• Causes immédiates et secondaires de ce renversement ?

• Qui s’oppose réellement à qui et pourquoi ? Pays légal contre pays réel ? Les salafistes d’Al Nour assistaient à la conférence du Gén. Sissi !

 

• Quelle théorie du complot va-t-il l’emporter ? L’opération “sioniste” candidate  au premier prix ?

• La démocratie est-elle en faveur des islamistes ? Une pétition de 22 millions de signatures : de la démocratie directe ?
• Les médias manipulateurs ont apparemment oublié leur attitude lors de l’éjection de Moubarak,
 et plus encore l’Algérie de décembre 1991 et le Hamas en janvier 2006…?

• Peut-il y avoir un effet un effet domino affectant les autres “régimes” islamistes  ? Maroc, Tunisie, Turquie ?

• Est-ce un échec pour Washington, Ankara, Doha, Riyad… Tel-Aviv  ?


• Quelle suite, quelles conséquences ? Une réaction, une revanche islamiste est-elle envisageable ? Une volonté affiché de ne pas en découdre, une milice de 15 à 30 000 hommes !
• Le scénario algérien – 1991/1992 – est imaginable ?

• Les Frères sont-ils définitivement hors-circuit ?

• El Baradaï homme du consensus ?

• La démocratie arabe n’est-elle pas une utopie ?

 




29.06.2013

Ce samedi après-midi, les organisateurs de la campagne « Tamarrod » (la rébellion), ont affirmé que leur pétition réclamant le départ du chef de l’Etat et des élections anticipées avait déjà récolté plus de 22 millions de signatures. | AFP /

La colère des opposants au président égyptien Mohamed Morsi ne s’exprime pas seulement dans la rue. Ce samedi après-midi, les organisateurs de la campagne «Tamarrod» (la rébellion, en arabe), ont affirmé que leur pétition réclamant le départ du chef de l’Etat et des élections anticipées avait déjà récolté plus de 22 millions de signatures, 22 134 465 exactement, soit une dizaine de millions de plus que le nombre de voix remportées par Morsi lors du second tour de l’élection présidentielle de juin 2012.


      TUNIS, 04 juil 2013 (AFP) – Un mouvement Tamarrod (rébellion) a lancé une collecte de signatures pour dissoudre la Constituante en Tunisie sur le modèle de la campagne qui en Egypte a conduit à un coup d’Etat militaire, a indiqué jeudi un des organisateurs, Mohamed Bennour.

      « Nous ne voulons aucun soutien des partis politiques pour protéger notre crédibilité, d’ailleurs nous avons des problèmes de financement », a-t-il indiqué à l’AFP.

      Le jeune homme, qui se décrit comme un « rebelle » et un « employé dans une entreprise », a assuré que quelque 180.000 signatures ont été récoltées en trois jours « essentiellement en faisant du porte-à-porte à travers toute la Tunisie« .

      Ces données étaient invérifiables de source indépendante, alors que leur groupe Facebook (www.facebook.com/Rebellion.Tunisie.Officiel?ref=stream) comptait moins de 4.500 membres et la pétition mise en ligne sur internet moins de 10.000 signatures (http://www.petitions24.net/mouvement_de_desobeissance) jeudi vers 11H00 GMT.

      L’assemblée constituante tunisienne, élue en octobre 2011 dans la foulée de la première révolution du Printemps arabe, n’a toujours pas adoptée de Constitution faute de consensus.


Le Qatar affirme continuer à soutenir l’Egypte     
 

  DUBAI, 04 juil 2013 (AFP) – Le Qatar, principal appui aux Frères musulmans, a affirmé jeudi continuer à soutenir l’Egypte sans féliciter le nouveau président intérimaire Adly Mansour qui a remplacé, à la faveur d’un coup d’Etat, l’islamiste Mohamed Morsi.

« Le Qatar continuera à soutenir l’Egypte dans son rôle de leader des mondes arabe et musulman »,

« Le Qatar continuera à respecter la volonté et les choix du peuple d’Egypte », tout en souhaitant « un renforcement de l’unité nationale des Egyptiens (…) dans le respect de l’esprit de la révolution du 25 janvier 2011 » qui avait renversé le régime de Hosni Moubarak, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Doha.  

 


http://www.israel-infos.net/Mohamed-Morsi-devenait-il-sioniste-10594.html

Benjamin Netanyahou a donné des consignes de silence à son gouvernement, mais ses ministres ne tarderont pas à s’exprimer.
  Morsi finira-t-il par manquer aux dirigeants israéliens ?

S
ous Morsi, les Frères musulmans, des islamistes purs et durs ont fait l’impensable, reconnaître la réalité du Traité de paix avec Israël ; probablement pas par enthousiasme, probablement par pragmatisme, toujours est-il qu’au pouvoir, ils ont franchi un pas qu’ils n’ont jamais franchi alors qu’ils étaient dans l’opposition et demandaient l’abrogation de ce Traité.

Les dirigeants de la Confrérie ont demandé l’amendement du traité, mais finalement sur des questions mineures.

Et la coopération sécuritaire avec l’armée et les services de renseignements s’est poursuivie comme sous l’ère Moubarak, sans failles.
C’est finalement la première fois qu’un gouvernement issu d’élections libres adhérait aux accord de paix.

Après l’accession des Frères musulmans au pouvoir, les meilleurs experts israéliens prédisaient l’hypothèse d’un régime soutenant à outrance le Hamas – issu des Frères musulmans – , l’encourageant à lancer des tirs sur le sud du pays, tout en empêchant toute riposte israélienne par la menace d’une confrontation militaire.

Le Hamas, lui même, s’est longtemps cru protégé.

Pourtant l’Égypte n’a pas réagi lorsque l’armée israélienne a lancé en novembre dernier l’opération Pilier de Défense pour tenter de mettre fin aux tirs incessants de roquettes sur le sud du pays, laissant Tsahal entamer profondément les capacités militaires du Hamas.

C’est finalement Morsi qui a servi d’intermédiaire à la conclusion d’un cessez le feu, strictement appliqué par le Hamas.

Le Hamas qui, en seulement un an, est arrivé à une situation de tension inouïe avec le Caire, attaqué avec virulence par les principaux médias égyptiens et totalement bridé par les dirigeants égyptiens,

De même, c’est bien sous la Présidence Morsi qu’on été lancées des actions décisives pour éradiquer les tunnels de contrebande entre Gaza et le Sinaï, dont près de la moitié ont été mis hors d’état de fonctionner ces dernières semaines – une tâche à laquelle Hosni Moubarak ne s’était que mollement attelé.

Après le chaos qui s’était installé dans la péninsule du Sinaï à la chute de Moubarak, l’armée sous Morsi a fini par lancer, avec succès, des opérations décisives contre des groupes terroristes liés à Al Qaïda – après des attaques ayant provoque la mort de policiers et de soldats égyptiens -, une politique qui, finalement, arrangeait également le Hamas, débordé par ces groupes.

Enfin, un rapprochement était possible entre l’Egypte et l’Iran, qui aurait renforcé la position de la république islamique dans la région, augmentant la menace pesant sur Israël.

C’est l’inverse qui s’est produit : le fossé entre l’Egypte sunnite et l’Iran chiite s’est creusé, et les Frères musulmans se sont rangés, dans la guerre civile syrienne, aux côtés des rebelles sunnites.

L’implication du Hezbollah aux côtés de Bashar el-Assad, a fait du gouvernement du Caire un ennemi implacable du groupe terroriste chiite.

 


      WASHINGTON, 03 juil 2013 (AFP) – Les États-Unis ont ordonné mercredi l’évacuation de leur ambassade au Caire en Egypte quelques heures après le renversement du président Morsi par l’armée, a indiqué un responsable américain sous couvert d’anonymat.

      Il y a quelques jours, le département d’Etat avait autorisé le personnel diplomatique non essentiel à quitter le pays.

      Un avertissement adressé aux voyageurs a confirmé un peu plus tard que « le département d’Etat ordonnait au personnel diplomatique américain non-essentiel et à leurs familles de quitter l’Egypte en raison des troubles politiques et sociaux », qui sont « susceptibles d’empirer dans un avenir proche ».

 


PARIS, 04 juil 2013 (AFP) – L’Union des organisations islamiques de France (UOIF, l’une des trois plus importantes fédérations des musulmans de France est proche des Frères musulmans) a dénoncé jeudi le « coup d’Etat » en Egypte  

      « Affligée par ce bouleversement dangereux en Egypte, l’UOIF condamne fermement le coup d’Etat qui vient de s’y produire et espère que l’Egypte ne fasse pas marche arrière, à l’époque où la chasse à l’homme, les emprisonnements et les assassinats politiques étaient monnaie courante »
       
     « L’annonce du limogeage du président élu Mohamed Morsi par le général en chef de l’armée égyptienne et le gel de la constitution, votée et approuvée à 64% par le suffrage universel il y a seulement quelques mois, démontrent la gravité de la situation ».

      « Le recours de l’opposition politique à l’armée et l’approbation de ses méthodes sont inacceptables et mettent en péril les sacrifices de tout un peuple et de tout son effort vers un changement démocratique pacifique ».

 


ADDIS ABEBA, 04 juil 2013 (AFP) – L’Union africaine se réunira vendredi à Addis Abeba pour débattre de la situation en Egypte après la destitution du président égyptien Mohamed Morsi et sans doute décider de suspendre l’Egypte jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel y soit rétabli.
  
 L’UA a pour politique constante de suspendre tout Etat-membre théâtre d’un « changement inconstitutionnel de pouvoir ».

 


LE CAIRE, 04 juil 2013 (AFP) – La police militaire égyptienne a arrêté Mohamed Badie, le Guide suprême des Frères musulmans égyptiens, mouvement dont est issu le président Mohamed Morsi renversé mercredi par l’armée, a annoncé jeudi une source au sein des services de sécurité.

      M. Badie, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt, pour incitation à tuer des manifestants qui protestaient dimanche devant le siège des Frères musulmans, a été arrêté à Marsa Matrouh (nord-ouest).

 



       LE CAIRE 04 juil 2013 (AFP) – Les Frères musulmans ont attendu 80 ans pour arriver à la tête de l’Egypte mais ils doivent s’en prendre largement à eux-mêmes pour l’échec, au bout de 12 mois, de leur première expérience du pouvoir, estiment des analystes.

      Les opposants au président déposé Mohamed Morsi l’accusent d’avoir trahi les valeurs de la révolution de 2011 qui a emporté Hosni Moubarak, en cherchant à concentrer tous les pouvoirs et en échouant à redresser une économie à la dérive.
     
      Après avoir observé de loin le soulèvement de 2011, les Frères musulmans ont rejoint le mouvement de 18 jours qui a fini par emporter Hosni Moubarak le 11 février de la même année.

      Ils se sont jetés il y a un an dans la bataille pour la présidentielle avec Mohamed Morsi comme candidat après le rejet de leur premier choix, Khairat el-Chater, le numéro deux de la confrérie.

      La victoire de Mohamed Morsi a sorti les Frères musulmans de l’ombre après des décennies de bannissement de la vie politique et de dure répression.

       Fondés en 1928, les Frères musulmans avaient pour programme de former une « génération islamique » et d’instaurer un Etat appliquant la Charia, la loi islamique.

     
leur rêve a semblé devenir réalité lorsque Mohamed Morsi a battu au deuxième tour de la présidentielle de 2012 l’ancien chef des forces aériennes Ahmad Chafiq, dernier Premier ministre de Hosni Moubarak.

      Après avoir prêté serment le 30 juin 2012, Mohamed Morsi a cherché à s’imposer davantage sur la scène politique en s’accordant des larges prérogatives en novembre.

      Mohamed ElBaradei, figure de l’opposition, l’a lors accusé d’abuser du pouvoir en le qualifiant de « nouveau pharaon ». Les premières manifestations de masse contre le président islamiste se sont organisées par la suite.

      Il aggrave aussi son cas en poussant les feux pour faire rédiger une Constitution par une commission dominée par les islamistes, dont les travaux ont été boycottés par les libéraux et les chrétiens coptes.

      Mohamed Morsi et les Frères musulmans ont fini par ruiner leurs chances en échouant à trouver des remèdes à la crise économique et à gagner la confiance des la puissante armée.
 


RYAD, 04 juil 2013 (AFP) – Les ministres de l’Intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tenu jeudi une réunion à Ryad pour coordonner l’application des sanctions à imposer aux membres du Hezbollah chiite libanais vivant dans les Etats membres.

      « Il s’agit de mettre au point des mécanismes pour suivre les mouvements financiers et les opérations commerciales du Hezbollah » dans les six monarchies du CCG, a déclaré le vice-ministre bahreïni de l’Intérieur, Khaled al-Absi.

 


DAMAS, 04 juil 2013 (AFP) – Le président syrien Bachar al-Assad a accusé l’Occident d’envoyer des « groupes terroristes takfiri »   dans son pays pour s’en débarrasser.

            Selon ministre français de l’Intérieur Manuel Valls, plus de 600 ressortissants européens, dont 120 Français, se sont rendus en Syrie depuis le début du conflit pour combattre le régime de Bachar al-Assad. Une quarantaine de Français sont actuellement dans le pays.

En réalité des chiffres à multiplier par trois ou quatre !


DAMAS, 04 juil 2013 (AFP) – Le pouvoir en Syrie, confronté à une rébellion au sein de laquelle les Frères musulmans jouent un rôle important, estime que la chute du président islamiste égyptien Mohamed Morsi est un « grand accomplissement », selon un communiqué officiel lu jeudi à la télévision d’État.

      « Le peuple syrien, sa direction et son armée expriment leur profonde admiration pour le mouvement national et populaire en Egypte qui a conduit à ce grand accomplissement ».

      « C’est un tournant radical en faveur de la préservation de la démocratie, du pluralisme, du droit à la différence, du refus de voir l’État devenir l’apanage des Frères musulmans non seulement en Egypte, mais aux niveaux arabe et international »

      Au début des années 1980, les Frères musulmans, qui avaient lancé un mouvement de révolte contre le régime de Hafez al-Assad, le père du président actuel Bachar al-Assad, avaient été réprimés dans le sang.

 


LE CAIRE, 04 juil 2013 (AFP) – Un magistrat peu connu a prêté jeudi serment comme président par intérim de l’Egypte, au lendemain de la déposition par l’armée de l’islamiste Mohamed Morsi, détenu par les militaires.

      Adly Mansour, président de la Haute cour constitutionnelle désigné par l’armée pour remplacer M. Morsi, a promis de « protéger le système républicain » et d’être le « garant des intérêts du peuple » lors d’une brève allocution.

      La chute de Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu d’Egypte, met un terme à un an de pouvoir islamiste marqué par des crises à répétition et une forte contestation populaire et ouvre la voie à une délicate transition dans un pays profondément divisé entre pro et anti-Morsi.


      ATHENES, 04 juil 2013 (AFP) – Le renversement du président islamiste égyptien Mohamed Morsi par l’armée égyptienne mercredi constitue un « échec majeur pour la démocratie », a déclaré jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, à Athènes.

      « Il s’agit d’un échec majeur pour la démocratie en Egypte » a déclaré M. Westerwelle à des journalistes en marge d’une visite en Grèce. « Il est urgent que l’Egypte retourne aussi vite que possible à un ordre constitutionnel (…) il y a un réel danger que le processus de transition démocratique en Egypte soit sérieusement altéré »


Chronologie 04 juil 2013 (AFP)

      –DIMANCHE 30 JUIN–

      – Aux cris de « dégage » et « le peuple veut la chute du régime », la foule déferle à travers le pays à l’appel du mouvement d’opposition Tamarrod (rébellion en arabe), avec le soutien de nombreuses personnalités et de mouvements de l’opposition laïque, libérale ou de gauche.

      – L’armée parle de « plusieurs millions » de manifestants, estimant qu’il s’agit « de la plus grande manifestation dans l’histoire de l’Egypte ».

      – Au moins 16 personnes sont tuées dans le pays, dont huit dans des affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire (officiel).
    

      –LUNDI 1ER JUILLET–

      – Le siège du mouvement des Frères musulmans au Caire, incendié en partie durant la nuit, est occupé puis pillé.

      – L’armée lance un ultimatum au chef de l’Etat, lui donnant 48 heures pour « satisfaire les revendications du peuple ». En cas d’échec de son ultimatum, l’armée indique qu’elle établira elle-même une « feuille de route » pour résoudre la crise, tout en assurant ne pas vouloir préparer un « coup ». L’annonce est accueillie par une explosion de joie des manifestants anti-Morsi sur la place Tahrir au Caire.
     

      –MARDI 2–

      – Démission du ministre des Affaires étrangères, 5e ministre depuis la veille. Les porte-parole de la présidence et du gouvernement quittent leur poste.

      – L’opposition affirme sa « confiance » dans l’armée et désigne Mohammed ElBaradei pour être sa « voix » et son négociateur en vue d’une « transition politique ».

      – Dans la soirée, M. Morsi se dit prêt à « donner sa vie » pour préserver sa « légitimité », excluant tout départ anticipé, après avoir rencontré le ministre de la Défense et chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi.

      – Au Caire, des heurts font 23 morts, dont 16 tués dans une attaque contre des partisans de Morsi.

      
      –MERCREDI 3–

      – M. Morsi appelle à « former un gouvernement de coalition et de consensus afin d’organiser des législatives à venir », au moment de l’expiration de l’ultimatum de l’armée.

      – Dans la soirée, le général Sissi annonce que le président du Conseil constitutionnel, Adly Mansour, prend la direction du pays jusqu’à la tenue d’une présidentielle anticipée, écartant de fait le président Morsi. Il annonce également la suspension de la Constitution, dans une allocution télévisée, entouré des principaux chefs religieux du pays et de M. ElBaradei.

      – La déclaration de l’armée est accueillie par une explosion de joie par les dizaines de milliers d’opposants rassemblés dans le pays alors que les pro-Morsi attaquent des bâtiments de la sécurité dans le nord du pays. Dix morts dans des heurts avec les forces de l’ordre et des accrochages entre pro et anti-Morsi.

      – M. Morsi dénonce un « coup d’Etat complet ». Dans un enregistrement vidéo, il redit être « le président élu d’Egypte », appelant ses partisans à défendre sa « légitimité » avant d’être placé avec son équipe en résidence surveillée au club de la Garde républicaine de la présidence, selon les Frères musulmans.

      – Le président américain Barack Obama se dit « profondément inquiet », appelant à l’élection rapide d’un nouveau gouvernement civil. L’ONU juge « préoccupante » l’intervention de l’armée.

      
      –JEUDI 4–

      – Le président déchu est transféré à l’aube au ministère de la Défense où il est détenu, tandis que son équipe est retenue dans un bâtiment militaire. Selon le journal Al-Ahram, un mandat d’arrêt vise 300 membres des Frères musulmans.

      – Le président du Conseil constitutionnel, Adly Mansour, prête serment comme président par intérim.

      – Les autorités égyptiennes lancent un mandat d’arrêt contre le chef des Frères musulmans, Mohamed Badie, et son adjoint Khairat al-Chater, selon une source judiciaire.