Aller à…
RSS Feed

29 mars 2024

L’illégitimité et l »illégalité de l’entité sioniste


Dziri posted:  » Il n’est pas inutile de rappeler, au moment où une Ursula von der Crazy félicité l’entité sioniste pour le 75ème anniversaire dans des termes qui rappellent l’époque des colonies, que l’existence ’entité sioniste, alias l’État juif, alias la seule démocr » Mounadil al Djazaïri

L’illégitimité et l’illégalité de l’entité sioniste

Dziri

May 10

Il n’est pas inutile de rappeler, au moment où une Ursula von der Crazy félicité l’entité sioniste pour le 75ème anniversaire dans des termes qui rappellent l’époque des colonies, que l’existence ’entité sioniste, alias l’État juif, alias la seule démocratie du Proche Orient, n’a aucune base légale si ce n’est celle du droit du plus fort.

Or ce droit du plus fort est antinomique avec le droit tel qu’ils se pratique et qui récuse l’usage de la force quand ezlle n’est pas exercée dans le cadre de la légitime défense.

Et la légitime défense dans le cas qui nous intéresse ici est l’apanage du peuple palestinien spolié de ses droits.

Israël est illégitime

Par Alan Hart, Counter Currents .org  5 avril 2010  traduit de l’Anglais par Djazaïri

Pour les lecteurs qui ne connaissent peut-être pas bien ce mot, un oxymore est une figure de style par laquelle des termes contradictoires sont combinés pour former une phrase expressive ou une épithète telle que cruelle gentillesse et faussement vrai. (Il est dérivé du mot grec oxymoros signifiant ostensiblement insensé).

Pour ma contribution à la série Comment délégitimez-vous Israel, je vais me limiter à une question et une réponse.

La question est : comment pouvez-vous délégitimer quelque chose (dans ce cas l’État sioniste) alors qu’elle n’est PAS légitime ?

Alan Hart, jeune correspondant de guerre

Si on met de côté le conte de fées de la promesse divine (qui, même si elle était vraie, n’aurait aucune incidence sur la question parce que les Juifs qui «sont revenus» en réponse à l’appel du sionisme n’avaient aucun lien biologique avec les anciens Hébreux), l’affirmation de la légitimité de l’État sioniste repose sur la déclaration Balfour de 1917 et la résolution du plan de partage de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1947.

La seule véritable pertinence de la Déclaration Balfour réside dans le fait qu’elle était l’expression à la fois de la volonté d’un gouvernement britannique d’utiliser les Juifs à des fins impériales et de la volonté des Juifs sionistes d’être utilisés. La vérité est que la Grande-Bretagne n’avait aucun droit de promettre au sionisme une place en Palestine, territoire que les Britanniques ne possédaient pas. (La Palestine à l’époque était contrôlée et effectivement partie de l’empire Ottoman). La déclaration Balfour a permis au sionisme de dire que sa revendication sur la Palestine avait été reconnue par une grande puissance, puis d’affirmer que l’entreprise sioniste était ainsi légitime. Mais la légitimité britannique invoquée par implication était entièrement fallacieuse c’est-à-dire sans substance, mensongère, une imposture.

L’affirmation du sionisme selon laquelle Israël a reçu son acte de naissance et donc sa légitimité par la résolution de partition de l’Assemblée générale des Nations Unies du 29 novembre 1947 est un pur non-sens propagandiste, comme le démontre un examen honnête des archives de ce qui s’est réellement passé.

En premier lieu, sans le consentement de la majorité du peuple palestinien, l’ONU n’avait pas le droit de décider de partager la Palestine ou d’attribuer une partie de son territoire à une minorité d’immigrants étrangers afin qu’ils puissent établir un État à eux..

Malgré cela, par la plus étroite des marges, et seulement après un vote truqué, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution pour diviser la Palestine et créer deux États, un arabe et un juif, Jérusalem ne faisant partie d’aucun des deux. Mais la résolution de l’Assemblée générale n’était qu’une proposition non contraignante – ce qui signifie qu’elle ne pouvait avoir d’effet, ne pouvait devenir contraignante tant qu’elle n’était pas approuvée par le Conseil de sécurité.

La vérité est que la proposition de partition de l’Assemblée générale n’a jamais été soumise au Conseil de sécurité pour examen. Pour quelle raison? Parce que les États-Unis savaient que, si était approuvée, et à cause de l’opposition arabe et musulmane, elle ne pourrait être mis en œuvre que par la force ; et le président Truman n’était pas disposé à utiliser la force pour partager la Palestine.

Ainsi, le plan de partition était vicié (devenu invalide) et la question de savoir quoi diable faire de la Palestine – après le gâchis laissé par la Grande-Bretagne à son départ – avait été renvoyé à l’Assemblée générale pour de nouvelles discussions. L’option privilégiée et proposée par les États-Unis était la tutelle temporaire de l’ONU. C’est alors que l’Assemblée générale débattait de ce qui pouvait être fait qu’Israël a proclamé unilatéralement son existence – en fait, au mépris de la volonté de la communauté internationale organisée, y compris l’administration Truman.

La vérité à l’époque était qu’Israël, qui a vu le jour principalement à la suite du terrorisme sioniste et d’un nettoyage ethnique pré-planifié, n’avait pas le droit d’exister et, plus précisément, ne pouvait avoir le droit d’exister que si ….. Sauf si elle avait été reconnue et légitimée par ceux qui ont été dépossédés de leur terre et de leurs droits lors de la création de l’État sioniste. Selon le droit international, seuls les Palestiniens pouvaient donner à Israël la légitimité dont il avait besoin.

Comme me l’a dit il y a de nombreuses années Khalad al-Hassan, le géant intellectuel du Fatah, cette légitimité était « la seule chose que les sionistes ne pouvaient pas nous prendre par la force ».

La vérité de l’histoire telle que résumée brièvement ci-dessus est l’explication de la raison pour laquelle, en réalité, le sionisme a toujours insisté sur le fait que sa condition préalable absolue pour des négociations ayant une chance infinitésimale d’aboutir à un résultat positif (une mesure acceptable de justice pour les Palestiniens et la paix pour tous) est la reconnaissance du droit d’Israël à exister. Un droit, il le sait, qu’il n’a pas et qu’il n’aura jamais à moins que les Palestiniens ne le lui accordent.

It can be said without fear of contradiction (except by Zionists) that what de-legitimizes Israel is the truth of history. And that is why Zionism has worked so hard, today with less success than in the past and therefore with increasing desperation, to have the truth suppressed.

On peut dire sans crainte d’être contredit (sauf par les sionistes) que ce qui délégitime Israël, c’est la vérité historique. Et c’est pourquoi le sionisme a fait tant d’efforts, avec moins de succès aujourd’hui que par le passé et donc avec un désespoir croissant, pour étouffer la vérité.

Alan Hart, décédé en 2018, était un ancien correspondant à l’étranger d’ITN et de BBC Panorama. Il est l’auteur de « Sionisme: le véritable ennemi des Juifs »

Partager

Plus d’histoires deAnalyses