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19 avril 2024

L’appel des 125 personnalités contre la suppression de France Ô


L’appel des 125 personnalités contre la suppression de France Ô

L’Institut du Tout-Monde vous propose le texte intégral de la tribune dont « Libération » a publié un extrait voilà quelques jours, mobilisation de 125 personnalités aujourd’hui rejointes entre autres par Maryse Condé, contre le suppression de France Ô. Une mobilisation soutenue par l’ITM, pour s’opposer à une décision arbitraire portée contre un outil d’expression déterminant des outre mers.

 

 

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Pour France Ô : une chaîne des territoires des Outre-mer au service de la cohésion nationale et d’une ambition mondiale pour la France

Incontestablement la crise sanitaire et partant la crise économique exceptionnelles que la France traverse rebattent les cartes. Le monde de la Culture est profondément touché et la fermeture de la chaîne France Ô envisagée par le gouvernement ne semble pas pertinente aux yeux de plusieurs personnalités qui ont souhaité ici proposer les grandes lignes d’un projet stratégique pour la chaîne des outre -mer

Avec son réseau de neuf stations dans les départements et territoires d’outre -mer (Guadeloupe la 1ère , Guyane la 1ère, Martinique la 1ère, Mayotte la 1ère, Nouvelle Calédonie la 1ère, Polynésie la 1ère, Réunion la 1ère, Saint Pierre et Miquelon la 1ère, Wallis et Futuna la 1ère) et sa station de Malakoff, France Ô est une chaîne unique dans le paysage audiovisuel français.

La décision annoncée en juillet 2018 de la supprimer a suscité un vif émoi parmi les Ultramarins qui y ont vu une manière d’être traités comme des  « citoyens entièrement à part » et par les téléspectateurs de la chaîne qui louent la qualité de ses programmes et qui ne comprennent pas cette décision.

À contenu essentiellement culturel, France Ô est le premier diffuseur de programmes musicaux, le premier diffuseur de fiction française et européenne, le deuxième diffuseur de spectacles vivants, et le deuxième de documentaires de la télévision française (Rapport sénatorial sur France Ô 2019). Il est bon de le rappeler. De fait, à travers la diffusion de ses concerts de Zouk, de Maloya, ou de Ukulélé, de ses émissions littéraires, de ses pièces de théâtre d’Aimé Césaire, de ses fictions venant de Nouvelle Calédonie ou de l’île de la Réunion , de ses documentaires sur l’Histoire et la Mémoire, la chaîne France Ô est le reflet de ce que l’écrivain martiniquais Édouard Glissant qualifiait de créolisation du monde, un espace où dialoguent les cultures de l’archipel France.

À ce titre, France Ô contribue fortement à soutenir la filière économique culturelle des outre -mer en soutenant les artistes, les producteurs d’émissions, les cinéastes et les producteurs de fictions des outre-mer a  qui elle offre une diffusion nationale et internationale en plus des diffusions locales et régionales assurées par les chaînes 1ère.

Supprimer France Ô reviendrait à détruire une bonne partie de ce fragile écosystème culturel bâti depuis 15 ans et lourdement fragilisé par la crise économique liée au Covid19 qui prive les acteurs du monde de  la Culture de ressources liés  aux spectacles vivants.

Supprimer France Ô c’est aussi ôter aux téléspectateurs des départements et territoires -qui  ont une offre audiovisuelle moindre que ceux de l’Hexagone-  une chaîne qu’ils apprécient.

Si l’audience de France Ô atteint 0,6 % en 2018 dans l’Hexagone (0,3 % pour France Info à la même époque selon Mediamétrie) elle recueille deux fois plus d’audience en Guadeloupe,   6,4% à Mayotte, 6% en Guyane, ou encore 5,4 % en Polynésie (Mediamétrie 2019-2020) et devance régulièrement dans les outre -mer les chaînes France 5 ou France Info. C’est dire que France Ô est utile aux yeux des téléspectateurs des outre -mer. Viendrait-il à l’idée d’un décideur de supprimer France 5 au prétexte qu’elle ne réalise pas de bons scores d’audience dans les outre -mer ? Evidemment non.

En matière de télévision, l’audience disent les spécialistes, monte en escalier et descend en ascenseur. Il faut donc de la patience, de la compétence et de la stabilité pour bâtir une chaîne et les errements éditoriaux passés n’ont pas arrangé les choses.

C’est pourquoi nous estimons que le recentrage de la chaîne sur les outre -mer, entamé il y a deux saisons, doit être amplifié. France Ô doit devenir la chaîne des territoires des outre -mer mettant l’accent sur la transition écologique, la valorisation des cultures et des talents au service de l’ambition stratégique de la France dans le monde.

Une chaîne de service public des territoires d’outre-mer…

Une ambition numérique d’abord : la télévision France Ô qui possède l’atout considérable et très convoité du canal 19 de la TNT gratuite doit être plus que jamais un levier de développement pour les territoires ultramarins qui doivent à terme fournir l’essentiel de sa grille. France Ô doit devenir un media global puissant avec son portail numérique des outre -mer qui s’appuie sur son réseau des télévisions  1ère, sur son réseau de radios issu de ses neuf stations (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Réunion, Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna) : un réseau unique sur lequel le soleil ne se couche jamais et qui représente une population de 2,7 millions d’habitants (Iedom 2019).

Au quotidien, France Ô doit devenir cette télévision de proximité qui valorise les territoires en mettant en avant – à travers des émissions dédiées-  leurs atouts économiques (Tourisme, Agriculture) culturels (à travers la retransmission en direct des grands événements qui font battre les cœurs de ces pays : Heiva Tahiti, Carnaval des Antilles-Guyane, Sakifo de la Réunion, Tour des Yoles de Martinique etc). Une chaîne des Outre-mer qui s’adresse tant au public ultramarin que métropolitain épris de découverte, curieux du monde et de sa diversité.

France Ô doit continuer à être une chaîne de la connaissance mettant en avant l’Histoire, les Langues et les Patrimoines des Outre-mer en exposant la complexité de ces riches sociétés aux destins souvent dramatiques mais aussi résiliantes  et en célébrant  » le singulier pluriel de leur identité métisse »  pour reprendre l’expression du poète guadeloupéen Daniel Maximin.

Chaîne des territoires ultramarins et de la proximité qui montre la vie des gens, France Ô doit faire voir et entendre le formidable élan de créativité économique dans les outre -mer loin des clichés hexagonaux. Les outre -mer étant en dépit de lourds handicaps structurels ( insularité , isolement, chômage de masse, niveau de vie inférieur à celui de la métropole )  des lieux de grande créativité économique dans le monde de l’entreprise et en particulier dans le numérique, France Ô doit devenir dans les semaines à venir la chaîne de la relance économique de ces territoires en relayant les initiatives privées et publiques sur ses antennes à travers des grands rendez-vous dédiés au monde de l’entreprise.

Concernant la performance, la chaîne des territoires ultramarins doit être la chaîne du Sport : Teddy  Riner, Marie-José Pérec, Raphaël Varane, Jackson Richardson, Lilian Thuram pour ne citer qu’eux les outre -mer sont des terres de champions qui assurent à la France son rayonnement mondial dans le domaine sportif. C’est pourquoi, nous  proposons que France Ô devienne dès aujourd’hui la chaîne des Jeux Olympiques de 2024 en accompagnant et en mettant en valeur les préparatifs, les compétitions et les exploits de la jeunesse sportive ultramarine en vue du grand rendez-vous planétaire qui attend Paris dans quatre ans.

…qui est aussi la chaîne qui parle aux Ultramarins de l’Hexagone

 Basée à Malakoff, dans le département des Hauts de Seine , France Ô est au cœur de l’implantation des ultramarins  de l’Hexagone en région Ile de France .

Par ses actualités, la retransmission des journaux télévisés tous les matins, France Ô assure le lien familial et de proximité entre les ultramarins  d’ici et de l à-bas.

Les populations d’ultramarins  (estimées à plus d’1 million de personnes par le Crefom – Conseil  Représentatif des Français d’Outre-mer) venues par vagues successives en « métropole » depuis les années 1960 sont très attachées affectivement au média France Ô qui assure régulièrement les retransmissions du Carnaval de Paris ou bien encore des matches de Coupe de France de football où figurent les équipes ultramarines.

France Ô, par ses reportages de proximité sur la vie des femmes et les hommes ultramarins qui vivent en région parisienne mais aussi dans toutes les régions de l’Hexagone, assure aussi ce lien indispensable de proximité avec les téléspectateurs qui vivent en Outre-mer, offrant ainsi des repères aux uns et aux autres des enfants  aux personnes âgées.

Attachés à la chaîne, les ultramarins de l’Hexagone y voient aussi une source de repères pour les plus jeunes souvent désorientés dans des quartiers difficiles. Défendre France Ô et la renforcer c’est aussi faire passer le message d’une France métissée, issue des outre-mer , qui n’est pas l’Amérique des noirs américains même si des problèmes auxquels elle peut être confrontée – singulièrement le racisme et les discriminations – peuvent être similaires. A cet égard il faut souligner la haute tenue des programmes que France Ô diffuse sur l’Histoire et la Mémoire autour de l’esclavage et ses abolitions bien loin des caricatures et des postures du moment. L’approche pédagogique et didactique qu’a la chaîne de ces questions sensibles et complexes témoigne d’un savoir-faire et d’une expertise certains (comme en témoignent les célébrations de l’abolition de l’esclavage) et démontre (s’il en était besoin)  que France Ô est un espace pertinent de débats, mais aussi un modèle de tolérance et de vivre ensemble qui renforce la cohésion nationale.

À ce titre, les revendications exprimées par les ultramarins  de l’Hexagone, à travers notamment leur riche tissu associatif, d’être partie prenante sur le contenu et la gouvernance de France Ô, doivent être entendues tout comme celle, du reste, des présidents des territoires d’outre -mer et des populations locales : le succès futur de France Ô devant se bâtir dans une dynamique de co-construction avec le grand public.

Concernant le public retirer  France Ô de la TNT marquerait par ailleurs un grave recul de la représentation de la diversité dans le paysage audiovisuel. Selon le rapport du CSA de décembre 2018, sans France Ô la part de la représentation des personnes perçues comme résidents en Outre-mer dans les journaux d’information toutes chaînes confondues de la TNT atteint …. 0,3 % (in Représentation de la diversité -CSA  décembre 2018) avec France Ô ce taux monte à 9% ! Ce qui prouve encore s’il le fallait la nécessité de la chaîne qui est un puissant instrument de lutte contre les discriminations.

De même, France Ô doit être pleinement intégrée à France Télévisions et disposer d’une compétence transverse qui lui permette de bâtir et de piloter de solides programmes avec les moyens de l’ensemble des chaînes du groupe France Télévisions ce  qui accroîtrait considérablement sa force de frappe réduite aujourd’hui à un budget de 25 millions d’euros.

Si le Pacte de visibilité, signé en 2019 entre l’Etat et France Télévisions, prévoit la diffusion sur les antennes du groupe France Télévision de programmes concernant les outre -mer, il doit être complété de manière à établir une relation d’égalité entre France Ô et les autres chaînes du groupe France 2, France 3, et France 5 avec lesquelles  elle doit produire et coproduire sa grille.

France Ô au rendez-vous d’une ambition mondiale pour la France du XXIe  siècle

 Les défis auxquels les outre -mer sont confrontés sont immenses au plan économique (comme nous l’évoquions plus haut) et au plan environnemental les territoires  ultramarins étant en première ligne face aux défis du réchauffement climatique et de la destruction par l’homme des écosystèmes naturels qui frappe le monde.

Aussi, proposons-nous que France Ô, armée d’outils de pilotages dévolus par France Télévisions et appuyée sur son réseau des 1ère, devienne la chaîne de service public dédiée à l’environnement, à la biodiversité et au changement climatique.

Les outre -mer ce sont 85 % de la biodiversité française. Dans des territoires confrontés aux questions de la gestion de l’eau et de la pollution de la terre (notamment au chlordécone aux Antilles) le  grand virage de la transition écologique doit être pris et accompagné à l’écran avec des émissions à vocation pédagogiques  pour impulser et aider à construire des territoires 100 % bio à partir des agricultures traditionnelles.

De même, la chaîne France Ô devrait voir ses programmes abondés  de magazines et de documentaires du réseau 1ère et des autres chaînes du groupe France Télévisions consacrés au réchauffement climatique et au développement des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, hydraulique).

Dans son offre renouvelée, nous appelons de nos vœux que France Ô devienne la chaîne  de l’espace maritime français : si la France est la 2e espace  maritime du monde elle  le doit à ses outre -mer. La chaîne doit davantage mettre en valeur les richesses et les problématiques liés  à la mer (sargasses) et à la pêche avec un grand magazine qui lierait les marins, les ultramarins  et les amoureux de la mer.

France Ô c’est aussi un outil diplomatique. Avec son réseau de 10 stations avec les chaînes O 1ère,  France Ô doit être un catalyseur dans la mise en valeur des productions et de la diffusion des œuvres audiovisuelles et culturelles de la francophonie dans les aires géographiques de l’océan Atlantique, de l’océan Indien et de l’océan Pacifique.

France Ô doit non seulement mettre en avant les coopérations régionales des départements et territoires dans leurs bassins respectifs mais aussi servir de vecteurs  des actions de la France au plan géopolitique, et géostratégique.

Conclusion

À l’heure d’une grave crise sanitaire et économique mondiale, maintenir France Ô est un impératif. Outil stratégique et unique, son utilisation doit être améliorée et sa ligne éditoriale transformée  au profit d’une ambition renouvelée pour la France et ses outre -mer.

Maintenir France Ô c’est apaiser, inclure, et non pas exclure les Outre-mer dans la difficile période qui s’ouvre en mettant à profit la formidable force de frappe que constituent ces chaînes 1ère et leurs territoires qui doivent être au cœur de sa politique éditoriale.

Les vives réactions suscitées depuis deux ans par l’annonce de la suppression de la chaîne se trouvent exacerbées en ces moments de crise du Covid19.

Maintenir et transformer France Ô comme nous le proposons serait à n’en pas douter une manière de contribuer à l’ambition de « réconcilier la France  »  et de rétablir  la confiance dans une « France unie » selon  le vœu du président de la République Emmanuel Macron. Une République que l’Outre-mer a sauvée  plusieurs fois et qu il n’a jamais trahie…

 

LISTE DES SIGNATAIRES (125 au moment de la publication sur Libération, et qui ont été rejoints par de nouveaux noms : 145 en tout)

Maryse Condé (Prix Nobel Alternatif de Littérature)

Erik Orsenna (de l’Académie française)

Dominique Wolton (CNRS)

Louis-Gerard Salcede (Journaliste)

Lilian Thuram (Ancien champion du monde de football, Président de la Fondation Éducation contre le racisme)

Pascal Legitimus (Comédien, Réalisateur),

Firmine Richard (Comédienne),

Audrey Pulvar

Pierre Richard (Comédien)

Marius Trésor (Ancien capitaine de l’équipe de France de Football)

Greg Germain (Acteur, Réalisateur, Producteur, ancien Président du Festival Off d’Avignon)

Pascal Danae (Chanteur, Auteur, Compositeur Delgrès Band)

Viktor Lazlo (Chanteuse, Actrice, Romancière)

Alain Maline (Réalisateur, Scénariste, Producteur)

Mikaa Mered (Professeur de Géopolitique, Ileri, Paris)

Francois Durpaire (Historien, Maître de conférences en sciences de l’éducation)

Serge Romana (Professeur de médecine)

Sylvie Glissant (Directrice de l’Institut du Tout Monde)

Frédéric Régent (Maître de Conférences en Histoire Université Paris 1 Sorbonne)

Loïc Céry (Dir. du Centre International d’Etudes Edouard Glissant à l’Institut du Tout-Monde)

Marcel Dorigny (Professeur d’Histoire, Université Paris 8)

Christina Horvath (Professeur en politique française, Université de Bath)

Maurice-Antoine Lafortune (Avocat général honoraire à la Cour de Cassation)

Patrick Karam (Vice-Président (LR) de la région Île de France, ancien délégué interministériel à l’égalité des chances des Français de l’outre-mer)

Nassima Dindar (Sénatrice, UDI, Ile de la Réunion)

Axel Urgin (Maire-adjoint de Créteil, ancien secrétaire national à l’Outre-mer PS)

Olivier Serva (Député, Président de la délégation Outre-mer Assemblée nationale, LREM)

George Pau Langevin (Députée PS, ancienne ministre)

Jacques Galvani (Ancien président du Club XXI siècle)

Pascal Blanchard (Historien)

Marie José Alie (Journaliste, Écrivaine, Musicienne)

Suzanne Dracius (Ecrivain, Professeur de lettres classiques)

Tanya Saint Val (Chanteuse, Auteure, Compositrice)

Michel Reinette (Journaliste, Réalisateur)

France Zobda (Productrice, Réalisatrice)

Jacques Schwarz-Bart (Musicien)

Dédé Saint Prix (Auteur, Compositeur, Interprète)

Christiane Obydol (Chanteuse groupe Zouk Machine )

Théo Sulpice (Chanteur, Auteur, Compositeur)

Sylviane Cédia (Chanteuse, Auteur, Compositeur)

Franck Nicolas (Musicien, Compositeur)

Tricha Evy (Chanteuse, auteur, compositeur)

Mario Canonge (Pianiste, Auteur, Compositeur)

Annick Tangorra (Chanteuse de Jazz)

Dominique Taulliaut (Musicien)

Alex Bernard (Chanteur)

Ralph Thamar (Chanteur, Auteur, Compositeur)

Arnaud Dolmen (Batteur, Compositeur)

Alain Foix (Ecrivain, Directeur de théâtre)

Alain Jean-Marie (Pianiste, Compositeur)

Jean-Claude Montredon (Batteur, Percussioniste)

Max Zita (Artiste, Producteur)

Maë Defays (Auteure,Compositeur, Interprète)

Medhy Custos (Auteur, Compositeur, Interprète)

Sylvain Padra (Chanteur, Polyvoix Cultures Montpellier)

Marie-Noëlle Eusèbe (Comédienne)

Thierry Desroses (Comédien)

Laetitia Guédon (Directrice de Théâtre)

Gilbert Pounia (Auteur, Compositeur, Interprète groupe Ziskakan)

Emilie Benoit (Comédienne)

Chantal Loial (Chorégraphe, Directrice du Mois Kreyol)

Michel alias Djokla (Auteur, Compositeur, Interprète, Strasbourg)

Olivier Girault (Ancien champion olympique de handball, Président de la ligue nationale de Handball)

Malia Metella (Vice-Championne olympique, championne d’Europe de natation)

Luc Sonor (Ancien international équipe de France de Football)

Alain Couriol (Ancien international équipe de France de Football)

François Guilbeau (Ancien Directeur Général de RFO)

Roger Ramchetty (Délégué général honoraire de l’université de la communication de l’océan indien)

Sylvie Condé (Consultante, Experte en économie internationale)

Franck Salin (Ecrivain, Réalisateur)

Nassuf Djailani (Ecrivain)

Migail Montlouis-Felicite (Rédactrice, Photographe)

Jean-Claude Barny (Producteur, Réalisateur)

Joël Rejant (Producteur, Réalisateur)

Mikaele Tui (Retraité ex Affaires culturelles de Wallis et Futuna )

Marie-Line Ampigny (Chargée de communication Ville du Diamant, Martinique)

Frederic Tyrode Saint Louis (Producteur, Réalisateur)

Olivier Tharsis (Producteur)

Daniel Dalin (Président du Crefom)

Jenny Hippocrate (Présidente de l’APIPD)

José Pentoscrope (Président du Cifordom)

José Althey (Président de Planet Caraïbes)

Georges Garnier (Président de l’Academie Culinaire du Monde Créole)

Chantal Clem (Présidente de Femmes Totem d’Outre-Mer)

Laini Cultier (Présidente Science Her)

René Silo (Président de l’Association pour la promotion des sportifs ultramarins)

Jacques Ambrosio (Président Association Accolade)

Daniel Delinde (Président de l’Amitag de Meaux)

Gisèle Bourquin (Présidente de Femmes Au-delà des Mers)

Antoine Bordin (Président de la Fédération Carnaval Tropical Européen)

Octave Cestor (Fondateur du mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes)

Lydia Jean (Présidente de Lyannaj Bitasyon Créole)

Loic Iscayes (Cofondateur du réseau Outre-mer Jeunesse)

Dario Lutchmayah (Président Fédération des associations Outre-mer Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Fred Pater (Délégué du Crefom 95)

Solange Cabit (Présidente du Cromvo Sarcelles)

Dr Marie-Antoinette Séjean (Présidente de Nutricréole)

Pierre Pastel (Sociologue, Président du Cegom)

Antony Etelbert (Consultant en urbanisme)

Shirley Billot (Chef d’entreprise)

Chantal Ahounou (Historienne)

Manuel Allamelou (Consultant, Militant associatif et politique)

Chantal Dagnaud-Plumain (Lobbyiste en fonds européens, Lyon)

Patricia Chadenay-Rivauday (Présidente de Vivre, Guadeloupe)

David Auerbach-Chiffrin (Avocat, militant associatif)

Kamaldine Attoumani (Fondateur Collectif des Citoyens de Mayotte)

Jim Michel-Gabriel (Avocat)

Raphael Kaikilekofe (Artiste peintre, Collectif Siapo)

Marielle Cafafa (Cheffe d’orchestre)

Carla Genus (DJ)

Marie-Pierre Saget-Joliviere (Avocate)

Michel Degorce-Dumas (Président du Festival Rochefort Pacifique)

Albert Couriol (Ancien journaliste photographe)

Catherine Moreau, Maire-Adjointe de Nice, Conseillère départementale)

Baco (Auteur, Compositeur, Interprète)

Meghane Monatus (Cheffe d’entreprise, Créatrice de mode)

Kathy Offranc (Journaliste)

Tefukafalau Kalaga (Déléguée Pacifique Académie Culinaire du Monde créole)

Fred Buram (Musicien, Compositeur, Marseille)

Jocelyne Marie-Joseph (Journaliste)

Flora Pistol (Fonctionnaire retraitée Ministère de la Culture)

Irène Bicep Layko (Comédienne, Danseuse, Chanteuse)

Marie-Jeanne Serbin (Fondatrice et Directrice du Magazine Brune)

Ketsia Jermisi Samson (Chanteuse)

Guillaume Delenclos (President de l’association l’Or des Îles)

Marie-Ange Thébaud (Autrice, Toulouse)

Adele Belmont (Chanteuse lyrique)

Celine Languedoc (Chanteuse Gospel)

José Vatin (Ecrivain)

François Thomas (Directeur du Magazine Brune)

Lucien Jolet (Photographe)

Teofilo Chantre (Auteur, Compositeur, Interprète)

Suriam Jackson (Éditeur Océana Magazine)

Meddy Gerville (Pianiste, Compositeur)

Lycinaïs Jean (Chanteuse, Autrice, Compositrice)

Bedoite Judelin (Consultant, Chef d’entreprise)

Carole D’Alexis (Consultante)

Touali Montredon (Producteur)

Lydia Lawrence (Chanteuse)

Guy Fanfant (Chanteur, Compositeur, chef d’orchestre)

Franciane Héron (Communicante)

Rebecca Valentine Marival  (Attachée de presse, Communicante)

Maya Kamaty (Chanteuse)

Anny Grondin (Conteuse – Association Ziskakan)

 

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