Résistance au colonialisme : La procédure d’enquête sur la disparition de dizaines de milliers d’enfants des pensionnats pour Indiens se lance à Yankland…
15 février 2021
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son énorme travail d’investigation depuis plus de 20 ans pour faire éclater la vérité. Annett est un véritable « lanceur d’alerte » mais surtout un chercheur de vérité. Vous pouvez sur ce blog grâce à Résistance71 qui a entièrement traduit son livre « Truth Teller’s Shield : A Manual for Whistle Blower & Hell Raisers » et en accord avec l’auteur car j’ai pu ainsi réaliser la version PDF {N°2} « Le Bouclier du Lanceur d’alerte » ; Lire, télécharger ou encore imprimer gratuitement cet indispensable ouvrage qui nous permettra de devenir, TOUTES et TOUS des « lanceurs d’alertes et des diseurs de vérité » car il ne suffit pas de chercher la vérité si nous n’en faisons rien, par peur de perdre notre petit confort bien illusoire qui disparaitra, de toute façon, avec la prochaine crise économique « manipulée » qui arrivera tôt ou tard… N’attendons pas qu’elle nous dépouille, nous laissant totalement démuni. N’attendons pas que les grilles totalitaire se referment sur nos tronches. Organisons-nous, dès maintenant, affutons notre conscience politique, nous les peuples, non pour déclencher une insurrection, mais un tsunami d’une révolution sociale qui emportera tout sur son passage… Car comme il est mentionné dans le bouclier du lanceur d’alerte de Kevin Annett : Un homme et la vérité font une majorité, Thomas Paine, 1778.
Un seul grain de sable peut enrayer la machine à nous tuer et quelques grains de sable à sa suite positionnés à des endroits stratégiques peuvent la stopper voire la faire imploser…
Comme le Poème de Percy Shelley, dans le livre de KA le dit en conclusion : Vous êtes nombreux, ils sont peu…
Je tiens à préciser que tous les PDF que j’ai réalisés et que vous trouverez dans cette page dédiée ► LES PDF DE JBL1960 ; sont en lecture, téléchargement et impression gratuits. La recherche de la vérité n’a pas de prix, et ici, comme chez R71 et quelques autres, je pense à la Revue Ballast par exemple, ou Contre-temps… Nous estimons que LA VÉRITÉ libèrera les peuples à tout jamais et que ce n’est pas monnayable !
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Résistance au colonialisme : La procédure d’enquête sur la disparition de dizaines de milliers d’enfants des pensionnats pour Indiens se lance à Yankland…
Enfin il semblerait qu’une procédure d’enquête prenne forme pour rechercher le crime génocidaire contre les enfants autochtones des nations originelles aux États-Unis, enfants qui furent, comme au Canada, arrachés à leurs familles et incarcérés dans des pensionnats gérés par le gouvernement fédéral et les églises. Des dizaines de milliers d’entre eux ont « disparu » entre 1820 et les années 1980.
Il est important qu’une enquête soit menée de manière indépendante sans s’en remettre ni aux autorités fédérales qui masquent le crime depuis plus de 100 ans, ni à l’ONU, inféodée à l’empire par le financement de ses divers commissions et groupes de « recherche ». Quoi qu’il en soit, il ne faut plus lâcher l’affaire.
A lire : « Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada » [NdJBL : version PDF {N°1} de 58 pages de l’essentiel de l’original Murder By Decree, 400 pages ► MàJ le 30/05/2017 avec derniers billets ad hoc et connexes] par le TIDC, Contre-rapport de la farce de la Commission Vérité & Réconciliation canadienne, qui ne fut qu’une entreprise de blanchiment d’un crime contre l’humanité, toujours impuni aujourd’hui parce que ceux qui « jugent » sont ceux-là mêmes qui ont commis le crime sur plus d’un siècle…
Voir le travail au Canada de Kevin Annett et des associations de survivants des pensionnats, on ne peut que souhaiter qu’un tel mouvement se mette enfin en place aux USA…
~ Résistance 71 ~
Avez-vous des informations au sujet de parents qui ont été dans les pensionnats pour Indiens ?
Quatre organisations ont besoin d’aide en regard des personnes ayant des parents ayant disparu dans les pensionnats pour Indiens aux États-Unis
Rick Kearns |16 juillet 2017 | URL source : https://
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ► URL de l’article ► https://resistance71.
Les leaders natifs en appellent à tout le monde en pays indien, ils demandes des informations au sujet d’enfants qui ne seraient jamais retournés chez eux et disparurent après avoir été envoyés dans les pensionnats pour Indiens aux États-Unis.
Les leaders veulent réunir ces informations et ensuite forcer le gouvernement des États-Unis à fournir toutes les archives au sujet des pensionnats et des enfants qui y ont été incarcérés, incluant les enfants disparus, à leurs familles.
La National Native American Boarding School Healing Coalition (NABS), le Native American Rights Fund, le National Congress of American Indians, et le International Indian Treaty Council rassemblent des documents et éléments pour être présentés au groupe des Nations-Unies de l’United Nations Working Group on Enforced and Involuntary Disappearances (UNWGEID).
Les groupes, par l’UNWGEID, demanderont aux États-Unis de “fournir une comptabilité complète des enfants autochtones qui furent envoyés dans les pensionnats pour Indiens et dont la destinée et la localisation demeurent inconnues”, d’après la déclaration de presse effectuée.
“Le gouvernement des États-Unis
n’a jamais accepté la responsabilité des impacts inter-générationnels qu’a eu la politique et le programme des pensionnats pour Indiens, programme qui a retiré des milliers d’enfants indigènes de leurs familles et communautés entre 1869 et jusqu’à une période aussi récente que les années 1980 et ce pour l’objectif déclaré de l’assimilation forcée. Les États-Unis n’ont toujours pas donné de chiffres précis au sujet du nombre d’enfants qui sont morts alors qu’ils étaient détenus par les autorités gouvernementales sous cette politique, ils n’ont pas non plus fournis de preuves montrant que les familles impliquées furent informées de manière consistante du décès ou de la disparition de leurs enfants et ce malgré un grand nombre de tentative d’obtenir ces informations par le biais du Freedom of Information Act (FOIA) ou loi sur la liberté de l’information, dont des demandes furent dûment enregistrées par la National Native American Boarding School Healing Coalition, the Native American Rights Fund (NARF) et le International Indian Treaty Council (IITC),” déclare le communiqué de presse.
“NABS, IITC, NARF et le NCAI demandent respectueusement que les familles
et les tribus rassemblent tous les témoignages possibles et partagent l’information, le cas échéant, afin de documenter tout cela auprès de l’ONU.”
Chacun des groupes a fait des demandes de demandes d’information officielles, d’après Christine McCleave de la nation Ojibwe, directrice du bureau de la National Native American Boarding School Coalition, qui a enregistré des demandes d’information sous le FOIA en février 2016.
Dans sa demande officielle, le NABS a demandé ceci :
- Le nombre de pensionnats établis pour des élèves autochtones entre 1819 et 1972, soutenus par un budget et/ou une politique fédéraux
- Le montant du budget qui fut alloué par le gouvernement fédéral à l’opération des pensionnats et l’identité de chacune de ces écoles, églises, missions ou autres récipiendaires de ces fonds fédéraux.
- L’endroit géographique de chacune de ces écoles, le nombre de leurs élèves pour chaque année en opération et l’identité de chacun des élèves emmené dans ces pensionnats incluant leur affiliation nationale (incluant les Pueblos et les villages d’Alaska) et
- Ce qu’il est advenu de chacun de ces élèves, s’ils sont retournés chez eux, s’ils ont été transférés dans d’autres endroits pour plus de formation ou s’ils sont décédés et ont été enterrés dans ces pensionnats ou dans tout autre cimetière.
McCleave nota que le NABS a été en contact avec le Bureau des Affaires Indiennes (BIA) mais n’a reçu aucune des archives demandées.
Cette dernière décennie, il y a eu plusieurs découvertes de tombes anonymes, masquées dans plusieurs de ces pensionnats à travers les États-Unis. En 2015, la chercheuse universitaire Marsha Small a trouvé plusieurs tombes anonymes sur le site du cimetière de la Chemawa Indian School
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