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19 décembre 2024

Kofi Annan : Un exécutant du nouvel ordre mondial par Mbombog Ntohol


  

Qui  est réellement Kofi Annan : Un exécutant du nouvel ordre mondial.

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Kofi (Atta) Annan, né le 8  avril 1938 à Kumasi au Ghana, fut le septième secrétaire général des Nations unies et le premier à sortir des rangs du personnel de l’organisation. Il occupe cette fonction de 1997 à 2006. Le 10 décembre 2001, il reçoit le Prix Nobel de la paix. Il est marié à Nane Lagergren, juriste et artiste suédoise, et fille de la demi-sœur de Raoul Wallenberg. Ils ont trois enfants.

Il commence à travailler pour l’Organisation mondiale de la santé en 1962 comme fonctionnaire d’administration et du budget. Depuis, il a été en poste à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, à Addis-Abeba en Éthiopie, à la Force d’urgence des Nations unies (FUNU II) à Ismailia, au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à Genève, puis au Siège des Nations unies à New York, comme sous-secrétaire général à la gestion des ressources humaines et coordonnateur des Nations unies pour les questions de sécurité (1987-1990), puis comme sous-secrétaire général à la planification des programmes au budget et à la comptabilité, puis contrôleur (1990-1992). En 1990, après l’invasion du Koweït par l’Irak, Annan reçoit du secrétaire général pour mission spéciale d’organiser le rapatriement de l’Irak de plus de 900 fonctionnaires internationaux et ressortissants de pays occidentaux. Bref un homme qui a toujours travaillé pour le compte des occidentaux. Cela ne date pas de maintenant.

Il dirige ensuite la première équipe des Nations unies chargée de négocier avec l’Irak sur la question de la vente du pétrole pour financer l’aide humanitaire. En 1993, il est promu sous-secrétaire général de Boutros Boutros-Ghali. Il commence son premier mandat de secrétaire général de l’ONU le 1er janvier 1997.

Vous remarquerez que c’est un homme qui a toujours fait ce que les occidentaux lui ont demandé sans vergogne même contre l’Afrique son continent d’origine. Alors que les précédents  ou actuel secrétaires généraux ont toujours protégé le leur. Le cas de Banki  Moon est la pour le prouver.

En 2000, il ose proposer au président du Zimbabwe Robert Mugabe la légende vivante du nationalisme africain de se retirer du pouvoir en contrepartie d’un asile politique et de compensations financières. La même chose qu’il proposera à Gbagbo Laurent le président de la Cote d’ivoire 2011.

 

Le 29 juin 2001, sur recommandation du Conseil de sécurité, l’Assemblée générale le réélit par acclamation pour un second mandat, qui débute le 1er janvier 2002 et qui s’achève au 31 décembre 2006.

Une réélection par les membres du conseil de sécurité signifie que tu a été un très bon exécutant de leurs recommandations contre l’Afrique. Sinon le mandat ne saurait être renouvelé.

Comme en pure politicien occidental sentant le moment du départ venu. C’est la qu’il se met à rappeler aux occidentaux notamment aux américains qu’une rénovation de l’organisation s’impose, alors qu’il venait de passer plus de 8 ans à la tête de la dite organisation.

Dans son discours d’adieu au poste de secrétaire général auquel lui succède le sud-coréen Ban Ki-moon, Kofi Annan fustige la politique des États-Unis qu’il appelle à suivre la voie du multilatéralisme en acceptant notamment l’élargissement du Conseil de sécurité et à respecter les droits de l’Homme « jusque dans sa lutte contre le terrorisme ».

Kofi Annan est nommé le 14 juin 2007 à la tête de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), un organisme créé en 2006, financé par la fondation Bill-et-Melinda-Gates et la Fondation Rockefeller et regroupant des dirigeants politiques, des hommes d’affaires, des agriculteurs et des chercheurs. Le but de l’alliance est d’aider les paysans africains à améliorer leur rendement.  Quel paysan Africain connait cette organisation ?

 

Le 4 octobre2007, Kofi Annan devient le nouveau Président de la Fondation de soutien à l’Organisation mondiale contre la torture, la plus importante coalition internationale d’ONGs actives dans la protection des droits de l’homme dans le monde (regroupant 282 membres dans 92 pays), et ce afin de contribuer à la prise de conscience de l’érosion du respect des droits de l’homme et des normes internationales, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et des politiques sécuritaires.

Depuis qu’il appartient a une cette organisation il a déjà osé dénoncer les dictatures sanglantes et meurtrières qui sévissent en Afrique sans que ses maitres le lui demandent ?

Il fait partie du groupe des Global Elders (terme anglais signifiant : les anciens, ou sages, universels), créé par Nelson Mandela afin de promouvoir la paix et les droits de l’homme dans le monde. Or en tant que membre de ce club d’ancien suppo de l’occident en Afrique il a osé se rendre en Cote d’Ivoire pour demander a Laurent Gbagbo de partir alors qu’il avait gagné les élections présidentielles.

Aujourd’hui, nommé comme émissaire conjoint de l’Organisation des Nations unies et la Ligue arabe sur la crise en Syrie. Il ne fera pas autre chose.

Kofi Anan est un homme aux services des intérêts de l’occident. Depuis son entrée au sein de l’organisation des Nations Unis.

Nous Africains ne devrions pas être surpris de cela. Car lorsqu’on a travaillé pour cette organisation, l’on ne peut qu’être contre l’Afrique ou les autres nations qui se battent pour leurs libertés fondamentales. Parce que cette organisation a été créée principalement contre l’Afrique.

Ce qu’il faut surtout garder à l’esprit, c’est que  l’ONU a été créée en 1945, pour conserver les pays Africains en état d’esclavagisme sans tirer un coup de canon. Les anciens généraux qui faisaient la guerre autrefois sont devenus des diplomates. Aujourd’hui que l’Afrique et d’autres peuples du monde ont compris la véritable mission de l’ONU. La politique de la canonnière a été ressortie (guerre en Libye, Cote d’ivoire et aujourd’hui en Syrie), et tous les «suppo» comme Anan mis en branle.

En tan que membre de l’organisation contre la torture et du non respect des normes internationales, on est supposé défendre le droit internationale. Or dans le cas de la Syrie, de la Cote d’ivoire et de la Lybie. Ce droit a été complètement bafoué.

En se rendant en Syrie pour exiger à Bashar El Assad de partir alors que son pays est soumis à une action terroriste d’envergure des états étrangers impérialistes et dictatoriaux qui ne respectent pas les normes internationales. Il reprend juste du service. En qualité d’excellent exécutant.

 

Par Mbombog Ntohol.

 

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