DICTATURE. Dieudonné, le boss de l’humour, face à une censure criminelle
12 janvier 2014
DICTATURE. Dieudonné, le boss de l’humour, face à une censure criminelle
Publié le jan 12, 2014 @ 0:01
Allain jules
L’humoriste, habillé d’une tenue traditionnelle du nord-ouest camerounais, a donné une conférence de presse cet après-midi au théâtre de la Main d’Or. A l’extérieur, il y a avait foule et la solidarité d’un peuple avide de liberté, qui refuse la dictature d’un petit groupuscule qui veut faire la peau à l’humoriste. La résistance s’organise.J’ai ouï-dire que certains noirs traitaient Dieudonné de…raciste. Les pauvres ! Ces nigauds n’ont rien compris. D’ailleurs, qui sont-ils, à part des clowns qui ne savent même pas de ce qu’ils parlent ou qui s’associent avec nos bourreaux ? Au départ, était un homme, adulé par tous, avec un humour au-dessus de la moyenne et qui a fait un sketch, en 2003, sur un colon juif israélien extrémiste. Il avait parlé d’Israël simplement mais, la levée de boucliers, en France, allaient l’exclure de tout. Il n’allait pas pouvoir faire son Olympia l’année suivante sous la pression de ceux qui lui reprochaient d’avoir osé parler d’Israël.
Ces nègres de maison étaient où pour protester, alors que Dieudonné était puni parce que considéré comme noir ? Lorsque, sous le froid, nous dénonçions ce terrorisme qui l’empêchait de travailler, les faux frères, étaient où ? Où étaient-ils lorsque France 3 avait validé un texto raciste nous insultant ? Aux abris. Or, avec quelques uns, qui sont toujours dans le combat, chaque dimanche, malgré nos activités, nous nous rendions à la Plaine Saint-Denis, devant le studio de l’émission de Fogiel, pour protester. Certains se contentaient de leur petit confort. Refuser aujourd’hui d’évoquer la genèse de toute cette mascarade c’est, d’une part, se moquer des Français, et d’autre part, nous prendre pour des cons-aveugles.
Parce que, après, la tournée de son spectacle de l’époque, « Le Mariage de Patrick », allait avoir le même accueil violent, toujours orchestré par les mêmes, qui allaient jusqu’à agresser ses fans dans la salle à Lyon. Et là, furieux, il déclara dans un journal lyonnais qui l’interrogeait: « Sale nègre, les juifs auront ta peau, voilà le genre de slogans que j’ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd’hui l’action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d’Ariel Sharon. Ceux qui m’attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des noirs et l’esclavage. » Effectivement, ces derniers revendiquaient leur appartenance au Likoud. Mais ça, la presse avait refusé volontairement de le relayer. Est-ce normal que des Israéliens agressent un Français en France ? Les mêmes, encore, allaient l’agresser aux Antilles.
Ce sont les débuts des malheurs de l’homme, fier et altier, un vrai nouveau nègre fondamental. A Lyon, visiblement, il n’avait pas, lui, le droit de protester face à des personnes qui venaient de gazer une fillette arabe de 6 ans et brutalisé des spectateurs innocents. Ce début de l’acharnement, avec à chaque fois l’accusation biaisée d’ »antisémitisme » asséné matin, midi et soir, n’est qu’une fraude. Un terrorisme intellectuel et des procès à la chaîne allaient s’en suivre. Sur plus de 40 procès, il en a gagné 32. Cherchez l’erreur. Quant à ceux perdus, il y a notamment la citation au-dessus. Alors, Dieudonné, raciste ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Alors, les adversaires de Dieudonné ont-ils le droit de l’insulter, de le frapper, de le menacer de mort, sans qu’il ne puisse réagir ? Que nenni…
Comme tous ses fans, j’attends avec envie et impatience son nouveau spectacle, qui va sans doute cartonner comme les précédents. Dieudonné a donné un nom un peu particulier à ce nouveau one-man-show: « ASU ZOA ». Je ne sais pas ce que ça veut dire mais, « asu », en ma langue maternelle, le mva’é ou fang, veut dire « Le visage » ou la « face ». « Zoa », est plutôt un nom propre alors, veut-il dire « la face de Zoa » ? Nous n’en savons rien. Toujours est-il que, plus que jamais, aidons cet homme en allant le voir sur scène. C’est le vrai baromètre d’une société en perdition, avec les élites qui ont sabordé ce pays. Elles veulent masquer leurs trahisons, en s’acharnant sur l’humoriste.