Palestiniens + Amérindiens = Même flamme…
De Sioux Standing Rock à Gaza…
Et inversement !
En passant par le Mouvement Zapatiste, Chiapas, Mexique, mais également par la Vallée du Rojava où l’on s’essaie au Confédéralisme Démocratique…
Et parce que nous sommes tous des colonisés, tous des Païens en Terre Promise…
Résistance au fléau de l’Humanité ; le Colonialisme et ce par quoi il arrive, l’État…
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Résistance au colonialisme : Il est grand temps de reconnaître que Palestiniens et Amérindiens = même combat…
URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/03/25/resistance-au-colonialisme-il-est-grand-temps-de-reconnaitre-que-palestiniens-et-amerindiens-meme-combat/
“En 1979 vint la révolution en Iran. A cause de notre conférence à Genève et de nos liens amicaux très étroits avec l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), l’American Indian Movement (AIM) eut une certaine crédibilité dans cette partie du monde. Tout comme l’OLP, nous sommes vitalement intéressés à retrouver notre terre et notre souveraineté.”
~ Russell Means, 1995 ~
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«Élevée est notre âme et sacrés sont les pâturages.
Et les étoiles sont mots qui illuminent,
Scrute-les, et tu liras notre histoire entière »
~ Mahmoud Darwish ~
Ces deux peuples sont tous deux victimes du dogme religieux criminel et génocidaire du « peuple élu en terre promise ». En ce qui concerna la Palestine, il s’agit en plus d’une falsification historique.
~ Résistance 71 ~
A lire notre traduction de très larges extraits du livre de Steven Newcomb « Païens en terre promise », version PDF de 45 pages par JBL1960 ► Païens en Terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte
Amérindiens et Palestiniens un combat commun pour la justice
Ramzy Baroud | Septembre 2016 | Source : https://resistanzblog.wordpress.com/2016/10/02/amerindiens-et-palestiniens-un-combat-commun-pour-la-justice-chronicle-palestine/
Des milliers d’Américains autochtones (ou » Amérindiens « ) ont ressuscité l’esprit combatif de leurs ancêtres alors qu’ils tenaient un rassemblement unitaire sans précédent pour contester la profanation par une compagnie pétrolière de leur terre sacrée dans le Dakota du Nord.
Compte tenu du poids de son contexte historique, ce moment a été l’un des événements les plus émouvants dans l’histoire récente.
Le bras de fer, impliquant 5000 manifestants autochtones américains dont les représentants de 200 tribus et groupes de défense de l’environnement, a été largement édulcoré dans les bulletins d’informations en étant réduit à une question de détails techniques – concernant les questions de permis et de poursuites judiciaires.
Un combat inégal
Au mieux, les tribus rassemblées et la compagnie pétrolière sont traitées comme si elles étaient à parties égales dans une lutte prétendument équilibrée. » ‘Dakota’ signifie ‘amical’ et pourtant, il semble qu’aucune des parties n’a été trop amicale à l’égard de l’autre », écrit Mark Albert sur le site ouèbe du réseau de télévision US CBS.
La nation Dakota est à juste titre alarmée par la perspective que ses réserves d’eau soient polluées par l’énorme pipeline qui traversera quatre États et s’étirera sur plus de 1770 km.
L’ « autre côté » est la société Energy Transfer Partners, dont la construction du Dakota Access Pipeline au coût de 3,7 milliards de dollars, porte atteinte aux droits territoriaux des tribus amérindiennes, détruisant des cimetières sacrés et menaçant de polluer les principales ressources en eau de larges communautés amérindiennes.
Craindre de futurs déversements dans la rivière Missouri n’a rien d’une exagération. Les USA sont aujourd’hui aux prises avec des crises de l’eau, en partie à cause de l’abandon d’infrastructures mais aussi à cause de nombreux déversements de pétrole et fuites de gaz naturel.
La récente crise de l’eau à Flint dans le Michigan, et le déversement de pétrole dans un passé récent par la compagnie British Petroleum dans le Golfe du Mexique – dont le corollaire ont été de graves crises humanitaires et environnementales – ne sont que deux cas récents parmi les plus notoires.
Mais le problème est beaucoup plus profond et la situation ne cesse de s’aggraver.
La pollution des ressources en eau est devenu un problème à l’échelle nationale
Des données obtenues par le réseau d’informations CNBC auprès de l’Agence gouvernementale de protection de l’environnement, ont montré que « seuls neuf États US-américains signalent des niveaux tolérables pour la santé, de plomb dans leur approvisionnement en eau. Ces États sont l’Alabama, l’Arkansas, Hawai’i, le Kentucky, le Mississippi, le Nevada, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et le Tennessee « .
Comme si cela n’était pas suffisamment préoccupant, le gigantesque pipeline de pétrole brut traversera plusieurs de ces mêmes États, pouvant encore limiter leur nombre.
Les débats sur les risques potentiels de la construction du pipeline sont monnaie courante depuis des années. Mais la question, a gagné une couverture nationale et internationale lorsque les tribus amérindiennes se sont mobilisées pour protéger leurs terres et leurs ressources en eau.
La mobilisation des tribus a été accueillie par une violence étatique. Au lieu de prendre en compte les importants griefs des tribus – en particulier ceux dans la réserve de Standing Rock qui se trouve à seulement 1,5 km au sud de l’oléoduc – le gouverneur de l’État a convoqué tous les oranes de répression et mobilisé la Garde nationale. Des lacrymos ont été utilisés contre les manifestants, qui ont été tabassés, arrêtés et pourchassés par des hommes armés en uniforme.
Aux USA, quand les gens s’opposent aux grandes entreprises, la violence d’État est apparemment la réponse la plus fréquente, déployée contre des personnes désarmées, dans l’unique but de protéger le grand bizness.
Une mobilisation des plus impressionnantes
Mais n’oublions pas un élément essentiel : la mobilisation et l’unité entre les tribus amérindiennes ont été les plus impressionnantes depuis des décennies. Alors que les chefs et les représentants de tribus venus de tous les USA continuaient d’arriver sur les terrains de campement, l’esprit collectif des nations amérindiennes était relancé avec force.
En fait, la mobilisation actuelle des tribus amérindiennes dépasse de beaucoup la lutte contre une entreprise avide de profit et soutenue par l’appareil agressif de l’État. Il est question en vérité de l’esprit des peuples autochtones de cette terre, qui ont subi un long génocide visant à leur élimination complète.
Les voir debout une fois de plus, avec leurs familles, montant leurs chevaux drapés de plumes, luttant pour leur identité, est une cause de célébration. Aux peuples opprimés partout dans le monde, ils apportent l’espoir que l’esprit humain ne sera jamais détruit.
Le génocide des Amérindiens, semblable à la destruction ininterrompue de la nation palestinienne, est l’un des points les plus bas atteint par la morale humaine. Il est particulièrement décourageant de voir à quel point il est toujours nécessaire de se battre pour faire reconnaître cette grave injustice.
Un génocide qui n’a jamais cessé
Pendant 500 ans, les Américains autochtones ont subi toutes les tentatives imaginables pour les effacer de la surface de la planète. Leurs nombre est tombé de dix millions avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, à moins de trois cent mille au début du 20e siècle. Ils ont été exterminés par les guerres coloniales et ravagés par les maladies venues de l’étranger.
Les appels à détruire les Amérindiens n’étaient pas suggérés mais plutôt clairement affichés. Par exemple, Spencer Phips, lieutenant-gouverneur de la province de la Baie du Massachusetts a publié cette déclaration en 1755 au nom du roi George II: « Les sujets de Sa Majesté doivent saisir toutes les occasions de poursuivre, capturer, tuer et détruire la totalité et chacun des Indiens précités. »
La liste des prix pour les scalps des autochtones assassinés était la suivante : « 50 livres pour les scalps d’adultes de sexe masculin; 25 pour les scalps de femmes adultes, et 20 pour les scalps des garçons et des filles de moins de 12 ans. »
Cette politique génocidaire contre les Amérindiens s’est poursuivie sans relâche.
Un siècle plus tard, en 1851, le gouverneur de Californie Peter H. Burnett, a fait cette déclaration: « Une guerre d’extermination continuera d’être menée entre les deux races jusqu’à ce que la race indienne ait totalement disparu « .
Les méthodes d’extermination étaient variées, allant de l’assassinat pur et simple et la distribution de couvertures infectées par les maladies, à, comme c’est le cas aujourd’hui, la menace sur leur ressource la plus vitale : l’eau.
Pourtant, d’une certaine manière, l’esprit de Sitting Bull et Crazy Horse et de nombreux et courageux chefs et guerriers parcourent encore les plaines, exhortant leur peuple à se lever et à poursuivre un combat très ancien pour la justice et les droits.
Amérindiens et Palestiniens
Les Palestiniens ont toujours estimé que l’héritage des Amérindiens est semblable au leur.
« Nos noms: les feuilles aux branches de la parole divine; les oiseaux qui montent plus haut qu’un coup de pistolet. Vous qui venez d’au-delà de la mer, voulant la guerre; ne coupez pas l’arbre de nos noms; ne lancez pas vos chevaux enflammés à travers les plaines « .
Ce sont quelques-uns des vers du poème séminal du poète palestinien Mahmoud Darwich : « Discours de l’Indien rouge. »
Je me souviens du jour où cet impressionnant morceau de littérature arabe a été publié intégralement dans le journal palestinien « Al-Qods». A l’époque, j’étais un adolescent dans un camp de réfugiés à Gaza. Je l’ai lu avec beaucoup d’appréhension et de vertige – soigneusement, lentement, et à plusieurs reprises.
Ceux qui ont pu le lire l’ont récité à voix haute à ceux qui ne le pouvaient pas.
Beaucoup de larmes ont été versées ce jour-là, surtout parce que nous savions tous trop bien que nous étions les « Indiens rouges ». Ils étaient nous-mêmes.
Bien avant que la théorie critique féministe ait inventé le terme « intersectionnalité » qui soutient que l’oppression est interconnectée et qu’une institution oppressive ne peut pas être analysée isolément des autres, les Palestiniens, comme les autres victimes de la colonisation génocidaire, en ont toujours connu cette vérité.
Les Palestiniens perdent leurs vies, leurs terres et leurs oliviers tandis qu’ils résistent aux chars et aux bulldozers israéliens. Leur réalité est la répétition d’expériences similaires auxquelles ont fait face – et continuent de faire face – les Amérindiens. En ce 21e siècle, la lutte des Amérindiens et des Palestiniens reste une seule et même lutte.
« Élevée est notre âme et sacrés sont les pâturages.
Et les étoiles sont mots qui illuminent …
Scrute-les, et tu liras notre histoire entière »
… a écrit Mahmoud Darwish pour les Amérindiens. Et pour les Palestiniens…
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Cette résistance est active, cela se passe, ici et maintenant ; La posture guerrière de Trump par Mohawk Nation News
La réponse de l’Australie à la doctrine de la découverte par Steven Newcomb
Je ne suis ni Palestinienne, ni Amérindienne, pour autant je me sens concernée, car je pense que l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continent pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre.
Nous entendons initier un nouveau paradigme en lien avec tous les Natifs de la Terre, et il sera sans dieux, ni maitres et sans armes, donc ni haine, ni violence.
Parce que je crois que nous sommes tous « INTER-RELIÉS » et que de cette « INTERCONNEXION » jaillira, telle une étincelle capable d’embraser tous les empires ;