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28 mars 2024

Pressions sur l’OMS (Uranium appauvri et cancers en Irak)


Pressions sur l’OMS (Uranium appauvri et cancers en Irak)

 

A l’heure où des bruits de bottes se font entendre en France et aux Etats-Unis, il est intéressant de remettre en mémoire les méfaits de ces deux Etats en matière d’utilisation d’armes chimiques ou de répression à tout crin.

 

Qui le premier a eu recours à la plus dangereuse arme chimique ou radioactive contre des populations civiles au Japon, à Nagasaki et Hiroshima, faisant sur le moment 100.000 morts  avec des conséquences sur trois autres générations ?

 

Qui a aspergé le Vietnam avec l’agent Orange toujours contre des populations civiles, comme le rappelle, ci- après, Denis Halliday sans avoir jamais déclaré la guerre à ce pays ?

 

Qui a utilisé des armes à l’uranium appauvri en Irak, décimant des enfants et des mères ?

 

Qui a, en Algérie, déversé du napalm sur une population civile des départements français, dans une guerre sans nom?

 

Et ce sont ces gens-là qui donnent des leçons de morale et veulent« punir » sous couvert du nouveau concept « humanitaire » de « protection des populations civiles » alors que les lois de la guerre restreignent les effets de celle-ci  aux combattants ?

                                                                                                                         Xavière Jardez

 

Pressions sur l’OMS

(Uranium appauvri et cancers en Irak)*

 

Par Denis Halliday

 

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) refuse catégoriquement de publier le rapport sur l’utilisation par l’armée US de l’uranium appauvri et autres armes de même type qui ont tué de nombreux Irakiens et dont les conséquences sont la naissance d’enfants malformés. C’est en violation de son mandat de porter les preuves de cette utilisation à la connaissance de tous.
Cette  question a été abordée en 2004 dans un rapport d’un expert de l’OMS sur «  la santé à long terme de la population irakienne résultant des armes à l’uranium appauvri (UA) ».  Ce premier rapport avait été considéré « comme secret » et comme tel enterré par l’OMS.

 

L’étude conduite par trois scientifiques de la radiation lançait un avertissement aux enfants et adultes qui pouvaient être atteints de cancer après avoir inhalé des poussières d’UA, toxique et radioactif. Mais l’Organisation a bloqué sa publication selon son principal auteur, le Dr. Keith Baverstock, conseiller principal en radiation de l’OMS ce que dément cette organisation.  (The Sunday Herald, 24 février 2004, Sir Rob Edwards).

 

Quelque neuf ans plus tard, un rapport conjoint de l’OMS et du  Ministère de la Santé irakien sur les cancers et les malformations  infantiles en Irak devait voir le jour en novembre 2012 mais « a été retardé à plusieurs reprises et maintenant n’a aucune date de publication ». Car jusqu’à ce jour, il reste un document «  classé ».

 

Selon Hans von Sponeck, ancien secrétaire-général adjoint des Nations unies : « le gouvernement américain cherche à empêcher les Nations unies d’inspecter les régions du sud de l’Irak  où l’uranium appauvri a été utilisé  et a causé de graves problèmes de santé et pour l’environnement ». (cité dans Mozhgan Savabiesfahani ‘Rise of Cancers and Birth Defects in Iraq : WHO refuses to releases Data, Global Research, july 31, 2013).

 

Cette tragédie rappelle celle de l’utilisation au Vietnam d’armes chimiques américaines pour laquelle les Etats-Unis n’ont pas voulu reconnaitre leur utilisation, ni n’ont payé de compensation ou fourni une assistance médicale à des milliers d’enfants nés, jusqu’à présent avec des déformations, en raison de la dispersion de l’agent Orange à travers le pays. Des millions de litres de ce produit chimique ont été vendus au Pentagone par les Monsantos, Dupont et autres sociétés pour des profits faramineux.

 

Etant donné la faculté des Etats-Unis à refouler les atrocités dont ils sont les auteurs en temps de guerre, je crains que les mères de Najaf et autres villes irakiennes ne reçoivent , en cas de naissance, aucune aide ou confort des coupables

.

Ce qu’il nous faut, ce sont des Nations unies qui ne seraient plus corrompues par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité.

 

Denis Hallyday, ancien Secrétaire général adjoint a été le Coordinateur Humanitaire des Nations Unies en Irak du 1er septembre 1997 jusqu’en 1998. Il est Irlandais, titulaire d’un Master en Economie, Géographie et Administration Publique de Trinity College à Dublin.

 

Source: Information Clearing House (13/9/13)

 

Titre de la version originale: WHO Refuses to Publish Report on Cancers and Birth Defects in Iraq Caused by Depleted Uranium Ammunition

http://www.informationclearinghouse.info/article36220.htm

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