Revue de presse : Business News (Tunisie – 3/3/19)*
Le New York Times a publié un article sur ses colonnes, le samedi 2 février 2019, à propos de la collaboration militaire entre la Tunisie et les Etats-Unis, il y a deux ans de cela, lors d’une opération menée contre Al Qaïda.
Les Marines américains et les soldats tunisiens ont combattu côte à côte, sur les frontières Ouest de la Tunisie, selon le New York Times. Un soldat de la Marine et un soldat tunisien ont été blessés lors des affrontements avec les groupes djihadistes, précise le journal new-yorkais. Il est, également, noté que deux autres Marines ont été félicités pour leur courage lors des combats
Le New York Times a révélé que plusieurs détails concernant les affrontements de février 2017 restent obscurs. Ce sujet est gardé secret à cause des sensibilités politiques du gouvernement tunisien quant à la présence des forces américaines sur leur territoire.
« Publiquement, les responsables américains diront seulement que la bataille s’est déroulée dans un pays «hôte» nord-africain. Les autorités tunisiennes ont refusé de confirmer que quelque chose s’était passé. Mais en réalité, les Etats-Unis et la Tunisie ont discrètement élargi et renforcé leurs liens en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme au cours des dernières années. Environ 150 Américains ont formé et conseillé leurs homologues tunisiens dans l’une des plus grandes missions de ce type sur le continent africain », selon le journal.
Des drones de surveillance américains non armés effectuent des missions de reconnaissance depuis la principale base aérienne tunisienne à l’extérieur de Bizerte, chassant les terroristes susceptibles de chercher à s’infiltrer à travers la frontière avec la Libye et d’autres régions, ont annoncé des responsables américains.
Les États-Unis avaient demandé l’autorisation de voler depuis des bases plus au sud, où les conditions météorologiques sont meilleures. Mais les Tunisiens ont souhaité que la présence américaine soit davantage dissimulée, ont déclaré des responsables.
Lors d’un entretien avec le New York Times en décembre, Kamel Akrout, conseiller en sécurité nationale auprès du président tunisien, a été interrogé sur ce qui s’était passé ce jour-là dans les montagnes de Kasserine. Il ne voulait ni confirmer ni nier l’incident.
« Nous entretenons une coopération intense avec les Américains, mais aussi avec d’autres pays », a-t-il déclaré. « Bien que je puisse vous assurer qu’aucun soldat tunisien n’accepterait un soldat étranger se battant à leur place. Ils ne sont pas avec nous pendant les opérations », a-t-il ajouté.
Source : Business News