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29 mars 2024

D’où vient le Coronavirus ? De Chine, des Etats-Unis… ou d’Israël ?


Publié par Gilles Munier sur 8 Mars 2020, 20:03pm

Par Philip Giraldi (revue de presse : Le Cri des peuples – 8/3/20)*

Le compte rendu médiatique le plus souvent rapporté de la genèse du Coronavirus suggère qu’il est dérivé d’un micro-organisme d’origine animale trouvé dans une chauve-souris sauvage qui a été consommée par un résident chinois de Wuhan. Mais il semble y avoir des preuves pour contester cela, à savoir le fait que les provinces chinoises adjacentes de Wuhan, où les chauves-souris sauvages sont plus nombreuses, n’ont pas connu de flambées majeures de la maladie. En raison de cela et d’autres facteurs, il y a également eu des spéculations considérables selon lesquelles le coronavirus ne s’est pas produit naturellement par mutation, mais a plutôt été produit en laboratoire, peut-être en tant qu’agent de guerre biologique.

Plusieurs rapports suggèrent qu’il existe des composants du virus liés au VIH qui n’auraient pas pu se produire naturellement. S’il est avéré que le virus avait été développé ou même produit pour être utilisé en tant qu’arme, cela suggérerait en outre que son ‘évasion’ de l’Institut de virologie de Wuhan, pour se retrouver dans la population animale et humaine, aurait pu être accidentelle. Les techniciens qui travaillent dans de tels environnements sont conscients que des « fuites » se produisent fréquemment dans les laboratoires.

Il y a, bien sûr et inévitablement, une autre théorie. Il y a eu des spéculations selon lesquelles puisque l’administration Trump a constamment soulevé la question de la croissance de la compétitivité mondiale de la Chine comme une menace directe pour la sécurité nationale et la domination économique américaines, il doit être possible que Washington ait créé et déclenché le virus dans le but de faire baisser l’économie et les forces militaires croissantes de Pékin de quelques crans. Il est certes difficile de croire que même la Maison Blanche sous Trump ferait quelque chose de si imprudent, mais il existe des précédents pour ce type de comportement. En 2005-2009, les gouvernements américain et israélien ont secrètement développé un virus informatique appelé Stuxnet, qui visait à endommager les systèmes de contrôle et d’exploitation des ordinateurs iraniens utilisés dans le programme de recherche nucléaire de ce pays. Certes, Stuxnet était destiné à endommager les ordinateurs, non à infecter ou tuer des êtres humains, mais les craintes qu’il se diffuse et se propage à des ordinateurs en dehors de l’Iran se sont avérées exactes, car il a infecté des milliers de PCs en dehors de l’Iran, dans des pays aussi éloignés que la Chine, l’Allemagne, le Kazakhstan et l’Indonésie [parlons encore de la guerre biologique de Washington à Cuba et au Viet-Nam avec le fameux ‘Agent orange‘, d’Al-Qaïda & de Daech, etc.].

Il y a inévitablement une histoire israélienne qui pourrait peut-être faire la lumière sur ce qui se passe en Chine. Des scientifiques de l’Institut israélien de recherche de Galilée affirment maintenant qu’ils auront un vaccin contre le coronavirus dans quelques semaines, qui sera prêt à être distribué et utilisé dans les 90 jours. L’Institut prétend qu’il a engagé quatre années de recherche sur le coronavirus aviaire, financées par les ministères israéliens des sciences, de la technologie et de l’agriculture. Il affirme que le virus est similaire à la version qui a infecté les humains, ce qui a conduit à des percées dans le développement du vaccin grâce à la manipulation génétique, mais certains scientifiques sont sceptiques quant à la possibilité de produire un nouveau vaccin si rapidement pour empêcher un virus qui n’existe que depuis tout récemment. Ils ont également averti que même si un vaccin était développé, il devrait normalement être testé pour les effets secondaires, un processus qui prend normalement plus d’un an et comprend son utilisation sur des humains infectés.

Si l’on considère qu’il serait ne serait-ce que possible que les États-Unis aient contribué à la création du coronavirus dans ce qui reste de son centre de recherche sur les armes biologiques autrefois étendu à Fort Detrick, Maryland, il est très probable qu’Israël était un partenaire du projet.

Aider à développer le virus expliquerait également comment les scientifiques israéliens ont pu prétendre réussir à créer un vaccin si rapidement, peut-être parce que le virus et son traitement ont été développés simultanément.

Quoi qu’il en soit, il y a des ramifications politiques claires à l’apparition du coronavirus, et pas seulement en Chine. Aux États-Unis, le Président Donald Trump est déjà blâmé pour avoir menti sur le virus, et il existe divers scénarios dans les publications grand public spéculant sur l’impact possible de la pandémie sur les élections en 2020. Si l’économie s’effondre avec le marché boursier, cela se reflétera mal sur Trump, qu’il soit ou non réellement en faute. Si l’endiguement et le traitement de la maladie elle-même aux États-Unis ne se passent pas bien, il pourrait également y avoir un contrecoup considérable, d’autant plus que les Démocrates ont encouragé l’amélioration de la prise en charge des soins et du système de santé. Cependant, un expert fait valoir que la maladie et une économie en déclin n’auront pas d’importance tant qu’il y a un revirement avant les élections, et beaucoup de choses peuvent se produire au cours des huit prochains mois.

Et puis il y a la question de la sécurité nationale / de la politique étrangère vue de Tel-Aviv et de Washington. Il est difficile d’expliquer pourquoi le coronavirus a frappé très sévèrement un pays en particulier autre que la Chine : ce pays est l’Iran, l’ennemi majeur des États-Unis et d’Israël. Le nombre de cas de coronavirus en Iran continue d’augmenter, et d’autres membres du gouvernement et responsables politiques infectés ont été confirmés samedi. Il y a eu 205 nouveaux cas de coronavirus, ce qui porte le total de 593 cas déclarés par le gouvernement à 43 décès, bien que les rapports officieux des hôpitaux suggèrent que les décès sont en fait bien supérieurs à 100. C’est le plus grand nombre de décès dus au virus en dehors de la Chine [article écrit avant que l’Italie annonce 366 décès].

Pas moins de cinq députés iraniens ont également été testés positifs, au milieu d’un nombre croissant de hauts responsables qui ont contracté la maladie. Le vice-président iranien Masoumeh Ebtekar et le vice-ministre de la Santé Iraj Harirchi avaient également déjà été confirmés infectés par le virus.

Les suspects habituels aux États-Unis sont ravis d’apprendre la mort des Iraniens. Mark Dubowitz, directeur exécutif de la Fondation pour la défense des démocraties (FDD), basée à Washington mais connectée au gouvernement israélien, s’est vanté mardi sur Twitter que « le coronavirus a fait ce que les sanctions économiques américaines n’ont pas pu faire : arrêter les exportations non pétrolières de l’Iran ». Un porte-parole du gouvernement iranien a répondu : « Il est honteux et carrément inhumain de se féliciter de la propagation d’un virus mortel et de se réjouir de voir les gens en souffrir… » Dubowitz a poursuivi avec une raillerie supplémentaire, affirmant que Téhéran a « propagé le terrorisme » au Moyen-Orient et que « maintenant, l’Iran propage le coronavirus. »

Il y a donc plusieurs possibilités, et à chacun de pencher pour celle qui lui paraît le plus vraisemblable. Soit le coronavirus s’est produit naturellement, soit il est sorti d’un laboratoire en Chine même, ou même d’Israël ou des États-Unis. Si l’on soupçonne Israël et / ou les États-Unis, l’intention aurait clairement été de créer une arme biologique qui infligerait de sévères dégâts à deux nations désignées comme ennemies mortelles. Mais le coronavirus ne peut pas être contenu facilement et il est clair que plusieurs milliers de personnes en mourront. Malheureusement, comme avec Stuxnet, une fois que le génie est sorti de la lampe, il est diablement difficile de l’y faire rentrer.

* Philip M. Giraldi est un ancien spécialiste de la lutte contre le terrorisme et officier du renseignement militaire de la CIA qui a servi dix-neuf ans à l’étranger en Turquie, en Italie, en Allemagne et en Espagne. Il a été chef de la base de la CIA pour les Jeux olympiques de Barcelone en 1992 et a été l’un des premiers Américains à entrer en Afghanistan en décembre 2001. Philip est directeur exécutif du Council for the National Interest, un groupe de défense basé à Washington qui cherche à encourager et à promouvoir une politique étrangère américaine au Moyen-Orient conforme aux valeurs et aux intérêts américains.

*Source et Traduction : Le Cri des peuples

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