Libye – Le temps, ennemi des prédateurs et drapeau vert à Tripoli par Allain Jules
12 octobre 2011
Libye – Le temps, ennemi des prédateurs et drapeau vert à Tripoli
Publié le12 octobre 2011
Dans l’océan des mensonges proférés par les dirigeants euro-américains et de l’OTAN au sujet de la Libye, seul le temps les trahira. Et aujourd’hui, la durée de la guerre est leur pire ennemi. Si cette guerre avait été éclair comme espérée par ceux qui sont aujourd’hui humiliés sur le sol libyen, personne n’allait découvrir le pot aux roses.
Aujourd’hui les choses sont claires.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire que le guide libyen Mouammar Kadhafi n’avait pas de soutien populaire ?
Eh bien, l’héroïsme de Syrte qui n’est pas du tout tombée à cette heure contrairement aux affirmations d’une certaine presse, Ben Jawad ou Bani Walid sont là pour prouver le contraire. En Libye, comme l’avait d’ailleurs dit Silvio Berlusconi le leader italien, le peuple libyen aime son guide.
Les prédateurs de l’Occident, ces voleurs et pilleurs, n’ayons pas peur des mots car un chat est un chat et un chien est un chien, sont fous comme le disait le président zimbabwéen, Robert Mugabé. Entre la méconnaissance de la situation sur le sol libyen, l’aveuglement volontaire, le rapprochement avec un islamisme le plus radical anti-Kadhafi le laïc , combattants la topographie, la culture, la langue, ou le caractère des gens.
Souvenez-vous, le 8 août 2011, nous vous parlions du massacre de l’OTAN dans la petite bourgade de Majer (Majer sur Glane, 85 tués), les habitants de cette ville sont descendus sur Tripoli défiler devant l’ambassade de Hongrie, tout un symbole puisque les Libyens considèrent Sarkozy comme Hongrois et non Français parce qu’ils aiment la France et ne croient pas que ce soit un Français qui ordonne leur massacre. Pire pour l’OTAN/CNT, ils arboraient le drapeau…vert de la vraie révolution.
Retrouvons-nous à minuit pétante !
Habitants de Majer à Tripoli
Andrea Marton, ambassadeur de Hongrie en Libye reçoit les représentants des tribus
Familles avec des portraits des victimes.