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20 avril 2024

L’argent libyen de Sarkozy


 

Notre dossier: l’argent libyen de Sarkozy

Retrouvez dans notre dossier toutes nos enquêtes, révélations et émissions depuis 2011 pour comprendre l’une des affaires les plus explosives de la République. À ce jour, sont mis en examen : Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Éric Woerth, Thierry Gaubert, ainsi que les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri.

Argent libyen: ce que révèle la nouvelle mise en examen de Sarkozy

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Nicolas Sarkozy, en décembre 2019. © Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via AFP Nicolas Sarkozy, en décembre 2019. © Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via AFP

Les motifs précis de la nouvelle mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « association de malfaiteurs », dont Mediapart a pu prendre connaissance, révèlent à eux seuls l’ampleur et la gravité des faits reprochés à l’ancien président. Ce dernier a lâché ses plus fidèles soutiens, Claude Guéant et Brice Hortefeux, devant les juges.

Argent libyen: Nicolas Sarkozy mis en examen pour «association de malfaiteurs»

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De gauche à droite : Brice Hortefeux, Claude Guéant, Thierry Gaubert, Nicolas Sarkozy, Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh et Abdallah Senoussi. © Simon Toupet / Mediapart. Photos : AFP / capture d'écran France 2. De gauche à droite : Brice Hortefeux, Claude Guéant, Thierry Gaubert, Nicolas Sarkozy, Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh et Abdallah Senoussi. © Simon Toupet / Mediapart. Photos : AFP / capture d’écran France 2.

C’est une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien président de la République. Cette nouvelle mise en cause, qui fait suite aux dernières découvertes de l’enquête, s’ajoute aux précédentes, notamment pour « corruption » et « financement illicite de campagne électorale ».

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Financements libyens: pourquoi Nicolas Sarkozy est entendu par les juges

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, le 10 décembre 2007, à Paris. © FRANCK FIFE / AFP Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, le 10 décembre 2007, à Paris. © FRANCK FIFE / AFP

Déjà triplement mis en examen dans le dossier, l’ancien président de la République risque une aggravation de sa situation pénale suite aux dernières découvertes des enquêteurs et après une récente décision de la cour d’appel de Paris, dont Mediapart révèle des extraits inédits.

  • lexpress.fr Tableaux de Claude Guéant: la piste de l’avocat malais
  • Brève Sarkozy/Kadhafi: Guéant perquisitionné
  • lexpress.fr Kadhafi-Sarkozy: à propos de Bachir Saleh
  • lemonde.fr Comment la justice pourrait traiter la piste libyenne
  • podcast-audio.rts.ch Kadhafi-Sarkozy: l’interview de la Radio Télévision Suisse

Enquête libyenne validée: le temps des tempêtes pour le clan Sarkozy

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Nicolas Sarkozy, en mars 2012. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP Nicolas Sarkozy, en mars 2012. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

La cour d’appel de Paris a validé, jeudi 24 septembre, la procédure des financements libyens. Les juges ont désormais le champ libre pour poursuivre leurs investigations dans une affaire d’État hors norme, qui vaut déjà à Nicolas Sarkozy et deux de ses anciens ministres d’être mis en examen.

Sarkozy-Kadhafi: le directeur de cabinet de Darmanin entendu comme témoin

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Pierre Bousquet de Florian, en novembre 2018. © Ludovic Marin / AFP Pierre Bousquet de Florian, en novembre 2018. © Ludovic Marin / AFP

Pierre Bousquet de Florian a été auditionné sous le statut de témoin dans l’affaire des financements libyens, le 31 août dernier. Ancien chef des services secrets intérieurs entre 2002 et 2007, il a livré aux juges un témoignage retenu mais qui, par petites touches impressionnistes, est susceptible d’embarrasser l’équipe Sarkozy.

Argent libyen: Gaubert met en danger Sarkozy et Hortefeux

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Thierry Gaubert au tribunal de Nanterre, en 2012, dans le cadre du procès de l'affaire dite du «1% logement». © Reuters Thierry Gaubert au tribunal de Nanterre, en 2012, dans le cadre du procès de l’affaire dite du «1% logement». © Reuters

L’interpellation de Thierry Gaubert, suivie de sa mise en examen pour « association de malfaiteurs », constitue un tournant judiciaire majeur de l’enquête. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de fréquenter Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Mediapart révèle ses auditions.

Sarkozy-Kadhafi: les derniers mots de Djouhri avant d’entrer en prison

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Alexandre Djouhri. © Reuters Alexandre Djouhri. © Reuters

La chambre de l’instruction a décidé, mercredi 12 février, du maintien en détention d’Alexandre Djouhri. Devant la juge des libertés et de la détention, l’intermédiaire proche de Sarkozy a dénoncé un complot politique et a prétendu avoir rencontré Emmanuel Macron à deux reprises à Dubaï et Abou Dhabi. L’Élysée dément.

Sarkozy-Kadhafi: les juges pointent la «manipulation de la presse» par Djouhri

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Alexandre Djouhri, à Londres, en janvier 2018. © Reuters Alexandre Djouhri, à Londres, en janvier 2018. © Reuters

Dans leur demande de placement en détention d’Alexandre Djouhri, les juges d’instruction ont relevé que l’intermédiaire, récemment remis par la justice britannique, « n’hésite pas à faire pression sur ses interlocuteurs », et à manipuler la presse. Exemples à l’appui.

Sarkozy-Kadhafi: le témoin miracle du «JDD» a caché son lien avec Djouhri

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, le 12 décembre 2007. © STEPHANE DE SAKUTIN/AFP Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, le 12 décembre 2007. © STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Selon nos informations, El-Mafhoud Ladib, qui avait prétendu cet été dans le Journal du dimanche avoir vu chez Ziad Takieddine le document libyen publié en 2012 par Mediapart, ainsi que du papier officiel « vierge » pour de possibles falsifications, a été en relation avec l’intermédiaire Alexandre Djouhri à Londres, dès début 2019. En septembre dernier, il avait pourtant déclaré aux policiers ne pas le connaître. Pourquoi ?

Argent libyen: Thierry Gaubert mis en examen pour «association de malfaiteurs»

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Thierry Gaubert, au tribunal de Paris, en décembre 2019. © Bertrand Guay/AFP Thierry Gaubert, au tribunal de Paris, en décembre 2019. © Bertrand Guay/AFP

Proche de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux, l’homme d’affaires Thierry Gaubert avait perçu en février 2006, sur un compte secret aux Bahamas, un demi-million d’euros du régime Kadhafi via une société de Ziad Takieddine.

Alexandre Djouhri mis en examen et placé en détention

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Alexandre Djouhri, le 26 février 2019, à Londres. © Niklas Halle'n/AFP Alexandre Djouhri, le 26 février 2019, à Londres. © Niklas Halle’n/AFP

L’intermédiaire Alexandre Djouhri, protagoniste clé de l’affaire Sarkozy-Kadhafi, a été mis en examen vendredi pour neuf délits présumés, dont « corruption active », « complicité de détournement de fonds publics » et « blanchiment ». Il a été placé en détention provisoire.

Les agendas Hortefeux, nouvelle pièce à conviction de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

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Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, en 2011, à Issoire. © Reuters Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, en 2011, à Issoire. © Reuters

Récemment obtenus par les juges de l’affaire Sarkozy-Kadhafi, les agendas ministériels de Brice Hortefeux mettent au jour plusieurs faits majeurs pour l’enquête, qu’il s’agisse de son implication dans le financement de la campagne de 2007 ou des relations de Nicolas Sarkozy avec Thierry Gaubert, un intime du clan qui avait perçu en 2006 de l’argent libyen via l’intermédiaire Ziad Takieddine.

Les secrets du virement Gaubert, chaînon manquant de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

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Thierry Gaubert au tribunal de Nanterre, en 2012, dans le cadre du procès de l'affaire dite du “1% logement”. © Reuters Thierry Gaubert au tribunal de Nanterre, en 2012, dans le cadre du procès de l’affaire dite du “1% logement”. © Reuters

Selon de nouveaux documents obtenus par Mediapart, Thierry Gaubert ne pouvait ignorer que derrière les 440 000 euros d’argent libyen, perçus le 8 février 2006 sur un compte secret aux Bahamas, se cachait l’intermédiaire Ziad Takieddine. Lors de l’enquête, l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy avait prétendu ne pas se souvenir de la provenance de l’argent. Il doit répondre aujourd’hui aux questions du tribunal correctionnel de Paris.

Un proche de Sarkozy a reçu un demi-million d’euros d’argent libyen sur un compte secret

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Nicolas Sarkozy, Mouammar Kadhafi, Ziad Takieddine, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert. © Reuters/Document Mediapart Nicolas Sarkozy, Mouammar Kadhafi, Ziad Takieddine, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert. © Reuters/Document Mediapart

C’est un tournant dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi. Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, et intime de son lieutenant Brice Hortefeux, a reçu en février 2006 sur un compte secret aux Bahamas, un an avant l’élection présidentielle, une somme de 440 000 euros provenant des caisses du régime Kadhafi, selon une enquête de Mediapart. L’argent a transité par une société offshore de l’intermédiaire Ziad Takieddine, qui centralisait les versements libyens.

Face aux diversions du clan Sarkozy dans l’affaire libyenne: les faits

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MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l'Elysée. © Reuters MM. Sarkozy et Kadhafi, en 2007, à l’Elysée. © Reuters

Cet été, les sarkozystes ont mené tambour battant une opération de communication, largement alimentée par une série d’articles du Journal du dimanche, pour dénoncer une « machination » dans l’affaire des financements libyens. La manœuvre ne résiste pas à l’examen des faits. Les voici.

Les millions en liquide de l’homme clé de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

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Bachir Saleh auprès de Mouammar Kadhafi. © DR Bachir Saleh auprès de Mouammar Kadhafi. © DR

Selon le mandat d’arrêt délivré contre lui par Interpol en 2012, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh, a retiré près de 30 millions d’euros en espèces de la banque centrale libyenne entre les mois de février et août 2011, juste avant la guerre. Saleh est soupçonné d’avoir été l’un des hommes clés de l’affaire des financements libyens de Sarkozy.

Financements libyens: le parquet général demande le rejet de la requête de Sarkozy

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, en 2007, à Paris © Reuters Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, en 2007, à Paris © Reuters

Le parquet général de la cour d’appel de Paris a demandé le rejet intégral de la requête de Nicolas Sarkozy qui réclame la remise en cause de la procédure de l’affaire des financements libyens dans laquelle il est triplement mis en examen. L’ancien président veut choisir ses juges et demande l’immunité présidentielle. Hors de question, répond le parquet général. Audience le 17 octobre.

Affaire libyenne: 250 000 euros en espèces pour les primes de la campagne 2007

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Eric Woerth, Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy. © Reuters Eric Woerth, Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy. © Reuters

Un rapport d’expertise vient d’estimer à 250 000 euros le montant des primes remises en liquide au personnel de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Cela vient confirmer l’« absence de sincérité des comptes de campagne » et l’« ampleur de la circulation d’espèces en marge de la campagne » soulignées par les enquêteurs. Ces sommes n’ont jamais été déclarées aux autorités de contrôle.

Sarkozy-Kadhafi: un ancien directeur à la DGSE évoque un «milieu de voyous»

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi sur le perron de l'Elysée, en 2007. © Reuters Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi sur le perron de l’Elysée, en 2007. © Reuters

Ancien directeur du renseignement à la DGSE, Alain Juillet a livré, fin juin, un sévère réquisitoire sur les pratiques de Nicolas Sarkozy et de ses proches en Libye. Il a certifié que les milieux du renseignement français avaient entendu parler bien avant 2011 d’un possible soutien financier libyen aux équipes de l’ancien président.

Guéant-Djouhri: les juges sur la piste des commissions occultes d’Airbus

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Marwan Lahoud en 2014 avec le PDG d'Airbus Tom Enders. © Reuters Marwan Lahoud en 2014 avec le PDG d’Airbus Tom Enders. © Reuters

Les anciens dirigeants d’Airbus Marwan Lahoud et Jean-Paul Gut ont été placés en garde à vue et confrontés, en juin dernier, dans l’affaire libyenne. En 2009, Claude Guéant avait fait pression pour qu’Airbus (ex-EADS) s’acquitte d’une commission au profit d’Alexandre Djouhri sur la vente d’avions à la Libye.

Sarkozy-Kadhafi: l’enquête de la justice accable le réseau Djouhri

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Alexandre Djouhri, à Londres, où il se bat contre une possible extradition. Alexandre Djouhri, à Londres, où il se bat contre une possible extradition.

Le clan Sarkozy a des raisons de s’inquiéter. Les derniers développements de l’enquête judiciaire dans l’affaire des financements libyens montrent combien les policiers et les juges ont avancé dans leurs investigations sur l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, visé par un mandat d’arrêt. Son bras droit, l’ex-banquier Wahib Nacer, a été mis en examen.

Sarkozy-Kadhafi: les conflits d’intérêts de deux ténors du barreau

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Me Szpiner (à gauche), avocat d'Alexandre Djouhri, et Me Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy. © Reuters Me Szpiner (à gauche), avocat d’Alexandre Djouhri, et Me Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy. © Reuters

Les questions déontologiques s’accumulent et affaiblissent la défense du clan Sarkozy. Me Francis Szpiner est désormais l’avocat de l’intermédiaire Alexandre Djouhri après avoir défendu l’un de ses accusateurs dans le même dossier. Quant à Me Thierry Herzog, il a déclaré qu’il ne pouvait s’exprimer sur l’un des dignitaires libyens au cœur des soupçons de corruption, Abdallah Senoussi, pour « ne pas entraver les droits de la défense de M. Nicolas Sarkozy ». Mais ses diligences passées au profit de Senoussi ont été confirmées par l’enquête.

Financements libyens: Claude Guéant préfère désormais se taire face aux juges

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Claude Guéant, le 28 septembre 2015, au tribunal de Paris. © Reuters Claude Guéant, le 28 septembre 2015, au tribunal de Paris. © Reuters

Le 11 septembre, Claude Guéant a prononcé cinquante et une fois la même phrase face aux questions des juges de l’affaire libyenne : « J’exerce mon droit au silence. » L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, cerné par les dernières découvertes de l’enquête, apparaît de fait de plus en plus affaibli dans sa défense.

Saïf al-Islam Kadhafi: «Comment l’argent libyen est venu à Sarkozy»

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Mediapart a eu accès à l’intégralité du témoignage transmis par Saïf al-Islam Kadhafi aux juges. Tout en confirmant les versements, le fils du défunt Guide libyen relie les financements de Sarkozy en 2007 à sa promesse d’une révision du procès d’Abdallah Senoussi dans l’attentat en 1989 contre le DC10 d’UTA.

Blanchir Senoussi: les policiers obtiennent une nouvelle preuve accablante

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Abdallah Senoussi, en août 2011, juste avant la chute du régime libyen. © Reuters Abdallah Senoussi, en août 2011, juste avant la chute du régime libyen. © Reuters

Les archives de l’Élysée ont parlé. Les enquêteurs ont obtenu la trace d’une visite le 16 mai 2009 de Ziad Takieddine à la présidence de la République, pour un rendez-vous avec Claude Guéant. Son objet : « mettre de côté le mandat d’arrêt » visant le Libyen Abdallah Senoussi, principal condamné dans le dossier du DC 10 d’UTA.

Woerth aux juges: «Vous vous dites qu’il y a eu beaucoup d’argent liquide»

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Éric Woerth, le 15 novembre 2017, à l'Assemblée nationale. © Reuters Éric Woerth, le 15 novembre 2017, à l’Assemblée nationale. © Reuters

L’ancien ministre Éric Woerth, aujourd’hui président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a tenté de déminer devant les juges les accusations judiciaires qui le visent dans l’affaire des financements libyens. Il a expliqué avoir reçu des dons anonymes et en espèces sous enveloppes, mais ses explications, confuses, ont fragilisé sa défense, selon le compte-rendu de son audition.

DC-10: le plan secret du clan Sarkozy pour blanchir le cerveau de l’attentat

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Abdallah Senoussi, en août 2011, juste avant la chute du régime libyen. © Reuters Abdallah Senoussi, en août 2011, juste avant la chute du régime libyen. © Reuters

Selon de nouveaux documents réunis par un élu de Tripoli, Thierry Herzog, l’ami et avocat de Nicolas Sarkozy, a offert, en novembre 2005, de faire annuler le mandat d’arrêt et la condamnation visant Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi condamné à perpétuité pour l’attentat contre le DC-10 d’UTA en 1989. Il a été conduit à Tripoli par MFrancis Szpiner, l’avocat des victimes de l’attentat.

Attentat du DC-10 d’UTA: les nouveaux documents qui accablent Senoussi

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Débris de l'avion DC-10 d'UTA dans le désert du Ténéré. © DR Débris de l’avion DC-10 d’UTA dans le désert du Ténéré. © DR

Détenu en Libye, Abdallah Senoussi a été le cerveau de l’attentat contre le DC-10 d’UTA qui a fait 170 morts, en septembre 1989. Le nom du beau-frère de Kadhafi, alors numéro deux de l’Office de la sécurité extérieure, ainsi que ceux de plusieurs agents libyens, figurent dans les rapports inédits sur les préparatifs de l’opération. Ces éléments pourraient faire rouvrir l’enquête.

«Les peuples libyen et français doivent connaître toute la vérité»

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Samir Shegwara. © Mediapart Samir Shegwara. © Mediapart

Samir Shegwara est l’homme qui fait parler les archives les plus secrètes du régime Kadhafi sur l’affaire de l’attentat contre le DC-10 de la compagnie UTA. Aujourd’hui conseiller municipal de Hay al-Andalus, un quartier de Tripoli, il a eu accès avec un groupe de révolutionnaires libyens à une exceptionnelle documentation qui a échappé à la guerre et aux bombardements de 2011.

Claude Guéant est au cœur du «pacte de corruption» avec Kadhafi, selon les juges

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Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, son secrétaire général de l'Élysée, en 2008. © Reuters Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, son secrétaire général de l’Élysée, en 2008. © Reuters

Les juges ont annoncé le 5 juin à Claude Guéant qu’ils envisageaient d’alourdir sa mise en examen dans l’affaire des financements libyens, avec six nouveaux chefs de mise en cause, dont « corruption » et « complicité de financement illicite de campagne électorale ». L’ancien ministre de l’intérieur a de plus été confronté à de nouvelles preuves dans l’achat d’un appartement grâce à Alexandre Djouhri.

Affaire des financements libyens: Eric Woerth est mis en examen à son tour

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Éric Woerth. © Reuters Éric Woerth. © Reuters

L’actuel président de la commission des finances de l’Assemblée, Éric Woerth (LR), a été mis en examen, le 29 mai, pour « complicité de financement illicite de campagne électorale » dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Il lui est reproché, en tant qu’ancien trésorier de la campagne présidentielle de 2007, d’avoir dissimulé dans les comptes l’arrivée massive d’espèces.

Sarkozy financé par Kadhafi? «C’est vrai», affirme Bachir Saleh pour la première fois

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Bachir Saleh, en septembre 2017. © DR Bachir Saleh, en septembre 2017. © DR

Dans un Cash Investigation sur l’affaire libyenne, diffusé mardi 22 mai, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi devient un témoin à charge contre Nicolas Sarkozy. Il confirme les versements opérés par l’ex-chef du renseignement Abdallah Senoussi et évalue à 350 millions d’euros la caisse noire des financements politiques libyens, tous pays confondus. Extraits.

Nicolas Sarkozy a bien servi les intérêts de Kadhafi. Voici les preuves

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi devant la maison du second bombarbée par les Américains. © Reuters Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi devant la maison du second bombarbée par les Américains. © Reuters

Contrairement à ce qu’il a affirmé devant les juges puis dans les médias, Nicolas Sarkozy, actuellement mis en examen pour corruption dans l’affaire des financements libyens, a objectivement servi les intérêts du régime de Kadhafi entre 2005 et 2011. La preuve en cinq actes.

Argent libyen: Nicolas Sarkozy en difficulté devant les policiers

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 © Reuters © Reuters

Mediapart révèle le contenu des auditions de Nicolas Sarkozy face aux policiers lors de sa garde à vue, les 20 et 21 mars. Nous dévoilons aussi l’ensemble de ses déclarations devant les trois juges qui l’ont mis en examen. L’ex-président y apparaît acculé, se défaussant sur ses proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux.

Argent libyen: Brice Hortefeux s’est montré fragile devant la police

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Ziad Takieddine et Brice Hortefeux, en 2003, devant le yacht de l'intermédiaire. © DR/Mediapart Ziad Takieddine et Brice Hortefeux, en 2003, devant le yacht de l’intermédiaire. © DR/Mediapart

Entendu le 20 mars sous le statut de « suspect libre », l’ancien ministre de l’intérieur s’est retrouvé confronté par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire à des éléments circonstanciés qui ont fragilisé sa défense, selon le compte-rendu de ses auditions. Quitte à contredire Nicolas Sarkozy.

L’affaire Sarkozy, ou la mise en examen d’un régime

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 © Reuters © Reuters

L’enjeu de l’affaire Sarkozy n’est pas seulement judiciaire, il est aussi symbolique. En nous invitant à substituer les signes de l’impuissance à la toute-puissance de l’État, c’est le mélodrame d’une fin de partie qui se joue. Le sujet est l’État lui-même, son dépérissement, sa corruption, son dessaisissement.

En Libye, des dépositions accablantes

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Abdallah Senoussi, le 14 avril 2014, lors de son procès à Tripoli, en Libye. © Reuters Abdallah Senoussi, le 14 avril 2014, lors de son procès à Tripoli, en Libye. © Reuters

Lors de sa garde à vue, l’ancien président a été confronté aux « résultats préliminaires » de l’enquête ouverte par le bureau du procureur général de Libye. Celui-ci a annoncé « la volonté » de l’État libyen post-Kadhafi de se constituer partie civile, en France. Les dignitaires libyens interrogés chargent l’ancien président français.

Le n°2 du Quai d’Orsay a invité Djouhri à la réception de Macron à Alger

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Maurice Gourdault-Montagne, l'actuel secrétaire général du Quai d'Orsay. © DR Maurice Gourdault-Montagne, l’actuel secrétaire général du Quai d’Orsay. © DR

Le secrétaire général du Quai d’Orsay, Maurice Gourdault-Montagne, a téléphoné à l’ambassadeur de France à Alger pour faire inviter l’intermédiaire recherché par la justice à la réception donnée par Emmanuel Macron, le 6 décembre 2017.

Affaire libyenne: les derniers développements

 © Mediapart © Mediapart

Quels sont les liens entre Djouhri et Guéant ? Djouhri va-t-il être remis à la France ? Hortefeux est-il le talon d’Achille de Sarkozy ? Sarkozy a-t-il servi les intérêts de Kadhafi ? Les éclairages de Fabrice Arfi.

Argent libyen, Cécilia Sarkozy, la guerre: les vérités de l’interprète de Kadhafi

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Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi avec leurs interprètes. A l'arrière de Kadhafi, Moftah Missour.i © DR Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi avec leurs interprètes. A l’arrière de Kadhafi, Moftah Missour.i © DR

 

Diplomate et interprète personnel de Kadhafi pendant vingt-cinq ans, Moftah Missouri revient dans un long entretien à Mediapart sur la relation entre Nicolas Sarkozy et le dirigeant libyen mort en 2011. Premier tête-à-tête enregistré, versements d’argent, infirmières bulgares, document révélé par Mediapart, la visite de 2007, la guerre… : il dit tout.

Guerre en Libye: comment le mandat de l’ONU a été détourné

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Benghazi en mars 2018. © Reuters Benghazi en mars 2018. © Reuters

Le mandat que le président français et les autres promoteurs de l’intervention en Libye avaient reçu de l’ONU a eu pour résultats de plonger le pays dans le chaos et d’ouvrir ses arsenaux aux groupes djihadistes, qui déstabilisent aujourd’hui le Sahel. Emmanuel Macron, qui considère cette guerre comme une « lourde erreur », est-il prêt à en identifier les responsables ?

Commission d’enquête: un non-sujet pour la majorité

En parallèle de l’enquête judiciaire visant Nicolas Sarkozy, les parlementaires ont la possibilité de s’interroger sur la guerre menée en Libye en 2011. Comme leurs prédécesseurs, les députés de la nouvelle majorité font montre d’une grande réserve, voire d’une opposition, à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Kadhafi: les anciens ministres de Sarkozy racontent

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Ils ont assisté à la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en décembre 2007, puis vu la France entrer en guerre contre sa dictature trois ans plus tard. Plusieurs d’entre eux étaient encore au gouvernement lorsque Mediapart a publié ses premières enquêtes sur l’affaire libyenne. Aujourd’hui, beaucoup d’anciens ministres de Nicolas Sarkozy tombent de haut. Et témoignent.

Financements libyens: Sarkozy s’enlise dans les «fake news»

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Claude Guéant, Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy à Tripoli, en 2007. © Reuters Claude Guéant, Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy à Tripoli, en 2007. © Reuters

Au 20 heures de TF1, comme dans sa déclaration aux juges, l’ancien président a multiplié les contrevérités : il n’aurait jamais favorisé les intérêts libyens, les accusations qui le visent seraient l’œuvre d’un clan (et toutes postérieures à la guerre), il ne serait pas lié à l’intermédiaire Ziad Takieddine, et le document publié par Mediapart serait « le comble de la manipulation ». Florilège.

Document libyen: Nicolas Sarkozy, menteur patenté

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L’ancien président de la République, mis en examen pour corruption, accumule les mensonges pour se défendre dans l’affaire libyenne. Faisant fi des très nombreuses autres pièces du dossier, il se focalise sur la note publiée par Mediapart en avril 2012, en maintenant qu’il s’agit d’un faux, alors que la justice lui a par deux fois donné tort. Nouveau rappel, à l’adresse de tous ceux qui pourraient se laisser berner.

Argent libyen: Sarkozy est mis en examen pour corruption

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Nicolas Sarkozy, le 21 mars 2018, devant chez lui. © Benoit Tessier/Reuters Nicolas Sarkozy, le 21 mars 2018, devant chez lui. © Benoit Tessier/Reuters

La garde à vue de Nicolas Sarkozy a pris fin, mercredi 21 mars, autour de 17 h 30. Les juges se sont rendus dans la soirée à l’Office anticorruption de la police judiciaire, situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), afin de notifier la mise en examen de l’ancien président français pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.

Sarkozy, second jour de garde à vue

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 © Reuters © Reuters

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy entame mercredi 21 mars son second jour de garde à vue à Nanterre, dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire. L’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux a été entendu mardi sous le statut de « suspect libre ».

La chronologie d’une affaire d’Etat

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Pour tout comprendre de l’affaire libyenne, il faut remonter à 2011 et suivre le fil de nos révélations, faites de documents, d’entretiens et d’avancées issues de la procédure judiciaire, puisque depuis 2013, la justice dénoue les fils de cette affaire hors normes, dont le monde politique ne s’est jamais saisi.

La France face à l’affaire libyenne: chronique d’une lâcheté politique

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Nicolas Sarkozy et François Hollande sous l’Arc de triomphe de l’Étoile lors des cérémonies du 8 Mai en 2013. © Reuters Nicolas Sarkozy et François Hollande sous l’Arc de triomphe de l’Étoile lors des cérémonies du 8 Mai en 2013. © Reuters

Depuis plus de six ans, le pouvoir politique a constamment détourné le regard du dossier, écartant même l’hypothèse d’une commission d’enquête parlementaire sur l’évolution des relations entre Paris et Tripoli et le déclenchement de la guerre de 2011.

Les 60 questions auxquelles Sarkozy pensait échapper

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Fabrice Arfi et Karl Laske, qui mènent depuis 2011 l’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi, avaient adressé courant 2017, pour leur livre Avec les compliments du Guide (Fayard), soixante questions à Nicolas Sarkozy qui n’y avait pas répondu. Mediapart les publie en intégralité.

La droite fait le service minimum

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Le placement en garde à vue de l’ancien président Nicolas Sarkozy n’a suscité que de faibles réactions dans les rangs de la droite. Nadine Morano, bien seule sur le front, a raccroché au nez d’un journaliste puis diffusé un message accusant le juge Tournaire de « harcèlement ». Mais le parti s’est contenté d’un communiqué de trois phrases, que plusieurs cadres n’ont même pas relayé.

Sarkozy ou l’éternel couplet du «retour» contrarié

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Omniprésent depuis quelques semaines, l’ancien chef de l’État, qui savait que l’étau judiciaire était en train de se resserrer autour de lui, laissait entendre qu’il pourrait bien, une nouvelle fois, « revenir » en politique…

Alexandre Djouhri, histoires secrètes

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Alexandre Djouhri à trois périodes différentes de sa vie. © DR/Mediapart Alexandre Djouhri à trois périodes différentes de sa vie. © DR/Mediapart

L’intermédiaire proche de Nicolas Sarkozy, écroué à Londres, a sorti 4 millions d’euros en espèces entre 2006 et 2010, et acheté, en 2011, 475 000 euros de diamants. La perspective de son audition en France effraie dans les milieux politiques de droite qui l’ont protégé.

Bachir Saleh, l’ancien protégé de la France, devient une cible

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Grièvement blessé lors d’un attentat, vendredi 23 février à Johannesburg, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi avait fait valoir son droit au silence, en 2017, en réponse aux juges français. Mais selon des proches, il envisageait depuis peu de transmettre des informations à la justice.

Des documents trouvés chez Djouhri accablent Guéant

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Interpellé à Londres, dimanche, Alexandre Djouhri a été placé sous contrôle judiciaire. Selon les informations de Mediapart, plusieurs documents saisis à son domicile genevois confirment son rôle dans le paiement d’une commission à l’ancien ministre de l’intérieur.

L’intermédiaire sarkozyste Alexandre Djouhri interpellé à Londres

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Sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par les juges de l’affaire libyenne, l’intermédiaire Alexandre Djouhri a été interpellé dimanche à Londres. Le 23 octobre, le tribunal pénal fédéral suisse a balayé les recours qu’il avait engagés pour empêcher la transmission des pièces saisies à son domicile de Genève.

Sarkozy-Kadhafi: l’affaire des affaires

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Fabrice Arfi et Karl Laske ont rassemblé dans un livre six ans d’enquête sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. « L’histoire d’une haute trahison »: la corruption d’un clan politique français par une dictature étrangère. Retour sur une histoire hors normes. Jamais, dans la longue chronique des corruptions républicaines, nous n’avons contemplé un tableau aussi dévastateur.

Sarkozy-Kadhafi: la police rend un premier rapport accablant

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Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, le 27 mars 2012. © Reuters Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, le 27 mars 2012. © Reuters

L’Office anticorruption de la police judiciaire a signé, le 5 septembre 2017, un premier rapport accablant dans l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. Éric Woerth, trésorier de 2007 et actuel président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, est mis en cause. Les juges ont par ailleurs saisi plusieurs biens immobiliers de Claude Guéant.

La France paie au prix fort la guerre en Libye

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Nicolas Sarkozy et David Cameron célébrant la victoire à Benghazi, en septembre 2011 © Reuters Nicolas Sarkozy et David Cameron célébrant la victoire à Benghazi, en septembre 2011 © Reuters

Nicolas Sarkozy est, en mars 2011, l’initiateur et le plus farouche acteur d’une intervention armée en Libye qui aboutit au renversement et à la mort de Kadhafi. Lancée sur la base de fausses informations, l’entreprise guerrière est un fiasco.

Libye: pourquoi la mise en examen de Takieddine menace directement Sarkozy

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Mediapart révèle le contenu des auditions de Ziad Takieddine devant les policiers et l’intitulé exact de sa mise en examen pour corruption dans l’affaire des financements libyens. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’ancien président français et son plus proche collaborateur, Claude Guéant.

Sarkozy-Kadhafi: la justice donne de nouveau raison à Mediapart

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 © Reuters © Reuters

La note libyenne révélée par Mediapart en 2012, attestant d’une promesse de financement de la campagne de 2007, n’est ni un faux matériel ni un faux intellectuel, selon la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Cette décision judiciaire est une défaite pour l’ancien président de la République française.

Affaire libyenne: les policiers remontent la piste des espèces de Sarkozy 2007

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L’enquête s’accélère. Éric Woerth, l’ancien trésorier de la campagne de 2007, a été entendu comme suspect par les enquêteurs et plusieurs secrétaires et responsables au QG de Nicolas Sarkozy ont été placés en garde à vue et perquisitionnés. Ils ont confirmé des rétributions en espèces et l’abondance de cash.

Takieddine: «J’ai remis trois valises d’argent libyen à Guéant et Sarkozy»

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Ziad Takieddine, le 12 novembre 2016, dans son appartement parisien. © Pedro Da Fonseca/Premières Lignes Ziad Takieddine, le 12 novembre 2016, dans son appartement parisien. © Pedro Da Fonseca/Premières Lignes

Dans un entretien filmé, Ziad Takieddine avoue avoir apporté au ministère de l’intérieur plusieurs valises d’argent, fin 2006 et début 2007, préparées par le régime libyen, d’un montant de 5 millions d’euros.

Un pacte de corruption se dessine derrière les valises de Takieddine

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De gauche à droite: Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine, Claude Guéant, Abdallah Senoussi et Thierry Herzog De gauche à droite: Nicolas Sarkozy, Ziad Takieddine, Claude Guéant, Abdallah Senoussi et Thierry Herzog

 

Mediapart publie quatre documents qui prouvent que Nicolas Sarkozy et ses proches se sont employés, entre 2005 et 2009, à sauver la mise judiciaire au dignitaire libyen Abdallah Senoussi dans l’affaire de l’attentat du DC10 d’UTA. Senoussi est aujourd’hui soupçonné d’avoir fait remettre 5 millions d’euros en cash à Sarkozy et Guéant, par l’intermédiaire de Ziad Takieddine, avant la présidentielle de 2007.

Takieddine: les coulisses d’un témoignage décisif

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Retour sur le témoignage de l’intermédiaire et homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, révélé ce mardi dans Mediapart, où il raconte avoir remis en 2006 cinq millions d’euros à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, au nom du régime de Kadhafi. Avec Nicolas Vescovacci et Karl Laske.

Un carnet consignait en 2007 les millions libyens de Nicolas Sarkozy

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L’ancien ministre du pétrole libyen Choukri Ghanem, retrouvé noyé dans le Danube en avril 2012, a laissé derrière lui un carnet de notes actuellement exploité par la justice. L’ancien dirigeant y a détaillé, le 29 avril 2007, une série de trois versements destinés à la campagne présidentielle de l’ancien chef de l’État.

Sarkozy a «peur» que Djouhri «parle» aux juges, selon des écoutes judiciaires

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Alexandre Djouhri (photo non datée) © DR Alexandre Djouhri (photo non datée) © DR

« Nicolas [Sarkozy] préfère que t’ailles pas voir le juge », a confié le député (LR) et ancien magistrat Alain Marsaud à l’intermédiaire Alexandre Djouhri lors d’une conversation interceptée en novembre 2015 par la police. Convoqué en vain par les juges en septembre dernier dans l’affaire des financements libyens de Sarkozy, Djouhri évite le territoire national depuis plus d’un an.

L’affaire libyenne révèle les liens étroits entre Sarkozy et l’intermédiaire Djouhri

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L’intermédiaire Alexandre Djouhri est devenu l’un des objectifs de l’enquête sur les financements libyens. Les enquêteurs ont découvert ses liens avec Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, ou l’ampleur de son réseau médiatique. Révélations sur une proximité hors normes au cœur de la République.

Financements libyens: de nouvelles écoutes plombent Villepin et Djouhri

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 © Reuters © Reuters

Selon une interception téléphonique de septembre 2016, Dominique de Villepin a demandé à l’intermédiaire Alexandre Djouhri de « clarifier l’origine des fonds » d’un virement reçu par sa société, Villepin International. Au cœur des interrogations : l’argent libyen qui lui a été reversé par Djouhri et les prestations de conseil de l’ancien premier ministre.

Comment Djouhri manœuvre la presse pour étouffer l’affaire libyenne

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Alexandre Djouhri, en avril 2014. © Reuters Alexandre Djouhri, en avril 2014. © Reuters

À tu et à toi avec le porte-parole du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun, ou le directeur du JDD, Hervé Gattegno, l’intermédiaire Alexandre Djouhri s’est beaucoup dépensé pour orchestrer les démentis ou les contre-offensives médiatiques de l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy. L’enquête fait également apparaître un virement au journal Bakchich en 2010.

Sarkozy-Kadhafi: révélations sur le circuit des millions de la corruption

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Claude Guéant, Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, en juillet 2007, à Tripoli. © Reuters Claude Guéant, Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, en juillet 2007, à Tripoli. © Reuters

Les juges ont obtenu la communication du témoignage de l’ancien chef du renseignement militaire libyen, Abdallah Senoussi, qui a avoué devant la CPI avoir supervisé le transfert de 5 millions d’euros « pour la campagne de Nicolas Sarkozy ». Un membre des services du protocole libyen a pour sa part affirmé aux policiers qu’au total ce sont 20 millions d’euros qui ont été versés en liquide, plus 30 millions par virements. Deux proches de Sarkozy, Claude Guéant et Boris Boillon, auraient reçu des fonds.

Dominique de Villepin est entraîné à son tour dans l’affaire libyenne

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Alexandre Djouhri et Dominique de Villepin, le 23 avril 2014 au Parc des princes. © Benoit Tessier Reuters Alexandre Djouhri et Dominique de Villepin, le 23 avril 2014 au Parc des princes. © Benoit Tessier Reuters

Selon l’enquête judiciaire, l’ancien premier ministre a reçu en 2009 une part de l’argent libyen versé à l’intermédiaire Alexandre Djouhri par le LAP, un fonds souverain du régime Kadhafi, empruntant le même circuit que l’argent qui a bénéficié à Claude Guéant.

Le fantôme de Kadhafi hante toute la droite

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Le dossier du financement de la Sarkozie par le régime de Kadhafi ne cesse de s’épaissir. Révélé il y a cinq ans par Mediapart, de nouveaux éléments sont mis au jour par la justice. Les rivaux de Nicolas Sarkozy devraient s’en saisir, au nom de cette nouvelle éthique publique qu’ils revendiquent.

Dati à Hortefeux: «Salut le facho!»

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Rachida Dati et Brice Hortefeux, le 17 décembre 2008, à lÉcole polytechnique de Palaiseau. © Reuters Rachida Dati et Brice Hortefeux, le 17 décembre 2008, à lÉcole polytechnique de Palaiseau. © Reuters

En 2013, Rachida Dati a prévenu Brice Hortefeux des révélations qu’elle pourrait faire au sujet de « l’argent liquide » qu’il a « perçu pour organiser des rdv auprès de Sarko lorsqu’il était président », et « des relations tout aussi liquides » qu’il a eues « avec Takieddine », l’un des intermédiaires de l’affaire libyenne.

Sarkozy, Squarcini et la Libye: les folles écoutes d’Alexandre Djouhri

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Alexandre Djouhri (gauche) et Bernard Squarcini, l'ex-patron du renseignement intérieur © DR et Reuters Alexandre Djouhri (gauche) et Bernard Squarcini, l’ex-patron du renseignement intérieur © DR et Reuters

Des écoutes ordonnées par la justice lèvent une partie du voile sur l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Ce proche de Claude Guéant met quotidiennement à contribution l’ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini.  Il est aujourd’hui au cœur de l’affaire des financements libyens.

La mort «hautement suspecte» de Choukri Ghanem, le noyé qui hante Sarkozy

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Choukri Ghanem, en décembre 2007, alors ministre du pétrole du gouvernement libyen. © Reuters Choukri Ghanem, en décembre 2007, alors ministre du pétrole du gouvernement libyen. © Reuters

Officiellement, l’ancien premier ministre libyen Choukri Ghanem a été victime d’une crise cardiaque, puis s’est noyé dans le Danube en avril 2012. À l’époque, des mails échangés par Hillary Clinton, alors chef de la diplomatie américaine, et ses conseillers évoquaient une mort « hautement suspecte ».

Libye: Sarkozy perd face à Mediapart

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En 2007, la lune de miel. © Reuters En 2007, la lune de miel. © Reuters

L’authenticité du document officiel libyen révélé en 2012 par Mediapart et attestant d’un accord de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, à hauteur de 50 millions d’euros, n’est pas contestée par la justice française. C’est le sens de l’ordonnance de non-lieu rendue, le 30 mai, au bénéfice de Mediapart par les magistrats chargés d’instruire la plainte de l’ancien président pour faux et usage de faux.

Comment Sarkozy et Djouhri ont sauvé le bras droit de Kadhafi

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Nicolas Sarkozy, Bachir Saleh et Alexandre Djouhri © Reuters et DR Nicolas Sarkozy, Bachir Saleh et Alexandre Djouhri © Reuters et DR

Des notes de la DGSE consultées par Mediapart retracent l’épisode de la défection de Bachir Saleh, le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, lors de la chute du régime libyen en 2011. L’homme clé des financements occultes demande aux agents français l’aide de l’homme d’affaires Alexandre Djouhri. Ce dernier a récemment été perquisitionné par le juge Tournaire.

Les juges percent les secrets de la fuite du bras droit de Kadhafi

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Claude Guéant, Bernard Squarcini, Bachir Saleh et Alexandre Djouhri Claude Guéant, Bernard Squarcini, Bachir Saleh et Alexandre Djouhri

Des vérifications téléphoniques prouvent que l’intermédiaire Alexandre Djouhri, proche de Claude Guéant, a bien organisé l’exfiltration de Paris vers le Niger du dirigeant libyen Bachir Saleh, sous le coup d’un mandat et d’une notice rouge d’Interpol, en 2012. Le tout en présence de l’ancien patron des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini.

Derrière l’alibi des tableaux de Guéant, la piste de l’argent libyen

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Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, son secrétaire général de l'Élysée, en 2008 © Reuters Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, son secrétaire général de l’Élysée, en 2008 © Reuters

Alors que l’ancien ministre de l’intérieur assure avoir obtenu, en 2008, 500 000 euros de la vente de deux tableaux d’un maître néerlandais, les investigations révèlent que le banquier soupçonné d’avoir effectué le virement en sa faveur, Wahib Nacer, était l’un des gestionnaires des comptes de Bachir Saleh, le patron du puissant fonds d’investissement libyen en Afrique.

Sarkozy-Kadhafi: des experts valident l’authenticité du document de Mediapart

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25 juillet 2007. Claude Guéant (à gauche) et Nicolas Sarkozy retrouvent le colonel Kadhafi à Tripoli. © Reuters 25 juillet 2007. Claude Guéant (à gauche) et Nicolas Sarkozy retrouvent le colonel Kadhafi à Tripoli. © Reuters

Les juges chargés d’enquêter sur le document publié par Mediapart concernant les financements libyens de Sarkozy en 2007 ont désigné un collège d’experts en écritures. Rendue le 6 novembre, la conclusion des trois graphologues est formelle : la signature figurant sur le document est « de la main de Moussa Koussa », l’ancien chef des services secrets du régime libyen.

Sarkozy-Kadhafi : le tête-à-tête qui a tout changé

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Dès son premier voyage officiel en Libye en octobre 2005, Nicolas Sarkozy a demandé un appui financier à Mouammar Kadhafi lors d’une rencontre en tête-à-tête, selon Ziad Takieddine, présent sur place ce jour-là. Peu après, Brice Hortefeux rencontrait secrètement Abdallah Senoussi, acteur clé de la corruption franco-libyenne, lors d’un déplacement à Tripoli. L’enquête des juges permet de reconstituer petit à petit la mise en place d’un financement occulte en 2007.

Sarkozy-Kadhafi : la vérité qu’ils veulent étouffer

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La confirmation judiciaire des soupçons de financement de l’ancien président de la République française Nicolas Sarkozy par la dictature libyenne du défunt Mouammar Kadhafi est une nouvelle d’importance. Révélée par Mediapart il y a trois jours, elle est pourtant absente des fils d’agence et de toutes les chaînes d’information en continu. Afin de secouer cette injustifiable indifférence, nous publions l’intégralité du document ignoré par la plupart des médias.

Financements libyens: l’enquête judiciaire conforte le document de Mediapart

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Un rapport de synthèse de la gendarmerie accrédite l’authenticité du document officiel libyen, révélé par Mediapart, sur le financement occulte de Nicolas Sarkozy en 2007. Entendu au Qatar par les juges, l’ancien chef des services secrets du régime Kadhafi, Moussa Koussa, a de son côté affirmé que le contenu du document « n’(étai)t pas faux ».

Sarkozy, un homme en bande organisée

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Jamais sous la Ve République un système présidentiel n’aura été cerné de si près par des juges anticorruption. Conseillers, collaborateurs, ministres, amis, magistrats, grands flics, hommes d’affaires… et désormais avocat. Toute la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy a eu affaire à la justice et à la police ces deux dernières années. Inventaire.

Sarkozy se pose en martyr de la justice

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Capture d'écran Capture d’écran

L »ex-chef d’État s’en prend vivement à la justice et au pouvoir socialiste. Il crie à une « instrumentalisation politique » de la justice et vise l’une des deux juges en charge de l’affaire Azibert-Hezog, espérant faire oublier les graves soupçons qui le concernent personnellement.

Guerre en Libye : les vérités qui dérangent d’un homme de l’ombre

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En mai 2011, Pierre Marziali, un ancien militaire français reconverti dans le privé, est tué à Benghazi par des hommes cagoulés. Son associé et ami Robert Dulas raconte dans un livre, Mort pour la Françafrique (Stock), l’histoire de leurs contacts avec le régime libyen. À la tête de la société militaire privée Secopex, les deux hommes avaient recueilli en mars 2011 les aveux du premier ministre de Kadhafi sur l’argent remis aux Français sous la présidence Sarkozy.

50 millions pour Sarkozy : l’accusation de l’ancien chef de l’Etat libyen

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Mohamed el-Megaryef © Reuters Mohamed el-Megaryef © Reuters

 

« Oui, Kadhafi a financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et a continué à le financer encore après 2007 », écrit le premier chef de l’État libyen après la chute de Kadhafi, Mohamed el-Megarief, dans le manuscrit original d’un livre publié en janvier. « 50 millions ont été versés pendant la campagne électorale », affirme-t-il, révélant « un dernier versement » intervenu en 2009. Mediapart s’est procuré le manuscrit non caviardé par l’éditeur.

Un ambassadeur évoque les financements libyens de Sarkozy

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L’ex-ambassadeur de France en Libye François Gouyette, aujourd’hui en poste à Tunis, a été entendu fin janvier par les juges. Le diplomate a déclaré qu’un de ses contacts libyens lui avait confirmé, en 2011, « qu’il y avait eu effectivement un financement de la campagne présidentielle de M. Sarkozy ».

Nicolas Sarkozy sur le patron de la DCRI : «Il nous est fidèle, lui ?»

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De nouvelles écoutes judiciaires montrent que Nicolas Sarkozy s’est inquiété l’été dernier du peu de coopération de l’actuel patron de la DCRI dans l’affaire Kadhafi pour l’informer des développements des enquêtes en cours. Les juges sont par contre parvenus à identifier une possible “taupe” de l’équipe Sarkozy, Tristan H., travaillant sur les questions libyennes dans les services secrets. Ils s’interrogent aussi sur le rôle d’un cadre dirigeant d’EADS.

Sarkozy-Kadhafi: l’idée d’une enquête parlementaire revient sur la table

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Réclamée depuis plusieurs mois par des députés de la majorité, l’idée d’une commission d’enquête parlementaire sur les relations franco-libyennes revient sur la table, après les nouvelles révélations sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par Kadhafi en 2007. Le sujet a notamment été évoqué par des députés avec le patron du groupe PS.

Retour sur nos enquêtes : l’affaire libyenne de Nicolas Sarkozy

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Vidéo dans le corps de l'article. Vidéo dans le corps de l’article.

Fabrice Arfi et Edwy Plenel (Mediapart) reviennent sur nos dernières informations.

En finir avec le système Sarkozy et avec l’Etat profond

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Une réforme d’envergure de la justice n’y suffira pas. Ce que révèle le nouveau scandale Sarkozy est la construction d’un État profond où l’ex-chef de l’État dispose de relais dans tous les secteurs de la haute fonction publique. Reconstruire un État impartial : c’est une révolution institutionnelle que le pouvoir doit engager.

Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces «bâtards» de juges

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Mediapart révèle la teneur de sept écoutes judiciaires. L’ancien président a mis en place un cabinet noir pour neutraliser les juges qui enquêtent sur lui. Le magistrat Gilbert Azibert est bien intervenu auprès de trois conseillers de la Cour de cassation. L’avocat de Nicolas Sarkozy est informé par une taupe dans l’appareil d’État.

Écoutes de Nicolas Sarkozy : la droite ne sait plus quoi dire

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Les révélations de Mediapart mettent à mal la stratégie de défense mise en place par les proches de l’ancien président de la République depuis dix jours. Après être largement montés au créneau, les ténors de la droite se murent désormais dans le silence.

Affaire Kadhafi : ce que disent les écoutes de Brice Hortefeux

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MM. Hortefeux et Takieddine, en 2005 © dr MM. Hortefeux et Takieddine, en 2005 © dr

Mediapart rend public le contenu d’écoutes téléphoniques de Brice Hortefeux dans l’affaire des financements libyens. Le patron de la police judiciaire parisienne y explique à l’ancien ministre comment se « préparer » à une audition par les juges, en lui signalant des questions qui lui seraient posées et en lui soufflant les documents qu’il devra apporter pour assurer ses arrières.

Argent libyen: le faux témoin de Sarkozy

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Nicolas Sarkozy s’est appuyé devant les juges sur un faux témoignage pour tenter de discréditer l’authenticité d’un document révélé en avril 2012 par Mediapart concernant les soupçons de financements libyens. Les avocats de Mediapart viennent de demander aux juges d’enquêter. Nos révélations sur ce « témoin » montrent qu’il est également visé par plusieurs plaintes en marge de la faillite de la raffinerie Petroplus.

Sarkozy-Kadhafi: un témoin de l’accord financier s’exprime

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Tahaer Dahec indique avoir été présent lors des tractations fixant à 57 millions d’euros le montant du financement libyen de Sarkozy, en octobre 2006, à Tripoli.

Kadhafi explique avoir financé Sarkozy dans un enregistrement inédit

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Dans un entretien enregistré, réalisé en mars 2011, que l’émission Pièces à conviction (France 3) diffuse ce mercredi, l’ancien dictateur libyen confirme avoir financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. « Pour nous, en tant que Libyens, s’il gagne les élections grâce à nos fonds, c’est vraiment un gain », dit-il.

Kadhafi-Sarkozy : « Mon père sait où sont les preuves », affirme la fille Senoussi

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La fille de l’ancien chef des services secrets intérieurs libyens, Abdallah Senoussi, a été reçue à l’Élysée en compagnie des avocats de son père, menacé d’être exécuté en Libye. « Mon père est prêt à collaborer avec la justice française pour que la vérité soit faite » sur les soupçons de corruption de Nicolas Sarkozy.

Kadhafi a financé Sarkozy: la confirmation

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Le diplomate Moftah Missouri, ancien interprète de Kadhafi, révèle dans Complément d’enquête (France 2), avoir appris que le régime libyen avait versé « une vingtaine de millions de dollars » à Nicolas Sarkozy, à l’occasion de sa campagne de 2007. Le diplomate confirme l’authenticité du document officiel libyen dévoilé par Mediapart le 28 avril 2012.

Sarkozy-Kadhafi: un dignitaire révèle le circuit de l’argent noir

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L’ancien directeur de cabinet de Saïf al-Islam Kadhafi révèle à Mediapart le circuit bancaire utilisé pour financer la campagne de Sarkozy. Il livre le nom de la banque de départ : la North Africa Commercial Bank. Il affirme qu’un compte de l’intermédiaire Ziad Takieddine en Allemagne a également été utilisé.

 

50 millions pour Sarkozy : l’ancien premier ministre libyen confirme

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« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L’ancien chef du gouvernement libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, confirme à Mediapart via son avocat, l’existence de la note publiée par Mediapart et le déblocage d’une somme de 50 millions d’euros en 2007 par le régime Kadhafi pour Nicolas Sarkozy. La note a été rédigée sous son autorité directe.

Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement

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Selon un document officiel libyen, le régime de Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le chef des services libyens d’alors y évoque des réunions préparatoires avec Brice Hortefeux et l’intermédiaire Ziad Takieddine. « Ce document prouve qu’on est en présence d’une affaire d’Etat », confirme ce dernier.

Les documents Takieddine

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L’ensemble des révélations de Mediapart sur le marchand d’armes, principal suspect dans le volet financier de l’affaire Karachi.

Kadhafi-Sarkozy : la justice tunisienne savait fin 2011

L’ex-premier ministre libyen Ali al-Mahmoudi avait prévenu la justice tunisienne dès octobre 2011 de son rôle dans le financement politique de Sarkozy en 2007.

Présidentielle 2007: Kadhafi aurait financé Sarkozy

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Selon un document consulté par Mediapart, le marchand d’armes Ziad Takieddine, organisateur en 2005 et 2007 des visites de Nicolas Sarkozy et de ses proches en Libye, aurait mis en place les « modalités de financement » de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales, et Saïf al-Islam. Un montant de 50 millions d’euros, une banque suisse et un compte à Panama sont évoqués dans ce document.

Sarkozy-Guéant: le grand soupçon libyen

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MM. Sarkozy et Guéant MM. Sarkozy et Guéant

Mediapart publie une dizaine de documents confidentiels qui dévoilent la face cachée du cabinet de Nicolas Sarkozy, du ministère de l’intérieur à l’Elysée.

> Le marchand d’armes Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l’affaire Karachi, a bénéficié de la caution de la place Beauvau et de la présidence de la République pour décrocher des contrats avec le régime libyen.

> L’intermédiaire a obtenu en 2007 des commissions occultes sur des matériels de guerre électronique livrés à la Libye, destinés à contrer la surveillance des services secrets occidentaux.

> Devant la commission d’enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares, Claude Guéant avait affirmé: «La France n’a pas échangé leur élargissement contre des perspectives de coopération supplémentaires.» Il a menti.

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