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18 novembre 2024

Le CNT victime de son inconsistance et de la haine de son pays.


Libye – Le CNT victime de son inconsistance et de la haine de son pays.
Publié le7 mars 2012 par Allain Jules

Il y a de quoi perdre son latin, s’énerver; lancer des cris d’orfraie, pleurer. Le CNT accuse les pays arabes de vouloir déstabiliser la Libye et menace les autonomistes de recourir par la force pour empêcher le fédéralisme autoproclamé du clan Sénoussi… On sait de quels pays Moustapha Abdeljalil veut parler. Mais, en réalité, finalement esclave de l’Occident et comptable du chaos qui se présente maintenant en Libye, il refuse d’accuser ses parrains.

Le félon croyait-il qu’il pouvait s’en sortir après cette trahison qui a conduit à la mort de l’homme qui a tant fait pour la Libye en l’occurrence le frère guide Mouammar Kadhafi ? Que nenni.

Nous l’avons dit ici à longueur de lignes mais, face au bruit et à la fureur des plus grands cons, c’est à dire l’OTAN, nous n’étions pas audibles. Mais, comme le dit la sagesse Haoussa, “le mensonge peut courir 100 ans mais la vérité le rattrape en un seul jour.” Nous y sommes presque. Alors, le président du CNT va intervenir avec quelles milices ? Celle de la Tripolitaine (Tripoli ouest) ou celle du Fezzan (sud), puisque les milices de l’est sont avec les “séparatistes” ? Peut-être qu’il fera appel à l’OTAN à nouveau ?

“Des pays arabes frères, malheureusement, financent et parrainent la sédition qui s’est produite dans l’Est pour ne pas être contaminés par la révolution”, a affirmé Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT), hier, lors d’une conférence de presse à Tripoli. Face donc à une révolution, il veut recourir à la force. N’a-t-on pas reproché à Mouamar Kadhafi de recourir à la force pour rétablir la paix dans son pays ? Mais, Moustapha Abdeljalil poursuit sa diatribe contre ses partisans d’hier en arguant donc: “C’est leur crainte de la révolte qui a poussé ces pays frères à accorder leur appui à la sédition”.

Un aveu donc, et surtout, confirmation de notre propos qui indiquait bien que l’assassinat de Mouammar Kadhafi ne stabilisera rien en Libye, au contraire. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, dit la fable de La Fontaine “Le lièvre et la tortue”.Trahir son pays, simplement pour laisser entrer des étrangers qui pillent les biens des Libyens et rêver de s’installer au pouvoir, après avoir versé autant de sang, est la réponse.

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