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24 novembre 2024

Après les attentats de Bruxelles: à qui va profiter le crime?


Faucon US

Comité Surveillance Otan

Mardi 29 mars 2016

Les attentats fascistes du 22 mars à Bruxelles servent de rideau de fumée à des agissements bien plus criminels, au terrorisme d’Etat organisé à l’Otan. Le gouvernement belge, très fidèle vassal de l’Otan, compte bien faire supporter par la population l’achat de nouveaux bombardiers, l’augmentation du budget militaire et celui des forces de police, ainsi que des mesures sécuritaires qui emprisonnent tous nos droits démocratiques

« Nous sommes en guerre », déclarent inlassablement les Ir-responsables politiques du gouvernement belge ainsi que du gouvernement français.  Mais ce n’est pas une guerre contre des fantômes, ni contre quelques bandes de fascistes portant le nom de l’Etat Islamique. La réelle guerre, dans laquelle la Belgique est engagée à fond malgré les  réticences et le dégoût de la population, est celle des successives « coalitions internationales contre le terrorisme »,  concoctées sous l’égide de l’Otan  depuis de longues années et, en particulier depuis 2001 et l’occupation otanienne de l’Afghanistan. La dernière « coalition internationale » en date, c’est celle qui s’est constituée dans les couloirs du Sommet de l’Otan de 2014 : non pas contre Daesh, mais contre l’Irak et  l’Etat syrien, son gouvernement et ses alliés , dont principalement la Russie.

Cette Coalition Internationale a fait semblant de s’en prendre à l’Etat Islamique pendant de longs mois, espérant affaiblir et casser en morceaux l’Etat syrien et liquider le président Al Assad, comme ils l’avaient « si bien réussi » (selon les termes de l’ancien ministre de la Défense Pieter De Crem) en Libye en 2011 contre le président Kadhafi. Aujourd’hui c’est un échec pour eux. La riposte de la Russie a changé profondément les rapports de forces, les forces gouvernementales syriennes reprennent du terrain et récupèrent de la souveraineté sur leur pays.

La Belgique a participé à cette Coalition, dès 2014, avec l’appui quasi unanime du parlement. Aujourd’hui, l’Otan en réclame plus: notre pays devrait envoyer ses F-16 , non seulement en Irak, mais aussi en Syrie. Et non seulement en Syrie, mais aussi en Libye, pays en ruines, où la Coalition prépare une nouvelle intervention militaire. Aujourd’hui, la Libye serait devenue le principal « refuge » de Daesh? Ou plutôt le nouveau prétexte invoqué par la coalition otanienne pour regagner du terrain perdu dans cette guerre mondiale non déclarée?

NOUS, ON LACHE RIEN!

EXIGEONS DU GOUVERNEMENT que la Belgique se retire de la Coalition de guerre et qu’elle refuse les impositions militaires de l’Otan

PARTICIPONS NOMBREUX ET DETERMINES AUX ACTIONS DE LA PLATEFORME CONTRE LES AVIONS DE CHASSE!

 

 

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Source: CSO
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