CRACK CRACK BOUM. Libye: gymnastique intellectuelle et noyade de la démocratie au Tomahawk
10 juin 2013
CRACK CRACK BOUM. Libye: gymnastique intellectuelle et noyade de la démocratie au Tomahawk
BENGHAZI, Libye – Alors que les cuistres et autres ennemis de l’Afrique qui gagne, tout particulièrement la Libye florissante du frère Guide Mouammar Kadhafi tentent par des pirouettes de justifier leur action, les faits sont irréfragables. Après la quête de l’aléa, échec retentissant, les codes virtuels décryptés, il y a encore des prtétendus journalises qui n’osent pas affronter les bourreaux de la Libye, en pleine gymnastique intellectuelle pour justifier injustifiable. Le sempiternel « dictateur » est râpé. La question que personne ne pose est simple pourtant. Pourquoi cet assassinat macabre du leadeR libyen ? Les résolutions onusiennes 1970 et 1973 à l’origine de l’intervention armée en Libye ne le permettaient pas. Toute la daube ONU-CPI et tutti quanti ne sont que des voltiges mensongères et surtout mortifères à l’encontre de l’Afrique.
Comme vous et moi, dans la soirée de samedi à dimanche, alors qu’un soi-disant philosophe germanopratin, qui fait partie du complot contre la Libye s’époumonait sur le plateau de Laurent Ruquier (On n’est pas couché France 2), des Libyens s’entretuaient. C’est d’ailleurs ce qui a fait que l »un des officiers les plus élevés dans la hierarchie militaire, le Général Major Youssef al-Mangoush a démissionné dimanche, après des affrontements entre des manifestants autonomistes armés et ceux du supposé gouvernement. Il était en charge de la sécurité dans la ville orientale de Benghazi. Ces heurts ont fait selon le dernier bilan, 31 morts. Mais, ceux qui ont la science infuse vous diront qu’il fallait s’attendre à ça après…42 ans de dictature. On a beau cherché, mais rien de concret dans ce discours infondé.
Ce que les rois du monde oublient de dire c’est que, en 42 ans de règne, Mouammar Kadhafi, accusé de tous les maux, n’a jamais versé autant de sang. La Libye était un pays stable. L’effusion de sang actuelle, qui se poursuivra, souligne bien la colère d’un peuple qui se sent floué, après toutes les promesses. Deux ans après la chute de Mouammar Kadhafi, ce sont les milices qui dominent l’ensemble des régions du pays. Ce sont ces mêmes gangs de barbares que combattait le frère Guide et sur lesquelles se sont appuyés les ennemis de la Libye et de Kadhafi qui sévissent aujourd’hui. Oui, il fallait s »allier même au serpent, pourvu que la Lybie tombe.
Ironie du sort, à Benghazi, deuxième ville du pays, le groupe islamiste qui a combattu les miliciens gouvernementaux est payé par le nouveau pouvoir libyen, pour aider à maintenir la… sécurité. Mais ça, vous ne le lirez jamais dans la presse « mainstream ». Mais, en réalité, alors qu’on veut nous faire croire que cette manifestation était destinée à soutenir l’armée et la police naissantes, comme des organismes de sécurité unique du pays contre les milices, la vérité est ailleurs. En effet, c’est un essai du nouveau Congrès libyen, qui a voulu lancer un galop d’essai, pour voir la réaction des milices. C’est raté.
Vous avez dit révolution ?
Publié le 10 juin 2013
Allain Jules