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4 octobre 2024

“Le mondialisme est historiquement condamné. Les vents de l’histoire soufflent dans nos voiles écarlates”.


Novikov sur les sommets de Xi’an et Hiroshima : “Le mondialisme est historiquement condamné. Les vents de l’histoire soufflent dans nos voiles écarlates”.

Et pour clôturer les envois d’aujourd’hui qui tous tournent à travers quelques événements : la fuite en avant de l’OTAN derrière le pitre Zelensky, le sommet symbolique du G7 où quelques catastrophes nucléaires sont à nouveau à l’ordre du jour, non seulement à travers la guerre mais également la chute du dollar comme un choix interne et tout aussi fou le découplage avec la Chine et l’hypothèse d’un affrontement militaire dans un contexte provoqué de crise économique de moins en moins maitrisable. Face à cela la Chine et la Russie tentent de créer des espaces d’échanges régionaux et mondiaux en capacité de résister à la déflagration. Notez que le malheureux Zelensky qui lui sait exactement où il en est court d’un espace à l’autre pour tenter de sauver la situation dans laquelle il a empêtré son pays et une bonne partie de l’Europe. Pour le parti communiste russe, ici Novikov, c’est le socialisme, l’URSS et le parti communiste chinois qui sont à l’avant garde de ce processus et la déroute de Zelensky comme de l’impérialisme est aussi celle de l’Union soviétique. C’est vrai mais tout reste à accomplir. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/218835.html

illustration : malgré la mauvaise qualité des images, il est important que vous sachiez que le parti communiste russe organise à travers toute la Russie le passage d’un immense drapeau soviétique, celui de la victoire sur l’Allemagne nazie, des jeunes hommes et jeunes femmes le tiennent déployé de ville en ville. Cette transmission que l’on a pu juger caricaturale et obsessionnelle (toutes les années Ziouganov exige que le mausolée de Lénine ne soit pas masqué pour le défilé, et de la même manière il a obtenu que le drapeau de l’Union soviétique ait la même place que celui de la Russie et il le défend y compris contre le ruban de saint Georges orange et marron. Cette manière de défendre patriotisme, internationalisme à travers le communisme s’oppose au bradage de l’eurocommunisme, comme la vision de l’impérialisme, de l’affrontement de classe s’oppose au tout sociétal ; ce qui permet de comprendre et de participer à ce qui a lieu en Asie centrale, dans des terres elles aussi marquées par l’URSS. (note de Danielle Bleitrach)

Le monde est témoin de deux événements majeurs ces jours-ci. Chacun d’entre eux aura un impact majeur sur les processus mondiaux.

Le sommet Chine-Asie centrale de deux jours a débuté hier dans la ville chinoise de Xi’an. Aujourd’hui, c’est le premier jour du sommet du G7 à Hiroshima, au Japon, auquel participent Biden, Sunack, Scholz, Macron, Kishida, Meloni, Trudeau, Michel et von der Leyen. Les deux réunions sont clairement marquées du sceau de l’antagonisme.

Dmitri Novikov, vice-président du comité central du parti communiste russe et premier vice-président de la commission des affaires étrangères de la Douma d’État, commente les événements :

– Bien sûr, les deux réunions sont importantes. Ce qui est encore plus important, c’est qu’elles sont très différentes dans leur contenu et qu’elles vont dans des directions différentes. Si à Xi’an ils discutent des efforts pour harmoniser les relations internationales, la réunion d’Hiroshima a un ordre du jour différent. Leurs actions visent à déstabiliser davantage la situation sur la planète.

Les présidents du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Kirghizstan, du Tadjikistan et du Turkménistan – Kassym-Jomart Tokayev, Shavkat Mirziyoyev, Sadyr Zhaparov, Emomali Rakhmon et Serdar Berdymukhamedov – sont arrivés en Chine hier. Il y a exactement neuf jours, le 9 mai, ils ont tous assisté au défilé militaire à Moscou à l’occasion du 78e anniversaire de la victoire sur le fascisme. Je suis certain qu’au vu des événements récents, les dirigeants d’Asie centrale ont beaucoup à discuter, tant entre eux qu’avec le président chinois Xi Jinping. Je rappelle que ce dernier a effectué sa première visite en Russie après la prolongation de son mandat.

Ces derniers mois, l’Asie centrale s’est retrouvée dans le collimateur des mondialistes. Dans leur frénésie, les Anglo-Saxons se comportent de manière de plus en plus agressive tant à l’égard de la Chine que des pays de la région d’Asie centrale. Ces derniers se font littéralement tordre les bras, pour les obliger à se joindre aux sanctions contre la Russie à leurs dépens.

Je pense que le principal résultat du sommet Chine-Asie centrale sera une unification progressive de ces pays dans la lutte contre les menaces qu’ils partagent. Et les menaces les plus importantes viennent de l’autre côté de l’océan. Je suis convaincu que les parties présenteront des mesures concrètes pour accroître le commerce bilatéral, qui a augmenté pour atteindre 70 milliards de dollars l’année dernière. La promotion de l’initiative “Une ceinture, une route” occupera une place importante. Ils discuteront des moyens de stimuler les contacts culturels et humanitaires en vue de la fin de la pandémie de COVID-19, qui a été officiellement annoncée par l’OMS.

Tout cela au nom de la paix et du développement durable, pour un avenir meilleur et la prospérité des peuples. Bien entendu, la Fédération de Russie accueillerait favorablement un sommet Chine-Asie centrale.

Et que se passe-t-il dans le camp adverse, dont les représentants se rendent à Hiroshima ? Tout d’abord, il convient de rappeler que cette ville japonaise a été bombardée par l’armée de l’air américaine le 6 août 1945. Près de 80 ans plus tard, l’opposition à “l’agression russe” et l’assistance au régime fasciste de Zelensky seront discutées ici. Ce qui rend cet événement particulièrement cynique, c’est que l’on tente d’accuser Moscou de “menacer d’utiliser des armes nucléaires”. Ces accusations viennent de Washington, qui a directement organisé le génocide d’Hiroshima et de Nagasaki.

Les participants au sommet du G7 déclareront à nouveau leur “ferme détermination à défendre l’ordre mondial” fondé sur les “règles” qu’ils ont eux-mêmes établies. Ces règles sont basées sur le double standard, le néocolonialisme et la barbarie capitaliste. L’ordre du jour de leur réunion stipule explicitement : “Le G7 continuera à promouvoir vigoureusement les sanctions contre la Russie et le soutien à l’Ukraine… Le G7 réaffirmera et renforcera la coopération dans une région indo-pacifique libre et ouverte”.

Ainsi, l’orientation anti-russe et anti-chinoise de cet événement ressort de toutes parts. En invitant l’Inde et le Brésil au sommet, les organisateurs espèrent détruire l’unité des BRICS et attirer certains de leurs pays dans leur programme. Je suis convaincu qu’il n’en résultera rien.

Le progrès vaincra inévitablement la réaction et la création l’emportera sur la destruction. Le mondialisme est historiquement condamné. Le cours des événements nous montre que les communistes sont du bon côté de l’histoire. Ses vents frais soufflent dans nos voiles écarlates.

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