Le monde avait été saisi par la tempête qui semblait accompagner ces événements, sous la bannière d’un « Printemps Arabe » qui justifiait, dans l’esprit du citoyen « lambda » européen, le déferlement de violences qu’a subies la Libye.

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Une révolution venait renverser la révolution du peuple libyen, une « contre-révolution » en somme, ne laissant derrière elle que cadavres, décombres et familles en pleurs. Aujourd’hui, les Libyens ne « jouissent » toujours pas des « fruits » de ce mouvement alors défini comme « populaire » par les médias occidentaux, qui ne tarissaient pas d’invectives et de calomnies à l’encontre du gouvernement libyen, pour ne pas être avares de bombes et de missiles quand l’aval onusien leur fut cédé, dans le brouhaha médiatique dominé par une pensée unique, la diabolisation de Kadhafi et de la Libye indépendante.

Aujourd’hui, la Libye saigne encore et souffre des affres d’un chaos imposé depuis l’étranger, passant par le joug et le racket des factions terroristes da’eshistes ou des Frères Musulmans (appuyés respectivement par l’Arabie Saoudite et le Qatar) dans l’est, et la mise sous coupe réglée en vue du pillage perpétuel programmé des ressources libyennes orchestrée par un gouvernement fantoche à l’ouest, dirigé par le Maréchal Khalifa Haftar.

Cependant, dans le sud désertique où vivent de nombreuses tribus libyennes, qui avaient toutes reconnu et accepté le leadership du Colonel Kadhafi, une autre faction « souverainiste » voit le jour, ayant désigné souverainement à sa tête comme représentant le fils du Guide de la Révolution Verte, Saïf al-Islam.

Dans l’optique de rendre à l’ensemble du peuple libyen sa souveraineté et sa liberté, a été créé le 9 septembre 2017 et au niveau international le « Comité International de Défense des Droits du Peuple Libyen », qui doit porter la parole de la nation libyenne au-devant de la « communauté internationale » et du grand public, afin que celle-ci soit entendue et respectée. La date du 9 septembre correspond à celle de la « déclaration de Syrte » de Mouammar Kadhafi où, devant l’aréopage des nations de l’OUA rassemblées, il a procédé à la refondation de l’OUA en « Union Africaine » dotée de prérogatives véritablement favorables et saines pour le continent.

Elle correspond également aux événements de 1969 où, le 1 septembre, Kadhafi renversait le Roi Idriss I, pour lancer la Libye sur la route qui allait en faire la nation la plus prospère du continent africain grâce à l’application d’un système véritablement au service du peuple, et non de bailleurs de fonds usuriers, basés à l’étranger.

Alors que Saïf al-Islam est libre, que son peuple dans son ensemble réclame sa reconnaissance officielle en tant qu’unique dirigeant et représentant officiel de la nation libyenne, et qu’ailleurs dans le monde, des peuples sont soumis au chaos employé par les fossoyeurs de la Libye, des peuples et de la démocratie, cette conférence est un pas, un pas parmi beaucoup d’autres, dans la bonne direction.

Au cours de la conférence sont intervenus, entre autres, Ginette Hess-Skandrani, co-fondatrice du Comité en France, Franck Pucciarelli, correspondant du Comité Révolutionnaire International pour l’Europe.

Ginette Hess-Skandrani gère également un site Internet, https://lavoixdelalibye.com/ , où elle informe de l’évolution de la situation en Libye, et ailleurs.

Franck Pucciarelli gère également un site Internet, https://mathabamedia.com/ , dédié à la cause libyenne et aux informations qui la concernent.

Lawrence Desforges

source:https://globalepresse.net/2017/09/17/creation-du-comite-international-de-defense-des-droits-du-peuple-libyen/