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22 novembre 2024

Obama, la « révolution » tunisienne, et la promesse de GAFSA. par les Pacifistes de Tunis


 

Adresse de ce document:

http://docs.google.com/document/pub?id=1AL5A-XQiBi9CGwdpwxHTA4qyLs9u1KD199ZFcGI5E_0

 

 

Obama, la « révolution » tunisienne, et la promesse de GAFSA. Ecrit sur le vif (12 décembre 2011).

http://www.megaupload.com/?d=ZS3CEHPK (Lavage de cerveaux « Obama, America, Tunisia », plus de dix fois par jour, chaque jour depuis un an à la Radio Nationale Tunisienne)

 

OBAMA, la « révolution » tunisienne, et la promesse de GAFSA

Depuis presqu’un an, la Radio Nationale Tunisienne commence son bulletin d’informations (toutes les heures ou deux heures) avec le message suivant: « Hallala Lana Ahrar Al-‘Alam… » (Les Grands de ce monde ont salué (sous-entendu « notre « révolution » »)) suivi de la voix d’Obama s’exclamant (en anglais et sans traduction): « The United States of America Stand With the People of Tunisia… »(Les Etats-Unis soutiennent le peuple tunisien [« dans leurs aspirations démocratiques »]).

Depuis presqu’un an, ce message est diffusé plusieurs fois, tous les jours que Dieu fait, toutes les semaines, tous les mois… Il faut alors imaginer la puissance du lavage de cerveaux si l’on considère des gens prenant leur voiture quotidiennement et  pris dans les embouteillages permanents de la capitale tunisienne…

La nouvelle arme de l’impérialisme, alliance inédite d’une hyper-structure de propagande basée sur des médias tels que CNN, Facebook, Twitter, et l’armée mondiale de faux « propriétaires de comptes » et autre « bloggers » mercenaires, et d’une institution comme Al-Jazeera, ayant acquis par le passé une image de « critique » des ambitions des USA, a fonctionné à merveille contre la Libye.

Al-Jazeera, présente dans la grande majorité des foyers et commerces de Tunisie et d’Egypte,  a servi, à la veille de l’agression totalitaire contre la Libye, d’une part, à laver les cerveaux d’un peuple entier, comme par l’effet d’un opium au sens marxien.

D’autre part, Al-Jazeera a représenté une « source » « fiable » et, par là, une « caution morale » pour les médias « occidentaux » au service de l’impérialisme dans leur grande majorité. Dans cette configuration, les agresseurs et leurs avocats ne pouvaient plus se voir accusés de mener une guerre « occidentale ».

Al-Jazeera, la chaîne « arabe », a « prouvé », par le son et l’image, qu’il y avait un « consensus » « populaire permettant de faire accepter l’inacceptable contrairement à ce qui s’était passé en Irak. Dans ce dernier cas, le peuple tunisien, « sous-la-dictature » (mais pas « sous-opium »…), s’était spontanément levé pour exprimer son indignation..

La puissance de cette nouvelle arme réside dans l’élaboration d’une mystification impressionnante par sa dimension: faire croire à un peuple entier qu’il a été acteur d’une « révolution », que cette dernière fut « démocratique » et reste « en devenir ». Les vers du poète national (Aboul Qasim Achchabi : « Le destin ne peut que répondre favorablement quand le peuple exprime soudain sa volonté de vivre ») furent ressassés à l’envi et le peuple a cru et croit encore qu’il pense et agit par lui-même.

Or, il n’a été qu’une marionnette-qui-parle, lisant, devant les médias du monde entier, un script préparé pour lui à l’avance: celui d’une « révolution » pacifique imaginaire audiovisuellement mise en scène dans des studios de l’Emirat dorénavant totalitaire du Qatar…

Quant à la fameuse « échéance électorale » (Assemblée Constituante), elle a confirmé la puissance désormais totalitaire d’Al-Jazeera. « Les Tunisiens » ont en effet voté « librement » avec un cerveau pré-lavé, lavé, rinsé puis essoré par les mises en scène (y compris les fameux « débats d’idées ») d’Al-Jazeera et les méta-mises en scène des médias qui en ont pris le relais localement, inondant tous les recoins de la vie quotidienne des Tunisiens.

A la veille de son agression, la Grande Jamahiriya (étymologiquement : gouvernement des masses par les masses elles-mêmes) Libyenne était un Etat souverain, pacifique, pratiquant la démocratie directe, respectant les droits les plus fondamentaux de tout citoyen (à savoir, l’accès à un travail et à un logement décents) et foncièrement internationaliste et anti-impérialiste.

L’agression contre ce petit pays modèle fut la réaction hostile de l’impérialisme à la possibilité même d’une révolution réelle en Tunisie et, au-delà, en Egypte. En tout état de cause, il s’agissait surtout de couper la vague révolutionnaire entre ces deux Etats unis géographiquement par une société perçue comme dangereusement égalitaire.

L’espoir vient du Sud de la Tunisie, plus au sud encore que celui d’où la révolte initiale était partie. Là-bas, en vertu de la proximité et en dépit du lavage national des cerveaux par les médias de l’après « 14 janvier », les gens connaissent bien la réalité sociale, économique et politique de la Grande Jamahiriya Libyenne. Il ne faut donc pas s’étonner que des drapeaux verts apparaissent spontanément lors de manifestations dont les revendications ont un caractère pourtant local, comme on pu le voir récemment dans la deuxième grande ville du pays : Gafsa.

 

 

 

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Critique reçue par

Les Pacifistes de Tunis

http://tinyurl.com/5v9h9lr

 

 

 

 

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