Pandora Papers : un contre-feu de la CIA face à Wikileaks ?
7 octobre 2021
La tête de loin la plus grosse sur cette photo est celle du président russe Vladimir Poutine. Il n’est pourtant pas du tout mentionné dans les « Pandora papers » et rien ne prouve qu’il possède des avoirs offshores ou qu’il soit exceptionnellement riche. Le seul rapport qu’il a avec l’histoire est le suivant :
Le roi Abdallah fait partie des dizaines de dirigeants actuels et anciens dont les investissements à l’étranger ont été exposés. Parmi les autres dirigeants figurent le président russe Vladimir V. Poutine, dont l’ancienne maîtresse présumée a acheté un appartement à Monaco…
Ainsi, une riche jeune fille russe, qui aurait eu une liaison avec Poutine il y a une vingtaine d’années, a acheté un appartement dans un pays étranger en utilisant une entité offshore. (La liaison « présumée » est en fait une rumeur jamais confirmée qui a été diffusée par le média russe « Proekt », financé par l’oligarque anti-Poutine Khodorkovky, qui vit à Londres).
Comment cela peut-il justifier que le communiqué, qui nomme 35 dirigeants nationaux, anciens ou en place, (mais pas Poutine), de nombreux fonctionnaires et des dizaines de milliardaires, soit précédé de la photo de Poutine ? (En 2016, le Guardian a fait de même avec les « Panama papers ». Poutine n’était pas non plus mentionné dans ces documents, mais malgré tout en tête de liste dans l’article du Guardian à ce sujet).
Un autre indice que tout cela est de la propagande filtrée par le gouvernement américain (et du matériel de chantage) vient de l’absence totale de noms de milliardaires et de politiciens corrompus américains dans le matériel fourni.
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