Aller à…
RSS Feed

25 avril 2024

Comment les rebelles ont perdu Bir Al Ganham par Allain Jules


Libye – Comment les rebelles ont perdu Bir Al Ganham ? Récit.

Finalement, donnons le bénéfice du doute aux Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama et consorts, sur le dossier libyen. Je crois sincèrement qu’ils sont victimes des mythomanes de l’autoproclamé Conseil national de transition libyen. Ce sont ces islamistes qui avaient parlé de Mouammar Kadhafi, le guide libyen, comme étant un « tigre de papier » que l’Occident allait laminer en deux semaines tout au plus. Le résultat des courses est…la soupe à la grimace.
Entubés par le CNT donc, nos dirigeants sont dans une dynamique où, ne souhaitant pas se déjuger, sont obligés de poursuivre leurs actions criminelles en Libye, de se convaincre qu’ils ont raison, en tuant de plus en plus de civils. Pour les punir de leur fidélité sans faille pour leur guide ? Sans doute. Comme je l’avais annoncé, sans être devin, puisque depuis le début de ce conflit inique contre le peuple libyen la forces des renégats de Benghazi ne repose que sur les bombardements des soldats de l’apocalypse de l’Alliance, ces derniers ne pouvaient tenir Bir Al Ganham pendant deux jours. D’ailleurs, ils nous ont annoncé une offensive sur Brega. Selon nos informations, la déroute est légendaire. Plus de 200 galopins capturés, et 50 tués. Vous ne lirez pas ça ailleurs.
Ma consoeur d’Al Jazeera (vidéo en dessous) se réjouissait de la prise du bourg Bir Al Ganham situé à 80 km de Tripoli et tout le monde se disait que, demain, ce serait la fin de Mouammar Kadhafi. Hélas, rien à l’horizon. Alors, que s’est-il passé dans cette petite ville stratégique ? A l’aube, le 5 août, les forces de l’Otan, l’armada invincible criminelle et domptée, commence à bombarder à l’aveuglette, ce petit coin paisible de la cité, croyant qu’il y a sur place, des soldats royalistes. Au passage, ils tuent de nombreux habitants, avant de demander par radio aux renégats de prendre la ville. Ces derniers font semblant de combattre, tirent quelques salves, et entrent dans la ville sans résistance et paradent, dépareillés, dans leur pick-up japonais.
La journaliste d’Al Jazeera raconte qu’il y a des snipers qui essayent de ralentir leur progression et que les soldats capturés ne sont pas Libyens mais des mercenaires. Que nenni. Ce sont des pauvres Libyens …noirs, pas combattants, qui n’ont plus droit de cité dans les zones contrôlées par les fous de Benghazi. Passons. La prise de Bir Al Ganham était donc du bluff. Les soldats loyalistes, au niveau de leurs renseignements, savent désormais à quel moment partent les avions de l’OTAN tueurs de civils. Ainsi, ils laissent leurs positions, un retrait tactique, avant de foncer sur leurs proies. C’est ce qui s’est passé à Bir Al Ganham et l’assaut a été sanglant. 30 renégats tués, 10 capturés.
Normal, il n’y avait que ce nombre-là sur place et n’ont pas pu prendre leurs jambes à leur cou. C’est pathétique mais, les voitures n’avaient pas assez d’essence et ils se sont rendus sans résistance. Vous comprenez donc la réalité du terrain, et la tactique gagnante des soldats royalistes pour mettre en déroute les traîtres à leur Nation, ces suppôts de Satan de Benghazi, dont le nombre fond comme neige au soleil.
A Benghazi, le CNT, à coup de millions, auraient acheté des chefs de tribus et soudoyé aussi certains chefs de faction. Il y en a 40. La famille Younès n’a pas mis son ultimatum en exécution. Nous auront, plus tard dans la journée, si les communications sont bonnes, des informations dans ce sens. Ces gens pensent toujours prendre la Libye…avec des armes ? C’est peine perdue. Il faut discuter avec Kadhafi, même comme les choses sont claires: il a gagné sur touts les tableaux, d’autant plus que les crimes contre l’humanité se multiplient de la part de l’OTAN.

Partager

Plus d’histoires deLibye