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20 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


JERUSALEM ET FEU D’ORMESSON

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URU SALIM (« Colline de Salma »)

plus vieille que le patriarcat…

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Kim Jong-un : Israël n’existe pas pour qu’on lui attribue une capitale…

Strategika51 – 8 décembre 2017

Le leader nord-coréen Kim Jong-un a réagi à la décision unilatérale US de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël en affirmant, non sans un brin d’ironie,  qu’Israël n’existe pas pour que l’on puisse lui attribuer une quelconque capitale.

La Corée du Nord n’a jamais reconnu l’existence d’Israël qu’elle considère comme une simple dépendance impérialiste US basée temporairement au Moyen-Orient.

Pour Kim Jong-un, ce que l’on appelle abusivement Israël n’est qu’une anomalie historique exotique crée et maintenue par l’impérialisme capitaliste pour répandre le chaos et l’instabilité dans la région.

Pour sa part, le gouvernement nord-coréen a réitéré sa reconnaissance de « la souveraineté palestinienne sur l’ensemble de la Palestine historique à l’exception du plateau du Golan, lequel appartient à la Syrie ».

 

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Des avions de combat nord-coréens ont participé à la quatrième guerre israélo-arabe d’octobre 1973 aux côtés des Armées égyptienne et syrienne.

A présent, la Corée du Nord soutient militairement la Syrie dans sa guerre contre des organisations terroristes soutenues par l’Otan et Israël. En 2016, une unité des forces spéciales nord-coréennes, que des analystes ont confondue avec des forces chinoises, a été déployée à Damas pour protéger les intérêts diplomatiques et commerciaux de la Corée du Nord dans ce pays.

Source : https://strategika51.wordpress.com/2017/12/08/kim-jong-un…

 

 

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Robert Bibeau : Les conséquences de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale ?

Les 7 du Québec9 décembre 2017

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La question nationale palestinienne bientôt régulée et reléguée.

Le plus difficile reste à faire pour Donald Trump le prestidigitateur. Maintenant qu’en potentat de l’impérialisme occidental il a fait toutes les concessions à Netanyahu, son général de la Légion étrangère américaine, il doit maintenant traîner cette vipère jusqu’à la table des compromis, où sont attablés les renégats nationalistes palestiniens à qui il a fait boire le calice jusqu’à la lie, contre la promesse d’un fief sur la terre promise par Dieu aux descendants d’Abraham.

Tel que nous l’annonçons depuis près d’un an, depuis l’assermentation de Donald Trump en tant que 45e Président des États-Unis d’Amérique, http://www.les7duquebec.com/7-au-front/questions-national…   la « solution » aux luttes de « libération nationale »  – Palestinienne et Israélienne – a avancé d’un pas le mercredi 6 décembre dernier avec l’annonce de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’État israélien http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/jerusalem-le…

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-consequences-d…

 

 

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La Palestine décrète que la capitale des USA est désormais Mexico

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Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé ce matin que désormais la capitale officielle des États-Unis serait Mexico.

[à moins que Chattanooga Junction Creek ait une préséance à faire valoir…ndGO]

Source : http://imposture-bibliotheque-de-combat.over-blog.com/2017/12/la-palestine-decrete-que-la-capitale-des-usa-est-desormais-mexico.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

 

Si même Mahmoud Abbas…

 

 

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Pas loin :

SODOME et GOMORRHE

(sans oublier Jéricho)

 … et Déclaration Balfour

En guise d’anniversaire…

(Extraits)

Les revisitations littéraires des Grosses Orchades

 

« Une fois au moins au cours de la vie, les trompettes de Jéricho sonnent haut et de bon matin, dans le cœur de tous les hommes. Lorsque j’étais enfant, en Toscane, il m’arrivait souvent de me réveiller brusquement, dans les nuits de printemps, entendant, en rêve, un bruit de trompettes dans la vallée du Bisenzio. La nuit était douce, et le silence était profond et clair comme un lac.

Récemment, à Paris, salle Gaveau, deux nègres d’Amérique, brillants et protestants, chantaient un spiritual devant un public malade de spleen et de regrets érotiques : l’un d’eux, le plus noir, avait une voix de basse, noyée dans le ventre, profonde et vindicative, l’autre, une voix de contralto, passionnée et mourante, la voix d’Andromède enchaînée à son récif.

Les paroles du spiritual célébraient les vertus de Josué et de ses trompettes sous les murs de Jéricho. Les deux nègres chantaient les yeux au ciel et les mains jointes, comme les bergers de Bethléem, agenouillés sous la queue de la comète ; leurs ongles pâles, au bout de leurs doigts de charbon, semblaient des flammèches de gaz, des feux de Saint-Elme. Quand elles priaient, sainte Thérèse et sainte Catherine devaient avoir ces mêmes flammèches au bout des doigts. Les deux chanteurs suivaient, sans aucun doute, de leurs yeux blancs, un vol d’anges noirs aux cheveux crépus et aux lèvres saillantes, planant sur le nuage de poussière qui montait de la chute des murs de Jéricho. Les nègres voient les anges à leur façon : la madone des nègres est comme la vierge polonaise de Czestochowa, enfumée par les incendies du siège suédois.

L’écho de ce spiritual m’accompagne ce matin, tandis que je chevauche sur la route de Jérusalem, vers les rives de la mer Morte. Le ciel de mars, inquiet sur le mont des Oliviers, et strié de courants clairs, comme le miroir d’un golfe marin, devient d’un bleu profond au sommet de l’arc, là-bas, où le cercle de l’horizon s’incline sinueux sur les montagnes de Moab, des nuages gonflés de vent et de pollen réfléchissent le ton jaune des prés brûlés et des solitudes pierreuses de la terre de Loth. Tout autour, le paysage varie avec ses cyprès et ses oliviers : par moments, la ligne douce d’une colline fait penser au paysage toscan peint par Giotto. C’est ainsi que je regarde et que je pense, ayant lâché les rênes, quand un bruit de trompettes vient me surprendre par-derrière.

 

J’avais passé la nuit à l’auberge du Bon Samaritain, sur une natte étendue par terre, dans une chambre encombrée de selles et de corbeilles vides, amoncelées, pêle-mêle, le long des murs. J’étais parti de Jérusalem, à l’aube, remontant à cheval les coteaux herbeux qui se brisent tout à coup et tombent rapidement dans la vallée profonde du Jourdain. La saison était chaude, le vent de printemps apportait au désert le présage des premiers nuages de sauterelles. Après avoir parcouru pendant le jour les collines et les vallées qui, à l’est du mont des Oliviers, se prolongent jusqu’au mont de la Quarantaine, dominant Jéricho, où Jésus fit pénitence et fut tenté par le démon, et après m’être reposé quelques heures au couvent grec de Koziba, suspendu comme une cage au flanc rocheux de la montagne au-dessus de l’abîme d’El Kelt, je m’étais acheminé vers le Nébi Musa, où les musulmans prétendent que Moïse est enseveli.. Il faisait déjà sombre, le cheval était fatigué, et il me sembla prudent de m’arrêter à mi-route pour passer la nuit à l’auberge du Bon Samaritain. Devant la porte de l’auberge, célèbre dans les chroniques par le geste de miséricorde que tout le monde connaît, une petite Ford était arrêtée, toute grise de poussière et chargée de valises en cuir. Pendant que je descendais de selle, voici sortir de l’auberge et venir à ma rencontre, avec l’air de quelqu’un déjà las de m’attendre, un petit vieillard, maigre et agile, aux jambes courtes, à la tête petite, et aux lèvres minces et souriants dans un visage spirituel, nu et ridé. Il me serra la main avec la cordialité d’un vieil ami et, prenant mon bras :

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­ Excusez-moi, dit-il, si je me présente de cette façon : je suis François-Marie Arouet, seigneur de Voltaire.

– En personne, m’écriai-je.

– En personne, le Patriarche de Ferney, le Voltaire de Candide, du Sottisier, des Lettres philosophiques et de bien d’autres choses.

– C’est une véritable chance, dis-je, que je dois certainement beaucoup plus au hasard qu’à ma prévoyance …

[…]

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Lire la suite en ANNEXE

 

 

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Même vieux et viré Mermet mord encore

Jean d’Ormesson au Rwanda : « des massacres grandioses dans des paysages sublimes »

 

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Hommage unanime à l’académicien Jean d’Ormesson qui vient de s’éteindre à l’âge de 92 ans. Des flots d’éloges, des superlatifs en boucle, des bons mots d’anthologie, la fabrique des médias perd son meilleur « bon client », pas la moindre petite ombre au tableau. En voici une pourtant, une ombre en forme de casserole, un peu encombrante pour l’emporter au paradis.

[TEXTE À L’APPUI] Une lettre de Daniel Mermet à Jean d’Ormesson, touriste du génocide rwandais (1994), à lire en accès libre ici : la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/jean-d-ormesson-au-rwanda-des-massacres-grandioses-dans-des-paysages-sublimes

 

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Pour nous, l’illustre académicien- était surtout l’indigne descendant de Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, assassiné le 20 janvier 1792 pour avoir fait voter la mort du roi par la noblesse, qui fut surtout l’auteur d’un

 

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Plan d’Éducation nationale

 

hélas jamais appliqué, et dont celui qui savait-écrire-et-n’avait-rien-à-dire se vantait d’avoir mis le portrait dans ses chiottes.

En ces temps d’illettrisme galopant et de confusionnisme au pouvoir, peut-être serait-il bon de le remettre à l’honneur et en pratique

 

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« Plan d’éducation nationale de Michel Lepelletier / présenté à la Convention par Maximilien Robespierre, au nom de la Commission d’instruction publique ; impr. par ordre de la Convention nationale [Édition de 1793.] 

Éditeur : Chapitre.com – Impression à la demande

54 pages –   EAN13 : 8264726779844

 

 

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Eric HAZAN

Une histoire de la Révolution fançaise

La Fabrique Editions (19 septembre 2012)

Colection LA FABRIQUE

405 pages

 

 

Présentation de l’éditeur

Dans les années 1790, pour le grand leader whig Charles James Fox, la Révolution française était « l’événement le plus important qui se soit jamais produit dans le monde ». Depuis, avec le passage de l’actualité à l’Histoire, la Révolution a gardé son pouvoir de fascination. Le sujet n’est pas neutre : une importante école historique considère la Révolution comme un trouble malencontreux venu bouleverser de façon sanglante le mouvement général vers le libéralisme. Le présent livre s’inscrit dans une tout autre lignée, pour qui la Révolution a changé à jamais la façon de penser et de vivre du monde occidental. Il est construit comme un récit qui donne à entendre les deux voix de la Révolution : celle des assemblées, des personnages célèbres, et celle du peuple, des anonymes, des femmes, des paysans, que l’on perçoit tantôt comme un bruit de fond et tantôt comme un grondement assourdissant. Ces deux voix se mêlent aux moments d’incandescence révolutionnaire, en juillet 1789, en août 1792 où la royauté est abattue, en mai-juin 1793 lors de la chute de la Gironde. Et quand ces voix se font discordantes, alors viennent les moments les plus sombres, jusqu’au drame du 9 thermidor. « Les héritiers des thermidoriens qui nous gouvernent sans discontinuer depuis lors cherchent à travestir l’histoire de la Révolution. Contre eux, gardons vivante la mémoire, gardons l’inspiration de ce moment où l’on put entendre que les malheureux sont les puissances de la terre, que l’essence de la république et de la démocratie est l’égalité, et que le but de la société est le bonheur commun ».

 

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Eric HAZAN

Un État commun entre le Jourdain et la mer

Ed. La Fabrique (21 mars 2012)

Accompagné d’un DVD d’Eyal SIVAN

67 pages

 

 

 

Présentation de l’éditeur

Le premier plan de séparation de la Palestine historique en deux États, l’un pour les Juifs et l’autre pour les Arabes, date de… 1937. Trois quarts de siècle plus tard, on n’est pas plus avancé : malgré les résolutions de l’ONU, les innombrables cycles de négociations, les mille et une missions de diplomates américains, sans compter toutes les souffrances et le sang versé, aucune « solution » n’est en vue du côté des deux États.

Ce n’est pas par hasard, montrent Hazan et Sivan dans ce livre : c’est que la partition n’est tout simplement pas possible : un vrai État palestinien n’est pas possible, et un État hébreu viable à long terme non plus. La partition est un simulacre pour maintenir le statu quo, ce n’est pas une solution, c’est un discours. Remplaçons, disent Hazan et Sivan, la partition par le partage, la mise en commun de l’espace entre le Jourdain et la mer. Ils montrent que cette idée ne sort pas d’un chapeau : elle date des années 20, où les meilleurs parmi les intellectuels juifs, de Arendt à Sholem et Buber, luttaient dans Brit Shalom pour un État commun où tous les habitants de cet espace seraient égaux et jouiraient des mêmes droits. Ils démontent un par un les arguments des adversaires de l’État commun, dont certains sont de mauvaise foi, et d’autres, qui méritent une discussion approfondie, peuvent être réfutés. Ils expliquent pour la première fois au public français que partout dans le monde, de Sydney à Londres en passant par Haïfa et Tel Aviv, des colloques, des groupes de réflexion, des universitaires se réunissent pour discuter de l’État commun (One State, chez les Anglo-Saxons). Il est largement temps que la France rattrape son retard sur ce sujet, n’en déplaise à ceux qui voient dans les mots d’« État commun » un simple slogan antisémite.

Avec ce livre est offert un DVD d’Eyal Sivan, réalisé pour la circonstance : Sivan a interviewé plus de 40 personnes, qui vont d’un rabbin dans une colonie extrémiste à l’ancien maire adjoint de Jérusalem en passant par des enseignants à l’université de Bir Zeit et des réfugiés des camps palestiniens. Émouvant et édifiant, sur la prétendue « haine » entre les peuples et l’impossibilité de vivre ensemble.

 

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Dernière minute :

 

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 http://comaguer.over-blog.com/ 

Bulletin n°352 – Semaine 49 – 2017

 

L’impromptu de Ouagadougou

ou « Citizen Jupiter ! »

 

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Après l’AG étudiante européiste de la Sorbonne, le nouveau Cohn-Bendit, adulé par l’ancien, nous a livré sa nouvelle production théâtrale dans la capitale du Burkina Faso.

Devant 800 étudiants qui ne pouvaient pas ne pas avoir été très soigneusement sélectionnés par la Présidence burkinabé, sans préjudice d’une éventuelle relecture de la liste des invités par l’ambassade de France – les mauvaises habitudes se perdent-elles si aisément ? – il a tenu une nouvelle AG.

Dans cette prestation le «Wonder Pres» a, sur un ton badin, décontracté, annoncé que la « FRANCAFRIQUE C’ÉTAIT FINI ».

Plus aucune troupe française en Afrique ? Plus d’accords de défense secrets ? Plus de réserve de francs CFA en dépôt à Bercy ?  Plus d’impression des francs CFA à Chamalières ?  Plus d’administrateurs français dans les deux banques centrales d’Afrique francophone ?

Voire !  L’auteur – lui –  a poli son texte, l’a nourri de phrases simples , fausses mais reproductibles à l’envi, (la clarté de l’expression masque l’absence totale de pureté des intentions)  le metteur en scène – encore lui – a choisi les tréteaux d’un petit théâtre de province qui offrait un spectacle gratuit aux meilleurs élèves du canton où , bien sur, les conditions techniques n’étaient pas celles de la Comédie Française  (où une place lui est d’ailleurs réservée en 2022, mieux que le Conseil Constitutionnel et ses veux barbons ), le comédien – toujours lui – a gentiment taquiné le directeur   « » il y a des pannes de courant, la clim est en mauvais état » ». Qu’importe ! Et puis notre homme protée montre qu’il sait se mêler, sans protocole, au peuple des petits notables de ses provinces.

Le directeur d’ailleurs ne lui en a pas voulu, le sourire était à l’affiche. Qu’il est loin le temps de Sékou Touré !

Peut-être  en effet a- t-il mesuré l’honneur de  cette visite sans condescendance ni affectation   et au fond a-t-il été flatté car ce que lui a annoncé le Pygmalion élyséen, descendu, la blague aux lèvres, de son olympe  de faubourg (Saint Honoré !) où vit sa muse, c’est qu’il n’était plus, comme il y a peu, un serviteur, un valet, un domestique mais désormais le directeur de la  filiale FASO-SA à qui le patron de la Holding  FRENCH GROUP-AG (titre plus lisible pour la cotation à Francfort)   venait, grand bond en avant dans la post-modernité gestionnaire, de confirmer son recrutement.

Il va donc faire connaissance avec les coulisses de ce nouveau spectacle : les contraintes du management par objectifs, les angoisses de l’entretien annuel d’évaluation, l’incertitude de la prime au mérite,  l’impitoyable  froideur  des contrôleurs de gestion.

Pareilles rigueurs ne sont pas faites, on l’aura compris, pour favoriser l’émergence de nouveaux Sankaras.

 

À moins que …

 

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Mis en ligne le 9 décembre 2017

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