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19 décembre 2024

Human Rights Watch fait pression sur la Mauritanie pour livrer Abdullah Al-Sanussi à la CPI –


Je crois que le moment est venu pour la Mauritanie de prouver qu’elle est véritablement africaine en refusant de livrer Abdullah Al-Sanussi à ceux qui veulent le juger et refusent de juger ceux qui sont responsables du massacre de 100000 Libyens , du lynchage de Mouammar kadhafi , de la destruction de la Jamahiryia et de l’exil de deux millions de Libyens.

 

 Human Rights Watch fait pression sur la Mauritanie pour livrer Abdullah Al-Sanussi à la CPI –

 

 

Human Rights Watch fait pression sur la Mauritanie pour livrer Abdullah Al-Sanussi à la CPI –

 

 

Human Rights Watch (HRW) a demandé à la Mauritanie de remettre sans délai l’ancien chef du renseignement libyen, Abdullah Al-Sanussi à la Cour pénale internationale (CPI), qui avait lancé contre lui un mandat d’arrêt pour des crimes contre l’humanité.

‘L’arrestation de Al-Sanussi est une étape cruciale pour la justice, étant donné l’ampleur des crimes qu’il est accusé d’avoir commis’, a déclaré le directeur de la justice internationale du groupe basé à New York, M. Richard Dicker, dans un communiqué remis à la PANA ce week-end. ‘Maintenant, pour assurer la justice, il est impératif que la Mauritanie le remette à la CPI pour un procès équitable’.

Abdullah Al-Sanussii, beau-frère de Mouammar Kadhafi et pendant très longtemps son chef des services de  renseignements, a été arrêté samedi en Mauritanie à bord d’un vol régulier en provenance de Casablanca (Maroc), en possession d’un ‘faux’ passeport malien.

Il est recherché par la CPI pour crimes contre l’humanité qui auraient été commis lors de la répression par le gouvernement des manifestations en février 2011. Il est également impliqué dans de nombreuses violations graves des droits de l’homme commises sous le régime de Kadhafi, y compris le meurtre en juin 1996 de plus de 1.200 prisonniers dans la prison Abu Salim à Tripoli.

L’enquête, menée par la CPI, suite à la répression de 2011, avait été autorisée le 26 février 2011 par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Malgré que la Mauritanie ne soit pas signataires de la CPI, le Conseil de Sécurité exhorte tous les pays à coopérer avec la CPI, y compris d’arrêter et de remettre des suspects.

‘La Mauritanie devrait soutenir la décision unanime du Conseil de sécurité, en déférant Abdullah Al-Sanussi  maintenant à La Haye’, a déclaré M. Dicker qui précise que  ‘le Conseil de sécurité ayant rendu l’enquête de la Cour  possible en Libye,  il devrait également mettre la pression sur la Mauritanie pour qu’elle le remette à la cour’.

Les juges de la CPI avaient émis le 27 juin 2011 un mandat d’arrêt contre Al-Sanussi , ainsi que contre  Kadhafi et  son fils Saif al-Islam, tous recherchés pour des crimes contre l’humanité pour des attaques contre des civils, y compris des manifestants pacifiques à Tripoli, Benghazi, Misrata, entre autres endroits en Libye.

La procédure de la CPI contre Kadhafi a été abandonnée après sa mort survenue le 20 octobre, mais les forces anti-Kadhafi, qui avaient appréhendé Saif al-Islam Kadhafi, le 19 novembre dans le Sud de la Libye et le retiennent dans la ville de Zintan, ne semblent pas particulièrement disposées à le remettre à la CPI.

Les responsables libyens affirment qu’ils vont juger al-Islam Kadhafi en Libye, pour son rôle dans la répression par le gouvernement en 2011 et pour une corruption qui remonte dans les années antérieures à la crise.

Ce refus opposé par le gouvernement libyen à la requête de la CPI explique la pression exercée  par les Nations unies sur le gouvernement mauritanien, depuis l’arrestation de l’ancien chef du service secret libyen, pour contraindre par tous les moyens Nouakchott à extrader Al Sanoussi vers La Haye plutôt que vers Tripoli.

Pana 20/03/2012

 

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