Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
19 mars 2018
LA CALOMNIE, MONSIEUR ?
« La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez pas ce que vous dédaignez ! »
À propos de la dernière invention du camp des nains pour tenter, telle la femme de Putiphar, de salir un pays qui ne les attaque même pas… (Nous on n’a pas de temps à perdre, mais vous pouvez voir ça par exemple ici, où l’essentiel de ce qu’il faut savoir est dit : )
À petits pas vers la 3ème grande guerre anglaise : le loup sort enfin du bois
AVIC – Réseau International – 16 mars 2018
Source : https://reseauinternational.net/a-petits-pas-vers-la-3eme…
Trump, May, Merkel et Macron publient une déclaration commune accusant la Russie d’avoir empoisonné Sergei Skripal
Adam Bienkov – Business Insider – 15 mars 2018
Source : https://reseauinternational.net/trump-may-merkel-et-macro…
Toute la cour des néocons va-t-en-guerre est là
Tom Luongo – Gold, Goats ‘n Guns – 14 mars 2018
Source : https://reseauinternational.net/toute-la-cour-des-neocons…
Il nous semble important, cependant, de vous mettre sous les lunettes ce que vient de publier le Cercle des Volontaires. Démarche exemplaire, et merci à Mme Fighiera, qui s’est donné le mal de décaviarder !
Interview de Poutine par NBC : voici les propos coupés
Raphaël Berland – Cercle des Volontaires – 16 mars 2018
Traduction : Claire Fighiera
Vladimir Poutine interviewé par Megyn Kelly pour NBC News à Kaliningrad le 10 mars 2018
(© AP / Alexei Druzhinin)
Alors que les médias mainstream (comme Le Monde) faisaient leurs gros titres sur l’interview tronquée (truquée ?) de Vladimir Poutine par la chaîne de télé américaine NBC, égratignant bien sûr au passage le président russe, nous vous proposons une traduction des propos coupés tels que diffusés par le média In The Now. En effet, comme le rapporte Sputnik News, le caviardage de l’interview par la chaîne américaine n’était pas passé inaperçu des internautes. Mais, sauf erreur de notre part, les fameux propos n’étaient pas disponible sous-titrés en français ; c’est maintenant chose faite !
http://www.cercledesvolontaires.fr/2018/03/16/interview-p…
Eh bien, nous ne nous trompions pas dans le préambule de notre dernier post. C’est ce que dit clairement Israël Shamir dans l’article qui suit, publié comme celui du Saker par The Unz Review et traduit en français par Entre la plume et l’enclume :
Les missiles de Poutine, arme de dissuasion ?
Israël Adam Shamir – The Unz Review – 11 mars 2018
Traduction : Maria Poumier
pour Entre la plume et l’enclume – 13 mars 2018
La présentation par Poutine, le 1er mars, des nouvelles armes russes a été interprétée à tort comme une déclaration de parité stratégique ou une expression de triomphalisme. C’était en fait nécessaire, de toute urgence, pour prévenir une frappe stratégique. Ce danger n’est pas encore écarté, puisqu’une semaine plus tard, le 7 mars, le président Poutine a réaffirmé qu’il était prêt à utiliser ses armes nucléaires comme outils de rétorsion, même si cela risquait d’en finir avec le monde.
« Certes, ce serait un désastre pour l’humanité, un désastre pour le monde entier », a dit Poutine, mais, en tant que citoyen de Russie et à la tête de l’Etat russe, je me dois de poser la question : pourquoi voudrions-nous d’un monde sans la Russie ?
La réponse a été tranchante. Un homme moins solide aurait probablement répondu en toute hypocrisie, pour éviter une phrase brutale du genre « oui, je vais détruire le monde ». Cela signifie que le danger reste imminent, et par ces mots pleins de franchise, le président Poutine veut dissuader tous ceux qui pourraient le chercher un peu trop.
Pourquoi donc, soudainement, le président russe a-t-il décidé à ce moment précis, d’informer le monde sur ces nouvelles armes ? Ce n’est pas que les Russes, ou les Américains (en phase dans ce domaine) aient coutume de se répandre urbi et orbi sur leur créativité dernier cri en la matière. 2002, l’année où les US se sont retirés du traité ABM, est resté gravée au nombre des dates dramatiques. Quelle raison, ou du moins quel déclencheur, était donc à l’œuvre ? Certains observateurs estiment que c’était une ruse préélectorale, à usage interne. Mais le principal opposant à Poutine, le candidat communiste Grudinine, n’a pas contesté la politique étrangère de Poutine ou ses dépenses pour la défense ; les électeurs approuvent la politique étrangère de Poutine, de toute façon. La révélation de Poutine a rempli les Russes de fierté, mais ils auraient voté pour Poutine de toute façon.
Or de fait il y avait une raison différente et plus urgente : un terrible crescendo dans les menaces avait amené la Russie à se sentir très vulnérable. On peut supposer que leurs services de renseignement ont convaincu le président russe que les menaces étaient tout à fait réelles.
Source : http://plumenclume.org/blog/329-les-missiles-de-poutine-a…
Source d’origine : http://www.unz.com/ishamir/putins-weapons/
L’Alliance atlantique écrit au journal il manifesto
(Autrement dit l’OTAN répond à Manlio Dinucci… qui répond à son tour)
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
17 mars 2018
L’OTAN écrit au manifesto après la rubrique « L’Italie sous l’emprise USA/OTAN » (Dinucci, 12 mars 2018). C’est la première fois en Italie que l’Alliance atlantique intervient directement pour contester un article. Manlio Dinucci utilise les 30 lignes de son droit de réponse dans le journal (16 mars).
m-a
Publié sur la version en ligne de il manifesto le 16 mars 2018 : https://ilmanifesto.it/litalia-nella-morsa-usanato/
Nous reprenons la mise en page du Réseau Voltaire :
Droit de réponse de l’Otan, réplique de Manlio Dinucci et commentaire du Réseau Voltaire
Réseau Voltaire | 17 mars 2018
Le service de relations publiques du commandement joint de l’Otan à Naples a écris au quotidien Il Manifesto, à propos de l’article de Manlio Dinucci, « Sous l’emprise des USA et de l’Otan ». Il ne nous a pas adressé de copie de cette lettre, bien qu’elle relève également une erreur de notre traducteur anglais. Par le passé, le département d’État des États-Unis avait directement contacté les journaux dont nous diffusions les articles en plusieurs langues afin qu’ils cessent toute collaboration avec nous. Cependant cette démarche semblait impossible avec une publication communiste. Nous publions cette lettre, la réponse qu’y apporte le géographe italien et notre commentaire.
L’amiral James Foggo
À Madame Rangeri,
(directrice de la publication d’Il Manifesto, ndt)
Je vous prie de noter que l’article intitulé « Sous l’emprise des USA et de l’Otan », publié le 13 mars 2018, sous la signature de Manlio Dinucci, contient des informations imprécises et trompeuses.
Paragraphe 3 :
Il est faux d’écrire que : « L’exercice soit dirigé par le Commandement Otan de Lago Patria (Jfc Naples), aux ordres de l’amiral états-unien James Foggo ».
Il est vrai que : Le Commandement Maritime de l’Otan (MARCOM), dont le siège est à Northwood, en Grande-Bretagne, détienne le commandement et contrôle de l’exercice guidé par l’Amiral Clive Johnstone.
Paragraphe 4 :
Il est faux d’écrire ce qui suit : « C’est l’amiral Foggo lui-même qui explique à quoi sert le Dynamic Manta 2018 : la « Quatrième bataille de l’Atlantique » a commencé, après celles des deux Guerres Mondiales et de la Guerre froide ».
Il est au contraire vrai que : Dans son article intitulé « La quatrième bataille de l’Atlantique », publié en 2016, l”Amiral Foggo avait fourni des indications concernant la vision de l’OTAN et des États-Unis. Cette même vision, cependant, ne peut pas être utilisée pour « expliquer » le Dynamic Manta de 2018. Je vous renvoie à ce qui a été publié par MARCOM au sujet du Dynamic Manta 2018 sur son site web mc.nato.int.
Paragraphe 6 :
Il est faux de dire que : « Avec sa casquette de Commandant de l’Otan il prépare en Italie les forces navales alliées contre la Russie, avec celle de Commandant des Forces navales US en Europe, l’amiral Foggo envoie depuis l’Italie la sixième flotte au Juniper Cobra 2018, exercice conjoint des USA et d’Israël dirigé principalement contre l’Iran »
Il est vrai que : L’Amiral Foggo conduit le JFC Naples dans la « préparation, planification et conduite d’opérations militaires visant à préserver la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale des États membres de l’Alliance… ». Pour de plus amples détails, vous pouvez consulter le site web de l’Allied Joint Force Command Naples, à la rubrique « Mission statement ». En outre, dans la version anglaise de l’article utiliser le mot « Captain » est inapproprié. Par contre, est appropriée l’utilisation du mot « Commander ». Sur les compétences nationales de l’Amiral on consultera avec profit le site web www.c6f.navy.mil.
Je voulais soumettre aussi à votre attention une autre imprécision dans l’article en question à propos du dernier paragraphe où l’auteur dit que « Comme Scaparrotti est aussi Commandant suprême allié en Europe (charge qui revient toujours à un général US), le plan prévoit une participation de l’Otan, notamment à travers l’Italie, en soutien à Israël dans une guerre à grande échelle au Moyen-Orient ».
Le vrai concept est que : Le Juniper Cobra est un exercice bilatéral israélo-états-unien. En outre, toute intervention de l’Otan nécessite l’approbation inconditionnelle du Conseil Atlantique. C’est un aspect important que l’auteur laisse complètement de côté.
Tout en appréciant, dans l’ensemble, l’article publié, je vous prie de rectifier votre version en ligne avec les modifications ci-dessus et j’espère vivement que notre collaboration réciproque dure dans le temps.
Cordiales salutations,
Richard W. Haupt
Capitaine de la Marine étasunienne, chef de service Relations publiques du commandement de l’Otan du JFC Naples basé à Lago Patria, Naples.
Réponse de Manlio Dinucci
Nous apprécions l’attention que l’OTAN prête à notre journal. Il Manifesto et moi-même prenons acte de la rectification — la seule juste, mais franchement un détail — sur le commandement spécifique du Dynamic Manta 2018.
Pour le reste, en tous cas le rôle du JFC-Naples de Lago Patria, un des deux commandements permanents de la Force conjointe OTAN au niveau opérationnel, demeure central sous les ordres de l’amiral états-unien James Foggo.
Ce dernier commande en même temps les Forces navales US pour l’Europe et l’Afrique, ainsi que la sixième flotte US, dont l’aire de responsabilité couvre la moitié de l’océan Atlantique et des mers adjacentes, Méditerranée comprise.
À un séminaire en Norvège le 26 février, l’amiral a parlé de « Quatrième bataille de l’Atlantique » contre « des sous-marins russes de plus en plus sophistiqués qui menacent les lignes de communication maritime entre États-Unis et Europe » [1].
Comme ces lignes passent aussi en Méditerranée, le Dynamic Manta 2018 entre dans cette « vision OTAN/USA ». Vision fausse : quelles preuves y-a-t-il que des sous-marins russes soient en embuscade, prêts à couler les navires sur les lignes maritimes entre l’Europe et les États-Unis ?
Il est faux en outre que le JFC-Naples ait comme mission la « préparation, la planification et la conduite d’opérations militaires visant à préserver la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale des États membres de l’Alliance ». Il suffit de rappeler les guerres par lesquelles l’OTAN a démoli deux États, la Yougoslavie et la Libye, d’où ne provenait aucune menace contre les membres de l’Alliance.
Concernant la présence du général Scaparrotti à l’exercice conjoint d’Israël et des États-Unis (auquel Foggo a envoyé l’amirale de la Sixième Flotte), il serait ingénu d’ignorer qu’il n’est pas seulement le commandant du Commandement Européen des États-Unis, mais en même temps Commandant suprême allié en Europe.
Par curiosité : sur la base de quelle norme cela doit-il toujours être « traditionnellement un commandant USA » ?
Merci encore de votre attention pour notre travail.
Manlio Dinucci
Remarque du Réseau Voltaire
Il est absolument faux d’écrire : « Toute intervention de l’Otan nécessite l’approbation inconditionnelle du Conseil Atlantique. C’est un aspect important que l’auteur laisse complètement de côté ».
En effet, et c’est un point très important : le bombardement de Tripoli (Libye) par l’OTAN ne violait pas uniquement la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui donnait mandat pour protéger la population civile, mais aussi les statuts de l’Organisation.
Jamais, absolument jamais, le Conseil de l’Atlantique-Nord n’a donné son approbation pour ce massacre qui coûta la vie à environ 40.000 personnes, massivement des civils.
Le fait que les États-Unis et certains de leurs alliés aient ainsi bafoué les droits de leurs autres alliés au sein de l’Organisation en dit long sur la réalité de cette pseudo-alliance.
Thierry Meyssan
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[1] “The Fourth Battle, he argued, wages primarily beneath the waves, as increasingly sophisticated Russian submarines threaten the ability of NATO to exercise sea control in the North Atlantic, and consequently the sea lines of communication between the United States and Europe. Russian military activity is also becoming more aggressive, Admiral Foggo asserted. Russian aircraft flying very close to US vessels at high speed are examples of such behaviour”. Source : “Admiral Foggo to Norway ahead of Trident Juncture”, Institutt for Forsvarsstudier, 2. mars 2018.
Source de l’emprunt : http://www.voltairenet.org/article200181.html
[On admirera la formulation de l’amiral : « …comme des sous-marins russes de plus en plus sophistiqués menacent la possibilité de l’OTAN d’exercer le contrôle des mers dans l’Atlantique Nord… », ndGO].
Et puisqu’on parle de calomnie…
C’est en russe. Sous-titré en anglais. La belle Zakharova ne tape pas du poing sur la table, parce qu’il n’y a pas de table et qu’on voit même sous ses pieds, mais si on était les Anglais, on n’en mènerait pas large aujourd’hui.
Ce n’est pas pour la ramener, mais la France a découvert et dit tout cela avant elle… entre 1789 et 1794. Et, ah, comme l’histoire se répète !…
Pas de panique : Observatus Geopoliticus raconte une partie de ces amusantes péripéties en français et avec un grain de sel attique parce qu’on n’est pas russes. Certes on peut s’indigner des couillonnades en train, mais on peut aussi en rire, et même on doit. Pour rester sains d’esprit. On observera cependant avec un peu d’étonnement que Mme Thereza May (sur sa bicyclette ou pas, Maria) a quand même évité de dire que votre président avait vendu sa grand-mère à d’obscurs Chinois, non sans l’avoir au préalable découpée en rondelles, parce qu’en une seule pièce elle lui eût rapporté beaucoup moins, et que votre patron à vous – oui, oui, M. Lavrov – mange les enfants en bas âge de ses moujiks au petit-déjeuner : à la coque, brouillés, en omelette ou cuits durs, selon son humeur du moment. Il fallait que cela fût dit ! Et le droit à l’information des Occidentaux, vous en faites quoi, chérie ?
Psychodrame impérial
Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu
18 mars 2018
Si 2016 fut l’année du détricotage du système impérial, la cuvée 2018 voit ce qu’il en reste – le noyau dur : Deep State et ses affidés – se compresser afin de résister au vent inévitable de la multipolarité. Sans surprise, c’est contre la Russie, Heartland eurasien, que se portent tous les efforts.
Depuis plusieurs jours, la presstituée européenne noyautée par la CIA – comme le rappelait le regretté Udo Ulfkotte – se lâche comme à ses plus grands jours sur l’affaire Skripal. Le méchant Poutine égorge empoisonne nos femmes et nos enfants jusque dans nos sillons… Péril russe… Aux armes…
Sur l’affaire elle-même, il est beaucoup trop tôt pour en parler. Un agent double liquidé (chose courante dans le milieu du renseignement) ou une provocation d’une tierce partie afin de faire porter le chapeau aux Russes (pratique également courante ces dernières années). Il n’y a guère que les dirigeants occidentaux pour accuser d’abord, enquêter ensuite. A ce titre, la givrée du 10 Downing Street est dans la droite ligne des toutous européens de Barack à frites – Cameron, Flamby & Co -, ce qui n’a pas eu l’heur de plaire au chef de l’opposition britannique qui a appelé à un peu plus de responsabilité.
Pourquoi cette sortie aussi soudaine que brusque de Londres ? Elle est sans doute à mettre en parallèle avec certaines frayeurs bien actuelles de l’empire. Notons d’abord, ô douce coïncidence, que cette affaire amplifiée par le tam tam médiatique éclate au moment même où une enquête du Congrès US, à dominante républicaine il est vrai et dont la conclusion a été réfutée par les Démocrates, conclut à l’absence d’ingérence russe dans les élections de 2016. De cela, notre presse éminemment libre n’en a évidemment pipé mot…
Autre coïncidence troublante, le présent psychodrame sort opportunément alors que l’hystérie des officines grimpe à mesure que la Ghouta « rebelle » se noie. Un prochain false flag chimique ne serait d’ailleurs pas impossible. Dans ces conditions, préparer le terrain et travailler l’opinion publique avec la rocambolesque affaire Skripal peut avoir son utilité. Une antienne du genre : Regardez, les Russes sont un danger chimique ambulant, à Londres comme en Syrie…
Mais il s’agit peut-être et surtout de gaz. Alors que Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d’exportation quotidienne vers l’Europe, l’affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au Nord Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le « danger du gaz russe » (lol) et la « nécessité de trouver des sources d’approvisionnement alternatives » ?
Le message n’est pas tant à destination domestique – même si le Royaume-Uni manque cruellement de gaz et que le GNL russe commence à arriver sur le marché britannique, les importations d’or bleu en provenance de Russie restent minimes – qu’extérieure. Les atlantistes de Bruxelles, Varsovie ou Vilnius pourront éventuellement se sentir encouragés dans leur opposition au gazoduc baltique face à Berlin et aux réalités économiques lourdes. Il sera en tout cas intéressant de voir le prochain round de discussions des euronouilles à propos du Nord Stream II…
De l’autre côté de l’Atlantique, la névrose du système impérial atteint des sommets. Comme nous l’avons expliqué plusieurs fois, ayant perdu la Maison Blanche avec l’élection du Donald, c’est au Sénat que le Deep State s’est réfugié.
Or c’est de l’auguste assemblée que vient de nous parvenir une information qui laisse rêveur. Un groupe de sénateurs a, sous des prétextes spécieux, menacé la Russie de sanctions supplémentaires si celle-ci s’entête à vendre… ses S-400 ! Et pour bien faire, les éventuels acheteurs également. Vous avez bien lu : cela doit être la première fois dans l’histoire qu’un pays serait sanctionné pour avoir vendu ou acheté des armes défensives…
Si ces sénateurs n’ont pas reçu leurs ordres directement du Pentagone, ça y ressemble comme deux gouttes d’eau. Car derrière cette invraisemblable tentative d’intimidation, qui fera évidemment rire de Moscou à Vladivostok, c’est toute la panique de l’appareil militaire américain qui ressort.
Nous avions expliqué le désarroi otanien il y a deux ans :
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2018/03/psychodrame-i…
Ceci expliquant sans doute cela…
Ghouta orientale : des dizaines de milliers de civils fuient vers les lignes loyalistes
Strategika51 – 17 mars 2018
Gardes de l’AAS à l’entrée d’un des deux couloirs humanitaires par lesquels passent actuellement des tonnes d’aide aux civils.
Des dizaines de milliers de civils syriens fuient les enclaves tenus par les terroristes dans la Ghouta orientale vers les lignes de l’Armée syrienne.
En dépit des tirs de snipers et des mitrailleuses, une vague humaine a réussi à joindre les lignes militaires syriennes.
L’aviation syrienne mène des raids à très basse altitude sur les positions terroristes désertées par les civils ou ouvrant le feu en direction des fuyards.
Cette évolution extraordinaire confirme que des dizaines de milliers de personnes subissaient par la violence et la terreur le diktat des groupes rebelles.
Douma demeure une exception. Les groupes terroristes y sont solidement retranchés sous terre et les abords de la localités sont piégés par d’immenses charges explosives variant de l’assemblage d’obus d’artillerie (152, 155 mm) aux camions citerne piégés (20 tonnes d’explosifs) que les militaires syriens tentent de localiser et détruire par des raids aérien et des tirs d’artillerie.
Les groupes d’assaut de l’Armée syrienne ont utilisé de nouvelles tactiques d’enveloppement en évitant les défenses frontales ennemies, privilégiant les coups de main à l’arrière des positions terroristes, provoquant la panique des pays occidentaux et arabes maintenant des officiers de liaison et des « conseillers militaires » au sein des groupes terroristes assiégés.
L’avancée rapide des troupes syriennes, soutenues par des combattants libanais du Hezbollah et des volontaires palestiniens du FDLP a surpris un très grand nombre d’experts mais il est certain que la participation active d’unités Spetsnaz russes est derrière cet exploit tactique.
La guerre au Levant entame sa huitième année sans que les objectifs initiaux de la guerre n’aient été atteint par les États-Unis et leurs alliés.
Cette guerre a également profondément changé les fondements de l’ordre géostratégique mondial post-guerre froide.
Source : https://strategika51.wordpress.com/2018/03/17/20160/
Mis en ligne le 18 mars 2018