hitler est le fils de multinationales qui l’ont copieusement aidé à massacrer l’Europe.

Elle avait répondu à Mélenchon :

« Vous avez pris l’exemple de Lafarge, qui a fait des affaires depuis un siècle, qui a construit le mur de l’Atlantique sous Pétain et Hitler, il a fait des affaires avec Daech. Ces grands groupes ne vont pas être arrêtés par un changement de Constitution. »

La candidate LO faisait référence à un fait historique documenté : la participation de nombreuses entreprises françaises du bâtiment, notamment de cimenteries, à la construction en 1942 et 1943 du mur de l’Atlantique voulu par Hitler pour défendre le front ouest.

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Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lafarge-daes…

 

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Et pas que l’aviation russe !

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Quand un ex-ministre des finances donne des leçons d’économie alors qu’il ferait mieux de se taire pour ne pas se couvrir de ridicule.

 

Aline de Diéguez

Ainsi parla le professeur Macron…

 

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Ainsi parla le professeur Macron le 3 mai 2017 devant l’élève Le Pen, qui n’avait, hélas, qu’une connaissance superficielle de l’avenir et du fonctionnement de l’économie, de la monnaie en général et de l’euro en particulier.

Comme elle se contentait de répéter quelques généralités mal digérées, elle n’a évidemment pas su que répondre au prof méprisant qui lui a asséné à plusieurs reprises: « Ne dites pas de bêtises », « Vous mentez ».

Et qu’a-t-il opposé aux « bêtises » et aux « mensonges » de Mme Le Pen ?

1 – La France n’a jamais eu deux monnaies

2 – L’Europe protège les épargnants

 

Et maintenant, voyons ce que le professeur Macron ne vous a pas dit …

 

1 : Les deux monnaies

M. Macron – et tous les journalistes qui ont rendu compte du débat et applaudi leur poulain – font semblant de croire qu’avec la présidence de Mme Le Pen, les Français auraient tout à coup disposé de deux types de billets dans leurs porte-monnaie. Ils ont ironisé avec condescendance sur cette « bêtise » – ce qui est, évidemment, une manière méprisante de ridiculiser le propos de l’adversaire. Appel du pied au public qui écoutait le débat devant son écran.

Or, M. Macron ignore – ou fait semblant d’ignorer – qu’avant même la création de la monnaie politique qu’est l’euro – ou même de l’ecu, qui était une unité de compte et pas une monnaie – la France, comme quatre-vingt dix-neuf pour cent des pays du monde, utilisait bel et bien deux monnaies, le franc, à usage intérieur et le dollar américain pour les achats et les ventes à l’étranger.

Ainsi fonctionnait le système monétaire issu de Bretton Woods, imposé par l’empire américain.

J’ai longuement développé les conditions de la naissance frauduleuse de la monnaie de l’empire, ses forces momentanées et son inexorable déclin. Voir :

 

Voyage circummonétaire à la recherche du Roi-Dollar et découverte de la caverne d’Ali-Baba

Aux sources de l’escroquerie de la Réserve Fédérale – Le machiavélisme des hécatonchires de la finance internationale

Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d’une éminence grise : le Colonel House

 

De nos jours, en Europe même, tous les pays qui ne sont pas dans la zone euro sont contraints d’utiliser ce mécanisme, les monnaies nationales de ces États n’étant pas des monnaies de réserve ne sont pas acceptées dans les échanges inter-États : ainsi le forint hongrois, le zloty polonais ou le lev bulgare, par exemple ne sont utilisés qu’à l’intérieur des frontières nationales, mais tous leurs échanges internationaux s’effectuent en euros ou en dollars.

L’Irak ou la Libye, qui ont voulu se soustraire à la tyrannie du dollar l’ont payé de l’assassinat de leurs dirigeants et de la destruction de ces deux pays.

 

2 – L’Europe protège les épargnants

M. Emmanuel Macron a martelé à plusieurs reprises que l’euro représente une protection pour les épargnants français.

En réalité, Mme Lagarde, bras exécutif de la finance anglo-saxonne au FMI et le Conseil d’administration de l’Euroland présidé par un jeune Hollandais au nom imprononçable – Jeroen Dijsselbloem – ont accouché en commun de la solution qui avait été inventée par l’Union soviétique moribonde en 1991 : la confiscation monétaire.

« Si une banque à risque ne peut pas se recapitaliser elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer (…) et, si nécessaire, nous le demanderons aux détenteurs de dépôts non garantis », ont-ils suavement sussuré et imposé.

Or, cette mesure, qui a été inventée par la bureaucratie financière internationale au moment de la crise chypriote, est désormais applicable à tous les États de la zone euro et a déjà été appliquée au Portugal.

Monsieur tout le monde qui a confié son épargne à sa banque se trouvera donc la victime innocente d’une manière d’extorsion de fonds « légale » effectuée par des pickpokets encravatés et sera censé renflouer sur ses maigres économies les milliardaires mauvais gestionnaires d’un système bancaire quasi maffieux. Voir :

 

Évolution foudroyante du système bancaire mondial : Du gangstérisme à la truanderie

 

Il faut, en effet, savoir que lorsque le citoyen utilise les services d’une banque – ce qui est devenu obligatoire pour l’essentiel des activités courantes – la banque devient propriétaire de l’argent qui lui est confié. L’utilisateur possède, certes, une créance du montant de son dépôt… mais à concurrence de ce que la banque peut rembourser.

Or, après la crise de 2008 à la suite de laquelle l’État a recapitalisé les banques fautives avec l’argent public, donc avec l’argent des impôts des citoyens, l’État a retiré sa garantie en dernier ressort et le citoyen européen est dorénavant livré pieds et poings liés à un système bancaire sur lequel il n’a aucune prise.

Afin de tenter de rassurer les déposants, l’État clame qu’il a prévu de se porter caution, en cas de défaillance des banques, mais à hauteur de 100.000€ seulement par épargnant – il semble que le chiffre ait déjà été diminué de moitié.

Pour ce faire, il a prévu un « Fonds de garantie des dépôts » d’un montant de deux milliards d’euros environ, soit même pas la moitié de la perte supportée par la Société Générale à la suite de l’affaire Kerviel. L’ensemble des banques françaises ne pourraient donc rembourser 100.000€ qu’à 20.000 épargnants !

Quid des millions d’autres déposants ? Ils sont sept millions rien qu’à la BNP. Les 20.000 heureux gagnants seront-ils tirés au sort ? En attendant l’émeute…

Telle est la réalité de la « protection » qu’exercerait le système financier inventé par les fonctionnaires de l’euroland.

Comme, dans les tuyaux kafkaiens de l’Europe bruxelloise figure un projet de suppression de la monnaie réelle au profit des cartes de crédit, le mouton de base n’aura même plus la ressource de camoufler quelques billets sous son matelas.

Moralité : Dans la guerre que mènent les banques contre les citoyens, le mouton sera tondu.

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/interludes/macron/macron.htm

Et encore, parce qu’elle est gentille, Aline de Diéguez ne vous a pas parlé de la dette, dont M. Macron ne vous a pas parlé non plus…

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Vidéo

Ceux qui auront lu avec l’attention qu’il mérite l’article de Georges Stanéchy sur notre post précédent l’auront vue. La voici pour les autres :

 

Pathétique avatar

 

Le professeur Adriano Segatori est un psychiatre et psychothérapeute italien. Son analyse du profil d’Emmanuel Macron, basée notamment sur sa biographie et ses images de campagne, le pousse à conclure, de manière très argumentée : « Macron est un psychopathe qui travaille uniquement pour lui-même. »

 

Qui sait si les « maîtres autoproclamés et qui se croient inamovibles du monde » n’auront pas un jour à se mordre les doigts de l’avoir choisi pour leur servir de façade. Les psychopathes d’une certaine espèce peuvent en effet, parfois, se révéler incontrôlables…

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Macron et les dépôts de gerbes antifascistes…

Oublié ou décidé de ne pas se souvenir ?

Marie-Ange Patrizio7 mai 2017

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Le candidat Macron est allé à Oradour sur Glane le 28 avril parce que, dit-il, « oublier, ou décider de ne pas se souvenir, c’est prendre le risque de répéter l’histoire et les erreurs ».

Oradour sur Glane une « erreur » de l’histoire…

M. Macron a dû cette semaine « oublier ou décider de ne pas se souvenir » d’une autre « erreur » plus récente et à 2000km à peine de Paris (où il était membre du gouvernement), perpétrée  par des néo-nazis de la même espèce que ceux d’Oradour : pogrom de la Maison des syndicats, le 2 mai 2014 à Odessa. Où ont été assassinées, brûlées vives (portes bloquées et canalisations coupées), étranglées ou achevées à terre, une à une, 38 personnes qui y travaillaient ou s’y étaient réfugiées pour échapper aux néo-nazis envoyés par le pouvoir de Kiev. 38 personnes est le chiffre officiel ; en réalité beaucoup plus car des rescapés du massacre ont été poursuivis jusque chez eux où ils ont été assassinés par les bandes aux ordres de Kiev. Mais l’enquête ordonnée par le gouvernement de la marionnette Porochenko n’a pas avancé d’un pas depuis trois ans, et les accords de Minsk (Macron membre du gouvernement de l’époque) ont été bafoués.

De tous les politiciens et médias qui se donnent des airs d’antifascistes pendant quelques derniers jours de campagne électorale, qui a commémoré ce pogrom récent dans un pays proche ? Qui intervient pour que justice soit rendue ? Pour « faire barrage au fascisme » actuel et proche de nous ?

Oublié ou décidé de ne pas se souvenir ?…

On trouvera ici, reçus de Manlio Dinucci pour diffusion :

Un documentaire de la télévision publique russe Rossyia 1, diffusé (sous-titrage italien) le 3 mai par la chaîne alternative italienne Pandora TV, présenté par son directeur Giulietto Chiesa (correspondant à Moscou de plusieurs médias italiens pendant plus d’une trentaine d’années) :  

Odessa, trois ans

Le documentaire remémore le massacre de la Maison des syndicats d’Odessa et enquête en donnant la parole aujourd’hui à des survivants et témoins. A ceux qui accusent Pandora TV et son directeur de fournir des informations venant de Russie, Chiesa répond : et vous quelles informations avez-vous données à l’époque et aujourd’hui encore pour informer, rappeler et enquêter sur ce massacre ?

Un article (janvier 2016) pour rappeler ce qui est en cours en Ukraine, organisé par USA/Otan, avec la complicité politique et financière de l’UE :

 

Ukraine : Heil mein Nato !

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http://www.voltairenet.org/article189820.html

 

 

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Liste des soutiens d’Emmanuel Macron, le candidat du Parti de la presse et de l’argent (PPA)

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La liste des soutiens d’Emmanuel Macron que nous proposons ci-dessous n’est pas exhaustive mais elle est à notre connaissance la plus complète disponible à ce jour. Les personnalités sont classées par catégorie (« Patrons et banquiers », « Responsables politiques », etc.), puis par ordre alphabétique. Les possédants, que leur capital soit prioritairement économique, politique ou culturel, sont, sans surprise, en bonne place…

Patrons et banquiers

  • Loïc Armand (président de la commission Europe du MEDEF et de L’Oréal France)
  • Bernard Arnault (1ère fortune française – 11e mondiale –, PDG et principal actionnaire de LVMH, propriétaire du Parisien-Aujourd’hui en France et des Échos)
  • Pierre Bergé (363e fortune française, homme d’affaires, mécène, copropriétaire du groupe Le Monde)
  • Vincent Bolloré (10e fortune française, industriel, actionnaire principal de Vivendi et du groupe Canal+)
  • Yannick Bolloré (PDG d’Havas, membre du conseil de surveillance de Vivendi)
  • Alexandre Bompard (PDG de la FNAC-Darty)
  • Didier Casas (directeur général adjoint de Bouygues Telecom, conseiller d’Emmanuel Macron)
  • Patrick Drahi (5e fortune française, président d’Altice, principal actionnaire de SFR Group, qui possède Libération et L’Express)
  • Thomas Enders (PDG d’Airbus)
  • Pierre Gattaz (président du MEDEF)

Lire la suite…

Source : https://ruptures-presse.fr/actu/liste-soutiens-emmanuel-m…

 

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De notre taupe infiltrée sur Facebook

Dernière cogitation péripatéticienne du grand philosophe free-lance Dieudonné M’Bala M’Bala

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Disciple d’Aristote ou de Diogène de Sinope ? That is the question.

Ce n’est pas beau de rire des scrutins truqués.

Il va encore se faire traiter de tous les noms.

Il l’aura bien cherché.

 

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Oui, ce post prêt depuis le 6 mai est très long. Vous avez jusqu’au 1er tour des législatives pour potasser ce qu’il contient (en plus de ce qui se passe ailleurs, à quoi nous allons revenir).

 

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Oh, avec tout ça, on allait oublier…

 

Bonne fête des mères !

 

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Mis en ligne le 7 mai 2017 après 20h01.

20:50 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

04/05/2017

ADRESSE AUX ÉTERNELS BOUVARD ET PÉCUCHET…

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Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, et qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure.

Matthieu 23 :27

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Sagesse des Nations.

Adresse aux éternels Bouvard et Pécuchet à l’occasion d’une farce électorale en cours.

En remerciement au Saker, pour avoir mis Jean Ferrat en ligne, et en souvenir de Me Vergès.

 

Faut-il dire à quel point il est effarant, quand on observe la France de l’extérieur, de voir combien de gens réputés intelligents, et même un certain nombre de ceux qui le sont vraiment, s’aveugler aussi volontairement, de façon tellement suicidaire qu’on en reste bouche bée ?

Qu’est-ce donc, chers amis Français, que vous refusez si obstinément de voir, en refusant de regarder Madame Le Pen en face ? Vous-mêmes ?

La candidature de Madame Le Pen est un aboutissement ou, si on veut, un symptôme. Ce n’est pas la maladie. C’en est encore moins la cause. On pourrait penser que vous avez en vous assez de curiosité (d’intégrité ?) pour vouloir identifer l’une et l’autre. Non ? Pourquoi ?

Est-il permis de vous donner un coup de main ?

Sans être psychiatre ni curé, on peut toujours essayer de vous aider à accoucher de la réalité qui vous gonfle le ventre et que vous refusez de laisser sortir parce que la petite bâtarde, une fois née, sera une disgrâce.

Vous vous trouvez dans la situation cornélienne d’avoir à choisir entre accepter un monstrueux coup d’État ou le refuser de la seule façon possible : en votant pour une candidate qui ne vous plaît pas car vous désapprouvez ses principes qui ne sont pas les vôtres.

C’est son nom qui est sorti du chapeau. Les autres candidats à moitié honnêtes n’avaient d’autre choix que de resserrer les rangs derrière elle, quitte à se démarquer clairement de son programme comme l’a fait M. Dupont-Aignan. Comme elle aurait dû le faire elle-même si le sort avait favorisé quelqu’un d’autre.

Vous avez bien conscience qu’en refusant de vous prononcer, vous vous prononcez en fait pour le plus fort, pour celui à qui vous n’osez pas marcher sur la queue ; qu’en refusant le combat – qui consisterait à vous liguer avec son adversaire quelqu’antipathique qu’elle vous soit – vous vous couchez et acceptez de vous faire sodomiser à sec ? Peut-être par les deux si un jour ils se liguent.

Vous avez beau prétendre que ce sont tous les deux des marionnettes de l’oligarchie, vous savez bien que c’est faux. Et d’ailleurs, qu’est-ce que vous attendez pour l’affronter, l’oligarchie ? Qu’il pleuve des petits chiens ?

Vous savez bien que les choses en sont arrivées à un point où il n’y a pas de troisième voie, que l’abstention n’en est pas une, qu’elle n’est qu’une déclaration de passivité, c‘est-à-dire de lâcheté, que c’est une manière de vous laver les mains comme on dit que l’a fait Pilate. (Décidément, pour une mécréante, je ne sors pas de la Bible).

Prenons les choses en deux temps : d’abord les forces en présence, ensuite par quelle opération du Saint Esprit (zut) on en est arrivés là et à qui la faute.

Donc, nous avons, d’une part, Mme Le Pen, qui a repris à son compte les calembredaines à œillères d’un père discutable et beaucoup plus discuté que tant d’autres qui auraient dû l’être (passons là-dessus). Elle pèche surtout par un manque d’éducation (morale, civique, historique et politique), carence qu’elle partage avec la très large majorité des Français, qu’ils soient de son bord ou pas. Ce n’est pas sa faute ni la leur. C’est la faute à ceux qi ont laissé attaquer l’intégrité de la nation par des forces extérieures dont le but était de la réduire à l’impuissance en la crétinisant. Mission accomplished.

Les choix inégalitaires de la candidate Le Pen ne sont pas glorieux, ils sont même vilains.

En face, vous avez les « vrais maîtres du monde » aka « l’oligarchie » en la personne d’un Pinocchio assis sur les genoux du ventriloque.

Question : QU’EST-CE QU’A FAIT HITLER QUE CES GENS N’AIENT FAIT ET NE FASSENT – EN CENT FOIS PIRE – SANS QU’AUCUN DE VOUS BONS APÔTRES N’AIT LEVÉ LE PETIT DOIGT POUR LES EN EMPÊCHER ?

Nous parlons de choses effectives, pas d’intentions fumeuses même peu ragoûtantes de fascistes à la papa.

Nous parlons de dizaines de millions de morts à Dresde, à Stalingrad, à Hiroshima, en Corée, au Vietnam, au Moyen Orient, en Afrique, en Amérique Latine, en Europe, nous parlons des enfants qui naissent avec deux têtes ou sans membres en Irak et à Belgrade, de ceux qu’on fait mourir de faim, exprès, sur les cinq continents; nous parlons de centres de torture flottants sur toutes les mers et sur des dizaines de sols; nous parlons des pays « déstabilisés » (mis à feu et à sang) ruinés de toutes les façons, physiquement, matériellement et moralement pour des décennies par de soi-disant révolutions colorées ; nous parlons de la Grèce animal de laboratoire, asphyxiée « pour voir » ; nous parlons des foules de héros, hommes et femmes, torturés, assassinés, dont seuls quelques-uns nous sont connus, les Allende, les Jara, les Guevara, les Sankara, les Lumumba, les Arafat, les Sands, les Kadhafi, les Chavez, les Manning, les Assange, les jetés d’hélicoptères, les brûlés vifs ou bouillis, les enterrés vivants; nous parlons des soixante ans de calvaire des Palestiniens qui ne vous ont jamais empêchés de digérer ni de partir en vacances alors que le « programme » de Mme le Pen vous soulève le coeur.

Prétendre renvoyer dos à dos ÇA, l’Europe, le FMI, la CIA, L’OTAN, les 300 Hiroshimas stockés rien qu’en Italie et Mme Le Pen, est faire preuve ou d’une incurable bêtise ou d’une mauvaise foi révoltante. Franchement, il y a des moments où trop c’est trop et où la volonté de mettre sur le même plan des réalités qui sont à des années-lumière l’une de l’autre ressemble vraiment trop à ce qu’elle est : un comble de lâcheté et d’hypocrisie qui va jusqu’à la complicité.

Mais, bon, passons.

Comment en est-on arrivés là ? Au point de n’avoir d’autre choix que « entre la peste et le choléra » ? Il a bien dû y avoir davantage de possibilités « avant », des routes qui menaient ailleurs et qu’on n’a pas prises…

Au risque de nous faire mal voir, allons-y Folleville.

Sans remonter au déluge, ni même à la guerre de Corée, qui a pu en prendre certains par surprise.

Comment se fait-il que vos/nos syndicats DE GAUCHE n’aient jamais eu l’idée de décréter une grève générale au finish jusqu’à ce que la guerre du Vietnam s’arrête ? Quand une telle grève n’eût concerné que la seule Europe, alors qu’il y avait du travail à foison et que le capital avait tellement besoin de collaboration pour subsister. Solidarité de classe, fraternité entre les peuples… n’avez jamais entendu parler ?

Comment se fait-il d’ailleurs qu’aucun syndicat, depuis des siècles qu’ils existent, n’ait jamais donné un seul mot d’ordre de grève politique, alors que ce sont précisément les seules qui pourraient servir à quelque chose ? Parce que les apparatchiks ne voulaient pas mettre en jeu leurs privilèges, leurs salaires, leurs petits avantages en risquant le tout pour le tout ? Mais vous-mêmes, syndiqués, militants, pourquoi n’avez-vous jamais exigé d’eux qu’ils le fassent ? Résister à l’Allemagne nazie pendant la guerre et ne plus résister à rien tout de suite après, vous expliquez ça comment ? Pas la faute à Mme Le Pen, elle n’était pas née.

Pourquoi n’a-t-on jamais fait la grève de l’impôt, alors qu’en privant de moyens les fauteurs de guerres on pouvait les réduire à l’impuissance ? Celui qui l’aurait faite seul se serait fait confisquer ses meubles et envoyer en taule, certes, mais pourquoi la question n’a-t-elle même jamais été posée et encore moins débattue ?

Comment se fait-il que vous ayez accepté benoîtement toutes les guerres, de conquête, coloniales, néo-coloniales, outrageusement interventionnistes, ou carrément d’extermination, jusqu’au démembrement de la Yougoslavie voisine, sans battre un cil tant que ce n’était pas vous qu’on agressait qu’on ruinait et qu’on tuait ?

Comment osez-vous vous scandaliser de la torture pratiquée par Jean-Marie Le Pen alors que la gégène qu’il utilisait lui avait été fournie par un gouvernement que vous aviez élu, qu’elle avait été payée avec vos impôts, et alors que la guerre qui permettait ces choses avait été décrétée par un garde des Sceaux que vous avez ensuite envoyé par deux fois à la présidence de votre pays et dont vous avez soutenu pendant quatorze ans la politique africaine (qui continue présentement merci), sans jamais moufter ni poser la moindre question ?

 

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Yémen, cette semaine

 

Comment osez-vous vous indigner aujourd’hui des crimes djihadistes, alors qu’ils ne sont que l’exécution des ordres de ceux à qui vous n’en finissez pas de faire allégeance ?

Croyiez-vous vraiment que manifester dans les rues ou vous colleter sur les marchés avec les gens du GUD (ou du Front) allait vraiment servir à quelque chose ? On l’a tous fait. Quand on est jeunes, on ne sait pas, mais il y a quand même un moment où on est censé s’asseoir, regarder derrière soi et faire ses comptes.

En condamnant au lazaret la candidate du FN, vous ne faites qu’exprimer votre mépris pour les millions de ceux, ouvriers, chômeurs, petits commerçants ou agriculteurs ruinés, qui ont voté pour elle. Tous racistes, tous chemises noires, hein ? Il est vrai que, quand les malheureux candidats à l’immigration chassés de leurs pays dévastés par nos soins (hélas, il faut bien soutenir notre niveau de vie) déferlent sur le territoire, ce ne sont pas vos emplois qu’ils vont piquer, mais ceux des éboueurs et des femmes de ménage, en acceptant de travailler à moins cher qu’eux parce que c’est ça ou la mort ; ce sont les cartons et les portes cochères de vos chômeurs en fin de droits qu’ils vont envahir, pas vos appartements au code d’accès digital. Savez-vous que s’il existe une justice quelque part vous serez maudits pour les avoir condamnés à s’entredéchirer ?

Mme Le Pen se bat contre l’innommable. Par ambition, soif de pouvoir ou altruisme, on s’en fout. Elle le fait avec ses tares. Vous ne faites RIEN. Qu’importent vos vertus, puisqu’elles sont stériles ?

Bonnes gens de droite et de gauche, vous êtes tous à la vérité d’un seul parti : celui de l’égoïsme.

Ai-je dit Bouvard et Pécuchet ? Non, Tartufes.

Si vous êtes chrétiens, appelez ça examen de conscience, si vous êtes communistes, autocritique, peu importe, mais il serait temps de s’y mettre, avant que ça pue vraiment trop fort.

Que doivent penser de vous, de nous, les autres peuples ?

Quant aux marxistes champions du statu quo qui ne toucheraient pas Marine Le Pen avec des pincettes… heureusement que vous n’étiez pas là quand Lénine a signé la Paix de Brest-Litovsk ! Qu’est-ce qu’il aurait fait avec vous dans les pattes, montés sur vos grands chevaux antifascistes ?

Foutredieu, épargnez-nous vos jérémiades et vos anathèmes de faux-culs.

Allez danser au Bataclan !

 

De Liège, république quasi millénaire qui a voté à 93% des voix son rattachement à la France… de Robespierre, avant d’être colonisée par ses assassins. Au nom de Robespierre on ne se permettrait pas, on n’a pas la folie des grandeurs, mais du nom de Robespierre, oui, comme Ferrat.

Théroigne.

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*

P.S. Bis repetita : La crapule, ça ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnaît. (ou quand Libération utilise des citations de Robespierre pour appeler à voter Micron).

http://www.liberation.fr/debats/2017/05/03/nous-avons-tro…

Explication : Mme Wahnich court peu de risques de se retrouver avec la canaille au Pôle Emploi.

*

 

 

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France

 

*

 

Présidentielles : La Marche Triomphale des Oligarques…

Georges Stanechy – À contre courant3 mai 2017

 

 

“  Satan, en hébreu, c’est l’« adversaire », c’est-à-dire celui qui renverse toutes choses et les prend en quelque sorte à rebours ; c’est l’esprit de négation et de subversion, qui s’identifie à la tendance descendante ou « infériorisante », « infernale » au sens étymologique, celle même que suivent les êtres dans ce processus de matérialisation suivant lequel s’effectue tout le développement de la civilisation moderne. ”

René Guénon (1)

 

 » Tous Unis !  » …

Slogan du deuxième tour des élections présidentielles que nos oligarques clament, déclament, hurlent, tambourinent, « cymbalent », trompettent, cornent, aboient, hululent !…

Quel souffle !  Quelle énergie !

Tels des termites sortant subitement de tous les trous des poutres vermoulues de nos institutions, partis politiques ou cuisines électorales !… Pullulant, s’activant, courant, dans tous les sens, d’un plateau TV à un micro de radio, d’un meeting militant à une kermesse médiatique…

Contre la « Crise » ?… Le « Chômage » ?… « L’Inflation », camouflée dans les statistiques bidonnées ?… La « Paupérisation » croissante de la majorité de la population ?… Pour se mobiliser dans la « création d’emplois » et la « réindustrialisation » du pays ?… Pour que la France redevienne un pôle de Paix, à l’intérieur de ses frontières et à l’égard des pays étrangers qui ne souhaitent que partager concorde, coopération, échanges et prospérité avec nous ?…

Mais, non !…

Pour affronter le « Diable Fasciste » qui se présente à la porte de nos chaumières… Menaçant, après l’avoir fracassée, de nous entraîner dans l’Enfer et ses Damnations !…

Jusqu’à « nos bas de laine » qu’il va nous dérober, nous alerte avec véhémence le « gaulliste » Dominique de Villepin, hystérique, haletant de panique :  » il n’y aura plus ni bas, ni laine  » !… (2)

Oui !  À l’unisson !

Tous groupés, solidaires,  quels que soient « programmes », « idées », « clivages politiciens », pour « sauver la France » en soutenant Mammon, ou Macron, suivant les accents régionaux…

Ce pathétique avatar oligarchique, politicien néophyte ou post-ado, censé incarner la « rupture avec l’ancien système », pour les naïfs ou les drogués de propagande… (3)  En fait : nouveau masque de l’hyperviolence de la caste au pouvoir.

Pourquoi cet énorme, colossal, conditionnement anxiogène, de la part d’une caste politique mobilisée comme un seul homme pour nous annoncer que le Ciel allait nous tomber sur la tête ?… Alors que, dès le premier tour de l’élection, elle est assurée que sa marionnette sera élue… Célébrant cette victoire, dans l’euphorie grégaire, au sein d’une des grandes brasseries « branchées » de la capitale…

Il est vrai qu’arriver en tête au premier tour avec un pourcentage des « électeurs inscrits » (et donc, pas seulement des « votes exprimés ») à peine supérieur à 18 %, cela fait un peu maigrichon comme approbation et légitimité de la part de la « nation française »…

Pratiquement, 82 % du corps électoral n’a pas voté pour cette baudruche.

Pour mener le peuple à l’abattoir de l’austérité et participer à toutes les guerres impériales décidées par notre suzerain, et enrichir d’autant  notre oligarchie « mondialiste », il est impératif d’inverser la tendance au deuxième tour en provoquant un « vote massif » en sa faveur. La sauvagerie du « programme » étant impossible à mettre en avant, reste : La Peur !…

D’où la nécessité de sortir « le Diable » de sa boîte…

Afin de mettre en scène « La Marche Triomphale des Oligarques » !…

 

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1.  René Guénon, La Crise du Monde Moderne, première publication : 1927, p. 74, téléchargeable gratuitement.

2.  Vu et entendu le 3 mai 2017 sur BFM-RMC TV, https://www.youtube.com/watch?v=cTyA_Z1I1LI

Affligeant spectacle d’un homme, dont on avait pu apprécier le courage et la force de conviction, lors de son célèbre discours à l’ONU ; exposant le refus de la France de participer à la coalition se préparant à dévaster l’Irak sur fondement de mensonges.

Réduit à brasser du vent, dans une gesticulation histrionique de veulerie…

3.  Cf. le profil psychologique de cette création médiatique, dressé par un spécialiste italien : https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s

 

Source : http://stanechy.over-blog.com/2017/05/presidentielles-201…

 

*

Mis en ligne le 4 mai 2017.

17:48 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Musique, Web | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

02/05/2017

SCHIZONOÏA

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À l’heure où la France s’apprête à s’enfoncer elle-même dans le fondement un « Coup du II décembre » au cube ; à l’heure où elle se prépare à entrer, fière comme Artaban, dans un nazisme qui promet d’être pluriséculaire en se glorifiant de son antifascisme ; à l’heure où le Vénézuéla s’attend à une invasion que cette France macronisée ne manquera pas d’appeler guerre civile, il peut paraître extravagant d’ouvrir un post sur une image qui a pour titre Le triomphe de la paix. Tapisserie en fait, de Somville, tissée en 1962 pour célébrer la fin du cauchemar vietnamien. Ce cauchemar a été, depuis, remplacé par un chapelet d’autres.

On n’avait pas encore essayé la méthode Coué. Voilà qui est fait.

 

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2017 n’est pas seulement l’année de l’entrée de la France dans un nazisme irrémédiable aménagé pour elle par les vieux crocodiles humains experts ès-Maidans, c’est aussi le centième anniversaire de la Révolution d’Octobre.

Ce n’est pas toujours le cas, mais 1917, comme 1789, fut une naissance.

Toutes les naissances sont violentes.

Toutes les naissances sont sanglantes.

Toutes les entreprises humaines, y compris les plus légitimes et les mieux intentionnées sont – parfois tragiquement – imparfaites. Et il en sera ainsi tant que les animaux humains persisteront dans leur infantilisme.

Ce n’est pas une raison pour ne pas célébrer l’anniversaire de naissance de ce qui fut l’Union soviétique pour le meilleur et pour le pire.

Il y a peu, Madame Annie Lacroix-Riz et plusieurs de ses collègues ont souhaité que l’héritage ne soit pas laissé à la merci de ses pires ennemis, dont l’ambition suprême est de faire la nuit à jamais sur ces choses ou, à défaut, de les faire copieusement couvrir de boue par leurs hérauts tarifés.

Nous nous sommes fait l’écho, le 16 mars dernier, de cet APPEL-PÉTITION dont nous espérons qu’il ne sera pas vain, car, à nous aussi, le bicentenaire français de 1989 a laissé un arrière-goût très amer.

Il fallait oser prétendre honorer les sans-culottes en invitant Bush père et Thatcher à bouffer du homard Thermidor à l’Élysée, non sans avoir au préalable redoré les grilles de Versailles à l’or fin pour les y recevoir en grandes pompes. Ils l’ont fait.

Il fallait oser le Barnum des Champs et la débauche de gadgets vulgaires qui a permis dans la foulée d’écrémer la piétaille de ses indemnités de chômage. Ils l’ont fait.

Il fallait oser laisser Furet et consorts tenir le crachoir et pratiquer le terrorisme intellectuel sans entraves. Ils l’ont fait. Et cette commémoration du Bicentenaire de la Révolution fut ainsi la célébration réjouie de l’écrasement de la Révolution par le fric.

On peut parier sa chemise que les Russes vont en user tout autrement avec leur anniversaire à eux, qu’ils vont le célébrer à l’ancienne, selon leurs traditions.

Avec des défilés militaires d’abord (s’ils pouvaient être un peu dissuasifs en plus). Avec de grandes communions de masses (qu’il s’y ajoute ou non du religieux sera parfaitement secondaire). En éduquant, surtout, leurs jeunes couches à la mémoire (certains sites d’information en ligne ont d’ailleurs déjà commencé à publier documentaires et photos d’archives).

Essayons d’imaginer Poutine, Medvedev et Lavrov invitant au Kremlin Trump, McCain et Soros – et pourquoi pas Nikki Haley – pour les faire gueuletonner au lapin Gorbatchev arrosé de vodka à la Eltsine on the rocks…  Non, n’est-ce pas ?

La semaine dernière s’est tenue à Erevan, Arménie (une des anciennes républiques de l’URSS) une Table Ronde qui avait pour triple objet de réfléchir sur :

– La révolution de 1917 considérée comme tournant dans l’histoire de l’humanité.

– Les révolutions colorées modernes : les technologies et la révolte des masses.

– Les perspectives d’avenir.

Anatole Atlas, dont nous avons récemment évoqué le dernier roman, Amen, y était convié. C’est le texte de son intervention que nous vous proposons ici en guise de modeste participation collatérale aux célébrations à venir.


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En Marche ! ou crève… Ce mot d’ordre non dit des deux premières guerres mondiales est devenu l’explicite slogan du carnage actuel…

En prévision des tombereaux d’insanités que le centenaire d’Octobre 1917 verra déverser sur le marché, les signes éclairants que j’offre ici devaient avoir été écrits dans la marge des marges. Ils ne pouvaient jaillir de vive voix, le jeudi 20 avril dernier, qu’en ce pays des origines marginal entre tous qu’est l’Arménie, dans sa capitale Erevan, sous le mont Ararat où la légende biblique dit qu’échoua l’Arche d’après un précédent déluge universel.

A.A.

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Le Titan de Bronze – statue équestre d’Antonio Maceo, par Alberto Lescay, Place de la Révolution, Santiago de Cuba

 

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SCHIZONOÏA

Le délire schizonoïaque,
stade ultime de la psychose dans l’empire de Kapitotal.

 

1

Ce qui complique toute réflexion sur la notion de révolution, c’est le mot lui-même. Car sa racine latine suggère un mouvement circulaire analogue à celui des corps célestes en astronomie, laissant entendre l’idée d’un retour cyclique vers l’état initial. Une première occurrence moderne de ce mot concerne d’ailleurs la révolution qui restaura la monarchie anglaise à la fin du XVIIe siècle.

2

D’autre part, cette notion se trouve aussi prisonnière du temps linéaire propre à la culture judéo-chrétienne. Sur une ligne du temps orientée de la Genèse au Jugement dernier, surviennent des événements qui précipitent le cours de l’Histoire en réalisant une brusque accélération de ce cours, mais avec le risque d’un retour en arrière dès les premiers obstacles surgis de la confrontation au réel.

3

Que ce soit dans la dimension du temps cyclique, ou dans celle du temps linéaire, la notion de révolution se trouve prise à des pièges conceptuels dont ne peuvent manquer de tirer profit les forces qui lui sont opposées, capables d’exploiter son ambiguïté constitutive pour en fabriquer d’habiles simulacres. Davantage encore que ses ennemis déclarés, ce sont les forces agissant en son sein qui s’avèrent ses plus redoutables adversaires, quand une révolution manque du dynamisme nécessaire pour les englober dialectiquement. Les forces modérées incrimineront les excès pour justifier un retour au même selon la conception cyclique, et les forces aventuristes argueront d’un excès de modération pour prétendre bondir plus en avant, ce qui risque d’entraîner un recul en arrière selon la conception linéaire. Ces deux forces apparemment opposées, « gauchiste » et « droitière », s’avéreront toujours les plus susceptibles d’entraver le cours de la révolution réelle en scindant ses deux aspects constitutifs : rupture ET continuité.

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Je propose donc d’envisager celle-ci dans une dimension qui combinerait le temps cyclique et le temps linéaire, où l’axe du temps évoluerait en forme de spirale. J’appellerais une telle dimension le temps sphérique. Alors, s’aperçoit lumineusement la manière dont certains très rares événements historiques semblent répondre aux plus anciennes révélations prophétiques, réflexions philosophiques et intuitions poétiques par une avancée vers l’avenir engageant l’humanité entière. Cette hypothèse autorise à visualiser la Révolution française et la Révolution russe, non comme des épisodes factuels ne concernant que des nations particulières, mais comme des fulgurances d’importance universelle. S’il est bien entendu que tous les événements de l’Histoire, selon cette conception globale, sont à prendre en considération comme chaque partie d’un organisme dont aucune n’est négligeable, tous n’ont pas le même caractère nécessaire pour l’ensemble de l’organisme. Ainsi, l’on pourrait supprimer bien des phénomènes de l’Histoire sans que son essence n’en soit gravement modifiée. Mais l’amputer de la Révolution française et de la Révolution russe équivaudrait à la décapiter.

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C’est ici que toutes les manipulations sont à craindre, faute que prévale une vision claire de ce qui aurait valeur universelle et nécessaire  à l’échelle de l’Histoire, et que s’imposent des critères pour le justifier. Si l’on se réfère aux plus hautes expressions de l’intelligence humaine au cours des deux derniers siècles, 1789 et 1917 apparaissent comme les dates les plus fatidiques de l’ère chrétienne. Sans doute la France a-t-elle maintes fois trahi les promesses contenues dans la devise de sa révolution. Mais peut-on douter du fait qu’à jamais « Liberté – Égalité – Fraternité » demeurent un idéal suprême pour l’humanité ? De même, si l’Union soviétique a cessé d’exister formellement, qui oserait affirmer qu’appartient au seul passé la phrase concluant le Manifeste communiste de Karl Marx, et figurant toujours sur le drapeau du parti de Lénine : « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! » ?

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Que peut signifier le caractère universel des révolutions française et russe, dans une dimension qui n’est plus ni cyclique ni linéaire mais sphérique, sinon le fait qu’elles ont accéléré le cours de l’histoire planétaire en exerçant une influence décisive sur tous les êtres humains sans exception, tout en intensifiant d’une manière sans précédent la réflexion que l’humanité porte sur elle-même ? Comme la Révolution française inspira les plus hautes créations intellectuelles au XIXe siècle, tous les esprits du XXe siècle furent aimantés – fût-ce négativement – par la Révolution russe. Tous les soubresauts du capitalisme (sous forme social-démocrate, libérale ou fasciste – voire sous la forme du djihadisme islamiste), peuvent-ils s’analyser autrement que comme des réactions contre le spectre du communisme ?

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Un lien mystérieux se nouait déjà au XVIIIe siècle entre la France et la Russie, dans la protection que Catherine II accorda à Diderot, menacé dans son propre pays, qui grâce à cette aide providentielle put faire de son Encyclopédie un phare indispensable pour 1789. Et les idéaux de 1789, captés par Pouchkine puis par les publicistes russes du XIXe siècle, de Bielinski à Tchernychevski, ne contribuèrent-ils pas au triomphe de 1917 ? Ces deux dates actualisent donc, dans une soudaine mise en lumière ayant la fulgurance de l’éclair, les principes constitutifs de l’humanité que sont ses exigences esthétiques, éthiques et politiques, lesquelles embrassent à la fois ses origines et fins dernières. Dignité, vérité, justice pour tous les hommes, clament ces exigences.

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Or, l’ère capitaliste peut se définir comme une gigantesque inversion des moyens et des fins. L’argent, la valeur d’échange et le marché – ces instruments conçus pour la satisfaction des besoins humains – se transforment, sous le capitalisme, en alpha et oméga. Quant aux valeurs d’usage, à l’épanouissement de l’être, ils n’y sont rien d’autre que des moyens pour l’accumulation du capital. Cette inversion fondamentale est en contradiction flagrante avec l’humanisme hérité des Lumières, de la Renaissance et de la philosophie grecque – mais aussi du christianisme –  dont le monde moderne a prétendu faire ses matrices conceptuelles. Comment l’idéologie bourgeoise peut-elle coexister avec une telle contradiction ? Comment s’y prend-elle pour concilier les idées de « droits de l’homme » et de « démocratie », propres à la modernité, avec la réalité d’un processus d’exploitation économique, de domination politique, d’aliénation psychique réduisant l’humanité non possédante à l’état de marchandise ? Quels stratagèmes idéologiques sont-ils mis en œuvre pour colmater une schize fatale entre extrême accumulation des richesses à un pôle, et extrême accumulation de misères à l’autre pôle ?

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Ici se manifeste une pathologie mentale que l’on pourrait nommer schizonoïa, combinant les racines des mots « schizophrénie » et « paranoïa ». C’est d’une dislocation psychique structurelle qu’il s’agit, aggravée par la prétention d’une supériorité transcendante affirmant comme indiscutable par les dominés le point de vue de la domination. Ce qui relève d’intérêts particuliers (le profit maximal) prétend représenter l’intérêt général en usant de tous les artifices du double langage, et du paralogisme, pour simuler l’expression d’une vérité révélée. Grâce aux moyens de communication, la doxa du capitalisme s’impose comme une pensée reposant sur un argumentaire incontestable, selon lequel il n’y aurait d’autre choix pour chaque citoyen du village global que de considérer Bill Gates comme le plus généreux des philanthropes, l’OTAN comme le plus sûr bouclier des opprimés et Bernard-Henri Lévy comme la conscience la plus éclairée de notre temps. Les manifestations de cette schizonoïa s’imposent avec la force d’un déterminisme absolu : il ne peut en être autrement. (« There is no alternative », pouvait affirmer Margaret Thatcher, abolissant par là-même l’hypothèse démocratique.) La schizonoïa doit être comprise comme une ruse du pouvoir global pour occulter le caractère organique de l’histoire humaine, orientée vers les idéaux de vérité, de justice et de dignité. Cette ruse consiste à en usurper les masques afin de recouvrir un système d’injustices, de mensonges et d’abominations sans précédent, toujours sous injonction de la nécessité. Mais l’humanité dispose d’antennes lui permettant d’enregistrer les profondes mutilations de son organicité, quand la structure ternaire d’une société organisée se trouve réduite à une dualité binaire. Celle-ci génère un processus de désintégration sociale, qui fut le terreau des révolutions française et russe, comme chinoise et cubaine. Il ne se trouve personne pour douter du fait que Juillet 1789 et Octobre 1917 aient illuminé, non seulement l’humanité dans son ensemble, mais chaque être en particulier. L’industrie des représentations se devait donc de falsifier le sens d’une telle illumination. De sorte qu’au nom même des Lumières se fabriquent les plus massives productions d’obscurantisme discréditant ce qu’il y eut de plus éclairant dans 1789. Et c’est au nom même de l’émancipation du genre humain promise par 1917, que l’idéologie bourgeoise n’eut de cesse de combattre l’Union soviétique. En ce clivage mental n’osant pas nier théoriquement la validité des idéaux ultimes que sont vérité, justice et dignité pour tous les hommes, tout en combattant à mort les conditions pratiques de leur accomplissement par un processus révolutionnaire, se décèle cette pathologie mentale de la schizonoïa.

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Combien d’aventures impérialistes et colonialistes, au XIXe siècle, se firent-elles au nom des principes civilisateurs de 1789 ? Combien la social-démocratie, mais aussi l’extrême et l’ultragauches, au nom des principes de 1917, ont-elles armé la contre-révolution anticommuniste mondiale dans la seconde moitié du XXe siècle ? Ces manœuvres s’opérèrent toujours sous les déguisements les plus radicaux. Leur paradigme fut le show parisien de Mai 68, simulacre absolu de révolution, donc aussi modèle pour toutes les parodies révolutionnaires à venir. La direction stratégique de Mai 68, ayant agi dans l’ombre des années 50 et 60 sous le nom d’Internationale Situationniste, avec pour objectif d’abattre De Gaulle tout en combattant le communisme et les syndicats comme principaux ennemis du prolétariat, ne proclamait-elle pas : « Tout le pouvoir aux soviets ! » ?

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L’hypothèse d’un temps sphérique me paraît nécessaire pour éclairer le fait qu’en toute révolution réelle se joue une dialectique de totalité. La révolution réelle n’est promesse de progrès qu’à condition d’assumer aussi les traditions ancestrales. Elle est à la fois conservatrice et créatrice, ne pouvant offrir des fruits d’avenir qu’en se nourrissant d’une sève puisée par ses racines dans le plus lointain passé. Elle est donc à la fois rupture et continuité. Classe paysanne, prolétariat et intelligentsia (pris au sens large) n’ont aucune perspective historique sans conscience claire des enjeux de leur combat. C’est au cœur d’une telle conscience que frappe la schizonoïa, fausse conscience du marché mondialisé. Certes, les communistes eux-mêmes ont une grande part de responsabilités dans l’explosion de cette conscience unitaire, faute d’avoir actualisé la pensée critique de Marx dans les développements de son Capital relatifs au fétichisme de la marchandise. Ainsi se construit, en Occident, l’image d’une « classe moyenne urbaine éduquée, adepte de la mondialisation », à laquelle s’opposeraient des « populations rurales rétrogrades et arriérées », qui seraient le frein d’un inéluctable progrès. Selon ce schéma schizonoïaque, le dernier livre du futur président français Macron, élu par la banque Rothschild, porte bien son nom : Révolution. Malgré tous les aléas conjoncturels, toutes les manipulations sémantiques, toutes les falsifications historiques, l’intention structurelle de réconcilier l’humanité avec elle-même demeure le secret de l’impact universel de 1789 et de 1917. La schizonoïa, principale pathologie gangrénant le cerveau collectif occidental, se caractérise par une abolition de la dialectique de totalité comme par la négation de tout devenir historique.

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Les principaux événements contemporains peuvent se lire comme symptômes de cette schizonoïa généralisée. Pareille fausse conscience occulte les antagonismes réels et attise les contradictions secondaires (ethniques ou religieuses), en feignant d’y apporter une solution « révolutionnaire ». Ainsi prolifère un discours de façade sur les droits de l’homme et la démocratie, quand ceux qui le tiennent soumettent la planète aux esclavages requis par l’unique loi du profit maximal. Ainsi l’humanisme officiel déclare-t-il à l’humanité qu’il n’est d’autre expression possible de son identité qu’une existence d’objet producteur et consommateur, hypnotisé par les idoles du marché dont la valeur d’usage est devenue destructrice de la nature comme de la culture. Ainsi, la race élue s’attribue-t-elle un prestige moral usurpé aux damnés de la terre, de la mer et du désert, non sans que ses élites se présentent en victimes du système qu’elles dirigent. Quelle plus caricaturale illustration de la schizonoïa, que le nom donné aux missiles de croisière lancés récemment sur la Syrie par un destroyer américain, nom emprunté au vocabulaire des Amérindiens dont le génocide fut constitutif des États-Unis d’Amérique : Tomahawk ? L’homme le plus puissant du globe ne s’est-il pas prétendu « choqué » par les documents de sa propagande ? N’en a-t-il pas tiré prétexte pour une action de guerre unilatérale et hors-la-loi, déguisée en « combat contre l’injustice » afin de laver un « affront à l’humanité » (ce sont les termes employés par Donald Trump, applaudi par toutes les diplomaties occidentales) ? Cette plaisanterie macabre, suprême exemple de délire schizonoïaque, soulèverait un éclat de rire chez tous les commentateurs politiques, s’ils n’étaient majoritairement affectés par cette maladie.

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La plus vieille contradiction symbolique des mythologies humaines oppose les images de l’enfer et du paradis. L’humanité ne peut-elle être définie comme une tension médiatrice entre les pôles opposés de la divinité et de la bestialité ? Dans ce schéma, la schizonoïa se présente comme une démence, entretenue par ceux qui se revendiquent propriétaires de l’humanité, dans un monde scindé entre winners et losers, élus et damnés, insiders et outsiders. La race élue s’attribue donc les privilèges du paradis, rejetant l’immense majorité du genre humain dans une damnation d’inspiration biblique, tout en prétendant obéir à un plan divin. L’Axe du Bien s’oppose à l’Axe du Mal, sans médiation possible. Ne voit-on d’ailleurs pas, comme à chacune des crises du capitalisme (insolubles toujours hors de vastes dévastations militaires), fondre les « classes moyennes » ? Bernard-Henri Lévy dirige la manœuvre sur les champs de bataille de Bosnie et de Libye, d’Ukraine et de Syrie, depuis son jet privé. Au nom de l’Éternel, un camp revendique l’hégémonie globale sous les apparences d’une instance arbitrale, transcendante et impartiale, qui édicte souverainement les normes idéologiques et morales auxquelles devrait se soumettre l’humanité civilisée dans son combat contre la barbarie.

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Mais quel acte plus absolument barbare qu’Hiroshima ? Je me souviens d’un film russe intitulé « Moscou ne croit pas aux larmes ». Schizonoïaques sont les larmes prétendument versées devant l’image de quelques enfants morts par les actuels complices d’Hiroshima, coupables d’un système faisant périr les enfants par millions faute d’eau potable. Et qui peut ignorer que la première bombe atomique était dirigée contre l’Union soviétique ? L’idée que nous vivons depuis près de trois quarts de siècle sous la protection du feu nucléaire constitue par elle-même une irradiation mentale de l’humanité propice à la schizonoïa. Ces jours-ci paraît en France un rapport salué par les médias du National Intelligence Council américain, dont le titre sonne comme un programme de jeu vidéo : « Le monde en 2035 vu par la CIA ». « Les valeurs américaines adoptées par le monde en 1945 vont-elles rester hégémoniques ? » Telle est la question posée par ce rapport schizonoïaque, selon lequel ne devrait pas se discuter le « leadership » de « valeurs » jamais précisées, dont on sait qu’elles s’incarnèrent en la bombe atomique et en Superman, en Hollywood et en Bubble Gum, en Goldman Sachs et en Coca Cola, en Bill Gates et en Mac Donald, sans autre horizon que le transhumanisme promu par une Silicon Valley programmant la robotisation du genre humain grâce à l’intelligence artificielle de Google et de la NASA.

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La destruction des identités culturelles propres au génie de chaque peuple, au profit d’un marché standardisé dominé par la finance, implique une stratégie du « regime change » à l’échelle planétaire. Encore faut-il que ces manœuvres de l’ombre soient parées d’artifices les faisant passer pour des révolutions populaires. Nous reconnaissons là le « Project for the New American Century » élaboré peu après la fin de l’Union soviétique, et aussitôt mis en œuvre dans les guerres du Golfe, pour entourer Sionland d’un vaste Salafistan. Le document Rebuilding America’s Defense n’envisageait-il pas une dictature militaire mondiale pour assurer la suprématie des États-Unis ? N’est-ce pas l’intuition de ce qu’il allait leur en coûter qui fit les travailleurs américains se détourner d’Hillary Clinton, proche des concepteurs de ce projet, dont on a pu dire qu’il différait du Mein Kampf d’Hitler par le seul fait que ce dernier ne disposait pas de l’armement nucléaire ? Il faut qu’une schizonoïa se soit emparée des esprits pour que la réalisation sous nos yeux d’un tel programme en Irak et en Syrie puisse continuer de se travestir en projet révolutionnaire. La notion de  révolution, niée dans son sens d’ouverture au devenir historique pour l’humanité, quand elle n’est pas utilisée dans les plus vulgaires publicités commerciales, sert donc de vitrine à l’Open Society du philanthrope George Soros. Irak, Yougoslavie, Libye, Syrie, Ukraine, Géorgie : autant de « révolutions » dirigées contre le fantôme de l’Union soviétique. N’était-ce pas l’option du camp socialiste contre une domination de l’économie par les intérêts de la finance qui expliquait les antagonismes de la guerre froide, la surenchère militaire débouchant sur le projet de Stars War, et la victoire de ce que je nomme Kapitotal ?

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Il faut donc parler de pseudocosme pour désigner un système de représentations falsifiées qui occupe le cerveau global sous forme d’un show permanent tenant de la mascarade carnavalesque, où règne une prolifération cancéreuse de bavardages insignifiants, dans le vacarme  d’une sous-culture ordurière. Ce pseudocosme est une image du monde consubstantielle à la schizonoïa. Son origine peut être détectée dans la fausse conscience de la bourgeoisie occidentale au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Communistes et gaullistes avaient constitué la colonne vertébrale de la Résistance en France contre le nazisme. Ils avaient permis qu’avec l’Armée rouge une puissante mâchoire brise la nuque de l’hitlérisme. Ce qui précipita l’entrée en guerre des États-Unis, surpris par l’inattendu dénouement de la bataille de Stalingrad. Cette vérité n’a plus cours en Occident. Car l’intervention américaine avait planifié une colonisation économique, politique et idéologique de l’Europe, concrétisée bientôt par le plan Marshall. Ainsi fut créée l’Union européenne sous domination de l’OTAN, toutes structures dirigées contre l’Union soviétique. Alors commence une période où tout discours politique relève du double langage, puisque les nazis d’hier sont incorporés dans le nouvel espace autoproclamé démocratique, alors que le camp soviétique, véritable vainqueur d’Hitler, est désigné comme nouvel ennemi sous la figure de l’« Empire du Mal ». Le grand Jaurès, fondateur du journal L’Humanité, n’avait-il pas proclamé voici plus de cent ans : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage » ?

Le 17 avril 2017

http://www.spherisme.be/Schizonoia.htm

 

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Bref retour sur les élections hexagonales en cours

Théroigne – LGO 2 mai 2017

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Dans notre précédent post, nous avons emprunté à Antipresse l’article de Fernand Le Pic sur le Maidan à la française, en train de se dérouler sous nos yeux déguisé en élection présidentielle.

Nous l’avons fait parce que nous sommes convaincus du bien-fondé de cette analyse, sauf sur un point de détail ou deux. Que voici :

Le culte de la personnalité d’un chef peut ne pas résulter de la volonté du chef lui-même, lequel peut n’être qu’un otage aux mains de ceux dont il a besoin pour accomplir le moins mauvais travail possible… ou dont il peut ne pas être capable de se séparer. Ce qui est vrai pour Trump a pu l’être pour Staline ou pour n’importe qui, car personne ne gouverne seul. Un jour, quand des historiens rigoureux et de bonne foi s’y seront mis, la vérité, quelle qu’elle soit, sera connue, espérons-le.

Par ailleurs, il est certain que l’embrigadement des jeunes  aux fins d’assurer la réalisation des ambitions – le pouvoir absolu – de féroces vieux squales, qui caractérise absolument toutes les révolutions colorées depuis celles de 1968, a, c’est vrai, eu son équivalent dans la Révolution culturelle chinoise.

Il existe cependant une différence entre celle-ci et celles-là, et elle est de taille : lorsque Mao Tsé Toung a lancé ses jeunes gardes rouges à l’assaut du tissu social chinois pour conforter son pouvoir (menacé par une faction rivale ?), il les avait certes fanatisés, il ne les avait pas préalablement crétinisés. Du fanatisme, on peut guérir. D’une crétinisation réussie, jamais. Or, c’est ce qui a été fait à plusieurs générations de jeunes Français : depuis la fin de la guerre, aucun effort en ce sens n’a été ménagé et ceux qui y ont résisté ont été ostracisés.

Il n’y a pas non plus, à notre connaissance, de preuves que Staline ait décérébré la jeunesse soviétique, ni même qu’il l’ait fanatisée. Qu’il l’ait enrégimentée est une autre affaire, qu’on peut déplorer. Et reconnaître en même temps que c’est précisément cela qui a permis à Vladimir Poutine de sortir la Russie du gouffre où elle était tombée : les écoles de Staline… qu’il ne lui est pas interdit d’améliorer.

Cette parenthèse, parce que la question qui se pose à nous, en France et partout en Europe occidentale, la priorité des priorités, est précisément celle de l’éducation qu’il faut à toute force arracher d’urgence aux griffes des vieux crocodiles humains occupés à faire de nous, par élevage, des fourmis.

Des fourmis ?

Quarante millions d’années sans évolution.

 

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Mieux vaut ne pas dire ce que nous pensons de ceux qui prétendent vouloir combattre Macron demain mais pas aujourd’hui. Ils ne le combattront pas plus demain qu’aujourd’hui et ils le savent. Sous couleur d’anti-fascisme, ils se rendent complices d’un coup d’État nazi.

Insistons lourdement : Madame Le Pen représente un danger local, les autres un danger planétaire. Dans des proportions infiniment pires. C’est elle qu’il faut combattre demain, dans toutes ses intentions anti-égalitaires, après l’avoir élue, et non pas livrer la France pieds et poings liés au gang mondialiste. Nous n’oublions pas que M. Le Pen père a pratiqué la torture. Les autres nagent dans le sang des pauvres jusqu’aux yeux  et s’en flattent.

 

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Abolition de l’esclavage

(Hahaha Hihihi)

Il est de bon ton – M. Claude Ribbes, qui appelle à la manifestation ci-dessous, l’a fait en son temps – de célébrer l’abolition de l’esclavage (des Noirs, en France) à la date du 27 avril 1848 par le Gouvernement provisoire de la deuxième République, sous l’impulsion de Victor Schœlcher.

On s’arrange généralement pour passer sous silence la première abolition officielle de l’esclavage dans l’histoire du monde, le 16 pluviôse an II (4 février 1794) par la Convention Nationale de la première République, sous l’impulsion, principalement, de feu Marat et de Robespierre.

 

Commémoration nationale

de l’esclavage

Paris mercredi

10 mai 2017 à 17 h

 

place du général-Catroux (17e)

(métro Malesherbes ligne 3 bus 94)

En présence de hautes personnalités

 

Inscription obligatoire :

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http://signup.ymlp266.net/xgejushbgmgh

 

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Claude Ribbes, grand admirateur du général Dumas, commémore donc l’esclavage à la date choisie par le XIXe siècle pour le ré-abolir après la sinistre parenthèse bonapartiste que l’on sait.

Pour nous, le véritable anniversaire de l’abolition, c’est en février et le premier homme d’État nègre de stature internationale, c’est et cela restera Toussaint Louverture, soit dit sans offenser le général Dumas.

Les fils et les petits-fils de Toussaint n’ont certes jamais écrit Les Trois mousquetaires ni La Dame aux camélias, mais en revanche, M. de Lamartine lui a consacré une tragédie en cinq actes en vers (d’accord, elle n’est pas terrible, mais l’intention y était).

 

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Buste de Toussaint Louverture à Bordeaux

 

Si on ne peut ou si on ne veut pas y être, comment commémorer les esclaves autrement que dans le 17e en présence de « hautes personnalités » (des noms !) ?

Il se trouve qu’Anatole Atlas-Lippert tient Patrick Chamoiseau pour le plus grand écrivain de langue française vivant et qu’il lui a consacré, en septembre dernier, sur son site, un hommage à l’occasion de la sortie de La matière de l’absence. Nous le lui empruntons.

 

La matière de l’absence
la présence de l’esprit

 

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Une mélopée spectrale et oraculaire

Toute vision de l’Œil imaginal est archipélagique. Un appel à  l’archipel, dans l’espace et dans le temps. Naissent au regard des îlots de conscience reliés par un immémorial mana, comme d’intermittentes percées d’au-delà. Prendre ces archipels pour objectifs d’une quête orientant l’œuvre d’un Guerrier de l’Imaginaire, exige une expérience aux limites extrêmes de la perception, de la conception, de la divination chamaniques.

Sur un chemin poétique ouvert par Édouard Glissant, lui-même héritier d’Aimé Césaire, le dernier opus de Patrick Chamoiseau créolise comme nul autre avant lui notations sensorielles d’une sidérante acuité concrète (répondant au vœu de Lautréamont : « La poésie doit avoir pour but la vérité pratique »), et développements conceptuels de la plus exigeante abstraction théorique : DigenèseTrace – Relation Tout-monde.

Ces îles extralucides qui émergent dans « le tourbillon des perceptions confuses », sous l’« inaccessible qui pèse sur l’ordinaire du quotidien », dans une lumière qui « dissipe et révèle », Chamoiseau nous en offre une grandiose « trans-apparition ». (« La trans-apparition monte de toutes choses, traverse toutes choses, relie toutes choses entre elles. »)

On ne refuse pas mieux toute assignation à résidence. Assimiler l’auteur à la seule Martinique relèverait de l’illusion d’optique : sa vision n’est-elle pas, tout autant, de Belgique, si les pathologies actuelles s’auscultent aux discours de nos médicastres mondialisés : guérisseurs politiciens, marchands d’élixirs culturels, rebouteux des ondes et gazettes ?

(Ainsi le ministre belge des Affaires étrangères vient-il de préconiser une obligation, pour tout jeune de dix-huit ans, de faire serment d’allégeance aux « valeurs européennes », sous peine de mise au lieu du ban – ce que signifie banlieue. Mais en quels termes au juste est rédigé le contrat social supposé relier les membres d’une communauté civique, dont les plus hauts dirigeants s’inféodent aux « valeurs » de Goldman Sachs ?)

Dans une Europe ayant perdu souvenir de la trace de son propre génie (celui de l’aède qui, d’Homère à Césaire, adopta toujours le point de vue des vaincus), quelle voix peut-elle mieux ranimer la mémoire perdue que celle s’élevant depuis le lieu de cette gigantesque mise au ban que fut la traite négrière, dans une langue supplantant le jargon des vainqueurs ?

Survivre à l’annihilation de leur humanité fit des esclaves nègres les champions d’un « revivre avec l’abîme », démontre Patrick Chamoiseau.

Le conteur créole se tenait au bord de cet abîme. Paradoxalement libéré des chaînes communautaires, il invente une Genèse nouvelle qui lui fait retrouver les conditions d’émergence de la Parole, aussi bien qu’anticiper celle du créateur contemporain. Grâce à l’axe de symétrie que fut la cale-matrice des traversées sans retour, l’auteur nous plonge en la caverne originelle. Jamais ne fut si bien éclairé l’ultime enjeu de Sapiens, qu’il nomme « la conjuration de l’impensable ». Dont il nous gratifie d’un sublime éclat par ce texte en surplomb de toute littérature d’aujourd’hui, jusqu’à « faire de l’impensable une présence chantante ».

Si l’ultime enjeu de l’hominidé se confond à celui de l’écriture, par une réponse à la question « Qu’est-ce qui se passe ? », dans les dimensions de l’espace et du temps, du visible et de l’invisible, de l’ici-bas et de l’au-delà, cette Matière de l’absence délivre une Parole miraculeuse.

Est-ce un hasard si se distille une telle quintessence à l’heure où tombe en poussière la substance de toutes les escroqueries du verbe tenant lieu de discours officiels ? Ce livre a un impact, forme un éjectat, creuse un cratère (titres des 3 parties, tirés de l’astrophysique) presque surnaturels, tant il est une illustration du principe de la Relation venue de l’autre rive, celle qui n’eut jamais droit de cité. La Relation se veut, par définition, critique de la monologique du pouvoir : elle relève d’une dialogique.

Ce roman – car je le lis comme tel – est construit sur un dialogue entre le narrateur et sa sœur, dite la Baronne. Il fait résonner en outre un dialogue entre le Je et le Nous, par la médiation (on pourrait dire créolisation) de la Grappe – ce lien entre l’individu et le collectif qui est une invention poétique, éthique, et peut-être demain politique. Entre le singulier et l’universel, entre ce qui est et ce qui n’est pas, entre la parole autorisée de la puissance coloniale et l’indicible du dominé déshumanisé, se fait ici la théorie du processus créatif en même temps que sa géniale mise en pratique. Entre luminosité et opacité, entre main et pensée, le narrateur met en nouvelle relation l’Afrique et l’Europe, via son Amérique. Ici s’entend « le cri inaugural », dans des sonorités destinées à la postérité… « Comme un retour aux origines d’avant les origines », le voyage de ce livre nous propulse vers l’hypothèse d’un avenir viable, au long d’une veillée funèbre – celle de la Mère – évoquée dans un cimetière par l’auteur et sa sœur aînée. Leurs interrogations vertigineuses opèrent alors « une transmutation de l’absence ». Défilent sous nos yeux mille images du négrillon qu’il fut, dans une explosion de portraits frappant d’inanité toute la galerie des personnages de la littérature française contemporaine.

Car, autour de la défunte, est convoqué le Tout-monde. Non pas tout le monde, mais le tout d’un monde ayant produit la Parole, et l’innumérable cortège d’inventions graphiques et verbales condensées dans la figure de Man Ninotte. C’est le plus fulgurant des portraits qu’on ait vu tracer par un artiste. Jamais la littérature (et la peinture) n’ont donné l’occasion de VOIR une figure aussi puissamment re-présentée. Le mystère d’une telle puissance réside en la concentration de sa présence constituée d’absence.  La gifle au goût bourgeois pour les simulacres de liberté que constitue ce livre, est dans la peinture d’une femme rayonnant de liberté souveraine, en la soumission même aux nécessités quotidiennes d’élever une famille pauvre, quand on descend d’esclaves nègres aux Caraïbes. Cet humble et inventif héroïsme d’une mère n’est pourtant pas l’occasion pour l’auteur de s’épancher aux larmes sur Man Ninotte, tant l’émotion jaillit plutôt de l’ironique distanciation maintenue par le narrateur. Lequel n’hésite pas à conclure, auprès de sa sœur, avoir par trop « radoté », s’excusant de son « verbiage ». Dans l’évocation de la famille réunie autour du cercueil, le conteur créole d’antan ne s’est-il pas invité, dont Patrick Chamoiseau fait une créolisation des premiers fabulateurs en la caverne des origines, et de lui-même en l’espèce de grotte où avait lieu la veillée funèbre ? Bien sûr, il n’est pas seul. Il y a la Grappe : celle des frères et sœurs. Mais aussi celle qu’il forme avec Césaire et Glissant. Nous y captons les pulsations d’un jazz où ont leur part les improvisations d’Abdelkebir Khatibi – qui se revendiquait aussi de la Digenèse –, Abdelwahab Meddeb, Mahmoud Darwich, James Joyce, Borges, Faulkner, Alejo Carpentier, Saint-John Perse, Garcia Marquez, Hector Bianciotti, sans oublier Victor Segalen… Que Chamoiseau soit le plus important écrivain français vivant : c’est un bonheur de le clamer, comme le fut celui de croiser son chemin sur trois continents, depuis que le téléphone d’Hector établit en l’an 2002 notre premier contact. Pénible souvenir que le projet de faire venir Patrick en Belgique ! Un ancien compagnon de tablée à l’Université de Bruxelles venait d’être nommé féticheur de la Culture, de la même tribu libérale que celui des Affaires étrangères plus haut évoqué : un an d’efforts vains. De Biblique des derniers gestes (autre veillée funèbre) à ce dialogue dans un cimetière, s’élargit la vision d’une sépulture abritant la Trace d’un « pays insoupçonné » sous les fastes visibles : réalité que la mélopée de l’aède a mission de ressusciter, dans ses dimensions géographique autant qu’historique. « Les ruines comme spectres d’une splendeur ancienne » ont, pour l’Œil imaginal, valeur oraculaire. Ici se lit une anthropogonie…

Jean-Louis Lippert, septembre 2016

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Mercredi 1 février 2017 à 19H
Maison de la poésie à Paris, avec l’Institut du Tout-monde,
Patrick Chamoiseau prononcera en compagnie d’Isabelle Fruleux une

GRANDE DÉCLARATION SUR LES MIGRANTS.

Une soirée « Itinerrance » proposée par l’Institut du Tout-Monde, avec la participation du Collectif PEROU et du Collectif pour une Politique de la Relation (Bruno Guichard)

Bienvenue à tous.

Réservez – Place limitées.

Impasse Molière – 157 rue Saint Martin – 75003

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À paraître ce mois-ci aux éditions du Seuil

 

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Dernière minute :

 

SCHIZONOÏA (suite)

Ce 1er Mai, la gazette belge de référence affiche en vitrine un ramassis de mots signé par tel ministre libéral, crachotant à propos de cette fête que son parti seul est légitime à se réclamer de la pensée de Marx…

Une si plaisante anecdote fait s’esclaffer côte à côte en leurs tombes à Berlin le vieil Hegel et Brecht, rédigeant de concert leur Phénoménologie de l’absence d’esprit tout en analysant le nouveau logiciel de la Bête… Les propriétaires de la force de travail ne sont-ils pas les mieux habilités pour éclairer la marchandise humaine sur les voies de l’émancipation, pourvu qu’elle pense et rêve selon les vœux d’Emmanuel Macron ?…

La voix de Claire Lejeune fut l’une des seules qui aient osé revendiquer le principe de l’analogie comme consubstantiel au psychisme humain. Cette faculté permet de briser les murailles de MUMMY (Ministères-Universités-Médias), grâce à quoi le paysage mental est sous contrôle des bunkers et miradors de la tour Panoptic. (Ainsi me suis-je autorisé de cette faculté passe-murailles pour analogiser  » Amen  » et  » Amen  » – même mot signifiant  » eau  » dans l’archaïque parler berbère et référant à la foi dans les langues sémitiques.)

Faute qu’ait droit de cité l’analogie règne le paralogisme, indispensable à la prolifération des psychoses contemporaines. Tu ne te soumets pas aux diktats imposés par Goldman Sachs et Rothschild ? Génocidaire !… Une tyrannie financière peut et doit ravager le globe, transformant les dictatures obsolètes en faire-valoir du sinistre total. C’est cela, l’intérêt général conçu par les idéologues de Kapitotal. Quand le paralogisme règne, gouverne la SCHIZONOÏA, dans l’abolition programmée de la logique, de la dialectique et de tout devenir historique.

A.A.

Anatole Atlas oublie quelque chose (et au cas où les Français nourriraient des complexes) :

Le gouvernement belge, par la voix de Charles Michel son Premier ministre, a « regretté » ce jeudi à la Chambre le vote de la Belgique, en début de semaine, pour l’entrée de l’Arabie saoudite dans la Commission du droit des femmes de l’ONU.

L’Arabie saoudite a obtenu le feu vert de 47 des 54 États membres du Conseil économique et social des Nations unies, dont fait partie la Belgique.

Hier, en commission des Affaires étrangères du Parlement, Didier Reynders n’a pas indiqué clairement si la Belgique avait voté « pour » l’élection de l’Arabie saoudite (et 12 autres États) mais l’a fortement sous-entendu, tout en précisant qu’il n’avait pas été tenu au courant et que la décision est intervenue en urgence de la part des diplomates à New York.

(Source : http://www.lesoir.be/1491769/article/actualite/belgique/p… )

 Et courageux en plus !

On attend le dessin de Kroll qui immortalisera ce haut fait.

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Mis en ligne le 2 mai 2017

14:25 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

30/04/2017

1er MAI À REBOURS

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1er Mai à rebours

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À tous saigneurs tout honneur :

« Quand il se produit une grève de la faim par des terroristes dans les prisons israéliennes, je fais mienne la démarche de Margaret Thatcher » – Avigdor Lieberman

Israël punit les détenus en grève de la faim

Charlotte Silver – Electronic Intifada 24 avril 2017

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Des centaines de prisonniers palestiniens sont entrés dans leur sixième jour de grève de la faim ce samedi, alors que les autorités israéliennes intensifient leurs mesures punitives dans une tentative d’affaiblir l’action collective.

Le 17 avril, 1500 Palestiniens ont lancé une grève massive de la faim avec une longue liste d’exigences, notamment l’amélioration des conditions et des soins médicaux, et un plus grand nombre de visites des familles.

Alors que plusieurs prisonniers en grève sont d’ores et déjà hospitalisés, les dirigeants israéliens refusent de négocier sur les exigences des prisonniers.

Lire la suite…

Source : http://www.france-irak-actualite.com/2017/04/israel-punit…

On sait que Margaret Thatcher a laissé délibérément mourir de faim Bobby Sands, résistant d’Irlande du Nord.

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Eléments sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens

Addameer – Réseau International – UJFP30 avril 2017

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Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens

Depuis 1967 plus de 800 000 Palestiniens ont été emprisonnés par l’État colonialiste (Israël). Toutes les familles palestiniennes ont eu au moins un membre ayant subi l’horreur des geôles de l’occupant.

 

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Depuis l’an 2000, plus de 8000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et inculpés par la justice militaire de l’occupant, soit 500 à 700 par an. Leur nombre a triplé entre 2015 et 2016 et la plupart d’entre eux (3 sur 4) sont inculpés pour avoir lancé des pierres. Pendant leurs interrogatoires, ces enfants subissent les pires violences et tortures et une fois leurs peines prononcées, ils sont transférés vers les prisons israéliennes en violation avec toutes les « normes » internationales sans aucune sanction prononcée à l’encontre de l’État d’apartheid et de ses complices en France et dans le monde.

Lire la suite…

Source : http://reseauinternational.net/elements-sur-la-greve-de-l…

 

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À méditer par ceux qui croient que Macron et Le Pen « c’est pareil »

[Peut-on faire une différence entre les deux quand on est anarchiste ? Oui.]

 

Angle mort, par Fernand Le Pic

Macron n’aura pas d’enfants

ANTIPRESSE 74 – Dimanche 30 avril 2017

 

Macron serait-il en passe de devenir le nouveau Père du peuple ? Sans doute pas. Non que sa femme ne soit plus en âge d’enfanter mais plutôt que le peuple se révèle être son adversaire le plus intime. Néanmoins, s’il est élu, il le devra à l’incroyable culte de la personnalité que son système de lancement et de soutien aura su mettre en place. Près de 20’000 articles de grande presse à la veille du premier tour, des centaines de reportages élogieux à la télévision, à la radio et sur des réseaux sociaux saturés du soutien constant et parfaitement scénarisé des élites médiatiques françaises. Un culte qui n’a finalement rien à envier à Staline et moins encore à Mao, dont la mystique prit corps avec la « Grande Marche ». Liu Chunhua, l’un de ses peintres iconographes préférés durant la si carnassière Révolution culturelle, savait mieux que quiconque jouer de la silhouette du président Mao jeune (la quarantaine), venant à la rencontre du bon peuple « telle la lumière aveuglante du soleil levant, […] apportant l’espoir et la promesse d’un avenir radieux », disait-il. Son célèbre tableau de Mao s’approchant d’Anyuan fut reproduit à 900 millions d’exemplaires ! Macron fera sûrement mieux.

 

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Liu Wenxi, auteur du portrait officiel de Mao et de son effigie sur les billets de banques chinois, est quant à lui connu pour ses formidables images d’Épinal dépeignant le Timonier adulé, entouré de son peuple multiethnique, aimant, intime et dompté, mais toujours prêt à tuer et se faire tuer pour lui. Le rêve de tout dictateur en puissance : une masse docile envers le système et belliqueuse envers ses détracteurs. Le fascisme a toujours justifié très méthodiquement le barrage puis l’élimination de toute opposition politique par la violence progressive mais annoncée, en assimilant les opposants à des déviants moraux, puis à des ennemis intérieurs du système, voire à des agents de l’étranger. Le futur Président Maocron y est presque, lui qui amalgame sans honte les millions d’électeurs de Marine Le Pen aux Waffen SS d’Oradour sur Glane. Certes ses fresques modernes ne sont plus peintes par des artistes pompiers : photos people et reportages multicultis font très bien l’affaire. Mais il n’en demeure pas moins que la force électorale du futur Grand Coach Suprême puise à satiété dans les vielles recettes cultuelles du communisme et du fascisme. L’engagement des jeunes fait ici l’objet d’un soin très attentif. On les stimule dans le registre de l’émotion et de l’objet fétiche, tandis qu’on les revêt d’un uniforme. Peu importe que les couturiers de la vareuse à col Mao ou de la chemise noire, fussent remplacés par des usines à T-shirt jaune, ces nouvelles jeunesses communiantes (« Les jeunes pour Macron ») ont déjà touché leur paquetage. Peu importe qu’on ait troqué le Livre rouge pour un Smartphone, dans les deux cas, c’est de là que viennent les ordres de Marche. Et que se présente à eux leur nouveau guide et sa reine-mère, les fans lèveront haut leur talisman à selfies, dans un geste déjà filial et sacerdotal, unifiés qu’ils sont dans la grande inconscience transie qu’on se joue d’eux. Peu importe aussi que les commissaires du Parti se soient mués en gourous du Parti-pris, ce qui compte c’est qu’il est déjà moralement, et bientôt pénalement, interdit de penser et de voter autrement.

Négation sociale du pluralisme démocratique, représentativité déifiée et exclusive de la masse par un chef providentiel et charismatique, légitimation de ce chef par l’embrigadement de la société civile en substitution du débat de fond, passé identitaire et culturel falsifié au profit d’une mystique de science-fiction, il ne reste plus que la guerre juste, même civile, afin de s’acquitter de l’endettement et rembourser les sponsors et le fascisme sera justement passé par celui qui le dénonce, à s’en « casser la voix ».

 

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L’arrivée d’Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle française de 2017 est assurément l’annonce d’un changement politique structurel qui risque d’être irréversible, sauf rébellions sanglantes. L’allégorie de la caverne de Platon réapparaît soudain sous nos yeux. La grotte est moderne et bien éclairée vers l’intérieur, simplement réagencée en plateau du 20 heures. La faible lumière du jour ressemble à s’y méprendre à celle de nos écrans plats de toutes sortes, qui absorbent tant d’heures du sang de nos yeux. Les sons quant à eux trouvent à nider dans de toujours plus invisibles haut-parleurs, tandis que la relation humaine s’accommode des pénombres du vase clos. Les candidats au libre arbitre devront se faire violence pour affronter la simple nature des choses, la lumière trop aveuglante du dehors. Et qu’ils ne s’avisent pas d’en témoigner trop vite à leurs anciens congénères, ces derniers les tueront au nom de la post-vérité, ce nouveau synonyme d’hérésie qu’ils viennent tout juste d’inventer. La France est plus proche du Livre VII de la République de Platon qu’elle ne le pense. Mais elle l’est davantage encore d’une Saint-Barthélémy aux normes des révolutions de couleurs, parfaitement rodées depuis au moins l’an 2000. Plusieurs tours de chauffe ont comme on le sait déjà eu lieu en France : Nuit debout, les Indignés, les émeutes des banlieues, les casses « antifas », etc. L’enrôlement d’une jeunesse idéaliste suréquipée gratuitement de gadgets communicants dernier cri, tout comme les professionnels d’État déguisés en militants d’ONG, sont déjà en place. En fait, cette campagne aura même réussi à désigner au grand jour les officiers traitants de cette future révolution de Maïdan version française. Au cas où Marine Le Pen ferait un trop bon score on entend déjà les Bayrou, les Juppé et autres Bruno Lemaire annoncer la couleur justement. Et peu importe que les électeurs potentiels de Marine n’aient aucune autre ambition particulière qu’une aspiration à plus d’égalité, de pérennité et de sécurité. Tant pis s’ils ne font que regrouper cette nouvelle masse informelle et transversale, cette classe mitoyenne où s’entend la vérité de toutes les plaintes d’un peuple en voie de disparition. Les néomacroniens, exclusivement biberonnés au lait stérile de l’Union européenne, les traiteront sans pitié, comme les derniers vestiges de cette idée de nation qu’ils abhorrent.

Le seul espoir est dans leur oubli freudien de l’histoire. Ils refuseront d’admettre que ce qu’il reste de Français se réjouira davantage « d’en finir avec l’humiliation, que d’en retirer les profits », comme l’écrivait Pierre-Louis Rœderer dans L’esprit de la révolution de 1789.

 

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MACRON | Il n’y a pas que des plombiers en Pologne

ANTIPRESSE 74 –  Dimanche 30 avril 2017

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Tout le monde sait que Jean-Pierre Jouyet, le compagnon d’études et de chambrée militaire de François Hollande, est le mentor d’Emmanuel Macron depuis sa sortie de l’ENA. Tout le monde sait aussi, depuis le camouflet infligé par Marine Le Pen au jeune Emmanuel chez Whirlpool, que cette usine va être délocalisée en Pologne.

Ce que l’Antipresse a découvert, c’est que ce même mentor de M. Macron a été élevé à la dignité de Commandeur dans l’Ordre du mérite polonais.

Mazette ! Ou plutôt : Mazurka ! Quels sont ces immenses services qu’a rendus M. Jouyet pour mériter de tels honneurs ? Les mauvais esprits pourraient l’accuser d’avoir contribué aux délocalisations d’entreprises françaises… vers la patrie de Chopin, justement.

Pour lever l’équivoque, nous nous adressons directement à M. Jouyet: « Allez-vous rendre votre décoration à l’État polonais en solidarité des souffrances des ouvriers de Whirlpool, ou bien avez-vous proposé que Monsieur Macron la reçoive également ? ».

 

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À méditer, par ceux qui n’auraient toujours pas compris…

Pourquoi voter pour Trump était la bonne chose à faire (7 raisons)

The Saker – Le Saker francophone 21 avril 2017

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Maintenant que Trump a déjà intégralement trahi toutes ses promesses de campagne et que les 100 premiers jours de son mandat ne sont marqués que par le chaos total, l’incompétence, la trahison de ses amis et alliés les plus proches, une politique étrangère extrêmement dangereuse et totalement inefficace, beaucoup de gens disent « Je vous l’avais bien dit ! », « Comment pouvez-vous prendre ce clown au sérieux ? » et « Vous réveillez-vous enfin de votre état de délire ? » Oui, un survol de ce qu’a fait Trump depuis qu’il est entré à la Maison Blanche pourrait sembler donner raison à ces détracteurs. Mais en réalité, ils se trompent complètement. Permettez-moi d’expliquer pourquoi.

Lire la suite…

Source : http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-voter-pour-trump-et…

 

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Dernière minute :

Extrait d’une communication de Mme Annie Lacroix-Riz, relative à ses travaux actuels (« Léon Blum haïssait-il la finance ? »), que nous recevons au moment de mettre en ligne. Beaucoup trop tard pour pouvoir demander à la spécialiste de l’histoire du fascisme qu’elle est de préciser son jugement sur le scrutin en cours. Il n’est interdit à personne de le faire dans le courant de cette semaine.

 

II. Conjonctures électorales française (2017) et allemande (1932-1933)

La conjoncture électorale d’entre les deux tours d’élections présidentielles est propice aux comparaisons historiques, et on nous enjoint, au nom de l’antifascisme, de voter pour un délégué de la haute banque à titre de protection contre une candidate fasciste ou, plus surprenant encore, d’élire l’intéressé pour pouvoir le combattre encore mieux au lendemain même de l’élection, mot d’ordre datant de ces jours derniers. Le débat ayant pris un tour historique, je vous livre donc les termes d’un échange récent avec des collègues inscrits sur les listes universitaires de discussion sur l’interprétation de la conjoncture allemande de 1932-1933. Celle-ci est en effet extrêmement instructive, à condition de n’être pas fallacieusement exposée ou interprétée, comme l’a fait Bernard Delanoë sur RTL : « dans les années 30 en Allemagne, l’extrême gauche n’a pas voulu choisir entre les sociaux-démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel. » (http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/…)

Ma réponse du 27 avril 2017 mentionne des références électroniques qui correspondent à l’article intitulé « Remarques contemporaines sur la face non idéologique du fascisme : crise de surproduction et guerre aux salaires », dans la Presse nouvelle Magazine n° 333, p. 6, n° 334, p. 6, n° 335, p. 7, février-avril 2016. Cet article a été affiché en 2016 à la rubrique « Travaux », « articles » : http://www.historiographie.info/pourquoifascisme.pdf

Dans l’échange des 26 et 27 avril ci-dessous, les noms des collègues (pas le mien) ont été « anonymisés », et j’ai rétabli l’ordre chronologique des échanges. Outre que seul l’avenir pourra départager les intervenants sur la pertinence respective de leurs analyses historiques, l’enjeu de ces débats est politique, pas exclusivement scientifique. Mais l’heure n’est évidemment pas à l’anathème : la suite conduira forcément, vu l’urgence dans tous les cas de figure, à regrouper des citoyens qui auront fait des choix différents le 7 mai 2017.

Bien cordialement à tous,

Annie Lacroix-Riz

 

Nous insistons sur le fait que ceci est un extrait hors contexte.

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Mis en ligne le 30 avril 2017

 

 

23:21 Écrit par Theroigne dans Actualité, Général, Loisirs, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

29/04/2017

MORTS DE RIRE

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Cirque électoral hexagonal IV

 

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« En France, ce deuxième tour électoral, c’est le combat entre celle qui a tué son père et celui qui a épousé sa mère »

a dit quelqu’un que nous ne connaissons pas (on nous l’a rapporté).

Il ne nous arrive pas souvent de relayer E & R – certaines affinités, pas d’autres – mais il était impossible de s’en priver cette fois :

 

Morts de rire : l’anticapitaliste François Ruffin votera pour Macron

Mais restera « un opposant ferme »

E & R – vendredi 28 avril 2017

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« Ce n’est pas la première fois que je vais avoir à faire un geste dont je ne suis pas fier au 2e tour de l’élection »

C’est le très correct Huffington Post (français) qui, sans ironie, annonce la couleur : le très anticapitaliste, antilibéral, protecteur des pauvres et des manants François Ruffin, instigateur de Nuit debout, fondateur du Canard enchaîné amiénois Fakir, eh bien cet adversaire farouche des riches et des délocalisations, du mondialisme et de l’écrasement du peuple de gauche par les forces oligarchiques, votera Macron au second tour.

 

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Lire la suite…

Source : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Morts-de-rire-l-ant…

 

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D’autre part, M. Dupont-Aignan a fait part de son intention de voter pour Mme Le Pen au second tour mais non aux législatives :

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http://www.egaliteetreconciliation.fr/Nicolas-Dupont-Aign… 

 

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Macron ou Lepen ? Le choix du Parti Anti Sioniste

 

Le premier tour de l’élection présidentielle qui vient de se dérouler vient de voir balayer le fameux système « UMPS » que le Parti Anti Sioniste dénonce depuis tant d’années.

Il a aussi révélé un personnage dont le grand public ignorait l’existence il y a à peine 3 ans et qui est en position de devenir le prochain président de la république Française : Emmanuel Macron.

Ce produit marketing a été créé dans un but précis : Donner l’illusion d’une alternative à l’ancien système « UMPS » qui vient d’être rejeté massivement.

Ne nous y trompons pas, Emmanuel Macron ne sort pas de nulle part. Sa fabrication a été murement réfléchie depuis plusieurs années, par un groupe de personnes qui préfèrent rester dans l’ombre.

Ce fameux « cabinet noir » dont tous les initiés connaissent l’existence, mais qu’on vend à l’opinion publique comme étant le fruit de l’imagination d’obscurs théoriciens du complot.

Les Français ne doivent pas tomber dans le piège de sa séduction, qu’elle soit physique ou intellectuelle. En effet, présenté comme un homme nouveau, brillant, beau et jeune, il est en réalité à l’image du monde de la finance dont il est issu : Froid et sans états d’âme.

Quant aux musulmans qui seraient tentés de voter pour lui en raison de ses positions anticolonialistes récentes, nous les appelons à se souvenir de l’élection précédente afin d’en tirer les leçons.

En effet, la plupart d’entre eux avaient apporté leurs voix au candidat Hollande, qui une fois élu nous a légué : Le mariage pour tous, l’introduction de la théorie du genre dans nos écoles, la loi travail, la participation à la guerre en Syrie, les attentats terroristes, etc…Bref, un pays au bord du chaos.

Le Parti Anti Sioniste félicite les Français qui ont eu la clairvoyance de balayer l’UMPS, en humiliant particulièrement le Parti Socialiste de Benoit Hamon, responsables des maux de notre pays depuis tant d’années.

Il appelle tous les citoyens à ne surtout pas voter au second tour en faveur d’Emmanuel Macron, qui, sous ses allures de gendre idéal et d’homme du renouveau, n’est que le pur produit du système et le digne représentant de l’oligarchie qui dirige notre pays et l’entraine vers l’abime.

La consigne de vote du Parti Anti Sioniste est quant à elle toujours la même: il est hors de question d’apporter nos voix à un candidat qui participe au diner du CRIF.

Le Parti Anti Sioniste félicite les Français qui ont eu la clairvoyance de balayer l’UMPS, en humiliant particulièrement le Parti Socialiste de Benoit Hamon, responsables des maux de notre pays depuis tant d’années.

Il appelle tous les citoyens à ne surtout pas voter au second tour en faveur d’Emmanuel Macron, qui, sous ses allures de gendre idéal et d’homme du renouveau, n’est que le pur produit du système et le digne représentant de l’oligarchie qui dirige notre pays et l’entraine vers l’abime.

La consigne de vote du Parti Anti Sioniste est quant à elle toujours la même: il est hors de question d’apporter nos voix à un candidat qui participe au diner du CRIF.

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Emmanuel Clinton ou Marine Le Trump ?

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Ginette Hess Skandrani refuse de choisir entre la peste et le choléra. Pour elle : ABSTENTION.

 

Ah, 100% d’abstentions et une grève générale au finish ! Laissez-nous rêver.

 

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Jean-Luc Mélenchon, on le sait, refuse de donner des consignes de vote. Un de ses partisans lui a envoyé une lettre ouverte, qui a suscité pas mal de commentaires :

 

Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

Caleb IRRI – Le Grand Soir 26 avril 2017

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Monsieur Mélenchon, nous sommes nombreux (très nombreux) à y avoir cru ces derniers jours, jusqu’au dernier moment. Si tous ceux qui ont voté Macron par peur de Le Pen avaient voté selon leur coeur, ou si Hamon s’était rendu à l’évidence en vous soutenant, vous seriez peut-être aujourd’hui au deuxième tour ; mais on ne refait pas l’Histoire. L’arnaque du vote utile a une fois encore fait du bon boulot…

Quoi qu’il en soit, notre futur président sera bien élu à partir d’environ un quart de l’électorat Français, et la majorité à l’Assemblée leur sera difficilement accessible. Vous avez un coup à jouer dans la reconstruction d’une vraie gauche, et j’espère sincèrement que vous n’apporterez pas votre soutien à Emmanuel Macron. Cet homme n’est pas de gauche, et ses discours sont lamentables. Il ne vaut pas mieux que Marine Le Pen, et vous ne devez pas -à mon avis- faire s’effondrer votre crédibilité par un soutien qui saboterait tout ce que vous avez réussi à construire.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/lettre-ouverte-a-jean-luc-me…

 

2. Alfredf le pingouin xx.JPG

 

Il se passe des choses aussi ailleurs…

 

On va sauter pour aujourd’hui les affrontements violents en Macédoine, embringuée de force dans l’OTAN, au Venezuela, dont les États-Unis ne renoncent pas à faire une autre Syrie, au Brésil et en Argentine, à cause des coups d’État précédents des mêmes, en Allemagne, contre le G20, en Grèce, contre la disparition des hôpitaux de service publics… car ce sont des sujets trop importants pour qu’on les traite à la va-vite.

À part cela :

Défense : trois « ONG » anglo-saxonnes interdites en Russie

Réseau Voltaire   29 avril 2017

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Le procureur général de Russie a déclaré indésirables les trois « ONG humanitaires » créées par la famille de Mikhaïl Khodorkovski (photo) :

  •  Open Russia (Royaume-Uni) (administrateurs : Henry Kissinger et Lord Jacob Rothschild),
  •  Open Russia Civic Movement (Royaume-Uni),
  •  Institute of Modern Russia (États-Unis).

Elles s’ajoutent aux 7 autres « ONG » interdites au titre de la loi de juillet 2015 :

  • National Endowment for Democracy (NED),
  • OSI Assistance Foundation (George Soros),
  • Open Society Foundation (George Soros),
  • US-Russia Foundation for Economic Advancement and the Rule of Law (fondation d’Etat états-uno-russe),
  • International Republican Institute (IRI/NED),
  • Media Development Investment Fund (Otan),
  • National Democratic Institute for International Affairs (NDI/NED).

En lien avec l’Otan, les associations de Mikhaïl Khodorkovski ont mené campagne depuis 3 ans pour populariser le thème des « fake news », de la manipulation des sites internet alternatifs occidentaux et de l’intervention des services secrets russes dans les élections aux États-Unis et en France. Elles conduisent également une campagne en Russie visant à discréditer à l’avance les prochaines élections [1].

Depuis la multiplication par la CIA des coups d’État masqués en « révolutions colorés », plusieurs États se sont dotés de lois leur permettant d’interdire les « ONG » (en réalité des organisations gouvernementales) utilisées par les services secrets anglo-saxons.

________________

[1] « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.

Source : http://www.voltairenet.org/article196148.html

 

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Sultanpête dans un verre d’arak

Observatus geopoliticus – Chroniques du Grand jeu

29 avril 2017

 

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Décidément, le sultan ne peut tenir en place. Il est vrai que les continuelles claques géostratégiques reçues ces dernières années (Syrie, Kurdes, Europe) n’ont pas d’effet apaisant sur un caractère comme le sien, qui de surcroît dépend entièrement de sa popularité intérieure. Or, avec la crise financière et les impasses extérieures, celle-ci commence à sérieusement tanguer.

Ainsi donc a-t-il décidé de bombarder à nouveau, mais de manière plus sévère, sa Némésis kurde dans le nord syrien et irakien. Dans le collimateur : le PKK bien sûr, mais aussi les YPG syriennes soeurs. A noter tout de même qu’à Sinjar, au nord-ouest de Mossoul, les Turcs se sont lamentablement plantés et ont tué six peshmergas de leur ami Barzani au lieu des «  »terroristes » » visés… Quant aux bombardements sur Qandil, base arrière du PKK dans les montagnes kurdes irakiennes, ils sont monnaie courante et ne s’arrêtent jamais vraiment.

 

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Lire la suite…

Source :  http://www.chroniquesdugrandjeu.com/sultanpete-dans-un-ve…

 

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Sortie du documentaire « Voyage au pays de Bachar » de Raphaël Berland

Cercle des Volontaires – 26 avril 2017

 

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1er novembre 2015. Notre journaliste citoyen Raphaël Berland part en voyage au pays de Bachar. Son objectif : confronter le point de vue de notre média sur le conflit en Syrie, avec la réalité du terrain.

En effet, depuis 2011, début de la guerre en Syrie, que n’avons-nous pas entendu à propos de Bachar Al-Assad, ce « terrible dictateur » qui « massacre son peuple »… En France, à de très rares exceptions près, tous les journaux, radios et télés étaient unanimes à dépeindre le chef d’état syrien comme une personne horrible, assoiffée de sang, et à cause de qui plus de 300 000 personnes innocentes ont perdu la vie. Mais ce nouveau discours officiel contrevenait à l’ancien discours officiel qui régnait avant 2011 ; surtout, il allait à l’encontre des informations et des analyses que nous faisaient parvenir les syriens de la diaspora en France.

L’objectif de notre journaliste fut donc de rencontrer des syriens, du plus haut au plus bas de l’échelle sociale, afin de recueillir leurs points de vue sur le conflit qui déchire leur pays, loin de toute propagande occidentale.

Avec Naïm Qassem (n°2 du Hezbollah), Mustafa Hamdan (ancien général libanais), Emile Lahoud (ancien président libanais), Meissan Hamdam (journaliste syrienne), le père Gabriel (prêtre chrétien syriaque), Rita (professeur d’anglais en Syrie), le maire du village de Maaloula, un combattant de Jaysh Al-Islam, Fayçal El-Haek Ali (poète de Lattaquié), Dj Sahad (Dj n°1 à Damas), Ahmad Badreddin Hassoun (Grand Mufti de Syrie), Yad Khuder (journaliste syrien) et Jean-Michel Vernochet (journaliste français).

 

Disponible sur Vimeo, au prix de 1€ en streaming, et 2€ en téléchargement.

Pour en savoir plus :

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http://www.cercledesvolontaires.fr/2017/04/29/documentair…

 

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Mis en ligne le 29 avril 2017.

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