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30 avril 2024

Des familles palestiniennes fuient la chaleur pour tomber sous les missiles sionistes et en martyre


Solidarité Palestine

Rapport

Des familles palestiniennes fuient la chaleur pour
tomber sous les missiles sionistes et en martyre

CPI


Photo: CPI

Mardi 7 octobre 2014

Khan Younes – CPI

Les familles de Salihiya, de Nasr et d’As-Syrie ont quitté leurs maisons, fuyant la chaleur. Elles se sont mises sur le seuil de leurs maisons. Elles n’avaient pas pensé qu’elles deviendraient un objectif pour les bombes des occupants sionistes. Neuf membres de ces familles sont partis, auprès de leur Seigneur, en martyre.

Les traces du crime sioniste sont encore là. Sont encore là les trous causés par les obus et leurs éclats. Ces derniers ont déchiré les murs et les portes en fer avant de déchirer les corps de Palestiniens.

Souvenirs douloureux

Mahmoud Nasr, 18 ans, se rappelle bien les détails du massacre qui a causé la mort de son frère Mohammed Nasr, deux de ses cousins et six de ses voisins. Ils se ressemblaient dans la rue d’Al-Ledadoué, dans le camp de Khan Younes, après avoir quitté leurs maisons, fuyant la chaleur et l’absence d’électricité.

Le massacre s’est produit le samedi 19 juillet 2014, onze jours après le début de la dernière guerre sioniste menée contre Gaza.

Nasr se rappelle comment il a entendu une forte explosion. Il est sorti pour venir aux nouvelles. Il a vu la zone mise à feu et à sang et son fils et ses camarades jonchés par terre, baignant dans leur sang.

Sang, morts, blessés

Affreuse et douloureuse a été la scène. Du sang partout. Des martyrs partout. Des blessés partout. Des cris de femmes partout. Les ambulances arrivent pour embarquer les victimes.

Dans ce massacre, sont tombés en martyre : Mohammed Awad Nasr, 25 ans, Rochdi Khaled Nasr, 25 ans, Ibrahim Jamal Nasr, 25 ans, les deux frères Yehya, 20 ans, et Mohammed Bassam As-Syrie, 17 ans, Mohammed Mostapha Salihiya, 32 ans, et les enfants Mostapha, Mohammed et Wasim.

La tragédie exceptionnelle de Rochdi

La douleur causée par le départ du jeune Rochdi Nasr a un goût amer exceptionnel. En effet, le jeune Rochdi est le seul garçon, entre cinq filles, de sa famille.

Le père du martyr Rochdi se rappelle ce massacre :

« J’ai entendu une forte explosion. Les vitres des fenêtres ont explosé. J’ai cru que c’était une maison voisine qui avait été bombardée. Je suis vite sorti de la maison pour voir mon unique garçon et ses camarades par terre atteints par des éclats, certains corps complètement déchirés ».

« Je n’ai pu m’approcher de mon fils. J’ai perdu mon fils et ma connaissance. Lorsque je suis revenu à moi, on m’a dit que huit personnes étaient tombées en martyre et que mon fils avait été blessé. Mon fils a suivi les martyrs et rendu l’âme quelques heures plus tard, au petit matin », a-t-il ajouté.

Malgré tout, le père regarde le ciel et conclut :

« Dans tous les cas, Dieu merci. J’étais prêt à le marier. Mais Allah (le Tout Puissant) l’a choisi pour qu’il se marie au paradis. Je n’ai qu’un souhait : qu’Allah (le Tout Puissant) l’accepte, ainsi que ses camarades, parmi les martyrs ».

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