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28 mars 2024

La Thalamanège


 

 

 

HMS Cardiff, conduisant la flotte allemande rendue, 21 novembre 1918

 

 

ARMISTICE

« 11 novembre 1918 »

II/VI.

 

La mère de tous les leurres

 

 

 

 

Maréchal, nous voilà !

 

Le 15 novembre dernier, M. Charles Sannat a publié, sur Insolentiae, une historique vidéo qu’il estimait exemplaire. S’il voulait parler d’une métaphore graphique de l’union du sabre et du goupillon, elle est exemplaire en effet. Nous nous sommes, pour cette raison, abstenus de la reprendre, ne souhaitant pas nous joindre à ce genre de célébration. La voici quand même, finalement, comme pièce à verser au dossier « Pétain » :

 

 

Commémoration du cinquantième anniversaire de la bataille de Verdun, les 28 et 29 mai 1966.

 

 

Car, dans son allocution, le général de Gaulle y fait l’éloge du maréchal, dont il sépare les « hauts faits »  de 14-18 de la trahison de 1940.

Qu’il l’ait fait en toute sincérité ou pour ne pas remuer trop la vase, peu importe. D’autres se sont depuis, et surtout récemment, portés en faux contre cette réputation du soldat de la Grande Guerre, qu’ils estiment usurpée.

Nous nous sommes déjà fait l’écho de la mise au point de Jacques-Marie Bourget.

Le 9 novembre dernier, c’est Me de Castelnau qui, sur Vu du Droit, y est allé de son réquisitoire. Et il faut dire qu’il avait de bonnes raisons de le faire :

 

 

Général Édouard de Castelnau : comme un anti-Pétain

Régis de Castelnau – Vu du Droit – 9.11. 2018

 

 

« Parlons de moi, il n’y a que ça qui m’intéresse » disait Pierre Desproges. Cette citation me revient à l’esprit à ce moment où s’achève la commémoration du centenaire de la Très Grande Guerre.

Je mesure dans l’agitation qui accompagne cette marche vers le 11 novembre à quel point ce que nous vivons depuis maintenant un peu plus de quatre ans, me touche bien au-delà de ce que j’aurais imaginé. Cela entre en résonance de façon parfois douloureuse, toujours émouvante avec ce qui relève de l’intime, de l’enfance, de l’éducation et du rapport à la France.

Je m’en suis expliqué et l’on trouvera ci-dessous les liens qui renvoient aux articles où je l’ai fait. Et à l’approche de ce 11 novembre 2018 qui allait clôturer ces quatre années de commémoration, je n’éprouvais pas l’envie ni le besoin d’intervenir à nouveau. Considérant que la façon dont ces commémorations étaient conduites était peut-être discutable -comment pouvait-elle ne pas l’être- mais que cela ne justifiait pas de participer à des débats ou des polémiques aussi justifiées soient-elles pour certaines. Pour ma part la conviction de l’importance de la place de la tragédie dans la mémoire de notre peuple, me rassure sur les ressources de celui-ci. Et c’est là l’essentiel.

Mais il se trouve que l’actualité immédiate produit divers télescopages par lesquels la dimension et le vécu familial reviennent au premier plan. Emmanuel Macron, avec cette capacité presque grandiose à être systématiquement à côté de la plaque, a déclenché une réaction contre lui en forme de tsunami et transformé son itinérance mémorielle en chemin de croix. Faisant référence au « grand soldat » il a rendu au militaire Philippe Pétain un hommage du type de ceux de ses prédécesseurs. Il a ramassé la foudre, et pour plusieurs raisons. Tout d’abord sa parole de chef de l’État est complètement disqualifiée, et sa faiblesse politique et son narcissisme l’empêchent de sortir de la nasse. Il pourrait dire : « Il fait jour à midi » que ce serait aussitôt une tempête qui lui répondrait : « non il fait nuit, à cause des heures sombres ». Ensuite, le problème Pétain est insoluble, car le séparer en deux parties comme l’avait fait Charles De Gaulle, est aujourd’hui impossible. Sa place dans la mémoire collective est désormais d’abord et avant tout celle de ce qu’il est, un traître antisémite.

Pour ma part Philippe Pétain est « la triste enveloppe d’une gloire passée portée sur le pavois de la défaite pour endosser la capitulation et tromper le peuple stupéfait » (Charles De Gaulle, 18 juin 1941). Il est ensuite et aussi le traître qui fera délibérément le choix de l’ennemi y compris dans ses aspects les plus ignobles. Il n’y a qu’un tarif pour cette trahison, un poteau dans les fossés de Vincennes et 12 balles, fussent-elles symboliques comme ce sera le cas pour lui. Mais la question de ses mérites militaires dans la première guerre mondiale relève aujourd’hui du débat et de la recherche historique. Emmanuel Macron aurait dû, éviter de se prendre pour de Gaulle et ne pas s’en mêler, mais nous savons maintenant d’expérience qu’il ne comprend pas grand-chose.

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Source : http://www.vududroit.com/2018/11/general-edouard-de-castelnau-anti-petain/

 

 

 

 

Et enfin, nous vous avions promis de revenir sur le « Colloque Henri Guillemin » qui en a traité. Le voici, avec les carabiniers, grands habitués de ce blog

 

 

Un colloque

intitulé

Pétain, montée du fascisme, débâcle de 40, collaboration

s’est tenu à Paris, à l’École Normale Supérieure, salle Dussane, 45, rue d’Ulm, le 17 novembre dernier, organisé par

 

Les amis d’Henri Guillemin

 

Nous n’y étions pas, mais nous en avons eu des échos.

Comme les précédents, il a été très suivi par un auditoire attentif.
Ce que nous pouvons faire de loin, c’est :

1/ Vous annoncer que le colloque a été entièrement filmé et que les vidéos de chacune des interventions paraîtront prochainement sur le site de l’association http://www.henriguillemin.org/ [les abonnés en seront avertis par lettre].

2/ Vous en dévoiler le programme, ainsi que le nom de ceux qui ont eu, lors de cette rencontre, quelque chose à dire sur le Maréchal et son rôle dans l’histoire de France :

 

« 1939-1940 dans la vie et dans l’oeuvre d’Henri Guillemin ».
par Patrick Berthier,
 ancien élève de l’ENS, agrégé ès lettres, docteur d’État, co-fondateur de LAHG.

 

Projection du film de Jean Chérasse : « La prise du pouvoir par Philippe Pétain ». Résumé du film. Montage de 30 minutes.

Film, rappelons-le, toujours interdit de projection sur les chaînes nationales.

 

« La prise du pouvoir par Pétain serait-elle fortuite ? Un décodage à travers le témoignage du Général J.H. Jauneaud ».
par le même Jean Chérasse
, ancien élève de l’ENS, agrégé d’Histoire, ancien élève de l’IDHEC, réalisateur, scénariste et producteur.

Jean Chérasse regrette fort de n’avoir pas connu, au moment de faire son film, le « témoignage Jauneaud », qui est, dit-il, « un pavé dans la mare du dossier Pétain ».

« Le testament de ce général d’aviation, qui fut le collaborateur technique de Pierre Cot et de Jean Moulin, apporte les preuves de l’incurie sinon de la trahison de l’armée de l’air française le 10 mai 1940… Je n’ai pris connaissance de ce témoignage qu’après avoir réalisé mon film et je le regrette car cet élément aurait pesé lourd dans la balance alors que je laisse le doute subsister dans ma conclusion… »

« Mais La prise du pouvoir par Philippe Pétain, qui est construit comme un autre film que j’ai initié et produit pour l’ORTF (La prise du pouvoir par Louis XIV) est un réquisitoire factuel implacable qui fait bien comprendre pourquoi un jeune rural de quinze ans, horrifié par les récits du Paris communeux aux mains des « partageux », a profité de l’ascenseur social de la guerre pour se trouver au bon endroit à Verdun où il organise « la voie sacrée » afin de ravitailler les combattants en vivres et en munitions, pour devenir un chef populaire et, sa longévité aidant, glisser progressivement vers le pouvoir politique réactionnaire qu’il atteindra vingt-quatre ans après avoir vu défiler devant Vaux et Douaumont, la quasi intégralité des poilus.

L’odyssée du paysan de Cauchy-à-la-Tour fait partie de la saga des « hommes providentiels », qui défraient l’histoire lorsque l’on soulève ses haillons hideux.

On me propose de rééditer le DVD de mon film ; pourquoi pas ? Mais, il n’a pas la force iconoclaste de Dreyfus ou l’intolérable vérité* car mon acte d’accusation ne comporte pas (ou peu) de volet économique et financier.

__________

* Réalisé en collaboration avec Henri Guillemin

 

« Deux instituteurs cathodiques hétérogènes : Henri Guillemin, Alain Decaux ».
par Antoine Perraud, journaliste, écrivain, critique littéraire, ancien grand reporter, documentariste, producteur d’émission TV et radio.

 

« Pétain/Papon – les combats de Guillemin et de Boulanger ».
par Patrick Rödel, ancien élève de l’ENS, agrégé de philosophie, co-fondateur de LAHG.

 

 « Que faire de la France après la victoire du Reich ? Les plans nazis pour une reconfiguration économique du Westraum (1940-1944) »
par David Gallo, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (Lyon), Agrégé et docteur en histoire, chercheur post-doctorant rattaché à l’Equipe Histoire et historiographie de la Shoah (CRH/EHESS)

 

 « Causes, conditions et objectifs du choix de la défaite de 40 ».
par Annie Lacroix-Riz, historienne, ancienne élève de l’ENS, agrégée d’histoire, docteur d’Etat, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII-Denis Diderot.

 

Copieux programme, qui a été suivi de deux heures d’échanges avec le public.

 

LES ACTES DU COLLOQUE SERONT PUBLIÉS AU COURS DU PREMIER SEMESTRE 2019 PAR UTOVIE, CO-FONDATEUR DE LAHG, ÉDITEUR EXCLUSIF DE L’ŒUVRE D’HENRI GUILLEMIN.

 

 

 

 

Ajoutons que, dans la perspective du colloque, l’Association a très judicieusement remis en ligne les douze conférences d’Henri Guillemin consacrées au Maréchal et à ces événements cruciaux.

Vous pouvez les voir ici :

http://www.henriguillemin.org/

 

 

 

 

AUX URGENCES

IV

 

Qu’est-ce qu’il a fait ? Il est allé en Corée. Ah, m…. ! Comment a-t-il osé ?

 

Benoît Quennedey arrêté à son domicile à Paris

Marie-Ange Patrizio

 

Chers amis, chers correspondants,

Vous trouverez dans le message ci-dessous et à ce lien  – http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/des-nouvelles-de-benoit-quennedey-et-de-ses-amis-et-ennemis.html – des informations sur Benoit Quennedey, arrêté à son domicile, à Paris, au motif de « recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la Nation ».

Je vous prie d’apporter la plus grande attention à cette situation, et, notamment, de regarder la vidéo faite par la Librairie Tropiques avec la participation de Comaguer.

Dans le cadre du Comité comprendre et agir contre la guerre, J’ai eu l’occasion de rencontrer Benoît Quennedey à Paris il y a quelques années ; c’est un militant pour la paix entre les peuples, digne de toute notre solidarité.

J’espère que nous serons nombreux à rejoindre le Comité Quennedey, pour la liberté d’expression et l’amitié entre les peuples,

Marie-Ange

 

COMAGUER AVAIT ACCUEILLI BENOIT QUENNEDEY SUR LES ONDES DE RADIO GALERE LE 14.12.2016 DANS SON DOSSIER CORÉE

 

 

 

 

 

 

CRÉATION DU COMITÉ QUENNEDEY

 

 

Benoît Quennedey,

administrateur au Sénat
(dans le service chargé de l’architecture, du patrimoine et des jardins) et président de l’Association d’amitié franco-coréenne (AAFC),
est depuis le dimanche 25 novembre 2018 placé en garde à vue,
laquelle peut être prolongée jusqu’au jeudi 29 novembre au soir.

Il a été arrêté à son domicile, à Paris, au motif de « recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère, susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la Nation ».

Ces charges sont invraisemblables et extravagantes au vu du commanditaire présumé (depuis quand la Corée nous menace-t-elle et de quoi ?) comme des informations dont Benoît Quennedey pourrait être détenteur et pourrait délivrer dans l’exercice de sa mission au Sénat.

Le caractère peu plausible, voire fantaisiste de cette action publique, nous fait redouter qu’il ne s’agisse d’une réintroduction du délit d’opinion en France, destinée à frapper les esprits libres et discordants d’avec la propagande du pouvoir politique.

Il est donc essentiel et urgent de se mobiliser
pour la préservation des libertés démocratiques
.

Benoît Quennedey a toujours milité pour l’amitié entre les peuples,
à commencer par l’amitié entre coréens et entre les peuples français et coréen.

L’association qu’il préside a été fondée en 1969 dans cette optique et, malgré sa longue histoire, et pas plus qu’aucune autre association française de cette nature, n’a jamais été l’objet de ce type de soupçon a fortiori de ce type d’action policière.

Dans son dernier ouvrage, « La Corée du Nord cette inconnue »
(éditions Delga, 2017),
Benoît Quennedey met toutes ses compétences à apporter des informations sur la Corée du Nord, non confidentielles mais peu répercutées par les grands médias, et pourtant fort utiles à la compréhension mutuelle entre les peuples et à la préservation de la paix.

 

 

Toutes les personnes intéressées à participer d’une manière ou d’une autre au Comité de Soutien à Benoît Quennedey sont invitées à nous envoyer un courriel à l’adresse :

comite.quennedey@gmail.com

pour s’y inscrire, sans oublier de donner leurs noms, éventuellement associations ou organisations et qualités.

La liste des soutiens sera publiée.

 

Un point presse se tiendra vendredi 30 novembre à 20h30 à la librairie Tropiques, 63 rue Raymond Losserand 75014 Paris

 

Nous tenant à votre disposition pour plus d’informations,

le porte-parole du comité, avec le soutien de l’Association d’amitié franco-coréenne,

Aymeric Monville (directeur des éditions Delga, éditeur de Benoît Quennedey)

 

On est en retard pour vous annoncer tout ça. Pas leur faute : la nôtre !

 

 

 

 

L’Occident lâche Julian Assange

Stefania Maurizi – Consortium News6.11.2018

 

 

Alors que les médias se sont concentrés sur le chat de Julian Assange plutôt que sur sa détention arbitraire, les preuves montrent que la Grande-Bretagne a travaillé dur pour forcer son extradition vers la Suède, d’où Assange craignait d’être ensuite renvoyé aux États-Unis, comme l’explique Stefania Maurizi.

Commençons par le chat. Vous n’auriez jamais pensé qu’un de ces félins bien-aimés jouerait un rôle crucial dans l’affaire Julian Assange, n’est-ce pas ?

Et pourtant, regardez les dernières nouvelles parues dans la presse. Les gros titres des médias grand public ne parlaient pas d’un homme confiné dans un minuscule bâtiment au cœur de l’Europe depuis six ans, sans savoir quand cela se terminerait, mais plutôt d’ordres de Quito pour nourrir son chat. Voilà un homme qui risque sérieusement d’être arrêté par les autorités britanniques, extradé vers les États-Unis et poursuivi pour ses publications. Un homme qui a été coupé de tout contact humain, à l’exception de ses avocats, et dont la santé se dégrade sérieusement en raison d’un confinement prolongé sans même une heure à l’extérieur. Compte tenu de ce cadre, n’y avait-il rien de plus sérieux à couvrir que le chat ?

Mais il y a une histoire à raconter derrière le chat d’Assange. Une des dernières fois que j’ai été autorisée à rendre visite à Julian Assange à l’ambassade de l’Équateur à Londres, avant que le gouvernement actuel de Lenin Moreno ne coupe tous ses contacts sociaux et professionnels, j’ai demandé au fondateur de WikiLeaks si son chat avait déjà essayé de s’échapper de l’ambassade puisque, contrairement à son compagnon humain, il peut facilement s’échapper du bâtiment sans risque d’être arrêté par Scotland Yard.

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Source : https://www.les-crises.fr/loccident-lache-julian-assange/

 

L’Occident a-t-il JAMAIS soutenu Julian Assange ?

 

 

 

 

Gilad Atzmon a grandement besoin de votre soutien

Gilad Atzmon – Arrêt sur Info 27.11. 2018

 

Paru le 26 Novembre 2018 sur le blog de l’auteur sous le titre : Gilad Needs Additional Support – Traduit le 27 Novembre par Arrêt sur info

 

Faire un don

 

 

Chers amis

En Mars j’ai été attaqué en justice par Gideon Falter, le président de l’organisation Campaign Against Anti Semitism (CAA), pour avoir suggéré que « l’Antisémitisme est un fonds de commerce » [business plan]. Comme CAA l’a expliqué l’objectif de sa poursuite judiciaire est de me faire taire et de briser ma carrière. Le site de Campaign Against Anti Semitism affirme que le célèbre avocat des médias Mark Lewis a «mis en place une stratégie pour conduire des actions en diffamation, que lui et Campaign Against Antisemitism ont commencées, pour forcer les antisémites à s’excuser devant un tribunal, ou à payer des dommages substantiels ». Comme CAA s’en vante dans sa vidéo de propagande « Nous faisons en sorte que les antisémites répondent de leurs crimes, et en assument les conséquences dans leur vie professionnelle et leur réputation ».

Bien évidemment, cette plainte en diffamation n’a pas réussi à me faire taire. Je demeure au moins aussi prolifique et engagé que je l’ai toujours été. Je continue de me produire et de donner des conférences partout dans le monde. Je continue de publier quotidiennement mes écrits. En fait, Mark Lewis, l’homme qui a ‘mis en place la stratégie’ destinée à me faire taire, se défend maintenant lui-même devant un tribunal disciplinaire pour avoir diffusé « des propos offensants et blasphématoires » [*]. Au lieu de porter atteinte à ma carrière, Mark Lewis a quitté son cabinait juridique (Seddons) et déménagé en Israël. 

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Source : https://arretsurinfo.ch/gilad-atzmon-a-grandement-besoin-de-votre-soutien/

 

 

 

 

HEXAGONE ÉLARGI

(pour l’instant à la Belgique et à la Bulgarie)

 

Pas oublier que Le Canard Enchaîné, aussi pressetitué que les autres, touche de l’État 557.081 € par an de « compensation tarif postal » avouée non vérifiable, pour, entre autres choses, débarrasser les genszaupouvoir des candidats aux postes qui pourraient les gêner.

 

Histoire de l’attentat contre Mélenchon

Jacques-Marie BOURGET, Bérenger TOURNE – Le Grand Soir 22.11.2018

 

 

Multiples descentes de police, perquisitions à la pelle : le système politico-judiciaire a voulu faire la peau de Mélenchon, le chef des « Insoumis ». Avec le recul, la manoeuvre apparait plus clairement que dans l’instantané des coups de gueule. (Jacques-Marie Bourget est journaliste, Bérenger Tourné est avocat au barreau de Paris, s’ils sont insoumis ce n’est pas pour avoir adhéré à un parti, mais par philosophie).

Dix-sept lieux perquisitionnés simultanément, soixante-dix policiers mobilisés et un quarteron de magistrats pour les accompagner : Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis ont été traités en djihadistes. JLM hurle à la forfaiture, se montre violent, pas assez mais incompréhensible. Et le flot sorti des robinets à mensonges, ceux des médias qui se rêvent dominants, le noient, le moquent, le ridiculisent, l’invectivent. Jusqu’au Canard Enchainé qui, ceci étant dit en passant, détient 128 millions de provision sur ses comptes, crie « au voleur ». Dans le couloir de la mort sont placés les Insoumis. La cible de l’hebdomadaire du mercredi est le député de ce mouvement, Alexis Corbière.

 

 

Cet incroyable bandit a bénéficié, complétement légalement d’une « aide au logement ». Pas du tout réservée « aux plus modestes », comme va le klaxonner BFM and C°, mais distribuée en fonction des revenus déclarés. Comme, à l’heure de sa demande, Corbière est un modeste prof et sa femme une avocate sans assez de causes, qu’ils ont trois enfants, la feuille d’imposition n’est pas trop lourde. Les Corbière ont donc bénéficié d’une aide de 12 076 euros pour faire des travaux d’isolation et de lutte contre l’incendie. Tout cela n’est pas extravagant, c’est légal. Mais ça alerte les lanceurs d’alerte du Canard. En janvier 72, à une toute autre échelle mais en appliquant la même méthode, l’hebdomadaire a ainsi détruit la carrière politique de Chaban-Delmas par un dossier « d’avoir fiscal », tout aussi conforme à la loi que l’aide de Corbière. Ce sont ici les choix politiques du Canard, mais observons avec un sourire le synchronisme étrange entre un raid de justice et la publication d’une saloperie vraie dans l’hebdomadaire.

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Source : https://www.legrandsoir.info/histoire-de-l-attentat-contre-melenchon.html

 

 

 

 

Gilets Jaunes : Au-delà de l’Écume

Georges Stanechy – À contre-courant27.11.2018

 

« Le despotisme et la tyrannie sont une forme de folie, officialisée, une fureur habilement disculpée et camouflée derrière l’apparence d’une certaine « raison » qui se veut morale et édifiante. »

Saverio Tomasella  (1)

 

Une analyse …

Que dis-je ?…  Une boîte à outils.

Pour franchir le mur de l’enfumage édifié, sans cesse renforcé, bétonné, par nos oligarques (2) au service de la prédation organisée de nos sociétés (3).

 

__________________

  1. Saverio Tomasella – La folie cachée – Albin Michel – 2015 – p. 38
    2. Georges Stanechy, Macron : Le Masque de l’Hyperviolence Oligarchique, 11 mars 2017,
    http://stanechy.over-blog.com/2017/02/macron-le-masque.html
    3.  Georges Stanechy, Crise : De la Dette Publique ou du Contrat Social ?, 9 juin 2010,
    http://stanechy.over-blog.com/article-crise-de-la-dette-publique-ou-du-contrat-51967860.html

Source : http://stanechy.over-blog.com/2018/11/gilets-jaunes-au-dela-de-l-ecume.html

 

 

 

Programme politique révolutionnaire des Gilets Jaunes

ou

Les 42 revendications de la base :

https://reseauinternational.net/le-programme-politique-revolutionnaire-des-gilets-jaunes/

 

 

 

 

 

Taxe sur le carburant : la goutte qui a amorcé la révolte sociale en France

Mesloub Khider – Les 7 du Québec – 1.12.2018

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/taxe-sur-le-carburant-la-goutte-qui-a-amorce-la-revolte-sociale-en-france/

 

 

 

 

La République des Ego

Jean-Paul Brighelli – Bonnet d’âne 25.11.2018

 

 

 

« Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel. Ce n’est pas seulement à l’époque de Stendhal que la société réelle contraint l’individualiste pur à l’hypocrisie dès qu’il veut agir. » Malraux, Le Temps du mépris, 1935.

 

Quitte à infliger un démenti à Malraux, je m’inscrirais volontiers en faux contre cet avis qui témoigne sans doute de la pratique politique de l’entre-deux-guerres, où l’on ménageait la chèvre et le chou et où un Léom Blum, esthète auteur d’études sur « Stendhal et le beylisme », feignait d’être un homme du peuple, mais qui est absolument inadéquat à l’analyse de la politique contemporaine. Le mépris désormais s’étale, il est le cœur du réacteur politique — au sens général de la vie dans la cité comme au sens restreint des rapports avec les gouvernants.

La façon dont Castaner, Macron et leurs comparses journalistes évoquent les « gilets jaunes » serait ahurissante, si elle n’était pas typique d’une relation nouvelle (dans son expression) entre gouvernants et gouvernés.
D’un côté, comme je l’ai raconté récemment ici-même au mois d’avril, une petite caste d’oligarques sans talent particulier, mais dotés d’un pouvoir exorbitant, pense être là de droit divin — et bien plus qu’à l’époque où des rois et des princes occupaient le sommet de la hiérarchie. La morgue de ces gens-là n’a rien à voir, au fond, avec l’orgueil aristocratique. Unus inter pares, disait l’homme « bien né » — un parmi ses égaux. Ils avaient un orgueil de classe, fondé sur un lignage, une histoire et des siècles de domination. Quelques individus ont aujourd’hui une vanité de caste, fondée sur la dilatation de l’ego.

Ça a commencé probablement au XVIIIe siècle, quand l’individualisme bourgeois généralisé a peu à peu remplacé les talents supposés ou réels des nobles. « Moi. Moi seul », dit Rousseau.

Quand Retz ou La Rochefoucauld écrivaient leurs Mémoires, c’était pour raconter la Fronde. Quand le duc de Saint-Simon écrivait les siens, c’était pour évoquer Louis XIV. Jean-Jacques a rédigé les Confessions pour narrer des histoires sordides de fessées reçues, de rubans volés et de peignes cassés. Le niveau montait déjà. Pas étonnant que le « citoyen de Genève » soit l’idole des pédagos.
« Moi. Moi seul. » Et encore, c’est l’auteur du Contrat social qui parle. Mais quand Bouvard et Pécuchet se saisissent du pouvoir… Quand le dernier minable, sous prétexte qu’il a le droit de vote, croit qu’il a autant de valeur qu’un homme de talent… Et quand les sous-doués élus par ce minable, dont la caractéristique commune est qu’ils ne sont en général bons à rien d’autre, pensent que toute contestation de l’autorité qu’on leur a déléguée est une offense à leur minuscule personne…
Moins le droit qu’ils ont à gouverner est fondé, plus ils ressentent la moindre offense. Bientôt, un mot de trop vous enverra en prison. Ayn Rand (dans le Nouveau fascisme, 1965) a parfaitement analysé ce qu’a d’inédit la forme moderne de gouvernement : le fascisme découle désormais non d’une idéologie pré-établie, mais de l’ignorance (programmée et entretenue) de la population et de l’inertie qui en découle.

Le Roi-Soleil se prenait pour Alexandre le Grand, dont il avait appris les exploits, enfant, dans son Quinte-Curce favori. Du coup, il a commandé une suite magistrale de tapisseries sur l’empereur macédonien. Quand Le Brun, pour offrir un modèle aux tapissiers du Roy, peint la bataille d’Arbelles (331 av.JC) en 1669, il place Louis en posture de conquérant grec au centre du tableau, juste au dessous de l’aigle de la victoire, pendant qu’un Darius hollandais s’apprête à fuir, sur la droite. Cuirasse dorée pour un roi-soleil, ça va de soi.

 

 

Mais quand le Point installe le président de la République au sommet d’un  Olympe de son invention…

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Source : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/la-republique-des-ego-002502.html

 

À propos des commentaires suivants suscités par cet article (il y en a beaucoup) :

 

Le 26 novembre 2018 à 0 h 43 minLormier a dit :

Le 25 novembre 2018 à 20 h 55 min, abcmaths a dit :

« Le dard du mépris perce même l’écaille de la tortue »
Proverbe … indien .

Ce n’est pas par hasard que vous citez ce proverbe … Il m’ a intrigué, j’ai cherché à en comprendre le sens, à en trouver des références.

En voici une tirée d’un article de Macaulay sur Bertrand Barère de Vieuzac.

« Le mépris, dit le proverbe indien perce même l’écaille de la tortue et le mépris de la Cour [de Napoléon] fut ressenti vivement même par le cœur de pierre de Barère. »

Ce Barère était un ancien membre du Comité de Salut public qui s’était abaissé devant le premier consul jusqu’à devenir son mouchard ou, en langage plus officiel, l’auteur de rapports confidentiels sur l’état de l’opinion publique.

Au 223-ième rapport, Duroc (son chef) lui fit sèchement savoir que ses rapports devaient cesser car l’empereur n’avait pas le temps de les lire.

Selon Macaulay, si vil et veule que fût Barère, cette marque de mépris le piqua au vif; et c’est là qu’il Macaulay cite votre proverbe.

https://www.gutenberg.org/files/2168/2168-h/2168-h.htm#link2H_4_0011

sur ce Barère (aujourd’hui encore haï en Vendée) :

Pour Macaulay,

« jamais individu dans l’histoire ou la fiction, que ce soit un homme ou un démon, n’a autant approché que Barère l’idéal de la dépravation consommée et universelle. Quand on réunit tous ses vices, sensualité, poltronnerie, bassesse, effronterie, fourberie, barbarie, on arrive à un résultat qu’on qualifierait du nom de caricature dans un roman et qui n’a pas, j’ose le dire, de parallèle dans l’histoire. »

 

Bertrand Barère de Vieuzac : l’homme qui, dans la nuit du 9 au 10 Thermidor, fit fracturer l’appartement de Saint-Just pour lui voler les meubles qu’il s’était dessinés lui-même.

 

 

 

 

 

Mais puisqu’on est chez M. Brighelli, restons-y pour terminer cette revue sur une note moins glauque :

 

Le chat de Hegel

Jean-Paul Brighelli – Bonnet d’âne – 22.11.2018

 

 

Mon chat m’inquiète.

Il a une façon de me regarder pleine de sous-entendus. Le genre dominateur et sûr de lui, si vous voyez ce que je veux dire. Il me nargue. Il me fait bien comprendre, à chaque instant, que je suis à son service. Le nourrir, le caresser, le laisser dormir. Ainsi sont les dieux. Tranquillement énigmatiques. Ils vous laissent l’exclusivité de la communication. Eux se taisent. Et vous ne savez que faire pour les amadouer.

Ils se taisent sauf si vous oubliez de leur rendre hommage. Ils peuvent alors se montrer revendicatifs. Jusqu’à ce que les autels fument à nouveau, et que vous leur offriez un sacrifice.

Des croquettes, en l’occurrence.

Mon chat se frotte à moi, s’enroule à mes jambes pour m’imprégner de son odeur, signifier à tous les matous de France que je suis sa chose. Un dieu ne vous aime pas. Il vous possède.

 

 

À me faire douter de la pertinence de la fameuse dialectique du maître et de l’esclave. La théorie du philosophe d’Iéna et de Nuremberg suppose un retournement : l’esclave, actif, transforme le monde, et lui-même, tandis que le maître s’éloigne de plus en plus d’un monde qu’il ne reconnaît plus. Le roi d’Espagne envoie les conquistadores explorer le Nouveau Monde, tandis que lui-même reste confit en dévotion dans son Escurial. Et l’explorateur se rend autonome, a de moins en moins de comptes à rendre — d’autant que le monarque englouti dans sa paresse ne vit que par l’activité de son agent, n’existe que par l’or que celui-ci, parcimonieusement, lui envoie…

Il en est de même dans les relations sado-masochistes (le mot « sado-masochisme » définit une relation, ce n’est jamais un qualificatif-bloc, il n’existe pas quelque chose ni quelqu’un qui soit « sado-masochiste », les deux termes ne s’associent que par incompatibilité — Deleuze a très bien expliqué tout ça dans son Introduction à Sacher Masoch). L’esclave mène la relation, il définit l’aire de jeux et ses limites, il donne enfin les ordres à un Maître qui n’est que l’exécuteur des désirs de l’Autre…

Je me répétais la théorie en regardant mon chat — attendant un renversement de la relation.

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Source : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/le-chat-de-hegel-002494.html

 

Tout ça parce qu’on a la flemme de corriger des copies… Ils ont bon dos les chats !

 

 

 

 

Bafouille d’humeur

 MM. les administrateurs de RT.fr, encore un effort pour être pris au sérieux par ceux que vous voulez informer

Théroigne – Les Grosses Orchades30.11.2018

 

« Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. » 

Jacques Prévert

 

Disons tout de suite qu’il est curieux et regrettable que les lecteurs, dans beaucoup d’endroits du Net, ne soient plus invités à poster de commentaires qu’en passant par Fessebook et autres résosocios.

Et ceux qui n’en veulent pas ? Et ceux qui les boycottent depuis le jour 01 pour le piège qu’ils sont ?

Ne comptent pas.

Ne venez pas vous plaindre, après, qu’on vous y maltraite.

Bref, ceci est le commentaire que nous vous eussions envoyé sous une forme beaucoup plus ramassée si la possibilité nous en eût par vous été laissée.

Dinosaures que nous sommes, étrangers aux étranges lucarnes, nous avons découvert avec ravissement depuis peu sur votre site l’Interdit d’interdire de Frédéric Taddeï.

 

 

 

 

Parce que les sujets sociétaux et/ou politiques, au niveau où ils sont descendus en ces temps consternants nous emm…..t profondément, nous nous en tenons généralement aux émissions « culture ».

Découvrir Alexandre Romanès, Cécile Tran, Michel-Edouard Leclerc, Yves-Marie Bercé, Brisa Roché, Michel Pastoureau, Annie Duperrey, Catherine Clément, Noëlle Chabert, Frédéric Sojcher, Silvana Condemi et tant d’autres, dont certains étaient inconnus jusque-là à notre bataillon, a été comme recevoir une grande bouffée d’oxygène quand on est sur le point d’asphyxier.

Il est toujours fascinant – électrisant, même – de voir et d’entendre des gens parler de ce qui les passionne, avec clarté et cohérence. Gens qui vont jusqu’à vous faire soupçonner que l’humanité n’est pas si nulle et si pourrie qu’on croyait, après tout.

Là où les choses se gâtent, c’est quand vous abordez des sujets susceptibles de fâcher en hauts lieux, en essayant de vous glisser entre un mur et une affiche sans la décoller.

Or donc, quand on a vu : « les “gilets jaunes” sont-ils tout ce que l’on dit qu’ils sont ? », on s’est naïvement attendus au niveau de la douzaine d’émissions « culture » qu’on venait de voir : la politique aussi a ses passionnés et ses lucides articulés.

Hélas.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mm-les-administrateurs-de-rt-fr/?/htm

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er décembre 2018

 

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