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28 mars 2024

une justice à deux vitesses


Une Justice à deux vitesses !!!

Une agression terroriste à domicile par des membres du BETAR en 2006, jugée en 2008 et 2009, condamnée et dont la sentence n’a toujours pas été exécutée

par Ginette Hess Skandrani

J’ai été agressée à mon domicile parisien, le 25 octobre 2006, par un commando de quatre sbires du BETAR dans une agression préméditée et concertée. Pendant que deux d’entre eux faisaient la garde dans le couloir, deux autres se sont acharnés sur moi au risque de me tuer ou de me rendre invalide me tabassant avec des casques jusqu’au sang. J’avais de nombreuses blessures, un traumatisme crânien qui m’a laissé un adénome. Cette agression barbare a été jugée le 3 février 2009 :

Ruben Collen, en fuite en Israël a pris deux ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis. Il faisait le guet dans la rue.

Steven Elie, en train de faire son service militaire en Israël avec l’accord de la Cour a envoyé une lettre accusant les autres membres du commando qui s’étaient réunis rue des Rosiers, afin de programmer mon agression a également pris deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Un mandat d’arrêt a été lancé contre lui.

Mike Sfez que j’avais reconnu comme un de mes agresseurs a également été condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Ils ont tous trois été déclaré coupables Ils devaient me verser 10000 euros en réparations des dommages et 15000 euros de frais de justice.

Le quatrième agresseur, mineur au moment des faits a ait jugé par un tribunal pour enfants le 18/11/2008 et a été également condamné à six mois de prison avec sursis et 8000 euros de réparations.

C’était la première fois que ces extrémistes, entraînés comme des paramilitaires, tolérés par le pouvoir français et qui agressent tous ceux et celles qui s’opposent à la politiques israélienne ont été traduits devant un tribunal.

Maître Missamou, mon avocat ne s’est pas laisser intimider par les menaces et a gagné le procès.

Quatre ans plus tard, nous en sommes toujours au même point. Deux d’entre eux sont en fuite en Israël, les deux autres, sont soi-disant insolvables et aucun d’entre eux n’a été sommé d’accomplir les six mois de prison fermes, ni de payer les réparations ou les frais de justice. Ils sont vraiment les chouchous de la justice française.

Nous avions décidé, avec mon avocat, de nous adresser à une association de justice pour les victimes des agressions mais nous avons été déboutés car le profil de l’agression n’était pas traditionnel.

Nous attendons toujours que ce jugement soit mis à exécution

Paris le 7 avril 2013

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