Par Algérie 54

La guerre médiatique menée par les lobbys sionistes inféodés aux intérêts maroco-sionistes ne connaît pas de répit, dans une conjoncture marquée par l’escalade de tensions entre l’Algérie porte-flambeau de la lutte contre le néocolonialisme et les puissances néocoloniales qui ne veulent nullement lâcher prise.

Ainsi, le site pro-sioniste Sahel-intelligence vient de diffuser un nouveau mensonge, visant l’Algérie et ses institutions. Le site en question, de surcroit propagandiste vient d’annoncer mensongèrement la tenue d’une réunion regroupant entre le directeur général adjoint des services de renseignement Algériens et Iyad Ag Ghali chef du groupe terroriste GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la branche locale d’Al-Qaïda à Tinzawaten, localité malienne située à la frontière avec l’Algérie. La désinformation en question vise en premier lieu à torpiller le processus de réconciliation des maliens autour des accords d’Alger signés en 2015 et à semer la suspicion chez les maliens  désireux de reconstruire leur pays loin de l’ingérence étrangère. Cette nouvelle phase en matière de désinformation vise à porter atteinte aux efforts de l’Algérie, soucieuse de l’intégrité et l’unité territoriale du Mali, sachant que l’Algérie à l’opposé du Maroc, l’entité sioniste et la France, n’a jamais eu des visées expansionnistes à l’égard de ses voisins et a toujours défendu les principes fondamentaux du bon voisinage et s’était opposée à toute ingérence étrangère dans les affaires internes des États.

Accuser injustement l’Algérie de soutenir le terrorisme via des articles subversifs et mensongers, n’aboutira jamais, car Alger est devenu depuis trois décennies un État-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational. Sa proposition devenue une résolution adoptée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, condamnant le paiement des rançons au profit des groupes terroristes, en est une preuve inéluctable de cet engagement à éradiquer toute forme de terrorisme et d’obscurantisme.
Sur ce registre, il était préférable à Sahel.Intelligence et ses employeurs de s’attaquer à la France qui finance le terrorisme via le paiement des rançons aux groupes terroristes au Sahel, comme c’était le cas pour la libération des otages français, destiné à l’opinion publique française et aux desseins électoralistes des différents présidents français Sarkozy, Hollande et Macron. D’ailleurs, l’affaire du groupe cimentier Lafarge et ses liens avec l’organisation terroriste de Daesch n’a pas encore livré tous ses secrets, même si les autorités françaises tentent de l’étouffer au niveau de la justice française. Idem pour les révélations du média français Blast.info, qui vient de publier des documents officiels impliquant la France, dans les guerres menées contre la Libye et la Syrie.

Par ailleurs, il faut rappeler, que le site Sahel.intelligence est édité par la Société GIC Conseil basée à Paris.Sahel .Intelligence a été créé en 2001 par Samuel Benshimon, ancien analyste au sein du Tsahal, armée de l’entité sioniste, où il a travaillé durant 20 ans avant de la quitter en grade de Lieutenant-colonel en 1999.

Le Sahel Intelligence est dirigé sur le plan rédactionnel et gardien de la ligne éditoriale hostile à l’Algérie et ses positions par Frédéric Powelton, qui avait déjà vadrouillé chez la Banque Mondiale de 1994 à 1996 et au groupe pétrolier saoudien Saudi Aramco de 1997 à 2003  avant de rejoindre la société  GIC Conseil  en 2007.

Source : Algérie 54
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