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28 mars 2024

Les Grosses Orcades et les Amples Thalamanège


 

 

 

 

 

Sur le lac de Srinagar, capitale du Cachemire

 

 

L’Enfer au Paradis

 

Si vous avez aimé le nazisme allemand et le sionisme israélien, vous adorerez l’hindouisme indien, Anschluss, Nakba et Apartheid incluses

 

 

 

 

 

 

Dans un article publié ici même en janvier 2019, K. Badhrakumar opposait à Narendra Modi la cohérence et le cran d’Imran Khan et croyait pouvoir dire que le président des USA, impressionné par celui qui avait osé lui tenir tête, allait se tourner vers le dirigeant pakistanais, tellement plus fiable que le dangereux Indien. Hélas, il semble qu’il se soit trompé dans ses prédictions ou qu’il ait prêté au président des États-Unis plus de cran et de cohérence qu’il ne possède.

 

 

 

 

Ses cheveux sont devenus gris mais elle est toujours là.

 

 

L’ascension de Modi et de l’extrême-droite hindoue

 

Arundahti Roy – I.C.H. – 2.1.2020

(Elle s’adresse ici aux Américains, on verra pourquoi)

 

 

 

 

Alors que les manifestations se propagent dans les rues du Chili, de la Catalogne, de Bolivie, de Grande Bretagne, de France, d’Irak, du Liban et de Hong Kong et qu’une nouvelle génération enrage contre ce qui a été fait à sa planète, j’espère que vous voudrez bien m’excuser de vous parler d’un endroit où quelque chose de très différent a pris possession des rues. Il fut un temps où la contestation était la meilleure exportation de l’Inde. Mais aujourd’hui, alors que  les vagues de protestation enflent en Occident, nos propres grands mouvement de protestation anticapitaliste et anti-impérialiste, pour la justice sociale et environnementale – les manifs contre les grands barrages, les privatisations et le pillage de nos rivières et de nos forêts, contre les déplacements de populations en masse et l’aliénation des territoires de nos populations indigènes – se sont presque entièrement tus. Le 17 septembre dernier, le Premier ministre Narendra Modi s’est offert en cadeau, pour son 69e anniversaire, le réservoir plein à ras bord du barrage de Sardar Sarovar, sur la rivière Narmada, tandis que des milliers de villageois qui s’étaient battus contre ce barrage pendant plus de 30 ans regardaient disparaître leurs foyers sous les eaux montantes. Ce fut un moment hautement symbolique.

En Inde aujourd’hui, un monde de ténèbres rampe vers nous en plein jour et il devient de plus en plus difficile de communiquer l’échelle de la crise, y compris à nous-mêmes : une description précise risquerait de passer pour de l’hyperbole. Et c’est ainsi qu’au nom de la crédibilité et des bonnes manières, nous faisons la toilette de la créature qui a planté ses crocs en nous, nous lissons ses poils et nous essuyons la bave qui dégoutte de ses babines, pour la rendre plus avenante en compagnie civilisée. L’Inde n’est pas, loin s’en faut, le pire ou le plus dangereux endroit du monde – du moins pas encore – mais peut-être la différence entre ce qu’elle aurait pu être et ce qu’elle est devenue n’en est-elle que plus tragique.

En ce moment même, sept millions de gens, dans la vallée du Cachemire, dont un nombre incalculable ne souhaitent pas être citoyens de l’Inde et se battent depuis des décennies pour leur droit à l’autodétermination, ont été mis sous blocus au moyen d’un siège digital et de l’occupation militaire la plus dense au monde. Simultanément, dans l’état oriental d’Assam, presque deux millions de gens qui  meurent d’envie d’appartenir à l’Inde ont découvert que leurs noms étaient absents du Registre National des Citoyens (RNC) et qu’ils risquaient de se retrouver apatrides. Le gouvernement indien a annoncé son intention d’étendre le RNC à la totalité de l’Inde. Un texte de loi est en route. Cela pourrait conduire à la formation d’une apatridie à une échelle jusqu’ici inconnue.

Dans les pays occidentaux, les riches procèdent à leurs propres arrangements pour faire face aux calamités climatiques futures. Ils se construisent des bunkers et y stockent des réserves de nourriture et d’eau potable. Dans les pays pauvres – et l’Inde, tout en étant la 5e économie mondiale, est encore, honteusement, un pays pauvre et affamé – une autre sorte d’arrangement est en cours. L’annexion du Cachemire par le gouvernement, le 5 août 2019, a autant à voir avec l’urgence qu’éprouve ce gouvernement de s’assurer l’accès aux 5 rivières qui coulent dans l’état de Jammu et Cachemire qu’avec n’importe quoi d’autre. Et le RNC qui va créer un système de citoyens à deux étages, où certains auront plus de droits que d’autres, fait aussi partie des préparatifs en vue du temps où les ressources deviendront rares. La citoyenneté, selon la formule célèbre de Hannah Arendt, c’est le droit d’avoir des droits.

Le démantèlement de l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité, est déjà, en fait, la première victime de la crise climatique. Je vais essayer d’expliquer un peu en détail comment c’est en train de se produire. Et comment, en Inde, le système de « management », qui a émergé pour prendre en charge cette même crise moderne, s’est enraciné dans un odieux et dangereux élément de notre histoire.

La violence de l’inclusion et la violence de l’exclusion annoncent une convulsion qui pourrait altérer les fondements de l’Inde et modifier sa signification et sa place dans le monde. Notre constitution qualifie l’Inde de « République démocratique laïque socialiste ». Nous nous servons du mot « laïque » dans un sens légèrement différent du reste du monde. Pour nous, c’est un code pour désigner une société où toutes les religions ont le même statut aux yeux de la loi*. Dans la pratique, l’Inde n’a jamais été ni laïque ni socialiste. Elle a toujours fonctionné comme un état hindou de caste supérieure. Mais la prétention à la laïcité, si hypocrite qu’elle ait pu être, est le dernier fragment de cohérence qui rendait l’Inde possible. L’hypocrisie est ce que nous avons eu de mieux. Sans elle, l’Inde ne sera plus.

Dans son discours de victoire de Mai 2019, après que son parti ait remporté un second mandat, Modi a fanfaronné  qu’aucun politicien d’aucun parti n’avait osé faire campagne « sur la laïcité ». Le « réservoir » de la laïcité, a semblé dire Modi, est désormais vide. C’est donc officiel : l’Inde roule à vide. Et nous apprenons bien trop tard à chérir l’hypocrisie. Parce qu’elle implique au moins un vestige de décence.

L’Inde n’est pas vraiment un pays. C’est un continent. Plus complexe et plus divers qu’un pays, avec plus de langues – 780 au dernier comptage, dialectes exclus – plus de tribus et de religions indigènes, et peut-être plus de communautés qui se considèrent comme des nations séparées que toutes celles de l’Europe. Imaginez ce vaste océan, ce fragile et indiscipliné écosystème social se retrouvant tout à coup confisqué par une organisation hindouiste, suprémaciste, qui croit en la doctrine d’Une nation, Une langue, Une religion, Une constitution.

Je parle ici de la RSS, de la Rashtriya Swayamsevak Sangh [« Organisation Volontaire Nationale »] fondée en 1925 – navire-amiral du Bharatiya Janata Party (BJP) [« Parti indien du peuple »], au pouvoir. Ses pères fondateurs ont été très influencés par les fascismes allemand et italien. Ils ont assimilé les musulmans de l’Inde aux juifs d’Allemagne, et tenaient que les musulmans n’avaient aucune place dans une Inde hindoue. Aujourd’hui, la RSS, en typique parler caméléon RSS, prétend se distancier de ces vues. Mais son idéologie sous-jacente, en vertu de laquelle les musulmans sont portraiturés en sempiternels traîtres perfides, est la rengaine qui revient constamment dans les discours publics des politiciens du BJP et s’exprime ad nauseam dans les slogans vociférés par des foules déchaînées. Par exemple : “Mussalman ka ek hi sthan—Kabristan ya Pakistan” (« Une seule place pour les musulmans : la tombe ou le Pakistan »). En octobre dernier, Mohan Bhagwat, le leader suprême de la RSS a dit : « L’Inde est un rashtra hindou » – une nation hindoue – « Ceci n’est pas négociable ».

Cette idée change tout ce qui était beau dans l’Inde en vitriol.

Pour la RSS, présenter ce qu’elle est en train de combiner aujourd’hui comme une révolution par laquelle les hindous effaceraient enfin des siècles d’oppression musulmane, fait partie de son projet historique bidon. En réalité, des millions de musulmans, en Inde, sont les descendants de gens qui se sont convertis à l’Islam pour échapper au cruel système des castes de l’hindouisme.

Si l’Allemagne nazie est un pays qui a essayé de se dilater en imposant ses fantasmes à un continent (et au-delà), l’élan qui pousse l’Inde vers une domination RSS est, dans un certain sens, inverse, car il y a, ici, un continent qui essaie de rétrécir jusqu’à devenir une simple nation. Pas même une nation, d’ailleurs, mais une province. Une province primitive, ethno-religieuse. Ce processus s’avère être inimaginablement violent.

Aucun des groupes néo-nazis en plein essor dans le monde aujourd’hui ne peut se vanter de posséder l’infrastructure et la main-d’œuvre dont la RSS dispose. Elle dit qu’elle a 57.000 shakras – branches – à travers le pays et une milice armée de plus de 600.000 « volontaires ». Elle dirige des écoles où sont inscrits des millions d’étudiants et possède ses propres missions médicales, syndicats, organisations d’agriculteurs, médias et associations féminines. Récemment, elle a annoncé qu’elle allait ouvrir un centre d’entraînement pour ceux qui souhaitent entrer dans l’armée indienne. Sous son bhagwa dhwaj – son fanion safran -, une multitude d’organisations d’extrême-droite connues sous le nom de Sangh Parivar – la « famille » RSS – ont prospéré et multiplié. Ces organisations, équivalent politique des sociétés-écran, sont responsables d’attaques scandaleusement violentes contre des minorités dont, au cours des années, des milliers et des milliers de ressortissants ont été assassinés.

Le Premier ministre Narendra Modi est membre de la RSS depuis l’âge de 8 ans. Il est une création de la RSS. Quoique n’étant pas brahmane, il a fait davantage que n’importe qui d’autre pour en faire l’organisation la plus puissante de l’Inde.et pour en avoir écrit le plus fameux chapitre à ce jour. Il est assez exaspérant d’avoir à répéter constamment l’histoire de l’ascension de Modi au pouvoir, mais l’amnésie standardisée et cultivée qui l’entoure fait de cette répétition une espèce de devoir.

La carrière politique de Modi a démarré en octobre 2001, peu de semaines après les attaques du 11 septembre aux États-Unis, lorsque le BJP a destitué son ministre principal dans l’État du Gujarat pour l’y remplacer par Modi. Lequel n’était même pas, à l’époque, un membre élu de l’assemblée législative de cet État. Au bout d’à peine cinq mois de son premier mandat, il s’est produisit un odieux mais mystérieux incendie criminel, au cours duquel 59 pèlerins hindous furent brûlés vifs dans un train. En guise de « vengeance » des émeutiers de milices privées sauvages se livrèrent, dans tout l’État, à un saccage bien planifié. On estime que 2.500 personnes, presque toutes musulmanes, furent assassinées au grand jour. Les femmes furent violées collectivement dans les rues des villes et près de 150.000 personnes furent chassées de chez elles. Aussitôt après le pogrom, Modi réclama des élections. Il les remporta, non en dépit du massacre mais grâce à lui, et fut réélu ministre en chef pour trois mandats consécutifs. Pendant la première campagne électorale de Modi comme candidat du BJP au poste de Premier ministre – qui se distingua également par un massacre de musulmans, cette fois dans le district de Muzaffarnagar de l’État d’Uttar Pradesh, un journaliste de Reuters lui demanda s’il regrettait le pogrom de 2002 au Gujarat. Il répondit qu’il regretterait même la mort d’un chien tombé accidentellement sous ses roues. Pur et simple jargon RSS bien rodé.

Quand Modi prêta serment comme 14e Premier ministre de l’Inde, sa victoire ne fut pas célébrée que par sa base de supporters nationalistes hindouistes, mais aussi par la plupart des grands industriels et hommes d’affaires de l’Inde, par la plupart des libéraux, et par beaucoup de médias internationaux, comme une quintessence d’espoir et de progrès, comme un sauveur en costume safran, représentant le point de convergence de l’ancien et du moderne, du nationalisme hindou et du capitalisme de libre marché sans entraves.

Alors que Modi a répondu aux attentes sur le nationalisme hindou, il a salement trébuché sur le front du libre marché. Par toute une série d’erreurs, il a mis à genoux l’économie de l’Inde. En 2016, à un peu plus d’un an dans son premier mandat, il a annoncé à la télévision que, à dater de ce moment, tous les billets de 500 et de 1.000 roupies – c’est-à-dire plus de 80% de la monnaie en circulation – cessaient d’avoir cours légal. Rien de semblable n’avait jamais été fait, à cette échelle, dans l’histoire d’aucun pays. Ni le ministre des Finances, ni le conseiller économique en chef ne parurent avoir été consultés. Cette « démonétisation », selon le Premier ministre, était une « frappe chirurgicale » contre la corruption et le financement du terrorisme. Pur charlatanisme économique, remède de rebouteux appliqué à une nation de plus d’un milliard d’humains ! Il s’avéra rien moins que dévastateur. Mais il n’y eut pas d’émeutes. Pas de manifestations. Les gens firent docilement la queue devant les banques pendant des heures, pour déposer leurs billets, seule moyen qu’ils avaient de les racheter. Pas de Chili, pas de Catalogne, pas de Liban, pas de Hong Kong. Presque en l’espace d’une nuit, des emplois disparurent, l’industrie de la construction s’arrêta pile, les petites entreprises disparurent du jour au lendemain.

Certains d’entre nous s’imaginèrent follement que cet acte d’hybris inimaginable serait la fin de Modi. Comme nous nous trompions ! Les gens se réjouirent. Ils souffrirent mais se réjouirent. C’était comme si la douleur s’était métamorphosée en joie. Comme si leurs douleurs étaient celles d’un enfantement qui n’allait pas manquer de mettre au monde une Inde hindoue, glorieuse et prospère.

Mais ce qui était mauvais pour le pays s’avéra excellent pour le BJP. De 2016 à 2017, alors même que l’économie capotait, il devint l’un des partis politiques les plus riches du monde. Ses revenus augmentèrent de 81%, le rendant cinq fois plus riche que son principal rival, le Parti du Congrès, dont les revenus diminuèrent de 14%. Les partis politiques plus petits firent pratiquement faillite. Ce trésor de guerre fit remporter au BJP l’élection cruciale en Uttar Pradesh, et fit de l’élection de 2019 une course entre une Ferrari et quelques vieilles bicyclettes. Et, puisque les élections sont de plus en plus une affaire d’argent, nos chances de voir une élection libre et juste dans un futur proche sont à peu près inexistantes. Si bien que la démonétisation n’a peut-être pas été une erreur après tout.

Au cours du deuxième mandat de Modi, la RSS a intensifié son jeu. Elle n’est plus du tout un État-fantôme ou un État parallèle,elle est l’État. Jour après jour, nous voyons se multiplier les exemples de son contrôle sur les médias, la police, les services secrets, plus inquiétant encore, elle a l’air d’exercer une influence considérable sur l’armée aussi. On a vu les diplomates étrangers et les ambassadeurs frayer avec Mohan Bhagwat. L’ambassadeur d’Allemagne s’est même appuyé tout le chemin jusqu’au quartier général de la RSS à Nagpur pour y présenter ses respects.

 

 

Walter Lindner, ambassadeur d’Allemagne, présentant ses respects à Nagpur

 

 

En fait, les choses ont atteint le stade où un contrôle manifeste n’est même plus nécessaire. Plus de 400 chaînes de télévision émettant 24 h sur 24, des millions de groupes What’s App et de vidéos Tik-Tok maintiennent les populations, sous perfusion, dans un état de bigoterie frénétique.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lascension-de-modi-et-de-lextreme-droite-hindoue/

Source   http://www.informationclearinghouse.info/52789.htm

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Illustration :

 

Trump et Modi au stade de Houston

 

 

 

 

 

Voir aussi (en anglais) :

 

“How is it human ?” : India’s largest detention centre almost ready

Tawqeer Hussain – Al Jazeera – 2.1.2020

 

 

 

Lire et voir

 

https://www.aljazeera.com/news/2020/01/human-india-largest-detention-centre-ready-200102044649934.html

 

 

 

 

En français :

 

L’annexion du Cachemire par l’Inde s’inspire directement de la stratégie israélienne

Azad Essa – Middle East Eye – 9.8.2019

 

5 août 2019 – Soldat indien patrouillant sur un pont pendant le blocus du Jammu et Cachemire

 

https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/lannexion-du-cachemire-par-linde-sinspire-directement-de-la-strategie-israelienne

 

 

 

 

 

Et l’Inde créa 2 millions d’apatrides

The Conversation – 5.9.2019

 

 

 

Lire, voir écouter

http://theconversation.com/et-linde-crea-2-millions-dapatrides-122992

 

 

 

 

 

La police utilise un logiciel de reconnaissance faciale alors que les manifestations s’intensifient en Inde

Anurag Kotoki – Bloomberg

Les Crises – 24.1.2020

 

 

Défilé de protestataires lors d’une manifestation contre la nouvelle loi sur la citoyenneté à New Delhi le 24 décembre. Photographe : T. Narayan/Bloomberg

 

 

Le journal Indian Express a rapporté que la police indienne a commencé à utiliser un logiciel de reconnaissance faciale pour filtrer les grandes foules alors que les manifestations contre une nouvelle loi sur la citoyenneté fondée sur la religion s’intensifient, citant des personnes non identifiées.

Selon l’article, ce logiciel, acquis à l’origine en 2018 pour retrouver les enfants perdus, a été utilisé pour la première fois lors d’un rassemblement politique le 22 décembre, lorsque le Premier ministre Narendra Modi a défendu avec acharnement, à New Delhi, la loi controversée. La police de la capitale indienne a commencé à alimenter le logiciel avec des images des manifestations en cours afin de trier les « manifestants habituels » et les « éléments turbulents ».

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Source : https://www.les-crises.fr/la-police-utilise-un-logiciel-de-reconnaissance-faciale-alors-que-les-manifestations-s-intensifient-en-inde/

 

 

 

 

 

Le poids des mots, le choc des photos ?

 

 

 Verrouillage d’un pays

 

 

« L’Inde assassine la démocratie »

 

 

 

Soldats indiens bloquant une rue au Jammu et Cachemire

 

 

Idem (photo Reporters sans frontières)

 

 

Forces du CRPF (ministère de l’Intérieur) en opération de bouclage et de perquisition à Srinagar

 

 

 

« Huit martyrs de plus, victimes des forces d’occupation au Cachemire »

 

 

Premier attentat au Cachemire : 37 morts

 

 

 

Ouvriers briquetiers en Inde

 

 

 

Ouvriers – des deux sexes et de tous âges – déchargeant du charbon

 

 

 

 

 

Manifestations hostiles au gouvernement Modi

 

Des Indiens de la Diaspora manifestant contre Modi autour du Houston Stadium

 

 

 

Une coalition [réunion temporaire de plusieurs partis, groupes politiques ou groupes de pression, NdT]  d’Indo-Américains a protesté contre la visite de Modi à Houston dimanche. Ils se sont élevés contre les violations des droits humains qui ont lieu aux États-Unis et en Inde. La coalition comprenait des groupes d’Indo-Américains sans distinction de religions, dont Hindous pour les Droits Humains (HfHR), Conseil Musulman Indo-Américain et Organisation pour les Minorités de l’Inde. Un certain nombre d’organisations américaines ont également apporté leur soutien à la protestation, Notamment Voix juives pour la Paix et Les Vies Noires Comptent. L’événement « Howdy, Modi » au stade NRG de Houston a été un des plus grands rassemblements jamais vus de la diaspora indienne, auquel ont participé plus de 50.000 Indo-Américains. C’était la première fois qu’un président US se joignait à un Premier ministre indien pour s’adresser à un rassemblement de la diaspora indienne.

 

 

 

 

 

 

Houston, Texas

 

 

Devant le Parlement britannique

 

 

 

 

Au Canada

 

 

 

Affiche de la Résistance au Cachemire

 

 

 

Hostiles ? Non, pas vraiment : la mano en la mano là aussi…

 

 

 

Sonia Gandhi à la tête d’une manifestation contre l’achat des Rafale à la France

 

 

 

Militants du parti communiste indien bloquant un train de voyageurs lors d’une action de protestation à Calcutta

 

 

 

 

 

On aura bien compris que, suite à la politique du führer newlook, l’Inde et le Pakistan sont sur le pied de guerre et que ces deux pays détiennent la bombe atomique.

 

 

 

 

India Can Defeat Pakistan in 7-10 Days, Claims Modi – ACE News – 29.1.2020

https://acenews.pk/india-can-defeat-pakistan-in-7-10-days-claims-modi/

 

Félicitations à tous les apprentis sorciers !

 

 

 

 

 

Question béotienne :

 

Que vont devenir les BRICS ? Comment la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine vont-elles faire cohabiter les valeurs de leurs peuples respectifs avec ce nazo-sionisme à l’échelle d’un continent et d’un milliard d’êtres humains ?

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 février 2020

 

 

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