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18 avril 2024

Pétition contre les allégations sionistes mensongères


Nouvel article sur les 7 du quebec

Pétition contre les allégations sionistes mensongères sur la demande de compensation

par René Naba

RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.

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Il est inacceptable de se taire devant la falsification de l’histoire par Israël et par son révisionnisme. Des intellectuels marocains, juifs, musulmans et autres ont voulu marqué leur indignation et leur réprobation de ces manœuvres sionistes en signant cette pétition qui reste ouverte à d’autres signataires.
Merci de la signer et de la diffuser.
Bien à vous.

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Demande d’indemnisation : le cas du Maroc

Depuis quelques semaines maintenant, des personnalités influentes de la politique israélienne relayent une demande d’indemnisation pour Israël (qui se proclame porte-parole de tous les juifs du monde) au nom des juifs expulsés de sept pays arabes dont le Maroc. Le montant de la somme s’élèverait à quelque 250 milliards de dollars. Cette revendication pour le moins étonnante témoigne d’une méconnaissance de l’histoire du Maroc et de sa communauté juive. Une telle «demande» perd toute crédibilité quand on rappelle rapidement les différentes phases de l’émigration juive du Maroc.

Hormis une première tentative, partie de Fès au début des années vingt et qui a vu le retour complet des candidats à l’émigration déçus et très mécontents envers les organisateurs qui leur avaient promis monts et merveilles, l’émigration juive marocaine vers Israël a débuté en 1950 avec un contingentement fixé par les autorités israéliennes à un peu moins de 25 000 juifs marocains par an. Le Maroc était alors protectorat français et aucune mesure de la part des autorités coloniales n’est jamais venue entraver ces départs ni spolier les émigrants de quoi que ce soit. Après l’indépendance du Maroc, le roi Mohammed V considérant les juifs marocains comme ses sujets au même titre que les musulmans, refusa de leur délivrer des passeports pour émigrer. Durant cette période, selon des sources israéliennes quelque 36 000 juifs marocains ont quitté clandestinement leur pays en direction d’Israël. Ces personnes ont fait un choix. Elles n’étaient en aucun cas contraintes de quitter le Maroc.

À partir de 1961, lors de l’opération Yakhin, organisée par l’agence juive avec l’appui des autorités marocaines, plus de 100 000 juifs quittent le Maroc. Là aussi, de leur plein gré. Ces personnes ont, dans la plupart des cas, vendu leur bien à des musulmans ou à des juifs. Dans quelques cas, les biens n’ont pas été cédés et leurs propriétaires peuvent toujours en user à leur guise. Là aussi il n’y a eu aucune spoliation. Que durant la fameuse opération Yakhin, les agents sionistes aient pressé les gens de partir, les amenant à brader leurs biens est une réalité qu’il faudrait peut-être rappeler aux donneurs de leçon à la mémoire courte. A partir du milieu des années soixante les départs ont souvent fait suite aux embrasements du conflit Israélo/palestinien. D’autres juifs marocains ont néanmoins choisi de rester…

L’amalgame établi par Israël entre des pays aux histoires et aux réalités différentes nie effrontément la réalité historique marocaine. Ce que, nous soussignés, citoyens marocains de toutes convictions philosophiques ou religieuses, juifs, musulmans et autres, dénonçons haut et fort. Répandre ces mensonges ne servira que la haine et l’extrémisme.

Aassid Ahmed, philosophe, Abeddour Youness, doctorant, Meital Abukasis – film director, Najib Akesbi, professeur universitaire, Assidon Sion, militant associatif gérant de société, Atif Redouane, informaticien, maître de conférences associé à l’université de Lorraine, Atif brunel Zhor, consultante, Ayouch Nabil, cinéaste, Jamaa Baida, historien, directeur des archives nationales marocaines, Balafrej Anis ingénieur, Ayoub Leonard, militant, Banon Gabriel géopoliticien, Belkahia Ghita, gérante d’une maison d’hôtes, Belakhdar Jamal, docteur en science de la vie, pharmacien, chercheur, auteur, , Farida Belyazid, cinéaste, Benali Loubna, responsable de communication, Bendris Naïma, chercheuse, Bennani Abdelatif, industriel, Benarrosh Eliane, consultante, Bennani Bichr, éditeur, Mounia Bennani-Chraïbi, politologue université de Lausanne, Benmessaoud Tredano Abdelmoughit, enseignant à la faculté de droit de Casablanca, Berrada Abdou, journaliste, Buret Jamila, Chakof, Ahmed, ingénieur, Crézé Nadia, infirmière, Amit Hai Cohen, musicien et cinéaste, Cohen Viviane, architecte, Charles D Dahan, International Advisor AXION International Inc, Devico Raphael, ex vice-président ORT MAROC chercheur, Diouri Abdelhai, peintre, Elbaz Vanessa Paloma, Research Associate Cambridge University, Kruna Rakic El Bied, océanographe, Ilham Gharbaoui El Kadiri, militante, Elkohen Amine enseignant chercheur, Elmedlaoui Mohamed, professeur chercheur linguiste, Elbouih Fatna, acteur de la société civile marocaine, Fertat Tijania, professeur de philosophie, Gozal David, homme d’affaires retraité, Hachkar Kamal, cinéaste, Haji Youssef, acteur de la société civile, Haoudy Farid, gérant de restaurant, Hefets Iris, marocaine de cœur et psychothérapeute, Jamai Khalid, journaliste, Jait Mokhtar, économiste, Jellal Taoufiq, entrepreneur, Jouira Karim, directeur commercial, Kassou Abderrahim, architecte, Taoufik Kehal, Keslassy Simon, président de la communauté juive marocaine de Toronto, Ksikes Driss écrivain et directeur de Economia HEM Research Center, Khammari Abdallah, enseignant retraité, Mohamed Adnane, banquier, Labraiki Mariem, entrepreneuse. Business développement et conseil en communication, Labraiki, Abdellah, expert judiciaire en opérations et techniques bancaires, Laghrari Younes, documentariste, Lakbakbi souad, professeur, Levy Jacques, formateur, Levy Jean, médecin, Lopez Garcia Bernabe, marocain de cœur et professeur université Madrid, Mekkaoui Souad, journaliste, Merini Farid, psychiatre, Messaoudi Tawfik, entrepreneur, Mouchtahid Ahmed, directeur de banque, Muyal Rachel, libraire à la retraite, Nabil Mohammed, cinéaste, , Nadi Mustapha, professeur d’université, Naoumi Abderrahim, enseignant, Rhihil Zhor, curatrice du Musée du Judaïsme Marocain de Casablanca, Sabri Nadia, commissaire d’exposition, fondatrice d’Exils, paradigme fertile, Taarji Hinde, journaliste Tbeur Issam, enseignant, Tazi Mohamed Abderrahman, cinéaste, Toledano Yosef, Tourougui, Omar, retraité ex-chargé de projet insertion sociale et professionnelle, Wazzana Kathy, cinéaste, Yekutieli Orit, professeur universitaire, Yekutieli Yuval, professeur universitaire, Yassine Nadia, écrivain, Rachid Ayoub Zahir, Zeghari Jaafar, ingénieur

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