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18 novembre 2024

Intervention d’Evo Morales, Président de Bolivie à la Havane


Intervention d’Evo Morales, Président de Bolivie à La havane

traduction L.V.

 

Ce lundi, a la Havane, capitale de Cuba, le Président Bolivien Evo MORALES , a déclaré de faire d’urgence une révolution au sein de l’organisation de Nations Unis (ONU) pour finir avec le Conseil de Sécurité . Pour lui cette organisme « c’est une honte pour l’humanité ».

« Le Conseil de sécurité, je l’appellerais Conseil d’insécurité », a dit Morales dans une entrevue exclusive à Prensa Latina. Il a affirmé que « cette institution est une honte pour l’humanité ».
Morales, en visite officielle à la capitale cubaine, a mis en question la résolution 1973 approuvée depuis 6 mois, sur laquelle l’Organisation du Traité du L’Atlantique Nord (OTAN) permettait les attaques aériennes contre la Lybie, soit disant avec la mission pour défendre la population civile.

Le Mandataire du pays andin a critiqué les « types d’organismes internationaaux qu’on a dans le monde. C’est son point de vue, l’Organisme du Traité de L’Atlantique Nord (OTAN) a foncé de manière belliqueuse avec les USA à la tête contre un pays Arabe.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU est constitué de 15 pays. 5 entre eux sont membres permanents et les 10 autres sont membres temporaires et pour une duré de 5 ans.
Les 5 permanents sont : USA, Angleterre, France, Chine et Russie, avec le droit de veto.

Morales a dénoncé que la Coalition Internationale a fait partir de Tripoli, capitale Libyenne, le colonel Muammar Al Gaddafi, grâce aux attaques aériennes avec des bombes qui ont fait des milliers de morts et blessés dont beaucoup de femmes et de’ enfants.
Le Président latino-américain a dit que les pays colonisateurs veulent s’installer dans cette nation Nord-africaine avec l’intention de s’approprier leurs ressources naturelles.
« Il y a toujours un intérêt pour concentrer le capital dans très peu de monde : les oligarchies, les multinationales » a-t-il précisé.
LES USA ne respectent pas et l’ONU manque aux règles.

Le dirigent Bolivarien a souligné le manque de respect que depuis presque 50 ans les USA ont avec Cuba en continuant leur blocus économique, commercial et financier malgré la demande de la Communauté Internationale pour finir avec cette situation.
Washington « ne respecte pas et les Nations Unis ne font rien pour faire changer », a emphatisé le Président Bolivarien qui dans les prochain jours parlera à la 66è Assemblée Général de l’ ONU.

Il a montré l’incapacité des Nations Unis pour défendre les droits internationaux dans le cas de Cuba et a rappelé qu’ en 2010, de un total de 187 pays ont adhéré pour la levée du blocus contre l’ile et seulement les USA et Israël se sont opposés au texte. La situation n’a pas trop changé depuis puisque Cuba dépend des mesures arbitraires prises pas Washington.

L’ ONU a délibéré depuis 1992 et voté pour la levée du blocus contre Cuba. Chaque fois il y en a de plus en plus de pays que soutiennent l’ile mais rien n’a changé.

Morales est pour une régionalisation du marché
Le chef de l’Etat Bolivien a plaidé pour régionaliser le marché et éviter comme cela de tomber dans la crise que vivent actuellement les USA et plusieurs pays de la zone Euro.
Evo Morales, a opté pour proposer des politiques de solidarité et de complémentarité, et s’éloigner des politiques de compétitivité. Il a remarque qu’actuellement on vit une crise financière « de l’empire, du capitalisme et bien sûr des USA ».
« Ce nouveau millenium ne peut pas être ceux des oligarchies, les hiérarchies, les monarchies, (… ) celui là doit être le millenium des peuples » a-t- dit dans l’entrevue donné a la Havane.
Morales a affirmé qu’une forme de vie, c’est le socialisme communautaire « qui doit se développer et s’implanter face à la crise du capitalisme ».

Finalement, le président Bolivarien a souligné que dépendre du marché Nord américain et Européen, « c’est un grave problème pour les pays du sud »

Le capitalisme : c’est l’ennemi de l’humanité

Evo Morales a affirmé que les ennemies de l’humanité ont bien été identifiés : le capitalisme, l’impérialisme. Comment réussir à changer ? ça c’est la lutte continuelle.
Il l’a dit dans l’entrevue donnée à l’agence de Prensa Latina.

A ce sujet, Morales a critiqué la stratégie des USA et des pays qui se sont retrouvés à Copenhague pour le sommet climatique en décembre 2009. Ils ont tout fait pour bloquer les propositions lors d’une deuxième période de compromis pour le Protocole de KYOTO.
Le gouverneur est convaincu que Mère Terre, la planète, la nature « c’est le plus important ».

Le leader andin a affirmé que le capitalisme cherche « à détruire la nature et en contre-partie donne des bonus aux pays du sud pour extraire les ressources naturelles.

il a dit «qu’on privatise la forêt, on la rend marchandise dans les pays pauvres d’Amérique du sud ». Il a fait remarquer que la prochaine conférence la XVIIè conférence sur le Changement Climatique, doit se réaliser à Durban, Afrique du Sud.
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