New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, Bachar Jaafari, a condamné avec les expressions les plus sévères l’insistance des délégations de certains pays, notamment des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, à défendre “Israël” et à couvrir ses crimes.
Dans un communiqué qu’il a lu devant le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen Orient, Jaafari a dit : “Chaque fois qu’”Israël” accentue son escalade contre le peuple palestinien, ces délégations tentent de détourner l’attention du monde des crimes israéliens et d’alléger la pression internationale exécrée sur “Israël” en lisant des communiqués trompeurs sur la Syrie”.
Et Jaafari de poursuivre : “Pour cette raison, je ne répondrai pas aux allégations creuses lancées par ces délégations contre la Syrie, en sachant que nous avons beaucoup de choses à dire pour réfuter les allégations des délégations des pays qui soutiennent et arment les terroristes et œuvrent pour mettre en échec toute solution pacifique à la crise en Syrie en intervenant dans son affaire intérieure”.
Soulignant que l’ONU célébrera demain son 70ème anniversaire de sa fondation, Jaafari s’est interrogé : “Comment peut-on célébrer cette occasion alors que certains pays membres du Conseil de sécurité continuent leur soutien irresponsable à “Israël” pour qu’il poursuive ses politiques provocatrices qui transgressent toutes les chartes internationales?”.
Et Jaafari d’ajouter en s’interrogeant : “Qu’est-ce que les Nations Unies peuvent disent aux Syriens au Golan qui souffrent, depuis un demi-siècle, de l’occupation israélienne, notamment après leur échec à adopter des mesures qui poussent “Israël” à exécuter leurs résolutions y relatives, notamment celle N°497 de l’an 1981?”.
Le délégué permanent a conclu en affirmant que pour célébrer cette occasion, il faut réaliser les ambitions des fondateurs de l’ONU en construisant un monde où règnent la paix, la sécurité, la justice et le développement, en respectant la souveraineté des pays et en ne pas intervenant dans leurs affaires intérieures.
R.Fawaz