Fin d’année de tous les dangers

(Pas seulement pour Julian Assange, mais surtout pour lui)

 

 

 

 

Le journalisme emprisonné :

le cas de Wikileaks

 

Allocution prononcée dans le cadre du colloque sur la liberté de la presse qui s’est tenu à Marrakech, le 10 décembre 2019

 

Johannes Wahlström ­– L.G.O. – 18.12.2019

 

 

 

 

Chers collègues, c’est un grand honneur pour moi d’être avec vous aujourd’hui.

Je tiens à vous remercier de m’avoir offert cette occasion de partager avec vous quelques aspects de l’évolution préoccupante des droits humains et de la liberté d’expression, qui se produit au cœur du monde occidental. Au moment où nous parlons, l’un des publicistes anglophones parmi les plus célèbres au monde subit très probablement des tortures mortelles dans une prison de haute sécurité à Londres. Il est maintenu à l’isolement dans une cellule de deux mètres sur trois. Et ce, au seul motif qu’il a publié de l’information véridique. Le traitement de ce publiciste a été reconnu illégal par le groupe de travail sur la détention arbitraire à l’ONU. Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, qui lui a rendu visite récemment en prison, a conclu qu’il est effectivement soumis à la torture.

Il se trouve qualifié de menace pour la sécurité nationale, sur le même plan que l’État islamique et Al-Qaida, par le directeur de la CIA. Et les États-Unis ont officiellement demandé son transfert aux États-Unis où il fera face à un tribunal militaire secret qui lui appliquera très probablement une sentence extrajudiciaire de 175 ans de prison.

Je tiens à redire ici que celui dont je parle est accusé… de n’avoir commis aucun crime. En effet, il n’est accusé de rien, si ce n’est d’avoir rendu publique de l’information véridique montrant les rouages de la corruption et des crimes de guerre perpétrés par les élites au pouvoir dans le monde occidental. Et c’est pour cela qu’il dépérit en prison. Je veux parler de mon ami et collègue Julian Assange, l’éditeur de Wikileaks.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-journalisme-emprisonne-le-cas-de-wikileaks/

 

Johannes Wahlström est un journaliste et cinéaste suédois né en 1981. Il a travaillé comme journaliste en Ukraine, en Russie et en Palestine pour l’Aftonbladet, Journalisten et Fria Tidningar. Il a aussi travaillé pour l’ Alternative information centre dans les territoires palestiniens et pour le Swedish Institute en Russie.

Traduction : m.p. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

La responsabilité de l’État pour la torture de Julian Assange

 

Nils MELZER – Medium – 18.12.2019

Via LGS

 

Discours de Nils Melzer, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, devant le Bundestag allemand à Berlin, 27 novembre 2019 (à partir de la traduction anglaise)

 

 

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de contribuer à cet événement au Bundestag allemand. Selon moi, la responsabilité juridique de la torture psychologique de Julian Assange doit être analysée en deux parties, à savoir une première phase relative à la période de son asile diplomatique à l’ambassade d’Équateur à Londres et une seconde phase relative à sa détention actuelle par le Royaume-Uni.

 

Première phase : persécution politique et asile à l’ambassade

Comme vous le savez, j’ai rendu visite à M. Assange avec mon équipe médicale le 9 mai 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh. C’était environ trois ou quatre semaines après son arrestation le 11 avril. Au cours d’un examen médical de trois heures et d’une entrevue d’une heure avec moi, nous avons constaté qu’il présentait tous les symptômes typiques des personnes ayant été exposées à la torture psychologique pendant une période prolongée. Il s’agissait de symptômes très graves qui étaient déjà mesurables physiquement, neurologiquement et cognitivement.

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-responsabilite-de-l-etat-pour-la-torture-de-julian-assange-medium.html

 

 

 

 

 

 

Pour rappel :

 

La juge de Julian Assange et les liens de son mari avec l’armée britannique révélés par WikiLeaks

 

Mark Curtis & Matt Kennard – Daily Maverick – 14.11.2019

via LGS

 

 

 

 

Le mari de Lady Emma Arbuthnot, la magistrate en chef de Westminster qui supervise l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis, a des liens financiers avec l’establishment militaire britannique, y compris des institutions et des individus exposés par WikiLeaks.(…)

 

Lord Arbuthnot of Edrom, ancien ministre de la défense, est président rémunéré du conseil consultatif de la société militaire Thales Group, et a été jusqu’au début de cette année, conseiller de la société d’armement Babcock International.Les deux sociétés ont d’importants contrats avec le ministère britannique de la Défense (MOD).

Les révélations mettent en lumière les préoccupations relatives aux conflits d’intérêts. Lady Arbuthnot a commencé à présider le procès d’Assange en 2017 et a décidé en juin de cette année qu’une audience complète commencerait en février prochain pour examiner la demande d’extradition du Royaume-Uni présentée par l’administration Trump.

Les juges britanniques sont tenus de déclarer tout conflit d’intérêts potentiel aux tribunaux, mais nous croyons comprendre que Lady Arbuthnot ne l’a pas fait.

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-juge-de-julian-assange-et-les-liens-de-son-mari-avec-l-armee-britannique-reveles-par-wikileaks-daily-maverick.html

Source originale : https://www.dailymaverick.co.za/article/2019-11-14-julian-assanges-jud…

Traduction : https://www.facebook.com/notes/toute-la-avec-assange-french-action-4-a…

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, sur Là-Bas si j’y suis :

 

Jérémie Younès

 

Source : https://la-bas.org/la-bas-magazine/ch…   

 

 

 

 

Ceci n’est pas du jour, mais n’est pas obsolète :

 

Anne Roumanoff

 

 

 

Il y a une semaine, quelqu’un a dit :

« Faut la refaire en pire…. Pour s’adapter à la conjoncture… »

 

 

 

 

GRÈVES

 

Parlons (Inter) Net 

 

La chronique de Théophraste R.

 

Râle, Râle, Râleurs, Râlez… (on avance à rien dans ce canoë)

 

Viktor Dedaj – LGS – 17.12.2019

 

 

 

 

J’en ai plus qu’assez de ceux qui traitent les militants/syndicalistes de « râleurs » alors qu’en réalité, ce sont eux les éternels râleurs.

Écoutez-les ronchonner, marmonner, cracher leur bile, réclamer qu’on leur fiche la paix avec ces grèves, ces mouvements, cette pagaille. Véritables boulets de la société, parasites éternels qui savent pourtant bien profiter de tous ces avantages – que d’aucuns appellent des conquêtes sociales – sans jamais lever le petit doigt, sans jamais prendre de risques. Et pas un seul de ces goujats n’aurait l’élégance – je dis bien l’élégance – de les refuser après avoir tant craché sur ceux qui les ont obtenus.

Écoutez-les, toujours à dénoncer les « privilégiés » d’à côté ou d’en dessous alors qu’eux-mêmes sont – et vous pouvez en être certains – généralement les premiers privilégiés de quelqu’un.

Écoutez-les au quotidien râler contre les impôts, les immigrés, les syndicalistes, les gauchistes. En réalité, mouvements sociaux ou pas, grèves ou pas, ils ne ferment jamais leurs grandes gueules et ont toujours quelque chose à critiquer. Moi je crois que ce qui les énerve en ces périodes de mobilisations, c’est leur propre inertie, leur propre lâcheté, leur propre médiocrité qui s’étale au grand jour.

Alors que voulez-vous qu’ils fassent d’autre, ces ratés, que d’engueuler à partir des tribunes les joueurs sur le terrain ?

Viktor Dedaj
Désolé Théo, mais fallait que ça sorte

 

 

 

 

Cela dit, une petite autocritique n’a jamais fait de mal à personne…

 

 

 

 

 

Et causes des…

 

 

Documentaire : Ces financiers qui dirigent le monde – BlackRock

 

Admin – Entelekheia – 18.12.2019

(+ documentaire Arte)

 

 

 

 

Note de présentation d’Arte TV :

Très discret, BlackRock est pourtant le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète. Enquête sur l’omniprésence préoccupante et indécente des grands argentiers de BlackRock dans la vie politique et économique mondiale.

 

Si l’argent ne fait pas le bonheur, il ouvre sans nul doute les portes du pouvoir. Une maxime que le groupe de gestion d’actifs BlackRock, avec ses 6 000 milliards de dollars américains passés, soit plus de deux fois le PIB de la France, connaît bien. Sociétés, gouvernements et banques centrales : l’entreprise tentaculaire ne cesse d’étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d’investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40. Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d’État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin. Lors de la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements proches du naufrage avaient fait appel au groupe de Larry Fink, ce qui lui a permis de renforcer son emprise sur l’économie mondiale et de présenter à tous le visage d’une entreprise providentielle…

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/18/documentaire-ces-financiers-qui-dirigent-le-monde-blackrock/

 

 

 

 

Affaire Delevoye : Emmanuel Macron et l’article 5 de la Constitution

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 17.12.2019

 

 

 

 

L’invraisemblable feuilleton Delevoye constitue une illustration assez consternante de l’état de dégradation des institutions de notre République. Nous avons désormais atteint tel un niveau de corruption, au sens de corrosion, des pouvoirs publics que notre charpente institutionnelle est complètement délabrée.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/affaire-delevoye-emmanuel-macron-et-larticle-5-de-la-constitution/

 

 

 

 

Delevoye et la HATVP, contrôle, vous avez dit contrôle ?

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 18.12.2019

 

 

 

 

Atlantico m’a demandé mon avis sur la défaillance de la haute autorité de la transparence de la vie publique dans l’affaire Delevoye. On trouvera mes réponses ci-dessous.

On peut également consulter l’article directement sur le site d’Atlantico.

Après les révélations sur les « omissions » de Jean-Paul Delevoye, comment expliquer que la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), en charge du contrôle de la déclaration des intérêts des hommes politiques, n’ait pas relevé ces oublis ?

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/delevoye-et-la-hatvp-controle-vous-avez-dit-controle/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En marge du BREXIT

 

Détruit pour avoir voulu apaiser ses ennemis : la tragédie shakespearienne de Jeremy Corbyn

 

Neil Clark – Le cri des peuples – 16.12.2019

Source : https://www.rt.com/op-ed/475891-corbyn-general-election-destroyed/

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

 

Le projet de Jeremy Corbyn s’est terminé dans les larmes avec une défaite aux élections générales totalement démoralisante pour le Parti Travailliste, mais cela aurait pu – et aurait dû – être très différent si seulement Corbyn avait fait confiance à son instinct.

 

Il y a un air nettement shakespearien à l’arrêt de mort politique du leader Travailliste britannique, qui a eu lieu, comme il se doit, un vendredi 13 (on pourrait dire que le 15 mars, date de l’assassinat de Jules César, aurait été encore plus approprié).

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Source : https://lecridespeuples.fr/2019/12/16/detruit-pour-avoir-voulu-apaiser-ses-ennemis-la-tragedie-shakespearienne-de-jeremy-corbyn/

 

 

 

 

Royaume-Uni : le Labour mène une guerre contre sa propre base électorale depuis des décennies

 

George Galloway – Entelekheia – 15.12.2019

Traduction : Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia

 

 

 

 

 

 

Depuis les élections de 1935, le Parti parlementaire travailliste n’avait jamais été aussi diminué. Au temps où les dinosaures politiques parcouraient la terre, le parti travailliste, divisé, s’était effondré face au défi de la Grande dépression, et semblait voué à l’extinction.

Dix ans plus tard, il remportait la victoire électorale la plus importante de son histoire, balayant Mr Churchill, le chef de guerre, hors de son poste.

Mon propos n’est pas seulement de remettre ce qui s’est passé lors des élections générales britanniques dans une perspective historique, mais aussi d’illustrer la célèbre vérité selon laquelle il n’y a pas de « victoire finale », ni de « défaite finale ». Ce n’est jamais fini.

 

J’ai toujours prédit, sur RT et partout ailleurs, que les sièges des travaillistes tomberaient comme des dominos, que les travaillistes perdraient des dizaines de sièges dans les Midlands, le nord-ouest, le nord-est de l’Angleterre et le Pays de Galles. Toutes mes attentes se sont concrétisées pendant que les bulletins de vote étaient en cours de dépouillement dans un Vendredi 13 grandeur nature pour les travaillistes.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/15/royaume-uni-le-labour-mene-une-guerre-contre-sa-propre-base-electorale-depuis-des-decennies/

Source d’origine : Paru sur RT sous le titre Labour has been waging a culture war against its own base for decades, fixating on liberalism instead

 

 

 

 

GUERRES

Que ferait-on sans elles ?

 

 

 

« L’Art de la guerre »

3.000 milliards de dollars dans le puits afghan sans fond

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 17.12.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Les documents que le Washington Post est parvenu à faire déclassifier sur la guerre contre l’Afghanistan n’attestent pas que les États-Unis ont échoué à pacifier ce pays. Au contraire, ils montrent que le Pentagone suit fidèlement la stratégie de la « guerre sans fin » élaborée par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski. L’opération militaire qui devait durer quelques semaines se poursuit délibérément depuis 18 ans.

 

 

La stratégie Rumsfeld/Cebrowski prévoit d’adapter la mission du Pentagone à la globalisation du capitalisme. En conséquence, les structures étatiques doivent être détruites dans plusieurs régions du monde, à commencer par le Moyen-Orient élargi, au profit du « chaos constructif ». C’est la « guerre sans fin » annoncée par George Bush, poursuivie par Barack Obama et dénoncée par Donald Trump.

 

 

Dans la Déclaration de Londres [1] les 29 pays de l’Otan ont réaffirmé « l’engagement pour la sécurité et la stabilité à long terme de l’Afghanistan ». Une semaine plus tard, sur la base de la Loi sur la liberté d’information (utilisée pour vider après quelques années les placards des squelettes en fonction de la convenance politique), le Washington Post est parvenu à faire déclassifier 2 000 pages de documents qui « révèlent que des fonctionnaires US ont trompé le public sur la guerre en Afghanistan » [2]. En substance ils ont caché les effets désastreux, y compris économiques, d’une guerre en cours depuis 18 ans.

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Source : https://www.voltairenet.org/article208593.html

Source d’origine : Édition de mardi 17 décembre 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/3000-miliardi-dollari-nel-pozzo-afghano-senza-fondo/

 

 

 

 

 

Perse-muraille 

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu –16.12. 2019

 

 

 

 

 

Les stratèges américains doivent se prendre la tête à deux mains devant la résilience iranienne. Dieu sait pourtant si l’empire a tout tenté contre sa bête noire, la sanctionnant, la harcelant, s’ingéniant à la couper du reste du monde. Mais il en faut plus pour démonter le patient et subtile Perse, grand maître d’échecs devant l’éternel, et une poignée de récentes nouvelles ont sans doute envoyé des signaux d’alarme du côté de Washington.

Le lecteur de nos Chroniques connaît par cœur le nom d’Al Bukamal.

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/12/perse-muraille.html

 

 

 

 

Que s’est-il vraiment passé en Iran?

Pepe Escobar – Asia Times – 7.12.2019

via : Les 7 du Québec

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

Le 15 novembre, une vague de protestations touchait plus de 100 villes iraniennes à cause d’une mesure extrêmement impopulaire prise par le gouvernement : une hausse de la taxe sur le carburant pouvant atteindre 300%, sans campagne de relations publiques pour en expliquer les raisons. Les Iraniens condamnent, par réflexe et depuis des années, la suppression des subventions, surtout en ce qui concerne l’essence bon marché. Si vous êtes au chômage ou sous-employé en Iran, surtout dans les grandes villes, le plan A est toujours d’avoir une deuxième boulot de chauffeur de taxi.

Les manifestations ont commencé de façon très pacifique. Mais dans certains cas, notamment à Téhéran, Shiraz, Sirjan et Shahriar, une banlieue de Téhéran, elles ont rapidement dégénéré en émeutes armées – avec vandalisme des biens publics, attaques contre la police et incendie d’au moins 700 agences bancaires, ressemblant aux affrontements que subit Hong Kong depuis juin.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/que-sest-il-vraiment-passe-en-iran/

 

 

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander de suivre l’actualité sur ces deux sites, dont nous ne pouvons tenir ici la cadence :

 

http://www.les7duquebec.com/

 

 

https://lesakerfranophone.fr/

…quoique l’article de John Wear en provenance de Russia Insider nous fasse doucement tapoter le menton.

 

Bref, lisez avec votre esprit critique !

 

 

 

 

 

Maladies peu traitées :

 

On l’avait raté le 10…

 

Pour l’amour des juifs

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 10.12.2019

 

 

 

 

 

L’Angleterre et la France, deux antagonistes, deux socles de la civilisation européenne, se trouvent simultanément en proie à un paroxysme de judéophilie. Le résultat des élections parlementaires décisives qui s’annoncent en Grande Bretagne est suspendu à cette question, avec travaillistes et conservateurs en compétition pour exprimer à qui mieux mieux leur amour pour les juifs, tandis que les juifs n’arrivent pas à décider lesquels leur répugnent le moins. La France, après une année de révolte des classes moyennes représentées par les Gilets jaunes, connaît maintenant un soulèvement des classes travailleuses toutes fraîches avec un million de grévistes s’emparant de la rue, mais son Parlement estime qu’il est urgent, par-dessus tout, de peser et de légiférer sur la façon dont les Français devraient aimer les juifs et haïr ceux qui les haïssent. Quel peut être le sens de cette comédie?

Ils ne chipotent pas pour l’amour de la cuisine juive. Même si elle est mangeable, cela ne va guère plus loin. A preuve, en Israël, où la nourriture arabe est la règle, où la japonaise a droit de cité, l’italienne est adorée, et la cuisine juive brille par son absence. Il ne s’agit pas non plus des nez juifs, quoique ce soit un trait significatif de l’anatomie faciale, car ils ne sont pas plus élaborés ou proéminents, disons, que ceux des Siciliens. C’est au niveau des idées, que tout se passe.

La judéophilie, ou amour des juifs, est un symptôme inquiétant d’une maladie dangereuse, des distances prises par les élites à l’égard de leur classe ouvrière; c’est la maladie actuellement en pleine éclosion en France et en Angleterre. La judéophilie frappe des sociétés divisées, et pourrait amener à leur effondrement bien plus vite que l’antisémitisme, son double symétrique. Cela s’est déjà produit par le passé, le cas le plus célèbre étant celui de la Pologne, où la noblesse adorait les juifs et méprisait les gens ordinaires, les bydlo (les beaufs, jusqu’au moment où leur Etat s’est effondré. Dans une société chrétienne, ou post-chrétienne, les juifs sont un symbole, un signifiant éclairant une certaine attitude et une conduite qui sont profondément non-chrétiennes.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-lamour-des-juifs/

Notre source : https://plumenclume.org/blog/517-pour-l-amour-des-juifs

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 décembre 2019