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25 novembre 2024

Sabotage des gazoducs Nord Stream : un acte de guerre contre les intérêts énergétiques des Européens


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La CIA avait averti le gouvernement allemand des signes d’une attaque planifiée possible sur les deux gazoducs Nord Stream en mer Baltique, selon le journal allemand Spiegel. Un avertissement en forme de menace ?

 

Concernant les explosions elles-mêmes, jusqu’à 700 kg d’explosifs auraient été utilisés pour faire sauter chacune des trois conduites détruites des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Une telle quantité d’explosifs ne peut sans doute pas être acheminée en une seule fois par les drones sous-marins actuellement disponibles dans les pays riverains de la Baltique.

En revanche ces dernières semaines, la marine américaine a mené de multiples manœuvres dans la zone où sont intervenus les actes présumés de sabotage (deux explosions quasi concomitantes sur deux gazoducs indépendants l’un de l’autre) qui ont conduit à trois fuites de gaz des pipelines sous-marins Nord Stream 1 et 2.

Le 2 septembre, un hélicoptère américain avec l’indicatif d’appel FFAB123 a effectué plusieurs sorties dans la région. Lorsqu’on superpose l’itinéraire de FFAB123 à la carte de la destruction des deux gazoducs, un résultat plutôt intéressant est obtenu : l’hélicoptère a survolé l’itinéraire de NordStream 2 et les lieux où se sont produites les fuites de gaz .

Itinéraire de FFAB123 a été superposé à la carte de la destruction des deux gazoducs

De même, un corps expéditionnaire de navires de la marine américaine, dirigé par le navire d’assaut amphibie USS Kearsarge, se trouvait également dans la mer Baltique il y a quelques jours et a été vu se retirer dans la mer du Nord. Selon les données des sites de surveillance du trafic maritime, il était situé à 30 kilomètres du site du sabotage présumé du gazoduc Nord Stream 1 et à 50 kilomètres du gazoduc Nord Stream 2.

L’USS Kearsarge de l’US Navy se trouvait il y a quelques jours en mer Baltique dans la zone des deux gazoducs

Sans vergogne, l’eurodéputé polonais Radek Sikorski, ancien ministre de la Défense nationale puis des Affaires étrangères de Pologne, a fait une déclaration sur Twitter suivant les fuites : sous une photo du déversement de gaz en mer Baltique suite à l’attaque des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, il a écrit : « Merci USA ». Radek Sikorski est aussi l’époux de la belliciste juive Anne Applebaum, qui a fait de la destruction et du démantèlement de la Russie l’objectif principal de son militantisme depuis plus d’une décennie.

Rappelons que le 7 février 2022, avant le déclenchement de l’Opération militaire spéciale russe en Ukraine, devant le chancelier fédéral allemand Olaf Scholz, Joe Biden avait déclaré que Nord Stream 2 sera « fini ». Un journaliste demandant comment il prévoyait de faire cela Joe Biden répondait : « Je vous promets, nous y arriverons. »

Mais bien sûr, les ploucs politico-médiatiques occidentaux soutiendront n’importe quoi comme d’habitude, et notamment que la Russie est responsable de ces sabotages sur ses propres installations comme ils soutiennent, sur le même schéma, depuis des mois que les Russes bombardent leurs propres soldats sur le territoire de la centrale nucléaire d’Energodar…

Colin Powell livre à nouveau son expertise…

Quoi qu’il en soit, compte-tenu des difficultés que les euro-atlantistes ont déjà récemment créées pour la simple remise en service des turbines du Nord Stream 1, tout en réussissant à s’interdire d’utiliser le Nord Stream 2, on imagine mal Gazprom lancer à court ou moyen terme la réparation de ces gazoducs, qui pourraient de toute façon être à nouveau attaqués.

De toute façon, le projet mondialiste est d’atteler l’Europe au GNL américain hors de prix (voire à lancer l’exploitation du gaz de schiste en Europe), puis à construire des éoliennes partout pour produire de l’hydrogène permettant de « stocker » de l’électricité (cependant en quantité insuffisante pour tous les besoins des Européens), tout en détruisant définitivement l’industrie européenne qui fait concurrence aux oligarques américains.

Au passage, comme nous y invite Bruno Lemaire (avec son sourire de cocu content), sortez vos cols roulés.

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