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5 novembre 2024

« The black gold spies » – Le pétrole «excrément du diable »…


France-Irak Actualité : actualités sur l’Irak, le Proche-Orient, du Golfe à l’Atlantique

Analyses, informations et revue de presse sur la situation en Irak, au Proche-Orient, du Golfe à l’Atlantique. Traduction d’articles parus dans la presse arabe ou anglo-saxonne, enquêtes et informations exclusives.

Publié par Gilles Munier sur 14 Septembre 2018,

Par Gilles Munier/

 

Pour info: Mon livre, « Les espions de l’or noir », publié en 2009 – vite épuisé, mais réédité en 2011 – a été traduit en anglais par James A. Pollard et édité en Irlande sous le titre « The black gold spies ». Il est disponible via les sites de vente sur Internet*.

 

Le film de David Lean a fait de « Lawrence d’Arabie » le plus célèbre espion de l’or noir. Mais qui connait l’histoire, non moins sulfureuse, de William Cohen-Palgrave, de St John Philby, de William Shakespear, de Gertrude Bell et de Sidney Reilly ? Ou encore – parmi de nombreux  autres – celles de Wilhem Wassmuss, de l’orientaliste Louis Massignon, et de Conrad Killian ?

 

L’ouvrage raconte l’histoire des lignées d’agents secrets qui, depuis Napoléon 1er et le Grand jeu, ont hâté la décomposition de l’Empire Ottoman, puis assuré aux Occidentaux – et plus particulièrement aux anglo-saxons – la suprématie sur les principales ressources pétrolières du monde, aux pris de deux guerres mondiales, et de nombreux conflits régionaux sanglants.

 

Le pétrole comme l’a déclaré le Vénézuélien Juan Pablo Perez Alfonso, un des fondateur de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) l’ « excrément du diable ».

 

Aujourd’hui, « la politique de la canonnière, abolie en 1907, a été remplacée par celle du porte-avion, les espions classiques par des journalistes complaisants et des militants d’organisations humanitaires pervertis. Le temps est aux mercenaires des sociétés militaires ou d’espionnage privées. Internet, Facebook, Twitter, You Tube, et l’indispensable téléphone satellite Thuraya, sont les nouveaux outils de déstabilisation nécessaire à l’organisation de révolutions dites démocratiques. Le monde n’a pas changé. Pour les grandes et moyennes puissances, l’exploitation éhontée des pays du tiers-monde est toujours la règle, notamment lorsque des champs pétroliers et des positions géo-stratégiques sont en jeu ».

 

En 2005, interviewé par la BBC (25/7/05), Ken Livingstone, ancien maire travailliste de Londres, faisait remarquer que « les attentats terroristes qui ensanglantent périodiquement les capitales occidentales n’auraient pas eu lieu si –depuis la première guerre mondiale – les grandes puissances avaient laissé les nations arabes libres de décider de leurs propres affaires. Nous avons mis en place des gouvernements peu recommandables, avait-il ajouté, et nous avons renversé ceux que nous ne considérions pas comme sympathiques ».

 

En vente sur Amazon:

Edition en langue anglaise: The black gold spies (Ed. Omnia Veritas, 2018 – 20, 73 euros)

Edition française: Les espions de l’or noir (Ed. Encre d’Orient, 20121 – 21 euros)

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