Assassinat de Mouammar Kadhafi : La trahison de Bachar Al-Assad ou pas ?
11 octobre 2012
Assassinat de Mouammar Kadhafi : La trahison de Bachar Al-Assad ou pas ?
Publié le1 octobre 2012
par Allain Jules
Bachar el-Assad a-t-il trahi le frère Guide Mouammar Kadhafi ? La réponse est NON. C’est un nouvel enfumage médiatique qui se base sur un témoignage abscons de renégats qui soutiennent, ne l’oublions jamais, d’autres renégats en Syrie et, le tour est joué. Néanmoins, procédons par apagogie et/ou raisonnement par l’absurde. Quand la pharmacologie occidentale veut vous faire avaler une pilule, elle ne recule devant rien. Si Bachar Al-assad est à l’origine de la localisation du Colonel Kadhafi, la vraie question est de savoir s’il savait qu’on allait le tuer. Était il sur le terrain ? A-t-il ordonné sa mort ? Ils, ses accusateurs, ne pourront répondre et botteront en touche. Pire, la date ne coïncide pas avec des rapports étroits entre Paris et Damas. L’arnaqueur Rami El Obeidi parle du mois d’août.
Or, la pseudo révolution syrienne débute en mars et Paris retire son ambassadeur sur place bien avant le mois d’août ce qui veut dire que le dialogue est rompu. Quand on sait la fermeté de la Chine et de la Russie, trompées sur le dossier libyen, quel aurait été l’intérêt de Bachar Al-Assad de trahir son père ? Kadhafi appelait affectueusement le président syrien « mon fils ». Que représente la France devant la Chine et la Russie pour que Bachar Al-Assad se plie aux injonctions d’un nain politique comme Sarkozy ?
Avant de poursuivre, redécouvrons les dires ou les salmigondis de Rami El Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition:
« À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Moutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Là, le Raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar el-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, le Dr. Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français. En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte ».
Une affirmation gratuite qui ne se base sur rien. Rami El Obeidi veut faire le beau et accuse nommément le président Bachar Al-Assad. En échange de quoi ? Tout d’abord, si on suit ce raisonnement foireux que tente de véhiculer une certaine presse pour créer la diversion, présentons quelques points:
- C’est qu’il n’y a pas pire satan que l’homme occidental, qui ne tient pas ses promesses et pourchasse à son tour le président Assad.
- C’est que l’homme occidental c’est le diable, parce que localiser Kadhafi et ne pas demander sa reddition est un crime de guerre.
- C’est que l’homme occidental c’est Lucifer, parce que son but était de tuer Kadhafi, en violation criarde de la résolution 1973.
Mais, la vraie question que refuse de poser la presse après avoir écouté les salmigondis de Rami El Obeidi, c’est qu’elle est la source qui lui a donné autant de précision ? Vide sidéral, mystère et boule de gomme. En réalité, cet homme est resté avec le CNT jusqu’en….mai 2011. Ce petit détail-là est oublié. Comment sait-il donc tout ce qui se serait passé ? Que dit la dernière phrase de son verbiage vaseux ?
« En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte ».
On comprend la faiblesse avec le conditionnel utilisé. « Assad Aurait. » Ce n’est pas « Assad A.« . Vous voulez qu’on poursuive ? Ça ne sert à rien. Ma première mouture avait relevé la faiblesse de l’argumentation de ce Rami El Obeidi, un clown doublé d’un menteur…