Un holocauste permanent se déroule en direct sous nos yeux, devant le monde entier, tous les jours, toutes les nuits, jours et nuits, nuits et jours. Une fois de plus, une fois de trop. La Nakba permanente des Palestiniens, éternisée, la grande catastrophe perpétuelle, insupportable. La propagande sioniste et pro-sioniste pour désinformer, intoxiquer, justifier, légitimer ou disculper Israël de ses massacres et carnages commis nous distrait, nous confond, nous perturbe, nous étouffe. On essaye encore et toujours d’inverser les rôles, faisant passer l’agresseur et victimaire, l’Etat d’Israël, et ses soutiens pour la victime qui subit ou se défend.
L’impuissance organisée des Etats, des organisations internationales, de l’ONU –qui est et était alors toute-puissante contre Haïti, la Côte d’Ivoire ou la Libye par exemple ces dernières années-, accompagne les perpétuels crimes de l’Etat sioniste. L’impuissance oui, bien édifiée, mais aussi la complaisance, la connivence, les complicités passives et actives, les silences et les lâchetés des Etats parrains et complices, tels les USA, et la France. Et les Etats du monde qui si prompts à discréditer, diaboliser et sanctionner les cibles et les victimes de l’axe dominant du monde -l’axe USA-Israël-OTAN-UE- tels la Russie, la Chine, les pays arabes et du Tiers Monde insoumis, Cuba, Venezuela, l’Iran … etc. s’agitent pour parler du droit d’Israël à la sécurité, pour couvrir sa fureur meurtrière, pour avancer des invraisemblables déclarations d’ « émotion » et des « appel à la retenue » de l’Etat agresseur ou des propos lénifiants archiconnus d’hypocrisie, vomitifs, présentant des faux regrets face aux massacres et aux crimes de guerre israéliens commis contre les Palestiniens.
Les sionistes et le sionisme –cette forme perverse de judaïsme politique qui prétend incorporer et enfermer à jamais l’ensemble des Juifs de la planète- ou ce djihad juif éternel décrétant de fatwas systématiques pour paralyser et éliminer les critiques anti-israéliennes et les résistances palestiniens ou de n’importe où dans le monde. Ah ces sionistes ! Les plus suprématistes, les plus barbares, les plus cruels, les plus infâmes, les plus inhumains, les plus sauvages, les plus féroces, les plus acharnés, les plus sadiques et systématiques dans leurs desseins et leurs actes d’extermination permanente, lente mais sûre, de tout un peuple, dans l’organisation et la pratique d’apartheid et la pratique génocidaire contre les Palestiniens. Alors qu’ainsi les exemples et expériences tragiques des régimes et Etats ségrégationnistes et génocidaires dans l’histoire humaine des deux derniers siècles restent donc relativement dépassés. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?
La Palestine, un pays conquis et colonisé, un Etat colonial fondé -il s’agit d’Israël- à visées expansionnistes et hégémoniques, les territoires et le peuple vaincu à genoux, expulsé, déporté ou enseveli dans des tombes depuis 1948, et encore martyrisé et spolié dans les lambeaux qui leur restait de moins en moins depuis 1967. Ça a été presque tout bénéfice donc, un pays nommé Palestine conquis et colonisé avec les vaincus piétinés, humilies jusqu’à la lie, asservis ou éliminés. Et depuis, ce nouveau désastre de 1967, des hommes en condition de sous-hommes, conquis, occupés, avec leurs bras taillables et corvéables, « normalisés » dans le projet colonial concrétisé. Un projet de capitalisme colonial émergent, rampant et triomphant fondé sur la tragédie d’autrui, sur l’exploitation économique des victimes qui restent. Cet Etat se nomme Israël et la tragédie des Palestiniens continue.
Jeter les Palestiniens à la mer, les pousser à l’exode définitif … ou les faire disparaître in situ ! Les exterminer déchiquetés ou brûlés par les bombes et les balles, après avoir presque tout essayé. Les spolier, les humilier, les affamer, les encercler, les cantonner, les enfermer, les paralyser, les emprisonner, les ghettoïser, les massacrer quand ils se révoltent … etcetera, etcetera. Voyez-vous, les pratiques sionistes de solution finale anti-palestinienne sont diverses mais toutes visent le même but.
La doctrine et la praxis, la guerre permanente de l’Etat sioniste, qui fondent son émergence « légale » et son blanchiment postérieur ne peuvent pas effacer les crimes d’origine, sa caractérisation indéniable comme entité coloniale, avec un colonialisme permanent et expansif. Cette doctrine appelée sionisme et les praxis que nous leurs connaissons, correspondent à une forme particulière de fondamentalisme, d’intégrisme, et de djihadisme qui s’impose par la « raison », la propagande intense et permanente, avec ses bourrages des crânes et anathèmes tueurs, ou par la force, les faits accomplis dans le cynisme assumé sans vergogne par l’Etat d’Israël et ses alliés.
Les malédictions éternelles contre les crimes et les criminels sionistes, contre l’Etat d’Israël, encore une fois renouvelés ? La consternation et l’indignation extrêmes des peuples du reste du monde mais aussi la douleur et le deuil perpétuels du peuple victime restent incontournables mais depuis longtemps, depuis toujours, terriblement insuffisants, totalement inutiles dans le sens que cela ne change pas, n’arrête pas et à plus jamais, le drame. Consternation, indignation, douleur et deuils extrêmes suivis d’amertumes extrêmes. L’Etat d’Israël et les sionistes, maîtres de la Palestine, maîtres de leur monde. Mais aussi maîtres du monde entier tout court, qu’ils dominent, paralysent ou bloquent à toute fin pratique avec la concurrence de ses parrains et alliés, les USA et l’Union Européenne, dont la France en première ligne. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? Pour quoi et comment supporter toujours l’insupportable ?
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