Aller à…
RSS Feed

27 décembre 2024

Annick Cojean, une envoyée très spéciale de l’Immonde à Tripoli par les Pacifistes de Tunis


Tout ce que je sais c’est que Kadhafi était quelqu’un de très simple et surtout de très respectueux de ses interlocutrices. je l’ai rencontré plus d’une fois et j’ai toujours apprécié les discussions avec et autour du guide de la Jamhiryia. Quant aux fameuses « amazones » qui ont fait fantasmer tout l’occident, elles étaient des femmes qui sortaient de l’école militaire de Tripoli avec promotion. Certaines que j’ai bien connues étaient officiers. Arrêtez de raconter n’importe quoi. Kadhafi est mort, massacré par l’OTAN et ses supplétifs,  traîtres à la société libyenne. Il a  droit à notre hommage en tant que combattant pour l’indépendance de son pays et résistant contre l’impérialisme. Il a surtout le droit de reposer en paix.

Ginette

Annick COJEAN, envoyée très spéciale de l’Immonde à Tripoli: «Une esclave sexuelle de Kadhafi raconte son calvaire»

  

Annick Cojean, une envoyée très spéciale de l’Immonde à Tripoli :

« Une esclave sexuelle de Kadhafi raconte son calvaire» [1]

Nous regrettons beaucoup que ce soit une femme qui se prête à ce jeu tragique et honteux de publier une histoire aussi immonde et de la faire passer pour un acte de journalisme [1]. Qui a trompé qui ? Dans les deux cas de figure, l’affaire est grave. Elle le serait encore plus si l’individu accusé de viols répétés sur plusieurs jeunes filles (à croire qu’il ne passait son temps qu’à cela) était encore vivant et en mesure de se défendre. Or, ce n’est pas le cas. Un minimum de respect l’épouse veuve et la fille du Guide libyen n’a pas été observé.

Faisons alors comme si Mme Cojean était naïve et que l’on lui ait fait croire n’importe quoi :

1.  Elle fait parler une personne qui ne décline pas son nom complet… de crainte, bien sur, que les « pro-Kadhafi » [l’expression n’est pas de nous] ne la tue… Or, où se trouvent-ils à présent ? Il semblerait qu’ils évitent de se montrer publiquement, n’est-ce pas ? A Syrte, l’OTAN prétendait que les agresseurs étaient des loyalistes de la Jamhiriya pendant que son CNT assiégeait et détruisait, à coups de missiles GRAD, une ville entière.

Il a été dit que le convoi de Qaddafi en fuite vers le désert aurait été bombardé par l’OTAN parce que son « comportement » aurait présenté « une menace pour les civils ». L’argument est surréaliste mais c’est bien ce que l’OTAN elle-même a officiellement déclaré [2].

De plus, tout observateur sait que la dénommée Iman Al Obeidi (qui, en avril –et donc sous le « régime de la Terreur »-, avait dénoncé, coram populo à l’hôtel Rixos son viol par des « soldats de Qaddafi ») avait pu quitter la Libye sans problème. Par conséquent, le fait que la dame (l’« esclave sexuelle »…) interrogée aurait craint de déclarer son nom est un argument vraiment mesquin. Par ailleurs, l’envoyée spéciale de l’Immonde fait preuve d’un manque d’originalité et de fantaisie. En effet, Safia n’est-il pas le prénom de la veuve du Guide libyen ?

2. La femme « violée » se contredit à plusieurs reprises et répète des histoires déjà publiées et démenties. Qaddafi n’avait pas « des filles » mais une seule fille : Aicha. L’artifice du déguisement en vieille femme est aussi ancien que littéraire. De même en va-t-il de l’histoire de la fuite à l’étranger de la « victime » parce sa mère aurait souhaité la marier à un vieux cousin veuf : vraiment très, très banale. Quant au délire au sujet des « amazones » violées ou se donnant à Qaddafi, comme les vierges de jadis au Minotaure…, il est tout aussi ancien et sa source fut discréditée par l’ONU elle-même…

Fin aout, la psychologue de Benghazi Siham Sergeva racontait que d’anciennes gardes du corps de Qaddafi lui auraient avoué avoir été violées par lui, ses fils, son entourage, bref par tout le monde en fin de compte… Mais quelle est la source de toutes ces déclarations, devrait se demander tout journaliste digne de ce nom ? Même quand il s’agit d’un message « Twitter » comme ce fut le cas à propos des « 10 000 victimes » de Qaddafi parmi les manifestants… Or, dans ce dernier cas, la source était Senouka lequel affirmait être membre de la Cour Pénale internationale, dont les instances dirigeantes révélèrent le jour suivant que cet homme ne représentait que lui-même…

Mais le jeu était joué car les « 10 000 morts » étaient déjà inscrits dans l’inconscient de ce monde globalisé… Pour en revenir à Sergeva, rappelons que cette personne est la même qui, en avril, déclara avoir envoyé 70 000 questionnaires à des femmes libyennes pour savoir si elles avaient été violées par les « mercenaires noirs de Qadafi ». Elle affirma avoir reçu 60 000 réponses (dans un pays en guerre et sans service postal…) de la part de 300 femmes qui déclaraient avoir été violées.

Cependant, lorsque l’envoyé de l’Onu Cherif Bassiouni lui a demandé alors la permission de consulter les questionnaires et de rencontrer les femmes, les documents de travail avaient soudain disparu et les femmes s’étaient envolées. La dé-nommée « Safia », doit probablement avoir reçu un « briefing » de la part de la très professionnelle Sergeva de Benghazi….

3. Cui prodest? Pourquoi un tel canular, un de plus ? Si une jeune fille libyenne avait approché une journaliste pour lui raconter une telle histoire, pourquoi pas ? Or, il apparaît que la femme « violée » était mariée à un « rebelle » (de l’OTAN), « grièvement blessé », rapporte Annick Cojean. Il est clair que pour les « rebelles » de l’OTAN maintenant au pouvoir, tous les moyens sont bons pour dissimuler leurs crimes (dont des viols systématiques…) afin de solliciter de l’aide financière.  Jamais autant de mensonges n’avaient été publiés par le passé (guerres contre l’Irak, l’Afghanistan, notamment).

4. Si Qaddafi a commis une erreur, c’est bien celle de s’être rapproché de nouveau de l’Europe et des Etats-Unis et particulièrement de la France de Sarkozy et de l’Italie de Berlusconi. Ruby, la mineure amante de ce dernier, avait déclaré à la presse italienne que le chef du gouvernement italien lui aurait « révélé » avoir appris le mot « bunga bunga » de  Qaddafi… Or, ce terme n’est pas du tout arabe… Il désigne, en Italie, et de manière très péjorative et insultante, les individus à la peau noire… Enfin, la fameuse « Safia » évoque des mannequins italiens…. Il est vrai que Qaddafi s’exprima publiquement devant des jeunes femmes en Italie mais dans le seul but, attesté et documenté, de les intéresser au Coran. Les délires des trop nombreux nombreux obsédés sexuels de la presse européenne évitent bien sur de rapporter l’intégralité de l’événement. Or, l’agence qui avait recruté les hôtesses en invita par la suite quelques unes pour un voyage enLibye durant lequel elles eurent l’occasion de rencontrer Qaddafi. Un groupe, comprenant des responsables de l’agence et des journalistes, s’est même rendu à Tripoli en aout dernier pour manifester son opposition à la guerre…

On pourrait continuer à démentir et rectifier pendant des heures, des jours, voire des années. Mais à quoi bon  quand le mot d’ordre aux journalistes fut : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.. »

 

SOURCES ET RESSOURCES BIBLIOGRAPHIQUES:

[1] Annick Cojean : « Une esclave sexuelle de Kadhafi raconte son calvaire. Reportage ». Le Monde (France), 15 novembre 2011

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/11/15/esclave-sexuelle-de-kadhafi_1603932_1496980.html#ens_id=1481986

[2] L’ultimo crimine di guerra

http://www.ariannaeditrice.it/articolo.php?id_articolo=%2040807

 

________

Critique reçue par

Les Pacifistes de Tunis

http://tinyurl.com/5v9h9lr

 

 

0 0 votes
Évaluation de l'article
Partager

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Plus d’histoires deLibye