Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a mis les points sur les « i » face à la presse nationale. Photo APS
Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le président de la République a indiqué que « l’Algérie est pour le retour à la légitimité constitutionnelle au Niger, tout comme elle est prête à aider les Nigériens dans la mesure du possible, s’ils en expriment le besoin, pour resserrer leurs rangs », relevant « son rejet total et catégorique de toute intervention militaire dans ce pays ».
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Dans ce cadre, il a mis en garde contre toute intervention militaire qui ne ferait qu’exacerber la situation, à l’image de ce qui s’est passé en Libye et en Syrie, où « des problèmes persistent et les situations sont de plus en plus complexes ».
Après avoir souligné que « l’intervention militaire n’a jamais réglé aucun problème et les choses ne se règlent que par la logique », le président de la République a mis en garde contre toute action qui ne ferait qu’ « enflammer la région du Sahel tout entière ».
En réponse à une question sur la situation embrasée le long des frontières sud de l’Algérie, le Président Tebboune a affirmé que « l’Algérie est capable de faire face à cette situation grave, forte de son Armée puissante, qui est aux aguets de quiconque s’approcherait de ses frontières », rappelant le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, adopté par l’Algérie.
Par ailleurs, et en réponse à une question sur la reconnaissance par l’entité sioniste d’une prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, le Président de la République a indiqué que cette reconnaissance est « nulle et non avenue » et ses répercussion n’intéressent pas l’Algérie qui considère ce pas comme un « non événement ».
« L’entité sioniste occupe, à son tour, les territoires palestiniens et le Maroc lui reconnait une prétendue souveraineté sur ces territoires », a rappelé le Président Tebboune, précisant qu’il s’agit d’« un problème dont le règlement doit passer par ce que prévoit le Droit international et les résolutions des Nations unies et du Conseil de sécurité onusien ».
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