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10 novembre 2024

« Sarkozy et Obama ont tué Kadhafi pour le faire taire » par Al Oufok


Le « Canard Enchaîné » dément les récits de l’Otan :

« Sarkozy et Obama ont tué Kadhafi pour le faire taire »

jeudi 27 octobre 2011, par La Rédaction

Washington et Paris ont condamné à mort, le colonel Mouammar Kadhafi. Les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy n’étaient pas disposés à laisser Kadhafi sortir vivant, de la poursuite initiée par l’OTAN en Mars en Libye, craignant que celui-ci puisse parler devant la Cour pénale internationale « et se transforme en une bombe nucléaire ».

Le journal Français le « Canard Enchaîné » a démenti le scénario donné par « L’OTAN » sur la « coïncidence » de la présence du cortège de Kadhafi qui était sur le point d’échapper de Syrte, lorsque deux drones français et américains se sont relayés pour le bombarder ce qui a mené à la blessure de Kadhafi et à sa capture par les forces du conseil nationale de transition(CNT) et sa liquidation. Le document réfute l’affirmation du roman occidental et des Nations Unies pour une enquête, afin de découvrir les circonstances de l’assassinat de Kadhafi, en disant que les unités françaises étaient particulièrement proches du lieu de détention, du colonel libyen et connaissaient beaucoup de détails sur sa liquidation.

Dans sa publication d’avant-hier le journal Français, a démenti ce que l’OTAN a toujours répété ; que le but de la campagne de bombardements aériens est de soutenir les troupes « de transition » sur le terrain et qu’ils ne visaient pas à l’assassinat du colonel « car il n’est pas prévu dans la tâche confiée à l’OTAN par la résolution 1973 du conseil de Sécurité », mais donne à l’OTAN et à ses avions la mission de protéger les civils en Libye contre les phalanges de Kadhafi.

Le 19 Octobre, et quelques heures avant le bombardement du convoi de Kadhafi à Syrte, un colonel américain du Pentagone a pris contact avec l’un des membres du service secret de l’armée française en charge de traquer le leader libyen et l’a informé que le piège s’était resserré autour de Kadhafi et que des avions de reconnaissance des Etats-Unis ont identifié l’endroit, dans un district de Syrte où il se trouve, et qu’il est impossible pour le colonel d’échapper à l’emprise de ses poursuivants.

Le fonctionnaire américain a déclaré à son interlocuteur français « laisser cet homme vivant, le transformera en une bombe nucléaire ». L’officiel français a conclu que la Maison Blanche a condamné Kadhafi et que son procès doit être évité, ce qui constituera pour lui une plate-forme internationale. « La peine de mort n’était pas disponible dans le texte de la résolution de l’ONU ». Le journal a également cité un diplomate français « Mais ne soyons pas hypocrite les uns et les autres, les avions français et britanniques ont essayé de l’atteindre en bombardant Tripoli ».

Le diplomate français a ajouté que « Kadhafi, est devenu un ami de l’Occident dans ses dernières années, il s’est souvenu de ses liens excellent avec les services secrets américains et français, et de l’assistance qui ‘il a fourni à nos amis africains, ainsi que les opérations conclues avec les uns et les autres, et des choses beaucoup plus graves, que personne ne sait ».

Des forces françaises et américaines, présentes sur le terrain, suivent les traces de Kadhafi encerclé à Syrte.
Les services de renseignement français ont envoyé une unité composée de 50 hommes dans la ville de Syrte. Un agent de la sécurité a déclaré que la mission française de l’unité spéciale « est de livrer Kadhafi et les membres de sa famille à un renard », qui (est un groupe sous le commandement des forces dans la transition de Syrte), et « pour empêcher Kadhafi d’échapper à ses poursuivants Libyens ».

M. Sarkozy a assigné le général « Benoit Puga », son chef de cabinet particulier de superviser le processus des poursuites de Kadhafi. Pour mener à bien sa mission, le général « Puga », a travaillé en coordination avec la direction du renseignement militaire français et l’unité du travail français sur le terrain en Libye.

Le « Canard Enchaîné » rapporte que « les dirigeants du renseignement militaire français ne se gênent pas de révéler « que leur tâche est la liquidation physique du dirigeant libyen » contrairement à l’Elysée, qui se cachait derrière des mots plus réservés, a dit un conseiller du Président.

Le 20 Octobre, à huit heures trente du matin, des avions américains sans pilote ont tiré des roquettes sur un convoi de 75 voitures qui roulaient très vite pour quitter Syrte. Les avions français Mirage, accompagnés par d’autres avions de reconnaissance, ont lancé des bombes à guidage laser vers le convoi, détruisant 21 voitures, et blessé Kadhafi.

Le journal affirme que des éléments Français étaient à une distance très proche, qu’un de ses officiers raconte « que Kadhafi a été capturé par la guérilla en transition, et que le public criait Dieu est grand et a frappé le prisonnier, quelques voix parmi les combattants ont essayé vainement de dissuader leurs camarades de ne pas le tuer », sans que les Français et les américains puissent intervenir.

Article de Mohammad Ballout
Traduction de Moncef CHAHED

Version originale sur :
http://www.aloufok.net/spip.php?art…

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