Quelques jours après que la Libye a extradé vers les Etats-Unis le Libyen Abu-Ageila Al-Marimi, un ancien collaborateur de Kadhafi, le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale Abdul Hamid Dbeibah a exigé que le fils de Mouammar Kadhafi, Saif al-Islam, se conforme aux ordonnances de la Cour pénale internationale (CPI) en se rendant.

Al-Marimi, un ancien fonctionnaire travaillant pour les services de renseignement de Kadhafi, est jugé devant les tribunaux américains pour des accusations liées à l’attentat à la bombe contre le vol Pan Am 103 en 1988, qui comprenait des ressortissants américains à l’étranger. Il a été extradé avec l’accord du GNU dirigé par Abdul Hamid Dbeibah.

Après lui, c’est à Saif al-Islam Kadhafi que s’attaque le Premier ministre. Vendredi, dans une déclaration à la chaîne Al-Arabiya, il a exigé que Kadhafi se rende car il était recherché par la CPI pour avoir commis des crimes contre l’humanité lors du soulèvement de février 2011 contre son père. Cette nouvelle déclaration de Dbeibah semble, selon lui, permettre de « supprimer La Libye des listes terroristes. »

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En décembre de l’année dernière, la CPI a demandé la coopération nationale pour arrêter Saif al-Islam Kadhafi, qui est toujours en liberté, pour qu’il soit jugé pour des accusations liées à la commission de crimes contre l’humanité. La Cour pénale internationale a déclaré que le mandat d’arrêt émis contre Saif est toujours valable jusqu’à présent et que son statut juridique ne changera pas.