REAGISSONS VANT QUE LA DICTATURE N’EMPIRE !
18 novembre 2020
N° 176
17 NOVEMBRE 2020
Responsable de publication : Jean ABAUL – Contact : 0696 41 41 32 | cncpmartinique@gmail.com
Partout dans le monde, les gouvernements des pays impérialistes et capitalistes orchestrent la mise en place d’une implacable dictature planétaire. Dans un texte en quatre parties, nous proposons des éléments le démontrant, selon nous, de façon in- contestable.
IV/ NO P@S@R@N ! ILS NE P@SSERONT P@S !
EDITORIAL | A |
Face à la dictature planétaire qui se met en place, la résis- tance des Peuples prend de plus en plus d’ampleur. Cela n’est généralement pas perçu par l’opinion publique parce que les empires médiatiques occidentaux font tout pour cacher cette dynamique.
Certes, le mouvement “Black Live Matter” a pu avoir, mal- gré eux, un retentissement médiatique mondial, mais ce n’est pas le cas de la puissante lutte menée en Inde par des millions de femmes contre les crimes qu’elles subissent où en Pologne, contre la régres-
sion de leurs droits, pour ne prendre qu’un exemple. Le retour spectaculaire au pou- voir du MAS en Bolivie et la résistance du Peuple Véné- zuélien contre la subversion et les agressions impérialistes peuvent aussi être citées en exemple pour illustrer le ca-
ractère irréversible et impé- tueux des mouvements popu- laires qui s’opposent à la dic- tature des classes dominantes.
Dans notre pays, il devient évident que le pouvoir colo- nial aura de plus en plus de mal à imposer sa domination. Le rassemblement autour du drapeau martiniquais, rouge- vert-noir de tous ceux et de toutes celles qui luttent pour notre émancipation ne cesse de se consolider. Depuis les actions menées contre les sta- tues symbolisant la domina- tion coloniale, la soif de con- naître l’histoire vraie de notre peuple s’est généralisée. Dans le même temps, la lutte pour exiger condamnation des coupables de l’empoisonne- ment massif aux pesticides et les réparations des préjudices
causés se voit confortée par le renforcement de l’unité natio- nale. La stratégie de la répres- sion et des procès en cascade mise en oeuvre par le pouvoir colonial pour maintenir sa domination se heurte à une mobilisation populaire soute- nue.
Au niveau planétaire, le sys- tème capitaliste et impérialiste aura de plus en plus de diffi- cultés à faire face aux contra- dictions aigües qui le se- couent. (Aiguisement des rivalités inter-impérialistes, anarchie économique liée à la gestion “libérale” de la crise sanitaire, difficulté accrue de museler l’information alterna- tive malgré leur main mise sur les NTIC, etc.) Mais, à au- cun prix, ni la capacité
d’adaptation de l’ennemi ni la rage de la bête blessée ne doivent être sous-estimées. On a vu à quel point ils ont pu instrumentaliser la pandémie de Covid 19, pour soumettre les populations à leurs diktats et favoriser l’emprise des mul- tinationales sur l’économie en asphyxiant les moyennes et petites entreprises.
Nous sommes à l’heure de l’affrontement décisif entre un système qui a fait son temps et un nouveau système plus humain qui veut s’épanouir. La roue de l’histoire ne peut être arrêtée, mais nous en ac- célérerons l’avancée par notre engagement individuel et col- lectif. No pasaran ! Ils ne pas- seront pas !
PAWOL FONDOK
Aucune terre à travailler ne résiste à une bêche bien affûtée.
Proverbe malgache
2 | Jik an bout – 17 Novembre 2020 – N°176
INITIATIVES ALTERNATIVES
UNE JOURNEE QUI EN DIT LONG !
Le samedi 7 novembre a connu plusieurs mobilisations au cours desquelles, des centaines de Martiniquais (es) ont manifesté, certains contre l’instrumentalisation du confinement par le gouvernement et contre l’inégalité de traitement entre grosses et petites entreprises, d’autres pour exiger la condamnation des res- ponsables de l’empoisonnement de notre peuple et pour la réparation des préjudices subis.
Suite aux mesures discriminatoires qui favorisent les grandes enseignes commerciales, des petits commerçants, entrepreneurs, tenanciers de bar, piano-bar et de restaurateurs, bref, des secteurs d’activités qualifiés de “non essentiels” par les au- torités, ont manifesté devant la préfecture de Fort de France. Ils entendaient s’entretenir avec le pré- fet quant aux mesures mortifères mises en place dans le cadre du confinement. Ils tenaient à lui rap-
Plusieurs militants et citoyens ont manifesté aux abords de la résidence préfectorale pour faire en- tendre au Préfet leur refus de se soumettre à des mesures jugées inadaptée au contexte de la Marti- nique.
Photo France Antilles
peler que, lors du premier confinement, les petites structures avaient pris toutes les mesures barrières qu’exigeaient les autorités pour satisfaire à des conditions sécures d’exercice de leur activité. S’estimant injustement discriminés et frappés dans la pérennisation de leurs activités par ces mesures, ils ont appellé à une plus large concertation.
Dans la matinée, le Collectif des ouvrières et ouvriers agricoles empoisonnés (es) par les pesticides a organisé une visio-conférence.
Pendant près de deux heures, il a présenté aux six
parlementaires, au président de l’assemblée territo-
riale, à des membres de l’exécutif et à plusieurs maires sa plateforme de revendication. Tous sont intervenus pour exprimer leur point de vue. Ils ont salué le travail réalisé, et se sont engagés à défendre ou accompagner les revendications devant les diffé- rentes instances de l’Etat. Cette visio-conférence à également été suivie par des centaines de personnes en Martinique, dans les caraïbes, en Amérique du sud, en Europe ou encore en Afrique.
L’après-midi, le “Lyannaj Pou Dépolyé Matinik”, avec une trentaine d’organisation et le soutien de nom- breux artistes, a organisé une mobilisation pour dénoncer le scandale de l’empoisonnement, l’impunité des coupables et pour exiger des mesures de réparation. Les manifestants ont défilé dans Fort-de-France puis se sont rassemblés sur la place de la Savane où ont eu lieu des interventions et des prestations culturelles.
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FOK SAV SA
LA DICTATURE MACRONIENNE EN MARCHE
* La loi de « sécurité globale » votée par la majorité de par l’Assemblée nationale françaises prévoit dans son article 21 la dérégulation de l’utilisation des caméras mobiles por- tées par les forces de l’ordre. Son ar- ticle 22 légalise la surveillance par drone. Son article 24 interdit au public de diffuser l’image de policiers de façon à priver les victimes des moyens de prouver les violences policières.
* Le régime a détourné le « Conseil de défense » prévu par la constitution françaises pour répondre aux situations de guerre, afin de discuter dans l’ombre soi-disant des stratégies de lutte contre la crise sanitaire. Le Conseil des ministres n’étant chargé que du service après-vente.
Les Académies ont vu leur liberté soumise à la tutelle du pou- voir politique, comme nous le révèle l’article suivant de Bre- tagne-Info.org
“(…) La nuit de l’annonce du reconfinement, mercredi 28 octobre, le Sénat a voté, sur proposition de la rapporteure du texte Laure Darcos (LR) la restriction des libertés académiques
au “respect des valeurs de la République”. Lesdites valeurs n’ont pas été listées ni définies dans le texte, et sont laissées à l’interprétation libre des gouvernements successifs.
Cet amendement est catastrophique pour les sciences hu- maines. Linguistes, historien.ne.s, sociologues, archéologues, ethnologues, ethnopsychiatres, géographes, anthropologues, philosophes, etc., nos objets d’étude peuvent pour la plupart être construits, selon un parti politique ou un autre, comme dérangeant les valeurs de la République. Pour ne prendre qu’un exemple concret qui concerne directement la Bretagne, longtemps dans l’histoire de la République française, l’existence de langues parlées en France qui ne sont pas le français, ou l’idée même que le français a des variétés dialec- tales, ont été construites comme un danger pour la Répu- blique, et une attaque intrinsèque de ses valeurs. L’étude de ces langues, ou même toute étude scientifique qui prend en compte leur existence dans les faits, ce qu’impose la rigueur scientifique, est très aisément constructible politiquement comme antagoniste avec les valeurs de la République.
La restriction des libertés académiques, pourtant jusqu’ici garanties constitutionnellement, installe le monde scientifique dans une recherche de prudence politique, et non de faits scientifiques. (…)”
LE PEUPLE CHILIEN A REJETÉ LA CONSTITUTION DE PINOCHET ET OUVERT LA VOIE À UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE !
Depuis octobre 2019, le Peuple Chilien est massivement mobilisé pour s’opposer aux politiques ultralibérales menées dans le pays. Les empires médiatiques occidentaux ne s’en font l’écho que de façon anecdotique. Pas étonnant ! C’est le système capitaliste et l’impérialisme qui sont dénoncés. Les hypocrites “défenseurs des droits de l’homme” n’entendent pas montrer à l’opinion la violence de la répression exercée par leurs régimes-amis et, surtout pas, les nombreuses victoires remportées par les peuples. Car, c’est bien une spectaculaire victoire que le Peuple Chilien a remporté en rejetant la consti- tution héritée de la dictature d’Augusto Pinochet.
Celle-ci, toujours en vigueur, limite fortement l’action de l’Etat
et promeut l’activité privée dans tous les secteurs, notamment l’éducation, la santé et les retraites. Elle a été rejetée à l’occasion du référendum du 25 octobre 2020 par 77, 65% des votants. Le
principe de la mise sur pied d’une convention constituante a triomphé avec 78,97 % des voix.
SUGGESTION DE LECTURE
aires : ce que nous (ne) voulons (pas) par CADTM Belgique
ne est désormais la plus grande économie du monde par GRAHAM ALLISON
- * https://www.cadtm.org / Mesures sanit
- * https://www.investigaction.net / La Chi * https://www.investigaction.net/fr/le-bila
n-dobama-nest-pas-ce-quon-nous-dit/
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BILLET DU CNCP
Jou malè pa ni pran gad !
Ce proverbe martiniquais nous enseigne que ce n’est pas le jour où arrive le malheur qu’il faut penser à le prévenir. Aurions-nous pu diminuer l’ampleur des dégâts que notre pays a subi avec ces récentes pluies diluviennes qui ont provoqué inondations et glissements de terrain ? Assurément ! Seulement le pouvoir colonial et les profiteurs du système ont jeté la Marti- nique dans la spirale d’un pseudo-développement responsable d’une fragilisation croissante.
Bien sûr, nous devons nous garder de toute illusion. Notre pays est naturellement menacé par de nombreux types de catastrophes. D’une part, la survenue de cyclones ou de séisme* est inévitable de par sa situation géogra- phique. D’autre part, en tant qu’île, la Marti- nique est et sera, de plus en plus, particulière- ment affectée par les effets du changement climatique (montée du niveau des mers et éro- sions des côtes, etc.)
Mais il faut insister sur le fait que les profi- teurs du système sont coupables d’avoir aug- menté considérablement les risques de dégâts humains et matériels en bétonnant à tout-va, en construisant un réseau routier surdimen- sionné afin d’assurer les profits des conces- sionnaires de l’automobile, en remblayant les zones d’épanchement des eaux, en détruisant la mangrove pour y construire des centres com- merciaux et des zones soi-disant industrielles.
Photo People Bô Kay (Inondation 2015 à Rivière-Pilote)
Et cela, en toute connaissance de cause. Quand les écologistes de l’ASSAUPAMAR tiraient la sonnette d’alarme, ils étaient traités de pas- séistes et accusés d’empêcher le développe- ment de l’emploi !
Il faut dire que cette logique criminelle n’aurait pas pu aboutir si elle ne profitait pas de l’aliénation qui gangrène une grande partie de notre élite et de tous ceux qui sont impré- gnés de l’idée de la supériorité du modèle oc- cidental de « développement ».
Maintenant, nous sommes au pied du mur. L’urgence nous appelle à abandonner cette logique infernale, à repenser l’aménagement du territoire, à emprunter la voie d’un vrai déve- loppement privilégiant la défense de l’environnement et des conditions de vie dignes pour l’ensemble de notre peuple.
(*)Les scientifiques estiment probable que la Martinique subisse un séisme de grande intensité au cours des prochaines décennies.
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LA PAROLE A David CHOQUEHUANCA
Nous vous proposons d’apprécier David CHOQUEHUANCA, le vice tional de Bolivie. Au-delà des orie volution Bolivarienne, il nous fera la culture des peuples indigènes. DISCOURS DE L’ÉT Avec la permission de nos dieux, de nos frères aînés et de notre Pachamama1, de nos ancêtres, de 2 3 j de notre Patuju , de notre arc-en- ciel, notre feuille de coca sacrée. Avec la permission de nos peuples, avec la permission de tous ceux qui sont présents et absents dans cet hémicycle. l l Aujourd’hui, permettez-moi de prendre quelques minutes afin de partager notre vision avec vous. Les peuples des cultures millénaires, ceux de la culture de la vie, avons conservé nos origines depuis la nuit des temps. Nous, les enfants, avons hérité d’une ancienne culture qui comprend que tout est lié, sans division ni exclusion. C’est la raison pour laquelle on nous a dit de nous unir, d’aller en- semble, sans laisser tomber personne, pour que tout le monde ait tout et que personne ne manque de rien. Le bien-être collectif est le bien-être individuel ; aider nous aider à grandir | le Discours d’investiture de -président de l ́État plurina- tations politiques de la Ré- découvrir les fondements de ‘INVESTITURE DU VICE-PRESI T PLURINATIONAL DE BOLIVI econnaître dans le « tout » est la oie du passé, du présent, de demain t de toujours, cette voie de aquelle nous ne nous sommes amais éloignés. 456 ‘ayni , la minka , la tumpa , notre 7 olka et autres codes des cultures illénaires sont l’essence de nos 8 ies, de notre ayllu . ‘organisation sociétale des êtres umains, ayllu est un système ‘organisation de la vie, de tous les tres vivants, de tout ce qui existe, e tout ce qui s’écoule, en équilibre vec notre planète ou notre mère, la erre. es siècles durant, les modèles de 9 ivilisation de l’Abyayala ont été éstructurés et beaucoup d’entre ux exterminés, la pensée originelle systématiquement été soumise à elle des colons. algré tout cela, ils n’ont pas éussi à nous faire disparaître, ous sommes en vie, nous venons 10 omme la pierre, nous sommes 11 12 alawawa , nous sommes Cholke , 13 14 inchi , Rumy , nous sommes 15 peuple mayas, mapuc aymara somme partie avons r qui sign Aujourd vivons chaque temps, l’intem une Pachak Un sol express où l’e bien dualism qui se conscie nous v de reto pas du Jiwasa l’égoce de l’an l’euroce Il est Jisamb nos fr égalem n’a pa Monsieur enecheru , le feu qui ne s’éteint 16 amais, nous venons de Samaipata , ous sommes le jaguar, nous 17 ommes Katari , nous sommes les | avid CHOQUEHUANCA DENT E aïnous, maoris, comanches, nous sommes guaranis, es, mojos, nous sommes s, quechuas, hopis et nous s tous les peuples faisant de la culture de la vie, qui 18 ‘hui, la Bolivie et le monde une transition qui se répète 2.000 ans, le cycle des nous passons de orel au temporel, amorçant re nouvelle, un autre 19 éveillé notre larama , larama ti dans notre histoire. il nouveau et une nouvelle ion dans le langage de la vie, pathie pour l’autre ou le collectif remplace l’indivi- e égoïste, avec des boliviens considèrent tous égaux et nts, et qui savons qu’unis lons plus. Le temps est venu 20 urner au Jiwasa ‘soi’ mais du ‘nous’. représente la fin de trisme, Jiwasa est la mort thropocentrisme et la fin de ntrisme. temps de redevenir 21 ae , ce code qui a protégé res et soeurs guaranis et 22 ent Jambae , un être qui de maître, personne dans , il ne s’agit |
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6 | Jik an bout – 17 Novembre 2020 – N°176
ce monde doit se sentir maître ou propriétaire de quiconque ou quoi que ce soit.
i Depuis l’année 2006, nous avons
entamé en Bolivie un travail exigeant dans le but de connecter nos racines individuelles et collectives
pour redevenir nous-mêmes, nous 23
recentrer, revenir à notre taypi , à 24
la pacha , à l’équilibre qui laisse émerger la sagesse des civilisations les plus importantes de notre monde.
l l
Nous sommes en plein processus de récupération de nos connaissances,
des codes de la culture de la vie, l des schémas de civilisation d’une l société qui vivait en intime connec-
tion avec le cosmos, la terre, la nature, la vie individuelle et collec-
tive, de construction de notre sumak 25 26
kamarïa , de notre sumajakalle , garantissant ainsi le bien-être individuel et commun.
Nous sommes en période de
récupération de notre identité, notre 27
racine culturelle, notre sake . Nous avons cela, nous avons une I philosophie, une histoire, nous avons de tout, nous sommes des
êtres humains et nous avons des l droits.
Une des références inébranlables de
notre civilisation est la sagesse héritée des connaissances liées à la terre, garantir l’équilibre en tous temps et espace. C’est savoir com-
ment gérer toutes les énergies complémentaires, celle cosmique
l
enant du ciel avec celle qui émerge u centre de la terre.
es deux forces telluriques
nteragissent en créant ce qu’on ppelle la vie, un ‘tout’ composé de e qui est visible, Pachamama et
28 pirituel, Pachakama .
n appréhendant la vie du point de ue des énergies, nous avons la ossibilité de modifier notre histoire,
a matière et la vie, telle la conver- 29
ence de la force chachawarmi orsque l’on se réfère à la
omplémentarité des opposés.
pour t gouver lois et devons qu’indiv Nous conjonc de che gauche rebelle entre le nature créative traditio ceux gouver leaders les autr
Notre condor conditi en par gauche. pour de été bru des siè la men l’heure commu nous.
Cela i individu constru harmon notre nous s mainte commu Nous s
delaa luttions mais a contre obtenir cherchi contrair Nous n de la notre l soumiss unique vienne
L’idée et la Pacham permet un hom l’human
nous ommençons seront soutenus par ‘énergie de l’ayllu, la communauté, es consensus, l’horizontalité, les quilibres complémentaires et le bien
es temps nouveaux que
ommun.
istoriquement, on entend la évolution comme un acte politique our changer la structure sociale, our ainsi transformer la vie de ‘individu, aucune des révolutions n’a éussi à modifier la conservation du ouvoir pour maintenir le contrôle
ur les personnes.
l n’a pas été possible de changer la ature du pouvoir, cependant le ouvoir, lui, a réussi à déformer
‘esprit des politiciens, il a pu les orrompre. Il est très difficile de odifier l’influence du pouvoir et de es institutions mais c’est un défi ue nous relèverons avec la sagesse e nos peuples. Notre révolution st une révolution des idées, elle st une révolution des équilibres ar nous sommes convaincus que
ransformer la société, le ement, la bureaucratie, les le système politique, nous
nous transformer en tant idus.
allons promouvoir les tions avec l’opposition afin rcher des solutions entre la et la droite, la jeunesse et la sagesse des anciens, s limites de la science et la sans faille, les minorités s et les majorités nelles, entre les malades et ui ne le sont pas, les ants et les gouvernés, entre ip et don de soi pour servir
es.
vérité est très simple, le prend son envol à la seule n: que son aile droite soit
fait équilibre avec son aile La tâche de nous former venir des êtres équilibrés a talement interrompue il y a les de cela. Nous n’avons pu er à bien mais à présent de l’ère de l’ayllu, la nauté, est arrivée et est avec
plique que nous soyons des s libres et équilibrés pour ire des relations ieuses avec les autres et
ntourage, il est urgent que oyons des êtres aptes à ir les équilibres pour soi et la
nauté.
ommes à l’époque des frères 30
panaka pachakuti , nous ne pas seulement pour nous ssi pour eux et surtout pas eux, nous luttions pour un mandat. Nous ne ns pas l’affrontement, au e, nous cherchions la paix. ‘appartenons pas à la culture uerre, ni de la domination, utte vise toute tentative de ion et combat la pensée coloniale, patriarcale, qu’elle
d’où elle vienne.
de la rencontre entre l’esprit atière, le ciel et la terre, ama et Pachakama, nous de penser qu’une femme et me nouveaux puissent guérir ité, la planète et la sublime
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Jik an bout – 17 Novembre 2020 – N°176 | 7