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25 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


10/10/2017

AUX DEUX EXTRÉMITÉS DU MONDE

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AUX DEUX EXTRÉMITÉS DU MONDE

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Anniversaire de Vladimir Poutine

Le Saker – The Saker.is ­ 7 octobre 2017

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Nous tombions dans l’abîme.

Ils avaient découpé la Russie et lui avaient enlevé ses territoires historiques, ceux qui avaient formé la nation. Ils avaient divisé et séparé ses peuples et ils se préparaient à mettre en pièces jusqu’à son cœur même.

Tout était prêt. Ils avaient préfabriqué des territoires ethniques, avec leurs drapeaux, leurs hymnes nationaux et les gouvernements qu’ils leur avaient sélectionnés. Ils avaient imprimé et livré les monnaies de ces pays inventés, comme par exemple « la République de l’Oural ».

Les Khasavyurt, menés par les fantoches liquidateurs de la Russie avaient donné le signal du commencement de la fin de la Russie elle-même.

Les républiques ethniques attendaient sur la ligne de départ. Le Tatarstan devait être le premier à partir. L’Occident satanique était prêt à s’emparer de Kazan et d’autres territoires.

Sans tanks, sans invasions d’armées étrangères, sans bombardements ni attaques chimiques, la Russie rétrécissait à vue d’œil. D’après leurs plans, elle devait rétrécir jusqu’à devenir le Grand Duché de Moscou et ils auraient préparé une monarchie pour nous gouverner.

Abjecte pauvreté, désolation, ruines, meurtres dans les rues des villes, guerres mafieuses, rackets, « politiciens » et « hommes d’affaires » portant ouvertement assistance aux terroristes islamistes et aux mercenaires internationaux venus déchaîner la guerre dans le Caucase. Clubs du centre de Moscou où venaient se goberger ceux qui faisaient tuer des soldats russes.

Les postes de gouvernement, au Kremlin et au Parlement, occupés par ceux qui envoyaient les soldats russes se faire tuer dans le Caucase, tout en informant de leurs positions les djihadistes, les forces spéciales étrangères et les autres assassins qui fondaient sur le Caucase de tous les coins du monde, pour participer à la chasse aux Russes.

Les seules choses qui croissaient et augmentaient en nombre sur le territoire de la Russie étaient les cimetières et les fosses communes. Proportionnellement, les comptes bancaires des équipes de liquidation n’en finissaient pas de gonfler.

 

*

Dans les clubs de luxe du centre de Moscou et à l’étranger, ils célébraient leur interminable carnaval de vainqueurs. Ils célébraient nos funérailles.

Ils nous déshumanisaient. Ils nous dépeignaient comme des porcs squelettiques promis à l’équarrissage. Ils nous représentaient comme des ivrognes nus à colliers de chiens, couchés en rond aux pieds de leurs maîtres. C’étaient nous les sales bâtards qu’ils dépouillaient, violaient et enchaînaient. Ils étaient sûrs que nous resterions là, enchainés, à les servir, eux les vainqueurs, pour un os.

Leur classe créative n’en finissait pas de célébrer notre défaite. Elle se chargeait avec enthousiasme de nous insulter et de nous cracher au visage. Quand ils étaient fatigués, ils mangeaient et ils buvaient du vin à nos frais, et une fois rassasiés, ils continuaient à cracher sur nous, sur notre histoire, sur notre caractère, sur notre foi. Des États-Unis, ils nous envoyaient des os de poulets. En échange desquels ils s’emparaient sans payer de notre pétrole, de notre gaz, de notre or, de nos diamants, de nos fourrures, de notre uranium, de notre bois, de nos œuvres d’art, de nos découvertes scientifiques, de nos inventions, de notre savoir-faire, de nos technologies secrètes et de nos hommes de science, dont ils faisaient leurs esclaves, de nos organes humains, de nos filles et de nos garçons impubères, pour les faire travailler dans leurs réseaux de prostitution d’Europe et de Turquie, du Moyen-Orient, des USA et même d’Afrique.

Les territoires des anciennes républiques furent confisqués, avec les peuples qui y vivaient. Ils commencèrent à les dévorer lentement, en attendant la complète liquidation de la Russie pour continuer à les détruire complètement. Ils digérèrent des parties de notre nation brisée et en firent de l’engrais humain, et ils se mirent à élever de nouveaux « managers » pour diriger cette nouvelle société multinationale avec ses industries et ses infrastructures prêtes à servir entièrement volées.

Ils avaient pré-imprimé des cartes géographiques selon le nouvel ordre du monde et de nouvelles frontières, la Chine recevant sa part du butin avec les territoires du Tadjikistan, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan et la Turquie recevant l’Azerbaïdjan et l’Arménie. La Pologne, l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Espagne, le Danemark et les autres auraient aussi reçu leurs parts d’esclaves, de territoires et de prostituées russes pas chères. Les citoyens d’Israël se voyaient dans le rôle d’administrateurs de ces territoires. Les USA ne voulaient qu’une seule chose : la propriété pleine et entière de tout ce qu’il y avait sous nos pieds, de toutes nos ressources minérales.

 

*

Quand Poutine vint, personne ne crut qu’il serait capable d’arrêter ce qui paraissait inéluctable.

*

Il fit des guerres. Personne n’y prêta attention et personne ne vit rien. Son activité fut phénoménale, comme le vent, invisible, mais assez fort pour que chacun ressente les effets de son passage, surtout ceux qui recevaient des branches directement sur la tête. Ses guerres furent, comme les radiations, indétectables par les sens, mais, avec une concentration toujours croissante, elles tuaient les ennemis lentement et sûrement.

 

*

Les années passèrent, et tout changea comme de soi-même.

 

*

Avant la dernière guerre – juste au cas où – il se prépara à mourir.

Il se distancia des gens auxquels il tenait le plus, pour qu’ils ne meurent pas avec lui. Et il partit en guerre.

*

Il a voué sa vie à nous sauver tous.

Il s’est sacrifié et il a arraché des nations entières aux mâchoires de l’abîme.

Il a changé le monde pour toujours.

 

Source http://thesaker.is/vladimir-putins-birthday/

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

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Le jour de son anniversaire, Vladimir Poutine a présidé, au Kremlin, une réunion des membres permanents du Conseil de Sécurité

VOEUX

Du président de l’Ingouchie Iounous-bek Bamatgireyevich Evkourov

« Heureux anniversaire, Président. Merci pour tout ce que vous faites pour l’Ingouchie »

 

Des syriens

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Il y a 40 ans

 

Le 9 octobre 1965 (Vladimir Poutine avait 13 ans et deux jours) Ernesto Guevara dit à un jeune soldat bolivien, dont les docteurs cubains soigneraient plus tard gratuitement le père : « Courage, tu vas juste tuer un homme. »

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Lettre d’adieux du martyr Ernesto « Che » Guevara, lue par Fidel Castro

Sayed Hasan

 

La lettre d’adieux du Commandant Ernesto Che Guevara a été lue par Fidel Castro le 3 octobre 1965 à La Havane, face aux Comité Central du Parti Communiste cubain et devant les caméras. Après son retour d’Afrique en février 1965, le Che avait disparu de la scène publique sans explication officielle. A Cuba et surtout à l’étranger, des rumeurs faisaient notamment état de prétendues dissensions entre Fidel et le Che, voire d’une véritable purge. Cette lettre écrite de la main du Che a prouvé le caractère infondé de ces calomnies, que les réactionnaires (et pseudo-révolutionnaires) continuent à propager jusqu’à ce jour pour discréditer Cuba.

Avant même le commencement de la Révolution cubaine, le Che, internationaliste convaincu, ne s’était engagé aux côtés de Fidel Castro qu’à la condition d’être libre de poursuivre son action révolutionnaire et anti-impérialiste sous d’autres cieux après la victoire à Cuba. Ses expériences au Congo et en Bolivie n’ont été révélées qu’après sa mort avec la publication de ses Journaux de guerre par le gouvernement cubain.

 

Adresse du Commandant Fidel Castro Ruz, Premier Secrétaire du Parti communiste de Cuba et Premier ministre du gouvernement révolutionnaire, lors de la présentation du Comité central du Parti communiste de Cuba à La Havane, le 3 octobre 1965

Traduite en français pour la première fois à l’occasion du cinquantenaire de l’assassinat du Che par la CIA, le 9 octobre 1967

 

Transcription :

[…] Il y a une absence dans notre Comité Central, (l’absence d’une personne) qui possède tous les mérites et toutes les vertus nécessaires, au plus haut degré, pour en faire partie, mais qui malgré cela n’est pas présent parmi les membres de notre Comité Central.

Autour de cette absence, l’ennemi a pu tisser mille conjectures; l’ennemi a essayé de duper et de semer l’ivraie et le doute, et patiemment, car il fallait attendre, nous avons attendu.

Et c’est ce qui différencie le révolutionnaire du contre-révolutionnaire, le révolutionnaire de l’impérialiste : nous les révolutionnaires, nous savons attendre, nous savons être patients, nous ne désespérons jamais, et les réactionnaires, les contre-révolutionnaires, les impérialistes, vivent dans le désespoir permanent, ils vivent dans l’angoisse perpétuelle, dans le mensonge perpétuel, de la manière la plus ridicule, de la manière la plus infantile.

Quand on lit les choses que disent certains de ces fonctionnaires, certains de ces sénateurs Yankees, on se demande : « Mais comment est-il possible que cet homme ne soit pas dans une étable au lieu d’appartenir à ce qu’on appelle un Congrès ? » (Applaudissements) Certains profèrent de véritables outrages. Et ils ont une habitude de mentir colossale et irrépressible, ils ne peuvent pas vivre sans mentir. Ils vivent dans la détresse.

Si le gouvernement révolutionnaire déclare une chose – c’est ce qu’il a toujours fait – comme ce fut le cas pour la question que j’ai mentionnée au début de mon propos, ils y voient des choses horribles, effroyables, ils imaginent tout un plan derrière cela !

Quel ridicule ! Avec quelle peur ils vivent ! Et on se demande : le croient-ils vraiment ? Y croient-ils vraiment ? Est-ce qu’ils croient tout ce qu’ils disent ? Ou ont-ils besoin de croire tout ce qu’ils disent ? Ou ne peuvent-ils vivre sans croire tout ce qu’ils disent ? Ou disent-ils tout ce qu’ils ne croient pas ?

C’est difficile à dire, il faudrait le demander à des médecins et des psychologues. Qu’est-ce qu’ils ont dans la tête, quelle est donc cette angoisse qui les amène à voir partout une manœuvre, un plan effroyable, maléfique, terrible ? Et ils ne savent pas qu’il n’y a pas de meilleure tactique, pas de meilleure stratégie que de lutter avec des armes propres, de se battre avec la vérité, car ce sont les seules armes qui inspirent la confiance, ce sont les seules armes qui inspirent la foi, ce sont les seules armes qui inspirent la sécurité, la dignité, le moral. Et ce sont les armes avec lesquelles nous les révolutionnaires avons vaincu et écrasé nos ennemis.

 

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Le mensonge. Qui a déjà entendu un mensonge dans la bouche d’un révolutionnaire ? Parce que ce sont des armes qui ne profitent à aucun révolutionnaire, et aucun révolutionnaire authentique n’a jamais besoin de recourir à un mensonge ; ses armes sont la raison, la moralité, la vérité, la capacité de défendre une idée, une proposition, une prise de position.

Et en fin de compte, le spectacle moral offert par nos adversaires est vraiment lamentable. Ainsi, les augures, les interprètes, les spécialistes des questions cubaines et les machines électroniques ont travaillé sans cesse à démêler ce mystère. Est-ce qu’Ernesto Guevara a été victime d’une purge, est-ce qu’Ernesto Guevara est malade, est-ce qu’Ernesto Guevara a eu des divergences (avec Fidel), et autres insanités du même genre.

Naturellement, le peuple a confiance, le peuple a la foi. Mais les ennemis profitent de ces choses, surtout à l’étranger, pour calomnier : voyez donc ce régime communiste ténébreux et terrible, les hommes y disparaissent, ils ne laissent aucune trace, aucun vestige, aucune explication n’est fournie ; alors que lorsqu’il le fallait, nous avons dit au peuple, lorsque les gens ont commencé à constater cette absence, que nous en parlerions au moment opportun, et que nous avions des raisons d’attendre (avant de dévoiler ce qu’il en était).

Nous évoluons dans un milieu cerné par les forces de l’impérialisme. Le monde ne vit pas dans des conditions normales ; tandis que les bombes criminelles des impérialistes yankees tombent sur un peuple comme celui du Vietnam, nous ne pouvons pas dire que nous vivons dans des conditions normales (Applaudissements) ; lorsque plus de 100. 000 soldats yankees y débarquent pour essayer d’écraser le mouvement de libération national ; quand les soldats de l’impérialisme débarquent dans une République qui jouit légalement des mêmes droits que toutes les autres Républiques du monde, ce qui est le cas de Saint-Domingue, pour piétiner sa souveraineté (Applaudissements), le monde ne vit pas dans des conditions normales. Lorsque, autour de notre pays, les impérialistes forment des mercenaires et organisent des attaques terroristes de la manière la plus impunie, comme dans le cas de la Sierra Aránzazu ; lorsque les impérialistes menacent d’intervenir dans n’importe quel pays d’Amérique latine et du monde, on ne vit pas dans des conditions normales. Et quand nous nous sommes battus dans la clandestinité contre la tyrannie de Batista, nous les révolutionnaires ne vivions pas dans des conditions de normalité, nous devions respecter les règles de la lutte ; de la même manière, bien que le pouvoir révolutionnaire existe dans notre pays, en ce qui concerne les réalités du monde, nous ne vivons pas dans des conditions normales et nous devons respecter les règles de cette situation.

Et pour expliquer cela, nous allons lire une lettre manuscrite que j’ai ici entre les mains, et qui a été retranscrite par machine à écrire, du camarade Ernesto Guevara (Applaudissements), qui s’explique lui-même (sur les raisons de son absence). Je m’étais demandé si je devais retracer l’histoire de notre amitié et de notre fraternité, comment cela a commencé, dans quelles conditions et comment cela s’est développé. Mais ce n’est pas nécessaire. Je vais simplement lire la lettre.

Il dit : « La Havane… »

La date n’a pas été définie, puisque cette lettre devait être lue au moment que nous jugerions le plus opportun, mais pour coller à la stricte réalité, elle m’a été remise le 1er avril de cette année, il y a exactement six mois et deux jours.

Voilà ce qu’elle dit :

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« La Havane, année de l’Agriculture [1965].


Fidel,
Je me souviens en ce moment de beaucoup de choses : du jour où j’ai fait ta connaissance dans la maison de Maria Antonia, du moment où tu m’as proposé de venir avec vous [pour participer à la Révolution cubaine] et de toute la tension des préparatifs.
Un jour, on est venu nous demander qui devait être prévenu en cas de décès, et la possibilité réelle de ce fait (la mort) nous a tous saisis. Par la suite, nous avons su que c’était vrai, et que dans une Révolution, on triomphe ou on meurt – si elle est véritable. De nombreux camarades sont tombés sur le chemin de la victoire.

Aujourd’hui, tout a un ton moins dramatique, parce que nous sommes plus mûrs ; mais les faits se répètent. J’ai l’impression d’avoir accompli la part de mon devoir qui me liait à la Révolution cubaine sur son territoire, et je prends congé de toi, des compagnons, de ton peuple qui est maintenant aussi le mien.

Je démissionne formellement de mes fonctions à la Direction du Parti et de mon poste de ministre, et je renonce à mon grade de Commandant et à ma nationalité cubaine. Rien de légal ne me lie plus aujourd’hui à Cuba, à l’exception des liens d’une autre nature qu’on ne peut briser, contrairement aux titres.

En passant ma vie en revue, je crois avoir travaillé avec suffisamment d’honnêteté et de dévouement à la consolidation du triomphe révolutionnaire. Ma seule faute de quelque gravité, c’est de ne pas avoir eu plus confiance en toi dès les premiers moments dans la Sierra Maestra et de ne pas avoir su discerner plus rapidement tes qualités de dirigeant, d’homme et de révolutionnaire. J’ai vécu des jours magnifiques et j’ai éprouvé à tes côtés la fierté d’appartenir à notre peuple en ces journées lumineuses et tristes de la Crise des Caraïbes. Rarement, un chef d’État ne fut aussi brillant que tu le fus dans ces circonstances, et je me félicite aussi de t’avoir suivi sans hésiter, d’avoir adhéré pleinement à ta façon de penser, et d’avoir su voir et apprécier les dangers et les principes comme tu le fis.

D’autres terres du monde réclament le concours de mes modestes efforts. Je peux faire ce qui t’est refusé, en raison de tes responsabilités à la tête de Cuba et l’heure est venue de nous séparer.
Sache que je le fais avec un mélange de joie et de douleur. Je laisse ici les plus pures de mes espérances de constructeur et les plus chers de tous les êtres que j’aime. Et je laisse un peuple qui m’a adopté comme un fils. Cela déchire toute une partie de mon âme. Sur les nouveaux champs de bataille, j’apporterai la foi que tu m’as inculquée, l’esprit révolutionnaire de mon peuple, le sentiment d’accomplir le plus sacré des devoirs : lutter contre l’impérialisme où qu’il se trouve. Cela réconforte et guérit avantageusement les blessures les plus profondes.

Je répète une fois encore que je délivre Cuba de toute responsabilité, sauf de celle qui émane de son exemple. Si un jour, sous d’autres cieux, survient pour moi l’heure fatidique (du martyre), ma dernière pensée sera pour ce peuple et plus particulièrement pour toi. Je te remercie pour tes enseignements et ton exemple envers lesquels j’essaierai de rester fidèle jusqu’à la dernière conséquence de mes actes. J’ai toujours été en accord total avec la politique extérieure de notre Révolution et je le suis toujours. Partout où je me trouverai, je sentirai toujours peser sur moi la responsabilité d’être un révolutionnaire cubain, et je me comporterai comme tel. Je ne laisse aucun bien matériel à mes enfants et à ma femme, et cela ne me chagrine pas. Je suis heureux qu’il en soit ainsi. Je ne demande rien pour eux, car je sais que l’État leur donnera ce qu’il faut pour vivre et s’instruire.

J’aurais encore beaucoup à te dire, à toi et à notre peuple, mais je sens que c’est inutile, car les mots ne peuvent exprimer ce que je voudrais dire, et ce n’est pas la peine de noircir davantage de papier.

Jusqu’à la victoire, toujours.

La Patrie ou la Mort !

Je t’embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire.

(Signé 🙂 Che. »

Source : http://www.cuba.cu/gobierno/discursos/1965/esp/f031065e.h…

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

 

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Soutenez la justice en répondant à l’Appel au secours de Norman Finkelstein et en signant sa pétition

 

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Les États-Unis ont un problème d’empathie qui nourrit leur culture de la violence à l’étranger, l’ignorance chez eux et la tragédie partout.

 

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Le 20 octobre 2011

 

Tandis que le monde pleure les victimes de Las Vegas, l’absence d’empathie de l’Amérique pour ses victimes à l’étranger est sidérante.

Adam Garrie – TheDuran 7 octobre 2017

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À chaque fois que des fusillades ou d’autres événements terroristes (sur leur sol ou autrement) frappent les États-Unis, le flot de sympathie en provenance de la Russie et, en fait, du monde entier, est toujours palpable, en dépit de l’état actuel des relations politiques. La culture russe, en particulier, est une culture où exprimer de la sympathie à un moment de tragédie et de douleur objectif, prend un relief certain, à la fois sur le plan humanitaire et sur le plan spirituel..

Mais il y a un autre élément de la réaction susmentionnée aux tragédies si uniquement américaines chez les peuples extérieurs aux États-Unis, qui est moins directe. Dans ce pays immensément riche, exerçant une politique extérieure exceptionnaliste qui surprend encore certains adversaires politiques des États-Unis, beaucoup trouvent choquant que tant de citoyens américains décident de s’entretuer en grands nombres, dans un pays qui est présenté comme entièrement idyllique par la machine de propagande de Washington.

Dans ce sens, il y a un élément de dissonance cognitive de la part du reste du monde, à voir des tragédies se dérouler dans un pays où ce genre de choses n’est pas supposé se produire, et se produit néanmoins très souvent.

Chez beaucoup d’Américains et certainement chez ceux dont les récits fictifs sont couverts par les médias de masses, la dissonance cognitive du monde extérieur est plus ou moins noyée dans une attitude exceptionnaliste généralisée, par laquelle les Américains élèvent leurs tragédies nationales au rand de cataclysmes cosmiques, alors que les morts causés par les États-Unis au reste du monde se voient réduits, au mieux, au rang de statistiques, au pire à celui de succès macabres.

Prenez par exemple le populaire spectacle télévisé « Tonight Show », de Jimmy Fallon. Au cours d’une récente transmission, des auteurs comique de sexe féminin et le célèbre Miley Cyrus, ont accueilli Hillary Clinton par la lecture de lettres d’adulation assortie d’embrassades physiques. Beaucoup de pontes U.S. de l’analyse politique, y compris ceux qui sont opposés à Hillary Clinton, n’ont pas saisi les connotations politiques de cet étalage.

 

Beaucoup ont critiqué ce coup télévisé comme un exercice de propagande en politique identitaire. Essayant de dresser les Américaines contre les Américains, le message subliminal disait que la plupart des hommes, en Amérique, ont été les supporters du « gros méchant » Donald Trump, alors que les femmes américaines, bien entendu supérieurement cognitives, se sont prononcées pour la « gentille et douce » Hillary Clinton. Au pays du 1er Amendement, la politique identitaire ne peut pas être censurée, mais elle devrait être tranquillement contrée par ceux qui se servent de la liberté d’expression pour défendre une politique basée sur de  la véritable politique et non sur des fictions identitaires.

Mais le plus gros problème géopolitique, dans un étalage aussi vulgaire, c’est que Hillary Clinton n’est ni gentille ni douce. Elle a été l’architecte des plus dévastatrices de toutes les guerres post-11 septembre dirigées par les États-Unis contre des pays étrangers. L’ « enfant chéri » personnel de Hillary Clinton a été la guerre de Libye, qui a fait d’un des pays les plus riches dans l’histoire de l’Afrique ­ – où les gens étaient logés et nourris gratuitement, et où l’éducation et les vocations étaient largement subventionnés – un État ruiné de fond en comble et noyé dans son sang. La Libye, qui avait été laïque et indépendante, est maintenant le plus vaste camp d’entraînement terroriste du monde, où plusieurs factions politiques se combattent et où groupes terroristes et factions pirates se disputent les ressources qu’ils volent tous de concert à la Libye. Alors que la Syrie est en train de gagner la guerre contre le terrorisme et que l’Irak même commence à se remettre lentement, avec l’aide de l’Iran et d’autres, la Libye montre peu de signes d’un changement quel qu’il soit de son statu quo post-2011, dont Hillary Clinton est directement responsable.

 

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Ce n’est là qu’une des désastreuses décisions politiques de Hillary Clinton, mais c’est la plus profondément terrifiante. Alors que même Barack Obama, qui avait contresigné ses plans, a fini par plus ou moins « regretter » le désastre, Hillary Clinton s’est pour sa part complaisamment laissé filmer en train de rire de la mort du leader révolutionnaire libyen Muammar Kadhafi, et elle continue à se vanter de la mort barbare de l’homme qui dirigeait la nation qu’elle a oblitérée.

 

 

Alors que Hillary Clinton est l’auteur de la tragédie libyenne, elle n’est pas l’auteur de la plus grande tragédie psychologique de l’Amérique. Ce qu’elle est, c’est le symptôme profondément grotesque de l’incapacité de l’Amérique à éprouver de l’empathie pour ce qui se trouve en dehors de ses frontières, au moment même où des pays comme la Russie éprouvent et témoignent de la compassion pour les Américains massacrés chez eux, et dans le cas de la tuerie de Las Vegas, apparemment massacrés par un des leurs.

Les États-Unis ont tué des millions de gens en dehors de leurs frontières par des guerres dévastatrices et surtout illégales, dont aucune n’a eu rien à voir avec la sécurité du peuple américain. Un projet de recherche récent de James A. Lucas est arrivé à la conclusion que, depuis 1945, les USA ont tué plus de 20 millions de personnes, et ce, non compris les morts causées par les deux bombes atomiques jetées sur le Japon en 1945, seul exemple d’une nation ayant fait usage de telles armes contre des civils. Quand on fait le compte du nombre de familles détruites, de vies ruinées, de famines créées et de mutilations physiques infligées par l’action des militaires US, les chiffres sont beaucoup plus élevés.

La culture de la violence à l’intérieur des États-Unis en vient à être nanifiée par la culture de la violence promulguée par l’armée US envers le reste du monde. Dans certaines parties de ce monde, toute sympathie que les gens pourraient autrement ressentir pour les Américains tués dans des spectacles d’horreur domestique finit par s’épuiser, à cause de la violence continuelle que les Américains exercent partout ailleurs.

La partie la plus effrayante de ce spectre de possibilités est qu’innombrables sont ceux qui, aux États-Unis, ne sont pas conscients de ce que leur pays fait à l’étranger. La faute en revient à la fiction que la plupart des politiciens et des médias US font proliférer, laquelle prétend que les Américains sont haïs à l’étranger à cause de leur supposée liberté intérieure et non à cause de leurs actes de brigandage et d’agression éhontée commis par les forces armées US, de l’Asie Orientale à l’Europe et de l’Amérique du Sud à l’Afrique du Nord.

De plus en plus, alors que les USA ne font rien pour changer leur réputation d’agresseur planétaire n°1 de l’ère moderne, beaucoup de gens, au spectacle des événements tragiques répétés à l’intérieur de la soi-disant « libre » Amérique, trouvent que cette « liberté » n’a pas un air particulièrement engageant.

Les États-Unis sont en train de devenir un lieu où personne n’a envie de vivre. Certains accusent la politique US de ce désastre, et c’est vrai qu’elle en est responsable. D’autres – et j’en suis – en rendent responsable la culture américaine de la drogue, qui n’a cessé d’attiser les flammes de la violence, tout en rendant les citoyens US confortablement insensibles aux réalités blafardes qui les entourent. D’autres encore mettent en cause les lois US sur les armes, bien que je n’en fasse personnellement pas partie. Beaucoup de pays connaissent une très haute prolifération d’armes, légales ou non, mais très peu sont devenus des répliques de ces aspects les plus sinistres de la vie moderne.

Le problème, avec les États-Unis, est un problème d’attitude, qui donne la priorité à une arrogance exceptionnelle, avec une exposition exceptionnellement mauvaise aux faits qui concernent le reste du monde. Tant que cette attitude ne changera pas, les Américains ne connaîtront jamais ce que signifie une réelle empathie et un réel chagrin pour autrui, quand bien même les tragédies continueraient à se dérouler sous leurs yeux. Une nation constamment en guerre ne peut pas espérer trouver la paix intérieure. Dans ce sens, le fait que des célébrités embrassent une criminelle de guerre telle que Hillary Clinton, démontre on ne peut plus clairement que les Américains devront vivre avec la violence qu’ils ont répandue sur le monde, jusqu’à ce que les gens, dans leur pays, trouvent le courage de condamner TOUTE violence, quelles que puissent en être les victimes.

Source : http://theduran.com/while-the-world-weeps-for-the-las-veg…

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

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L’adolescence éternelle aux USA : diagnostic…

(Nous, on aurait dit « infantilisme » et « pervers », mais qui sommes-nous ?)

Il est clair que l’Amérique souffre d’une épidémie d’arrêt du développement émotionnel, qui la détruira.

Dr. Paul Kindlon – Russia Insider 28 août 2017

 

J’ai eu l’occasion d’enseigner la psychologie et la socio-psychologie depuis plus de vingt ans. Parfois, les connaissances obtenues dans ces domaines me permettent d’analyser et de comprendre le comportement social et certaines tendances culturelles. En voici une occasion.

 

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Si l’on est capable d’observer la société américaine d’une manière objective – tâche assurément difficile – il apparaît clairement que le pays souffre d’une épidémie d’arrêt du développement émotionnel (AED). Cette maladie particulière se caractérise par une combinaison de nombreux facteurs : la dépendance, la cupidité, l’immaturité, la peur, le blâme, la honte, le ressentiment, la colère, la confusion et la souffrance. Cela signifie que la grande majorité des Américains est bloquée à l’adolescence, présentant des comportements tels que le mensonge, les attitudes négatives, la désobéissance et le manque de respect, l’abus de drogues et d’alcool, la dépression et les questions de sexualité.

Il suffit de regarder des films américains ou des émissions de télévision pour obtenir un instantané des caractéristique fondamentales de la comédie de l’humour adolescent, juvénile et puéril. Ce n’est pas par hasard que Jimmy Fallon, âgé de 42 ans, est pour l’essentiel « un ado éternel » jouant des comédies truffées humour et de gags de salle de bain faisant appel à un niveau stupide d’immaturité. L’autre chéri des spectacles de fin de soirée en Amérique est Stephen Colbert qui se spécialise dans l’insulte aux personnages publics, par une manifestation ouvertement adolescente d’attitude négative et de manque de respect.

Une autre caractéristique de l’AED est d’échapper à la responsabilité et de blâmer les autres pour ses échecs. Il suffit d’observer les millions de supporters de Hillary pour comprendre ce phénomène. Un autre symptôme, également fréquent pour les personnes atteintes d’AED, s’exprime par le manque de respect à des fins sophomoriques, généralement en endommageant les biens comme nous le voyons, les monuments étant défigurés et détruits.

Les adolescents, bien sûr, ont tendance à avoir des problèmes d’identité concernant souvent leur sexualité, ce qui est un autre phénomène tout à fait évident dans l’Amérique contemporaine. Il n’est pas « cool » de ne pas être LGBT ou de ne pas se sentir confus avec son genre aujourd’hui. Bientôt il y aura autant de genres que de saveurs de sorbets, car tout est une question de goût !

En termes d’activité cognitive, l’AED se caractérise par une exagération et une simplification excessive. Par exemple, si vous êtes en colère contre l’un de vos parents, vous pouvez le cataloguer comme nazi ou fasciste.

Cette attitude négative est maintenant étendue à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous et peut être constatée dans des slogans tels que « No Trump, No KKK, No Fascist USA ». Les adultes sont une espèce en voie de disparition. L’effet cognitif de l’exagération et de la simplification excessive entraîne l’irrationalité et la confusion. En témoignent les millions de personnes qui croient être antiracistes en s’opposant à « la suprématie blanche ». Aucun anthropologue sur terre ne prétend que « blanc » est une race – bien qu’un néo-nazi puisse le prétendre. Ce n’est même pas une couleur primaire. Les Irlandais ont été victimes de discrimination pendant plus de cent ans en Amérique en raison du racisme anglo-saxon, mais les Irlandais sont considérés comme « blancs ». Il y a des millions d’Américains d’origine allemande, polonaise et scandinave qui appartiennent à la classe ouvrière ou même au sous-prolétariat depuis très longtemps. Ces « blancs » sont-ils coupables de suprématisme ? Contre qui ? Eux-mêmes ?

Bien sûr, ce sur quoi les manifestants devraient se concentrer, c’est la classe sociale et non la race, qui est vraiment une désignation arbitraire. Malheureusement, le mouvement progressiste en Amérique est passé de « Occupy Wall Street » à « Occupons les chiottes publiques ». Lénine se retournerait dans sa tombe… s’il en avait une. En ce qui concerne l’alcoolisme et la toxicomanie en Amérique, les statistiques sont stupéfiantes [sans jeu de mot, NdT]. La dépendance aux opioïdes, à elle seule, devient un problème national de santé publique, tout comme la dépression. L’abus d’alcool, bien sûr, est également assez élevé. Mentir devient également monnaie courante. Il s’agissait simplement autrefois d’une habitude propre aux politiciens et aux avocats qui savaient « jouer avec la vérité ». De nos jours, les médias traditionnels sont largement considérés comme un courant dominant de mensonges, avec CNN affublé maintenant du sobriquet FAKE NEWS.

La caractéristique, propre à l’adolescence, de se révolter et de désobéir, se manifeste souvent par l’usage de blasphèmes destinés à choquer l’ancienne génération. La profanation gratuite est omniprésente dans la culture américaine et a remplacé l’imagination comme une des formes de la créativité. Ce n’est pas par accident que Pussy Riot – un groupe d’artistes « performants » qui utilise le blasphème dans une cathédrale, considérée comme sacrée pour « choquer » le public russe et « désobéir » aux autorités – s’est retrouvé chez lui aux États-Unis et a été pris en amitié par Madonna, elle-même autre symbole de l’adolescence éternelle. Son AED s’est manifesté en pleine lumière l’année dernière quand elle a offert publiquement une fellation à tous les hommes qui voteraient pour Hillary Clinton. Et comme n’importe quel adolescent rebelle essayant de choquer la « génération plus âgée », elle a cru devoir préciser qu’elle « avale ». 
Restez chic, Madonna. Rappelez-vous que vous êtes une mère de 59 ans avec six enfants.

Alors, voyez-vous… Si tout le monde est adolescent, il n’y a plus de supervision adulte. Voilà le problème. Depuis des années qu’une autopsie est en cours pour déterminer comment et pourquoi l’empire américain a expiré, la nécrologie évoquera de multiples causes de décès et l’AED sera classé en bonne place.

Peut-être un adolescent précoce sera-t-il autorisé à écrire l’épitaphe qui se lirait ainsi :

« Lorsqu’il est prolongé, le pont entre l’adolescence et l’âge adulte peut coûter très cher. »

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Dr Paul Kindlon

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

Source : http://lesakerfrancophone.fr/ladolescence-eternelle-aux-u…

 

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Dernière minute :

 

Le gouvernement quoi ? « belge »…

Une école palestinienne financée par la Belgique baptisée du nom d’une terroriste

RT en français – 10 octobre 2017

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Ecolières palestiniennes devant une école de l’ONU à Gaza

 

Le gouvernement belge s’est vivement désolidarisé de l’initiative par laquelle une école en Palestine, financée par la Belgique, a été renommée en hommage à Dalal Mughrabi, militante du Fatah ayant participé au massacre de 38 Israéliens en 1978.

La Belgique a découvert qu’une école qu’elle avait contribué à financer en Palestine avait été renommée du nom d’une terroriste impliquée dans une attaque en 1978 près de Tel Aviv, en Israël. Cette révélation, comme le rapporte La Libre Belgique, a provoqué une vive réaction du gouvernement.

Décidé en 2013, le financement par l’État belge d’une école pour filles sur la rive occidentale du Jourdain, en zone palestinienne, avait permis la construction rapide de l’établissement. Initialement appelée Beit Awwa, l’école a néanmoins été rebaptisée quelques temps plus tard au nom de Dalal Mughrabi.

Or, Dalal Mughrabi, militante du Fatah dans les années 1970, était impliquée dans le massacre dit « de la route côtière » survenu le 11 mars 1978. Sur la route menant de Tel Aviv à Haïfa, en compagnie de douze autres militants du Fatah, elle avait participé à cette attaque armée ayant coûté la vie à 38 civils dont 13 enfants. De nombreux Palestiniens la considèrent encore aujourd’hui comme une martyre de la libération de la Palestine.

Ce changement de nom passe néanmoins très mal en Belgique. « Le gouvernement condamne sans équivoque tout hommage aux auteurs d’attaques terroristes », ont déclaré les cabinets de Dider Reynders et Alexander De Croo, respectivement ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre. Ils assurent par ailleurs ne pas avoir été mis au courant de ce changement de nom décidé par les autorités palestiniennes locales.

Source : https://francais.rt.com/international/44401-ecole-palesti…

 

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Non, elle n’est pas morte en octobre (mais un 11 mars). On s’en fout, on pleure quand on veut.

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Aline de Diéguez

Chroniques de la Palestine occupée

 

In Memoriam Dalal al Mughrabi

Cinquième anniversaire du carnage israélien dans le camp de Gaza
(27 décembre 2008 – 21 janvier 2009)

« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »

Malcolm X

 

À la lecture de la nouvelle dérangeante pour les amis de la Palestine, selon laquelle trois mille Palestiniens, principalement membres du Hamas, combattent en Syrie aux côtés des égorgeurs et des cannibales wahhabites on ne peut qu’évoquer avec tristesse la mémoire des résistants qui ont donné leur vie afin que la Palestine ne sombre pas dans l’oubli et constater avec chagrin les dérives suicidaires de dirigeants qui envoient leurs combattants se faire tuer pour le double bénéfice et l’extrême jubilation de leur oppresseur.

Voir des Palestiniens tourner le dos à des États et à des groupes politiques qui ont soutenu leur résistance à l’occupation sioniste et qui les ont nourris et armés pendant des décennies, puis découvrir comment ils trahissent leurs seuls véritables soutiens en se rangeant dans le camp de leurs propres oppresseurs, laisse sans voix tout être normalement doué d’une étincelle de raison et de sens moral. [1]

En effet, il est clair pour tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, que les hordes de fanatiques, qualifiés « rebelles », « opposants » ou « djihadistes », mais jamais « terroristes », et qui se ruent en rangs serrés sur la Syrie ne sont que des mercenaires sponsorisés par les riches et rétrogrades Étaticules pétroliers et gaziers du Golfe, armés et entraînés par les services secrets de l’OTAN et ceux du Mossad israélien. Les illusions d’un « printemps arabe » en Syrie n’ont duré que ce que durent les roses.

D’importants groupes de mercenaires palestiniens, principalement affiliés au Hamas, recrutés par l’inénarrable Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani lors de sa visite à Gaza en octobre 2012, combattent donc dans le même camp qu’Israël et se font tuer pour le plus grand bénéfice de leur occupant !

Lire la suite…

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/pales… 

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Mis en ligne le 10 octobre 2017

 

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